wassup after midnight ⊱ kodessior

Honnêtement, ce qu'il avait envie là tout de suite, c'était d'une bonne douche. Une bonne douche revigorante histoire de se remettre un peu de la cuite qu'il venait de se prendre avec ses amis au bar. Mais contrairement à d'autres soirs, il trouvait qu'il s'en était pas trop mal sorti. Au moins, il ne s'était pas perdu en chemin et avait regagné son appartement assez facilement. Il n'y avait que l'acheminement de ses pensées qui étaient un peu court-circuitée, et c'est pour cela qu'il accueillait la douche à bras grands ouverts ! A peine referme-t-il la porte derrière lui, qu'il retire ses chaussures sans même prendre la peine de se baisser, enlève son manteau sans prendre soin de le poser sur le canapé et laisse ainsi ses affaires traînées sur le sol, comme le petit poucet laissait des cailloux derrière lui, jusque dans sa chambre. Lui qui d'habitude était si ordonné, ce soir sa seule priorité était la douche. Mais il n'eut pas le temps de défaire sa chemise qu'on sonnait à la porte. Il se demanda un instant si son imagination lui jouait des tours, mais faute de preuve, il revenait sur ses pas pour gagner la porte d'entrée. « Qui c'est ? » demandait-il assez fort pour qu'on l'entende de là où il était. Il se frotta le visage rapidement pour remettre de l'ordre dans sa tête avant d'ouvrir à... Odessa. « Bah qu'est-ce que tu fais ici ? » Il checka sa montre pour voir qu'il était... Trois heures du matin. Melchior reposa les yeux sur son amie, et il connaissait trop bien Ode pour voir qu'elle avait pris plus cher que lui. Il ouvrit grand la porte pour la laisser entrer, de toute façon, il saurait bien assez tôt pourquoi elle était là.

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Ce soir, les Quincy avait organisé une énorme soirée de retrouvailles après les fêtes de noël chacun avait du remettre un cadeau à un Quincy tiré au sort. Toute la soirée, la rousse avait fait que rire, s'amuser et boire. Oui, ça elle avait bu plus que de raison mais la vie était trop courte pour que ça lui importe. La soirée avait filé tellement vite que la seule personne avait qui elle voulait s'amuser autre que Kobby était Melchior. Après tout, ils étaient inséparable à la Quincy, quand on apercevait l'un, l'autre n'était jamais bien loin. Du genre Tic et Tac, toujours ensemble à se chamailler où à faire les idiots. Seulement ce soir, il y avait eu beaucoup trop de Quincy et elle n'avait pas vraiment eu le temps de le voir, lorsqu'elle demanda à Kobby si elle avait vu Melchior, celle ci l'informa qu'il était déjà parti. La rousse qui avait tellement de chose à lui dire, oui maintenant bourrée, la tête dans le paté, elle voulait lui parler. On dit que l'alcool délit les langues après tout. Du coup, c'est en courant que la rousse prit la direction du logement de son ami, pour le rejoindre, ce demandant comment elle allait pouvoir lui dire ce qu'elle avait sur le coeur. Les phrases ayant du mal à être clair dans l'état dans lequel elle se trouvait. Finalement, elle arriva à destination à bout de souffle. Ne trouvant pas le code de l'interphone à cause de son état, elle appuya sur tous les boutons jusqu'à ce qu'un voisin ouvre. Devant sa porte, elle finit par frapper et sourit en le voyant. Elle voyait la mine surprise de son ami, mais elle savait qu'elle devait lui parlé maintenant avant de ne plus avoir envie de ce lancer. Odessa s'approcha de lui telle un chat et elle posa ses lèvres sur les siennes, il fallait qu'elle le fasse maintenant, l'envie avait été tellement forte toute la soirée. « J'en ai eu envie depuis des heures. « Murmura telle finalement, en ce décidant à se séparer de lui et venant alors de réalisé qu'elle l'avait fait pour de vrai, pas dans sa tête comme à plusieurs reprises.

