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Amare & Romy

Ma capuche enfoncée sur ma tête, je sors de l'hôpital où je n'ai pas trouvé Amare. J'ai été idiote de me rendre là-bas. Dans ma tête, il y était forcément, probablement parce que je sais qu'il est malade, ou encore parce que c'est là qu'on s'est vus la dernière fois. Comme si j'étais bloquée sur ce souvenir. Parce que c'est ce à quoi je me suis accrochée pendant ces derniers jours de cavale. Le souvenir d'un Amare qui me promet qu'il ne va pas mourir, qu'il ne me laissera jamais. Je soupire, déjà fatiguée, déçue de ne pas l'avoir déjà vu. C'est pour lui que je suis ici. Que je prends le risque d'être vue sur le sol américain. C'est pour lui que je parcours les rues de Boston sous le nez de la police. Comme si le savoir malade n'était pas assez stressant comme ça. En route pour son appartement, je croise les doigts pour qu'il y soit. Si je n'arrive pas à tomber sur lui avant la fin de la journée, je vais devoir me faire une raison et m'en aller à nouveau. Je peux pas rester en ville trop longtemps. Ni même aux Etats-Unis. J'ai pas envie qu'on m'attrape et qu'on me mette dans une prison pour le restant de ma vie. J'ai besoin de ma liberté, presque autant que j'ai besoin de voir Amare. De le voir en bonne santé, d'être rassurée. C'est dur d'être loin de lui, surtout dans une période aussi difficile. Parfois, je m'en veux. Je m'en veux de ne pas être là pour lui. Je m'en veux d'être une terrible idiote qui ne cesse de mettre les pieds dans le plat, de se retrouver dans des situations pas possibles. Si j'étais pas aussi imprudente, je n'aurais pas autant d'ennuis et je n'aurais pas à fuir le pays. Je mérite une bonne paire de claques. Une fois arrivée devant l'entrée de l'appartement d'Amare, je laisse mes phalanges s'abattre deux coups sur la porte. Les yeux clos, j'espère du fond du coeur qu'il va venir m'ouvrir. Que cette porte va me dévoiler le visage de mon meilleur ami, que je vais pouvoir le prendre dans mes bras. J'en ai presque les mains qui tremblent à l'idée qu'il puisse être là, tout comme à l'idée qu'il ne le soit pas. En réalité, je pense que j'ai également un peu peur de lui faire face. De devoir lui expliquer les raisons de ma nouvelle disparition. Peut-être qu'il est au courant, que la police lui a posé des questions. Peut-être qu'il ne sait plus quoi penser de moi. Non, c'est pas possible. Si Amare me croit capable d'un tel truc, capable de mettre le feu à Harvard, c'est que je suis une cause perdue. Si lui-même n'a plus foi en moi, je vois pas comment je pourrais me relever de tout ça.

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Il n’en pouvait plus. Troisième semaine de traitement, et il commençait à lâcher. Les nausées du lendemain devenaient des vomissements intempestifs. La nourriture qui était d’abord fade dans sa bouche avait un goût de cendre. Sa peau devenait plus sèche, plus rugueuse. Il n’en pouvait tout simplement plus. Durant toute la semaine qui allait suivre, il allait arrêter tout ça pour pouvoir tenir son contrat. Il avait déjà demandé l’avis du médecin, et celui ci avait accepté à la condition qu’il aille faire un check-up à l’hôpital à New York chez un spécialiste. Ne voulant pas mettre sa santé en jeu et le médecin étant confiant sur l’avancée du traitement et la réduction de la tumeur, il avait accepté sans rien dire. Il aurait pourtant voulu que sa meilleure amie soit avec lui. Elle lui manquait. Beaucoup. Beaucoup trop. Son absence devenait plus que réelle. Il rêvait d’elle la nuit, la voyait dans chaque brune qui passait devant lui, son parfum le suivait partout et sa voix chantonnait dans sa tête. Toutes les parties de jambes en l’air avec Agathe, tous les sourires de Lola et les crises de colère de Cassie ne pouvaient pas effacer l’image d’une Romy l’attendant chez lui, un sourire au lèvre et ses bras prêts à l’accueillir. Allongé dans son lit, une bassine en cas d’urgence au pied de son lit, le silence pesant de l’appartement qu’il occupait assez souvent à présent, il pensait à elle. Encore. Il n’arrivait pas