Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility« Life finds a way. » Feldt et Annalynne - Page 2
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« Life finds a way. » Feldt et Annalynne

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▲ Life finds a way - Feldt.

 
« C’est à voir. Il faut bien que je rafraîchisse mes anciens talents. » Rafraichir n'est assurément pas le terme consacré, parce que je n'ai que peu de doutes sur ses capacités à savoir faire naître fantasmes et rêves érotiques dans l'esprit de mes clients débridés. Après tout, même en moi, elle avait fait naître cela. Souvenir vaporeux d'instants partagés qu'il ne vaut mieux pas citer à nouveau, ce sont des vies dans leurs entièretés qui se sont écoulées depuis ces jours là.

Et d'ailleurs preuve en sont nos enfants respectifs, dont celui là même que je pousse en ce moment, observe avec tendresse et tristesse. La personnification de ma déchéance, de mes erreurs. De son père et du bleu que je porte en mon coeur. Mais lorsque je la questionne au sujet des siens, d'enfants, je ne suis pas surprise de la voir moins mal à l'aise que moi, c'est sûrement parce qu'à mon inverse, sa rupture avec le père n'est pas aussi récente. Ou tout simplement, parce qu'elle est plus forte que ce que je me pensais l'être. Etre capable de tout encaisser, croire et penser que mon éducation à toutes les souffrances pouvaient pallier. Lorsqu'on est Malcolm, on ne peut laisser les sentiments nous empêcher de flirter avec les dieux. « Il y a des jours où c’est difficile, où j’aimerai que leur père soit là. Il vit en Italie, où il a des obligations de par son statu. J’ai la garde entière, mais nous avons un certain arrangement. Ils vont passer 3 semaines chez lui pendant les grandes vacances, et si besoin, il peut venir. C’est assez rare. Je suis mieux sans lui. Il aime les jumeaux, et les chérie plus que tout. Après, je sais aussi que cela n’aurait jamais fonctionné sur le long terme. » De son discours, j'en assimile les grandes lignes. Le fait que je me dois de me penser chanceuse que Clay n'habite pas à des kilomètres de moi, de nous. Qu'il puisse profiter de ce fruit qu'il avait semblé tant désirer. Il est plus père que je ne sais être mère, c'est une évidence cuisante, mais je m'essaie tout de même, au fil des jours, j'apprends. La garde … C'est un sujet que nous n'avons pas abordé, et je préfère encore ne pas y penser, même si j'ai posé la question, si je devais me battre dans un tribunal, revendiquer mon enfant, prendre ce risque cuisant de me voir le perdre lui aussi. Et puis … Elle est mieux sans lui. Je ne sais rien de leur histoire, que des détails, de quelques confidences étiolées. Mais voilà, elle est consciente du fait qu'elle est mieux sans celui qui a partagé sa vie. Alors que moi … Moi dans son absence, je me noie. Dans le manque créer par mon départ, je me perds. Je n'ai aucune idée de ce que je pourrais à présent faire dans cet étrange univers. Moi, j'en crève de mon amour, et je ne saurai dire si je vais bien, si je vais mieux, j'essaie juste de ne pas sombré dans un néant sombre et furieux. Est-ce que cela aurait fonctionné, sur le long terme, avec Clay ? Je n'en ai foutrement aucune idée, mais c'est aussi et peut-être pour cela que dans sa chambre d'hopital en septembre dernier que lorsque je lui ai proposé quelque chose de plus sérieux, il m'a muettement rit au nez. Mariés, elle semble si ridicule à présent cette idée. « Tu as quitté le père? » Pourquoi attendre afin de répondre, autant y aller, comme un pansement qu'il est bon d'arracher. « Oui. » Et je ne le désirais pas, je ne me sentais pleine qu'en l'ayant avec moi. Je croyais … qu'on avait ce lien, tu sais, celui que les autres essaient d'égaler alors qu'ils sont incroyablement incapables de frôler. « Mais je ne suis pas mieux. » Sans lui, bien loin de là. « J'ai plutôt envie d'envoyer se faire foutre le monde entier. » Un sourire en coin, faux et désuet. « Ce n'est pas nouveau, je n'ai jamais eu ton calme. » Et une capacité à relativiser.