(Invité)

Pas de réponse, mais Melchior ne se serait encore moins pas attendu à ce qu'Ode s'approche de lui pour l'embrasser. Par surprise ou par politesse, ou même peut être que le temps que tout ça atteigne son cerveau, il n'avait pas eu le temps de réagir, il n'en savait trop rien. Puis il faut dire que ce n'était pas désagréable comme sensation, simplement jamais l'idée ne lui avait traverser l'esprit avec Odessa. Et pourtant, elle était bien loin d'être repoussante au contraire. Elle lui répondit simplement qu'elle en avait eu envie depuis des heures. Alors qu'il comprit qu'il allait devoir faire travailler ses méninges pour savoir ce qu'elle pouvait bien dire par là, la migraine lui prit. Il se frotta de nouveau le visage, remettant les idées en place. « Tu... T'as fait tout ce chemin pour ça Ode ? » Et puis comment était-elle venue jusqu'ici ? Toute seule qui plus est ! Puis de nouveau dans ses pensées, il reposa son regard sur son amie, qui avait clairement l'air éméchée. C'était l'alcool qui parlait. Quand il s'agit de l'alcool, il y avait deux écoles : ceux pour qui l'alcool désinhibe et fait ressortir la folie chez les personnes, mais aussi ceux qui pensent que cela fait ressortir la vrai personnalité des gens. Honnêtement, il ne savait pas quoi en penser là tout de suite, mais il préférait largement penser qu'Ode ne savait pas ce qu'elle faisait, ça le mettait moins mal à l'aise. « Je crois que tu as pas mal bu toi aussi... Tu.. Hum... Entre, je vais te servir à boire... Enfin pas à boire, mais si... Boire de l'eau quoi... Ouais c'est ça, de l'eau ! On va tout les deux, boire de l'eau ! » fit-il en refermant la porte derrière elle. Bon sang, qu'est-ce que c'était dur d'être responsable en étant bourré...

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Il est sûrement possible que si Odessa avait eu pleinement conscience des choses elle n'aurait jamais osé l'embrasser, même si elle en avait très envie, la peur de sa réaction ou bien du malaise que cela aurait pu causé l'aurait freiné. Mais ce soir, elle était très alcoolisé, dans ces moments là, c'était la jeune femme impulsive, spontanée et irréfléchi qui prenait la place de l'héritière. Elle finit par quitté les lèvres de Melchior, elle porta ses doigts à ses lèvres comme ci tout à coup elle réalisait ce qu'elle venait de faire. Le regard de son ami semblait perdu, trouble, comme si il avait totalement perdu le contrôle des événements. Odessa aurait du paniqué si elle n'était pas complètement saoul, enfin plus tellement à ce moment précis elle se sentait plutôt nauséeuse pour dire vrai. Il était fort possible qu'avoir couru jusqu'à chez lui dans son état, est barbouillé son estomac. La voix du jeune homme la ramena alors à la situation présente, à ce qu'elle venait de faire, ce geste aussi surprenant qu’agréable, il fallait bien l'avouer. « Euh, franchement, oui. Enfin, non. Je veux dire que tu étais déjà parti alors.. » Odessa avait du mal à trouver ces mots et en pensant à la soirée qu'ils avaient eu, elle doutait que tout ça est un sens pour le brun. Ce baiser, elle en avait eu envie depuis quelques temps, il faut dire que tous les deux passaient pas mal de temps ensemble. La jolie rousse avait voulu avoir des réponses, elle s'était longtemps demandé ce qu'elle ressentirait si ils sautaient le pas. Elle s'était d'ailleurs confié à sa meilleure amie à ce propos, Kobby n'avait pas du tout été surprise. Melchior semblait de son côté essayer de trouvé un sens à ce qui venait de se passer, alors lorsqu'il proposa un verre d'eau, Odessa hocha la tête et le suivi. Que pouvait elle bien lui dire à présent, puis elle se sentait de plus en plus mal. « Je crois que je devrais partir.. » La jeune femme, commença à se lever pour fuir clairement la situation, mais elle rebroussa chemin et couru jusqu'au toilette.