à la sortir de son esprit. Si Lola commençait à devenir de plus importante pour lui, Romy le serait toujours elle. Depuis leur adolescence, depuis leur histoire. Même si leur couple n’était plus qu’un souvenir, une époque révolue, elle gardait une grande place dans sa vie. Sentant son estomac se retourner, il se leva précipitamment pour courir vers la salle de bain. Sa tête au dessus du lavabo, il attendait, prêt à éjecter encore une fois ce qu’il restait sur son estomac. Il resta ainsi, les yeux fermés, l’estomac noué. La nausée passa mais sa colère enfla. Levant les yeux, faisant face à son reflet minable, il enfonça son poing dans le miroir, brisant la glace et coupant sa peau fragile. Il étouffa son cris en mordant ses lèvres. Faisant couler l’eau, il rinça sa peau, retirant doucement les éclats de verre encore à l’intérieur. Une bande de gaz, et un peu d’antiseptique, et le voilà panser. Il avait déjà eu des blessures pires que ça alors il n’allait pas pleurer pour ça. Deux coups à la porte se firent alors entendre et il revint à la réalité. Fermant l’eau, rinçant le sang encore présent sur les parois du lavabo, il alla ouvrir la porte, emmitouflé dans son sweat à capuche gris. En ouvrant la porte, il retint sa respiration avant de prendre la jeune femme dans ses bras. « Romy. » Plongeant son visage dans ses cheveux bruns, il respira un bonne bouffée de son odeur à elle, retrouvant la personne la plus importante. La plus essentielle. « Viens, rentre. » dit-il en prenant son bras, l’entraînant dans son antre si peu visitée. « Mais qu’est-ce que tu fais là ? La police risque de t’arrêter. » Prenant son visage en coupe, ses yeux brillants par la joie de la voir, il caressa ses joues, heureux pour une fois depuis un long moment.
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Derrière cette porte que je suis venue frapper, j'attends dans la plus grande impatience. Je ressens presque le besoin de sautiller sur place pour évacuer le stress qui commence à monter. J'inspire, j'expire. Les secondes qui passent me semblent interminables. Et s'il n'était pas là ? Si je l'avais raté ? Je crois que j'en deviendrais folle, j'en perdrais la tête. Savoir que j'aurais pris tant de risques pour rien, c'est pas le pire. C'est plutôt de me dire que je vais devoir encore passer des semaines voire des mois sans voir mon meilleur ami. Car s'il n'ouvre pas la porte, je vais devoir repartir. Fuir à nouveau, disparaître. J'ai pas le choix, je peux pas rester à Boston plus d'une journée. Le temps de voir Amare, Aaron. Peut-être Feryel, si elle ne m'en veut plus. Le moins de personnes possible. Car chaque proche que j'accepte de voir, est un proche que je mets potentiellement en danger. Accusé de complicité. D'ailleurs, je suis presque tentée de partir avant qu'Amare ne montre le bout de son nez. Je ne veux pas lui attirer des ennuis. Mais le besoin de le voir est plus fort alors j'attends, jusqu'à ce que la porte s'ouvre enfin. « Amare. » que je dis en découvrant son visage. Il n'a pas bonne mine, mais le bonheur de le voir est bien là. Il me prend dans ses bras et je le serre contre moi, aux anges, le sourire aux lèvres. Je ferme même les yeux, me délecte de son parfum. J'ai l'impression qu'on ne s'est pas vus depuis des années. Ces quelques semaines m'ont semblé interminables sans lui. A m'inquiéter de son état. Il finit par s'écarter de moi pour me laisser rentrer. J'en profite pour l'observer, détailler son allure. Un pincement au coeur. Non, il n'a définitivement pas l'air en forme. Sans compter le bandage qu'il a autour de ses phalanges. J'en ai presque la boule au ventre. Je m'en veux de l'avoir abandonné. Je m'en veux de devoir probablement recommencer à la fin de la journée. Pourquoi est-ce toujours aussi compliqué ? Le sort s'acharne sur nous. Lui avec sa maladie, moi avec mes problèmes judiciaires. Profond sentiment d'injustice. Je hausse les épaules, faignant l'indifférence alors qu'il me rappelle que je prends des risques en venant ici. En réalité, je ne m'en fous pas, mais je ne veux pas accorder plus d'importance à cela