 
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Discuter sur mon ancien travail était un bon moyen de ne pas penser aux choses plus tristes de la vie. J’avais cette sensation qu’Annalynne avait besoin d’une certaine distraction, pour échapper à la fatalité des choses. Alors je lui faisais se plaisir, remiser sur notre passé, sur mes années rebelles au Nirvana. J’avais aimé être une stripteaseuse, aussi étrange que celui puisse être. Je n’avais jamais fait cela dans le but de gagner de l’argent. Au départ, cela avait simplement été un moyen pour me rebeller, et puis c’était devenue une passion. Ce sentiment de se savoir désirer par tant d’hommes, sans jamais qu’ils puissent te toucher me donnait un rush d’adrénaline. Mais tout cela était terminé à présent. J’avais laissé ce monde derrière moi, mettant toute mon énergie dans la vie de mes enfants. Je m’ouvrai à Annalynne sur la relation que j’entretenais avec le père des jumeaux. C’était difficile, et j’aurai aimé qu’Elios et moi aurions mis nos différents de coté. Cela avait été, toute fois, une tache impossible, la rancune et le chagrin nous avaient séparé jusqu’au moment de non-retour. Je laissais mon coeur parler, lui parlant de mon vécu, avant de lui demander la question fatidique. Je baissais les yeux, continuant de marcher doucement en l’écoutant attentivement. Tu ne pus t’empêcher de sourire un peu, à l’entendre, elle était comme toi. « Mon calme? » Laissais-je échapper avec un petit ricanement. « Tu sais, j’ai beau être calme de l’extérieur, de l’intérieur, mes démons me bouffent lentement. Aujourd’hui encore, je me demande comment j’ai pu en arriver là où je suis. Je me demande ce que j’ai pu faire de si mauvais que la personne qu’on a aimé plus que tout, avec qui on a créé de la vie, vous regarde avec dégout. » Je savais très bien qu’avoir couché avec Wyatt avait été une mauvaise idée. Elios n’avait pas pu me pardonner cet écart, et pourtant, moi j’avais voulu tout lui pardonner. Cet abandon sur mon lit d’hôpital à Tokyo, pendant que je ne savais pas bougé, ce retour brutal au bal, ses nombreuses disparitions à cause de son statu. Tout, et lui, n’avait rien pu me pardonner. « C’est normal que tu as envie d’envoyer chier le monde entier. C’est injuste, quand la vie nous arrache ce qu’on a de plus précieux. Une famille. » Je regardais devant moi, guettant l’horizon. « Le seul conseil que je peux te donner c’est qu’avec le temps, ça ira mieux, et encore, mieux est un grand mot. J’ai appris à relativiser ma situation. C’est tout. Est-ce que j’accepte ma situation comme une fatalité? Non. Peut-être qu’un jour, je trouverai quelqu’un qui ne me décevra pas, et qui je ne décevrai pas en retour. Garde espoir! » C’était la seule chose que je pouvais lui dire, qui faisait du sens à tout cela.
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Son calme oui, ou peut-être sa retenue, ce je ne sais quoi que je ne parviens pas à maîtriser, pourtant, l’on m’a apprit à le faire depuis de longues années. J’ai des envies de tuer la terre entière, d’épuiser ma peine en une haine généralisée, de faire mal au monde afin de me sentir mieux. J’en veux à tous mes dieux. « Tu sais, j’ai beau être calme de l’extérieur, de l’intérieur, mes démons me bouffent lentement. Aujourd’hui encore, je me demande comment j’ai pu en arriver là où je suis. Je me demande ce que j’ai pu faire de si mauvais que la personne qu’on a aimé plus que tout, avec qui on a créé de la vie, vous regarde avec dégout. » Ô, je vois … je ne pensais pas. Mais il faut croire qu’à la vérité on se ressemble plus que ce que j’ai pu le croire. Je suis bouffée aussi, rongée, je suis même persuadée que rien n’est capable de colmater le vide de mon intérieur. La noirceur qui a prit possession de mon coeur. Et pour ce qui est de la personne qu’on a aimé, je ne saurai même pas dire à quel point elle peut dire vrai. Bon sang, ça me tue de ne plus être avec Clay. Jamais je m’en remettrai. « C’est normal que tu as envie d’envoyer chier le monde entier. C’est injuste, quand la vie nous arrache ce qu’on a de plus précieux. Une famille. » Mais ce n’est pas la vie, bordel, là c’est lui, c’est lui qui a tout envoyé valser, c’est lui qui m’a brisée. Comment quelqu’un qui nous aime peut faire cela ? Comment, je cherche sans cesse la réponse, je ne trouve pas. « Le seul conseil que je peux te donner c’est qu’avec le temps, ça ira mieux, et encore, mieux est un grand mot. J’ai appris à relativiser ma situation. C’est tout. Est-ce que j’accepte ma situation comme une fatalité? Non. Peut-être qu’un jour, je trouverai quelqu’un qui ne me décevra pas, et qui je ne décevrai pas en retour. Garde espoir! » Un jour … Ca me semble trop loin. J’ai besoin d’aller bien maintenant, tout de suite. Je ne veux pas attendre. Je veux revenir à quelques semaines plus tôt, où j’avais encore l’espoir que l’avenir serait toujours beau. « Le temps. » c’est un précepte bien trop abstrait que je n’accepte pas vraiment. Et parce que j’ai l’impression qu’elle ne s’en souciera pas, qu’elle, elle comprendra, qu’après tout, pour une fois, je peux arrêter de sauver des apparences, je peux me donner le droit de me laisser aller. « Je crois que je n’irai jamais mieux. » Jamais, oui, on dit souvent que c’est un mot qu’il ne faut jamais prononcer, et pourtant, là, j’en suis intimement persuadée. « Pour lui j’ai ... » tout sacrifié, même sans l’avoir prononcé, c’était une vie que je lui avais silencieusement promis. Mais ma phrase ne s’achève pas sur cette vérité, non, je lui ai fait prendre un autre tournant, honteuse de mes propres sentiments. « J’ai presque l’impression qu’il y a un truc qui cloche chez moi. » Annalynne Malcolm, incroyable mais vrai, qui porte le poids de sa fierté, sa confiance, totalement ébranlée.

 
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