@H. Kobby Archcroft

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wassup
after midnight
— odechiobby

Habillée du plus simple appareil de mon une pièce représentant simba à l’âge adulte, je me promenais dans les rues comme une petite itinérante d’occasion. Oui, en fait, j’adorais sortir de chez moi vêtu le plus surprenant possible. Surtout quand je me rendais chez la seule personne capable de me mettre le sourire jusqu’aux oreilles. Je parlais bel et bien de Melchior. Ce petit brun assez chou que toute les filles veulent se taper mais que je protège comme une barre de chocolat Kinder. Personne ne touche à mon Bueno. Personne. Encore moins la gente féminine en chaleur. Ah non, celles-là je les mettrais sur une île pour les laisser pourrir entre elles. De vraies chaudasses. Haussement de sourcil, de yeux, d’épaules, bref de tout le corps. Face à sa porte, je regardais cette dernière, commençant à m’agiter comme une véritable folle devant, pour finir par toquer rapidement et brièvement dessus. En fait, je ne savais même pas pourquoi je venais de toquer. Sortant la clé, je la mettais dans la serrure faisant comme chez moi pour découvrir un Melchior assez troublant. Je ne savais pas s’il était encore vivant, ou alors s’il faisait une crise cardiaque, alors je m’approchais de lui posant le bout de mon index contre son front. « T’as l’air vivant. » Même pas besoin de faire plus que je me laissais tomber dans les coussins de son sofa sans plus attendre. Laissant mes chaussures à terre, posant mes petits orteils, pédicurés de toutes les couleurs, à côté de moi. « Sinon… Bonsoir Melchior, ça me fait plaisir de te voir, comment s’est déroulé ta journée ? » Un sourire sur mes lèvres, je voyais bien qu’il n’était pas normal, que quelque chose n’allait pas. Mais sur le coup, je ne comprenais pas réellement, alors je faisais comme si de rien n’était. Je n’étais ni paniquer ni étrange, je venais juste dormir chez mon meilleur ami, dans son lit, à côté de lui, pour mieux lui faire un mono-sourcil avec un feutre indélébile. Et oui, la dure loi de la jungle. C’est le plus fort qui règne. Et en l’occurrence, je suis Moufassa et lui Zazou. Oui, j’aime ma culture générale, mon don inné pour trouver des comparaisons aussi merveilleuses. Puis j’aime mon Melchior. Parce qu’il est comme une frère pour moi, mais surtout, comme ma seule véritable famille à l’heure d’aujourd’hui. Ne dites pas à Kehlani que j’ai pensée ça, sinon je finis dans la rue. « Bon, fantomas, on se regarde un film ou tu préfères me faire un massage ? » Boum, on rentre dans le vif de la dominance. Caresse ma peau, tant que ça me fait du bien, ou mets-moi un film qui occupera mon cerveau le temps d’un instant.

(Invité)

Ce baiser l'avait plongé dans le flou total pendant un instant. N'importe qui aurait tué pour être à sa place, goûter aux douces lèvres de la rousse. Lui même peut maintenant confier que c'est un cadeau. Mais revenons à la réalité, c'était son Odessa dont on parle là. Elle même semblait tomber des nues après avoir réaliser ce qu'elle avait fait, et le jeune homme tenait absolument à la rassurer par rapport à ça. La dernière chose qu'il voulait c'était un malaise entre eux. Et pourtant, il se voilait la face, c'était inévitable pour Melchior. « Ode non... je peux pas te laisser partir comme ça.. » Il fronça doucement les sourcils. Autant il aurait dit ça avant, ça ne lui aurait pas poser de problème, c'était normal. Autant maintenant, il avait l'impression qu'il devait peser ses mots, ce qui lui paru idiot rien qu'en y pensant. Il ne voulait pas en arriver là avec Odessa. Il ne voulait pas hésiter ou être mal à l'aise avec elle, elle était l'une des rares avec qui il pouvait être lui, elle prenait tout à la rigolade comme lui ou presque. C'est vrai qu'elle ne se prenait que rarement la tête, et c'est ce qu'il aimait chez elle. Inconsciemment, il s'était refusé de voir autre chose que de l'amitié parce qu'une Odessa, il n'en rencontrerait pas d'autre il en était certain. Melchior soutint le regard de son amie. C'était clair de toute façon il n'allait pas la laisser repartir seule après la cuite qu'elle s'était prise. Autant s'il avait pu, il l'aurait raccompagné, mais il n'était pas super non plus. Odessa se leva pour quitter l'appartement, mais elle se mit à courir dans la direction opposé pour se rendre devant la cuvette. Melchior se hâta dans la cuisine pour attraper l'essui tout. Dans sa foulée, il n'en avait pas entendu que ça toquait à la porte. De toute façon, la nouvelle venue ne se fit pas prier pour entrer. Et ce fut une Kobby, joliment vêtue, qui faisait irruption au meilleur moment imaginable... Il eut du mal à comprendre ce qu'elle faisait là. Pourquoi elle était habillée ainsi ? Etait-elle était avec Odessa un peu plus tôt ?Est-ce qu'au moins elle savait qu'Ode était ici ? Est-ce qu'elle était bourrée elle aussi ? Ca ne l'étonnait que peu qu'elle le prenne pour un mort vivant, son cerveau avait fondu avec l'alcool, aussi il n'avait pas eu le courage de lui répondre. Melchior poursuivit son chemin jusqu'au chiottes et recquérit l'aide de sa petite sœur. « Viens m'aider plutôt, Ode va pas bien. » Ce n'était pas l'aide de trop. Un bourré qui aide une bourrée, la blague. Dans les toilettes, il s'approcha de la rousse afin de lui tenir ses longs cheveux qui traînaient là où il ne fallait pas.