qu'à Amare. « Je suis venue te voir. On s'en fout de la police, ils peuvent bien me chercher, ils m'empêcheront pas de prendre de tes nouvelles. » que je dis avec détermination. L'effet est d'autant plus touchant que j'ai mon visage encadré par ses mains. C'est bien la première fois depuis le début de ma cavale que je me montre aussi vaillante. Je ne tenais pas le même discours il y a quelques jours. Apeurée, désemparée. Aujourd'hui, j'ai l'impression d'être une guerrière. C'est Amare qui me donne cette force, cette fougue. Pour lui, je déplacerais des montagnes, j'affronterais des armées de flics. « Mais, toi, tu vas bien ? Je me fais du soucis pour toi. » je lui demande à mon tour, les sourcils froncés par la préoccupation. Je ne sais absolument pas où il en est dans son traitement depuis mon départ. Est-ce qu'il y a du nouveau ? De l'amélioration ? Qu'est-ce qu'on dit les médecins ? Tant de questions qui taraudent mon esprit et auxquelles j'espère avoir rapidement des réponses.

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Faut pas rêver non plus. Sa vie ne sera plus jamais la même. Il ne sera plus le Amare qui n’en a rien à foutre de sa santé, qui boit à pas d’heure, et fume des joints au petit déjeuner. Il devra faire plus attention, ne pas rater de rendez vous chez le médecin, ne plus fumer. Il ne pourra plus goûter au bout âcre du canabis sans une once de remords et une visite chez le docteur quelques jours plus tard. Mais ça en vaudra la peine, parce qu’il sera en vie. Parce qu’il pourra passer plus de temps avec Romy. Dans son appartement qu’il occupe seul pour s’isoler d’un campus trop bondé, trop curieux, il la voit apparaître sur le pas de sa porte comme un ange sortie de Cuba. Sa main douloureuse, un bandage tâché de sang frais, il l’entoure de ses bras, heureux de la voir, jubilant de sa présence mais s’inquiétant en même temps. Elle ne devrait pas être là. C’est dangereux, risqué. Elle prend le risque de se faire arrêter si la police de Boston la voit en ville. Mais pour le moment, il ne pense qu’à son petit corps dans ses bras, qu’à son odeur près de son nez, qu’à sa présence en ces lieux. Romy a cet effet sur lui, lui faire ressentir milles et une émotions à la fois, le rendre fou par sa présence, et calme par sa voix douce. Elle l’apaise autant qu’elle le secoue. Elle le remet sur un chemin à peu près droit lorsqu’il dévie un peu trop, tout en lui laissant la liberté de faire ce qu’il veut. La faisant rentrer chez lui au bout d’un moment, il ne peut pas s’empêcher de lui faire remarqué qu’elle risque gros si on la voit. « Romy. Tu sais que j’aime prendre des risques, mais pas ceux qui incluent de te perdre pour une cellule pas si dorée que ça. » Son visage entre ses mains, ses doigts douloureux d’avoir cogné contre le miroir il y a à peine dix minutes, il la regarde droit dans les yeux, cherchant le moindre signe de peur dans ses yeux. Mais Romy n’a pas peur. Elle est déterminée à le voir, et il n’en est que plus heureux. Souriant à la jeune femme, il ne peut pas s’empêcher de déposer un baiser sur son front. Mais Romy le connaît bien, et elle sait tout. Tout ce qui se passe dans sa vie, tout ce qu’il endure. Malgré la distance qu’elle a du mettre entre eux pendant des semaines, il n’y a pas un jour où il n’a pas pensé à elle et il est sur qu’elle aussi. S’il y a bien une chose dont il est sur, c’est que Romy s’inquiétera toujours pour lui, et il en fera de même pour elle. « Ça pourrait aller mieux. » Malgré tout, il ne veut pas lui dire l’entière vérité. Lui dire qu’il est malade comme un chien, qu’une bassine trône au pied de son lit parce qu’il n’a pas la force d’aller dans la salle de bain en général, qu’il ne mange que pour tout faire ressortir quelques secondes plus tard, que sa peau lui fait mal, que son corps n’est qu’un immense chantier en voie de destruction. « J’ai connu meilleur. Mais ne t’inquiète pas pour moi. J’irais beaucoup mieux dans quelques temps. » Parce qu’il est hors de question qu’il abandonne, qu’il baisse les bras. Il ne mourra pas, il fera honneur à sa mère en vainquant la maladie qui l’a emportée, elle. Qui a tué la femme qui l’a mise au monde. « T’es folle d’être ici. » Prenant la main de Romy, il l’emmena dans la cuisine. Il n’y avait plus grand-chose à manger mais il n’allait pas la laisser debout dans l’entrée sans même un verre d’eau ou une tasse de café. Sa mère l’a mieux élevé que ça malgré les apparences. « Café ? Thé ? Eau ? » Il mourrait d’envie d’un café, mais il n’avait aucune confiance en son estomac pour le garder alors il se contenta d’un maigre verre d’eau. « Dis moi tout. Tu comptes faire quoi ? »
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Prendre des risques, c'est un peu ma spécialité. J'ai passé toute mon existence à faire toutes sortes de conneries, mettre ma vie en danger. C'est comme ça que j'ai grandi, que j'ai évolué, que je me suis construite alors ce n'est pas prêt d'arrêter. Surtout lorsqu'il s'agit d'Amare. Bordel, ce que je vais le regretter, d'être venue à Boston. Je le sens, au plus profond de moi, que ça va mal se terminer. Pourtant, je n'ai pas pu m'en empêcher. Il fallait que je le voie, que je m'assure qu'il allait bien. C'était vital, essentiel. J'aurais pas pu continuer à me cacher plus longtemps sans avoir de ses nouvelles. Et le meilleur moyen pour en avoir, était d'aller le voir tout simplement. Je profite donc pleinement de l'instant que je vis, dans ces bras, heureuse de voir qu'il est sur ses pieds, malgré sa mauvaise mine. C'était prévisible. Qu'est-ce que je m'en veux de ne pas être là pour lui, pour l'épauler, le soutenir. J'ai l'impression d'être un monstre à devoir l'abandonner. Mais c'est pas Amare qui sera de mon avis. Je sais qu'au fond, il me préfère loin et en sécurité. Qu'il ne voudrait pas que je finisse en prison, même si ça veut dire ne pas être auprès de lui. Mais tant pis, car la liberté a un goût de cendres si c'est pour la passer à l'autre bout du monde. Ou plutôt à quelques milliers de kilomètres, sur une plage cubaine. « Tais-toi, je ne veux pas t'entendre parler de cellule. J'avais besoin de te voir alors au diable la police. Je les défie de venir me chercher ici. » je lui dis avec un air un peu moqueur. Je ne faisais pas la fière il y a quelques heures. Mais le voir m'allège l'esprit, me gonfle le coeur. C'est comme si la vue de son visage faisait s’envoler tous mes soucis. Auprès de lui, je me sens invincible, puissante. En sécurité. Je me veux confiance, mais je sais que la crainte et les doutes reviendront dès que j'aurais quitté les bras chaleureux de mon amour, mon ami. Je prends alors de ses nouvelles, je lui demande comment il va. Parce que c'est bien pour ça que je suis là. Parce que c'est la seule chose qui compte à mes yeux à cet instant. Savoir comment il va. Je grimace alors qu'il me dit que ça pourrait aller mieux. J'aime pas le voir comme ça. J'aime pas quand il me dit qu'il ne va pas bien. S'il s'exprime comme ça, c'est que c'est vraiment pas la joie, je le connais. J'en ai le coeur qui se serre. « J'espère bien que ça ira mieux. Je supporte pas de te savoir dans cet état. J'aimerais tellement pouvoir rester auprès de toi et ne jamais repartir. » je lui dis en caressant sa joue du bout de mes doigts. Un petit sourire naît sur mon visage alors qu'il me dit que je suis folle d'être ici. Je le sais ça. Mais je m'en fiche. Je suis une cause perdue. Plus personne n'attend rien de moi. Tout le monde finit par être déçu de moi, de mon comportement. Par me détester, ne plus pouvoir entendre parler de moi. La seule personne qui m'est toujours restée fidèle c'est Amare. Lui il ne m'a jamais jugée. Il m'a toujours comprise. Alors oui, je serais capable de folies pour lui. Il finit par prendre ma main et m'amener jusqu'à sa cuisine. J'avoue ne pas être contre un truc à boire ou à manger. « Je veux bien un thé, merci. » je lui dis. Étonnant d'ailleurs, d'habitude, je déteste le thé. Mais  ces derniers temps je me suis surprise à en apprécier une tasse, lorsque je suis fatiguée ou stressée. C'est chaud, c'est réconfortant. Je hausse les épaules alors qu'il me demande ce que je compte faire. « J'en sais trop rien à