@Odessa Disney-Miller @H. Kobby Archcroft

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Il ne voulait pas la laisser partir, ça aurait pu être un point positif pour Odessa, si elle n'avait pas terminé dans les toilettes à vomir. Combien de fois allait elle devoir comprendre que l'alcool n'est pas bon pour la santé. Et pourtant sûrement que si elle n'avait pas bu autant elle ne l'aurait jamais embrassé, alors au moins ça allait servir à quelques chose. Seulement, au dessus des toilettes la jeune femme se sentait vraiment mal et dans tous les sens du terme, son estomac semblait danser la valse tellement ça remuait à l’intérieur tandis qu'elle culpabilisait d'avoir rendue les choses étranges entre Melchior et elle. Le jeune homme comptait énormément pour elle, c'était son ami depuis leur intégration à la Quincy, ils avaient toujours été là l'un pour l'autre, jamais il n'avait fait allusion à son nom de famille, il l'avait tout de suite apprécié pour elle même. Même si il l'avait de nombreuse fois taquiné sur son manque totale de connaissance musicaux ou bien filmographique. Depuis, ils leur arrivaient souvent de se retrouver tous les deux pour une petite séance de rattrapage. Alors maintenant qu'ils s'étaient embrassé les choses allaient telles changer ? Bien sûr, surtout une fois qu'ils auraient décuvé et prit conscience de la situation dans laquelle, elle les avaient mise tous les deux. Puis la porte s'ouvrit, elle ne mit pas longtemps à reconnaître la voix de sa meilleure amie. Mais que pouvait elle bien faire là ? Elle tombait vraiment pas au bon moment. Alors que la première idée de la jeune femme fut de se redresser pour tenter de fuir, une nouvelle fois elle fut arrêter par de nouveau vomissement. Doucement, elle sentait les mains du jeune homme saisir ses cheveux pour arrêter les dégâts causé par ses vomissements. Elle l'aurait volontiers remercié de son geste mais les mots lui manquaient. Ce n'est qu'une dizaine de minutes plus tard qu'Odessa reprit vraiment ces esprits, elle avait la tête qui tournait et elle tenait à peine debout, elle manqua même de tombé et fini dans les bras de Melchior. « Je suis désolé. » Finit elle par prononcer, tant pour l'état des toilettes que pour ce baiser qu'elle lui avait donné sans son autorisation. Elle fini par regardé sa meilleure amie en se pinçant les lèvres. « Ne me laisse plus jamais boire autant. »

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wassup
after midnight
— odechiobby