vrai dire. » je lui dis en toute honnêteté. J'avais pas trop réfléchis à tout ça en venant ici. « Je suppose qu'il va falloir que je reparte. J'ai pas vraiment le choix, je suis encore recherchée. Je pensais que ça finirait par se calmer, mais je me faisais des films. Je pensais pouvoir revenir après quelques semaines car ils auraient laissé tombé ou oublié, mais ma fuite n'a fait que renforcer les soupçons je pense. » j'explique avant de prendre la tasse qu'Amare me tend. « Je suis dans une belle merde. » je dis désemparée. Je suis à court d'options. Je ne vois pas ce qui pourrait me sortir de ce mauvais pas.

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Le goût du risque. C’est ce qui les motive. L’envie de toujours dépasser leur limite, de toujours voir plus loin, de faire plus, d’expérimenter tout ce qui est à leur porté. Ils ont tout fait, tout essayé. Mais ont-il réellement goûté pleinement au bonheur de faire quelque chose dont ils ont désespérément envie. Dont ils ont rêvé toute leur vie. Sans doute oui. Amare sait en tout cas qu’il cherchera toute sa vie la réponse à cette question. Il sait pertinemment aussi qu’il se rendra compte de la vérité sur son lit de mort. Lit qui se rapproche dangereusement de lui à mesure que les jours passent. A mesure que sa vie lui échappe doucement, lui filant entre les doigts comme de l’eau. Mais en voyant le doux visage de Romy, il reprend espoir. Il retrouve un semblant de sourire. Une once de foi envers le monde. Pas grand-chose, mais juste assez pour qu’il continue à vivre. Pour qu’il continue à se battre contre la maladie qui a emporté sa mère alors qu’il n’était qu’un enfant, un être innocent. Il est tout de même heureux de ne pas avoir fait vivre ça à une progéniture hypothétique et future. C’est déjà ça. Il a au moins fait quelque chose de bien. Et en plus, Romy est de retour. Ses yeux plongés dans les siens, son corps contre le sien, sa douce odeur envahissant ses sens en sommeil depuis son départ. « Désolé. Mais bon, je suis un peu obligée de te remettre sur Terre. » Il a toujours été le plus terre à terre des deux. Celui qui voit les problèmes avant qu’ils n’arrivent et prévient, mais qui ne freine pas pour autant. Il sait, il prend conscience des risques et les ignore d’un revers de la main. C’est pire que d’être ignorant depuis le début jusqu’à la fin. Pire que de se lancer tête baissé dans une aventure inconnue. Mais c’est Amare. Il joue à la roulette russe tous les jours. Et il aime ça le con. « J’irais surtout mieux quand tu sauras sortie du pétrin dans lequel tu es. » qu’il répond en prenant la main de la jeune femme qui caresse sa joue et qu’il y dépose un doux baiser dans sa paume. Mais il ne manque pas de lui souligner la folie qui habite son corps en venant le voir. Il voit à son sourire qu’elle prend la chose de deux manières. Il est le seul à aimer sa folie, à la prendre entière, à ne pas vouloir la changer car si l’on change quelqu’un à sa convenance, elle n’est plus que l’ombre d’elle même. Et ça, c’est ignoble. On ne peut pas changer quelqu’un pour l’apprécier. On l’aime comme il est, on accepte le groupe entier, pas certaines parties. « De toute façon, j’arrête mon traitement dans à peu près deux semaines. Ce sera ma période de repos. J’espère qu’elle aura rétrécie ce petit monstre. » dit-il en la regardant avec sa main encore dans la sienne. Il lui propose à boire, elle choisit un thé. Du thé ? Elle qui ne jure que par le café, se retrouve à boire une tasse de thé. Quel changement. Pas mauvais car il adore le thé autant que le café. Il met les deux tasses pleines d’eau dans son micro onde, se frottant les mains afin de se réchauffer, faisant resurgir la douleur dans sa main. Tout en préparant leur breuvage, il lui demande ses plans pour le futur. Il veut savoir s’il doit profiter de chaque instant ou profiter du fait qu’elle soit complètement de retour. Il l’écoute calmement, ne pouvant pas empêcher sa gorge de se serrer à ses mots. La sonnerie du micro-onde le sort de sa tristesse et il apporte la tasse fumante d’où sort un sachet de thé à la jeune femme. « Tu pourrais te cacher ici. Je ferais appel à Alexandra. C’est une sorte d’avocate. Elle a aidé mon cousin, ce con, à trouver sa famille biologique. » La princesse est chiante, trop joyeuse, et bien trop canon pour être la copine de son cousin, mais elle a fait ses preuves. « En attendant, à part en cas d’extrême urgence, tu ne quitteras pas cet appartement jeune fille. »
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Cette situation est un véritable supplice pour moi. Une source de souffrances que j'aurais jamais pu imaginer. Moi qui ai toujours rêvé de vivre différentes aventures et de voyager, me voilà aspirant à plus de tranquillité. Mon souhait aura été exhaucé mais pas vraiment de la façon que je voulais. Si j'avais su que cela me mènerait à devoir partir en cavale, risquant de finir ma vie en prison, j'aurais probablement aspiré à autre chose. D'autant plus que tout cela tombe tellement mal. En réalité, cela n'aurait pas pu plus mal tomber. Avec Amare malade, c'est un choix cornélien que celui de devoir partir pour le laisser seul. C'est ça ou bien je me fais arrêter et je ne pourrais plus jamais l'aider. J'ai comme des envie de meurtres envers Cole. Il ne se rend pas compte que je ne suis pas la seule à souffrir de tout ce qu'il a causé. Ce type est l'incarnation du diable sur terre. Je lâche un soupire d'agacement. C'est encore pire quand Amare me dit qu'il ira mieux quand j'aurais réglé mon problème. Si c'est comme ça, autant creuser deux tombes tout de suite. J'ai l'impression de ne pas voir la fin de tout cela. « Je te promets de faire de mon mieux alors. » je lui dis, sans pour autant être moins désemparée. Amare et moi, c'est souvent des promesses qui semblent impossible. Et pourtant, nous sommes là, tous les deux, en vie, libres. Nous trouvons toujours un moyen de nous retrouver, de nous en sortir. Alors j'ai envie d'y croire. J'ai envie de me dire que dans dix ans, on en reparlera et qu'on pourra en rire. Je fronce les sourcils alors qu'il commence à me parler d'arrêter son traitement. Il m'explique que ça sera sa semaine de repos. Je ne suis pas du tout familière à tout cela. Je ne sais pas ce que ça signifie. « Est-ce que ça veut dire que tu vas tout de même bien ? » je lui demande un peu inquiète. Cela me paraît tellement bizarre qu'on mette son traitement en pause. Le but d'un traitement n'est-il pas justement de le suivre afin d'augmenter son efficacité ? N'est-ce pas un risque de plus pour une rechute ? Je ne comprends pas bien. Je ne suis pas à l'aise avec cet univers car rien ne me semble vraiment logique. Les gens tombent malade sans raison légitime, parfois ils guérissent, parfois non. Cela n'a pas de sens, d'autant plus que  je pars du principe qu'Amare ne méritait pas ça. Il ne méritait pas de tomber malade, de souffrir encore et encore. N'y a-t-il aucune justice ? Je n'en ai pas l'impression, puisque moi aussi je suis victime de son absence. Au nom de la loi, me voilà accusée d'un crime que je n'ai pas commis, et forcée à fuir à nouveau, comme je l'explique à Amare. Je hausse les épaules alors que ce dernier me propose de contacter une avocate, qui aurait aidé son cousin. « Si tu veux. Toute aide est la bienvenue. » je lâche, un peu trop dépassée et dégoûtée par les événements pour exprimer le moindre espoir de ma part. Je porte la tasse de thé chaude jusqu'à mes lèvres et bois quelques gorgées, prenant garde de ne pas me brûler. Il ne manquerait plus que ça tiens. « Si tu veux, mais c'est j'ai vraiment pas envie de te causer des ennuis. Si on apprend que je suis ici, tu risques d'être considéré comme un complice. » je lui dis, embarrassée. Ce serait bien la dernière chose que je voudrais. Mon meilleur ami, mon âme soeur, malade comme un chien et en plus accusé tout comme moi par ma faute. « Puis je dois retrouver un ami, un peu plus tard. » je lui dis un peu évasive. Amare n'est pas la seule personne que je dois voir à Boston. Il faudra que je trouve le temps de donner rendez-vous à Aaron, prendre de ses nouvelles. C'est grâce à lui si la police ne m'a toujours pas attrapée.

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Il apprécie qu’elle soit là, devant lui, qu’elle ait bravé tous les dangers afin de le voir. Mais il s’inquiète quand même. Après tout, elle est recherchée par la police depuis un moment pour avoir fait un incendie criminel, alors oui, il s’inquiète. Peut-être un peu trop mais il s’en fiche. Prenant tout de même sur lui, il lui donne de ses nouvelles, lui disant qu’il arrive bientôt à la fin de son traitement. Elle ne semble pas comprendre alors il se fait un devoir de lui expliquer ce qui se passe. « En fait, il faut qu’on voit si le cancer réagit ou pas au traitement, si on doit augmenter la dose ou justement s’il a tellement rétrécie qu’il est temps de passer à une petite opération pour retirer ce qu’il reste. Si c’est favorable, je n’aurais qu’à me faire opérer ou pas, pour retirer ce qu’il reste. Sinon, je devrais reprendre, avec une dose plus forte. Mais mon médecin est confiant. Et depuis que tu es revenue, moi aussi. » dit-il en la prenant une dernière fois dans ses bras. Il n’est pas du genre démonstratif et super tactile, mais cela fait si longtemps qu’il n’a pas vu Romy, si longtemps qu’il ne l’a pas pris dans ses bras qu’il ne peut pas s’en empêcher. Son explication concernant son cancer et son traitement sont assez claires alors il espère qu’elle ne va pas se prendre la tête durant des jours et de jours le concernant. Le plus important, c’est elle. La main d’Amare le lance un peu, mais il ne montre rien. Il espère de tout coeur être sorti d’affaire, mais sa faiblesse le rend nerveux, le met à bout, lui fait péter un plomb. Il n’y a qu’à voir les bouts de verres pleins de sang dans la salle de bain. « Mais je vais bien. Depuis que tu es là, je vais mieux. » Il prend alors de ses nouvelles, de sa fuite, son procès, sa situation qui semble inextricable, impossible, surréaliste. « Tu te doutes bien qu’il ne faut pas me dire ça deux fois. J’envoie un message tout de suite à l’autre. » Prenant son téléphone dans sa poche, il envoie un message à l’ex de son cousin, il est temps qu’elle se remette au boulot celle là. Il lui propose alors de crécher chez lui le temps qu’elle puisse revenir à la vie normale. Il lui ordonne de rester chez lui en fait. Il est hors de question qu’elle ne parte sans être en sécurité. « Ne t’inquiète pas. Tu ne poseras pas plus de problème que ce que j’ai déjà. » Il a vécu dans la rue, s’est fait entretenir par une quinquagénaire, elle ne sera pas forcée de faire ça, Romy. Il se le promet. « Quel ami ? » Il lève la tête très vite de sa tasse. Si les deux ne sont plus ensembles depuis très longtemps, cela ne veut pas dire qu’il n’est pas jaloux des relations avec les hommes qu’elle peut entretenir. Il avait déjà du mal avec Lewis, mais si c’est un autre, il ne sait pas comment il va réagir. C’est simple, Romy est son premier amour et sans doute la seule fille qu’il n’aimera jamais. Dans son coeur, il n’y a qu’elle pour le moment.
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