Débarquer chez Melchior en pleine nuit, c’était normal. Mais le voir dans cet état, ça n’arrivait pas si souvent que ça. Puis, autant dire que sa peau style cadavre ne me rassurait absolument pas. Ma frange cachant mes yeux lorsque je m’asseyais sur son sofa, je le voyais se lever en me demandant de l’aide. Puis il parlait d’Odessa. Qu’est-ce qu’elle foutait chez lui. Bizarre. Je me levais sans attendre. J’étais jalouse. Possessivement jalouse. Je refusais qu’on me prenne mes affaires. Et je ne savais pas trop pourquoi elle était chez lui. Je l’aimais fort Odessa. C’était ma meilleure amie. Mais qu’elle soit seule chez Melchior, je n’aimais pas. Je ne voulais pas que ce zigoto soit tout seul avec une fille. Trop de danger possible. J’arrivais devant la porte des toilettes, et je les regardais. Lui tenant ses cheveux répugnant à cause des guirlandes de vomis qui s’y trouvaient, et elle la tête plonger dans la cuvette. Roulant des yeux, je ne savais pas trop quoi faire, si ce n’était regarder l’action et de la superviser. « Mouais, elle a trop bu quoi. Faut lui donner de l’eau fraîche. » Je réfléchissais un petit moment avant de revenir avec la plus grande connerie du monde. « Ou combattre le mal par le mal avec un bon verre de whisky. Au choix. » Un sourire se plaçait sur mes lèvres, et j’attrapais une serviette afin de la passer à Melchior quand mes fesses terminaient par se poser sur son évier. Ouais, j’aimais le fait d’être en hauteur, je me sentais moi courte sur patte comme ça. Une dizaine de minutes plus tard, elle finissait par tenter de se relever pour terminer dans les bras de Melchior. Si seulement je pouvais, je les aurais arrosées ces deux là. Je ne supportais pas ça. Trop bizarre. Ils semblaient trop proche, et en même temps tellement étrange. Elle posait son regard sur moi, ou du moins, du plus possible qu’elle pouvait pour me dire de ne plus jamais la laisser boire ainsi. J’haussais les épaules. Garce que j’étais sur le coup. « L’alcool c’est mal. » Dis-je en secouant ma tête de bas en haut. Enfonçant le couteau dans la plaie, encore et encore. Puis je me rappelais qu’il s’agissait de ma meilleure amie et ça me faisait chier d’être aussi éloignée d’elle mentalement, alors je me calmais. « Mais si tu veux, ouais… J’essaierais. » Un début. Un tout petit début. Fallait pas m’en vouloir, c’était une maladie la jalousie en moi.

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Affairés dans les toilettes autour d'Odessa, le jeune brun tenta d'aider au mieux son amie mal en point. Il comprit bien assez vite que ni l'une, ni l'autre n'était au courant de la venue de l'autre.En retrait, Kobby observait la scène de loin, se contentant de lancer des remarques sarcastiques. Melchior tourna la tête vers elle, lui lançant un regard qui voulait tout dire. Entre l'exaspération et la déception, il secoua doucement la tête pour lui faire comprendre que ce n'était pas le moment. Okay, ce n'était pas la première fois qu'elle agissait comme ça. La première fois, c'était sa jumelle qui en avait fait les frais, mais pour le peu qu'ils se voient. Au début il trouvait ça plutôt marrant, parfois ça en était gênant parce que la Archcroft n'était pas du genre à avoir froid aux yeux pour mettre des gens mal à l'aise parce que ça ne lui plaisait pas de les voir trop proche du Quincy, mais là c'était mal venu. Mais pas avec Odessa quand même ? Elle était sa meilleure amie non ? « De l'eau fraîche, ça sera parfait. » tranchait-il, signifiant clairement son exaspération. Ode tenta de se relever , mais avec les jambes en coton, elle finit par tomber dans ses bras. Encore heureux qu'il ait été à côté, parce qu'il avait beau avoir de bons réflexes, il n'aurait pas été en mesure d'être aussi rapide pour la rattraper. « Hey, t'en fais pas. Personne n'est mort. » sourit-il afin de dédramatiser la situation. Il souffla doucement, puis un rire ironique à la remarque de l'habituée de l'appartement. C'était juste pas croyable comment elle réagissait là tout de suite. Ode avait besoin d'elle. Melchior avait besoin d'elle. « Kobby.. » l'implorait-il d'arrêter. Elle finit par se ressaisir, bien que difficilement, mais elle le fit. Melchior nota l'effort. Odessa avait l'air d'avoir vidé son estomac, mais vu l'état des wc, ils préférait s'assurer qu'il n'y aurait pas débordement. « Tu te sens mieux ? » Façon de demander si elle n'était plus nauséeuse, parce que ce n'était pas tout de suite que son taux d’alcoolémie allait chuter. La nuit allait être longue pour tout le monde. « Allez viens, on va t'aider à te relever. » fit-il en comptant sur l'aide de la plus jeune. Passant le bras de la jeune femme autour de son cou, il se leva et tenta de garder Odessa sur ses deux jambes. Le canapé n'était pas très loin, mais c'était mort, pour laver le tissu il n'y avait pas plus compliqué. Laver des draps c'était plus simple. « On va t'installer dans la chambre. » Kobby connaissait bien l'appart,ça n'allait pas être bien compliqué pour s'y retrouver. Il n'y avait pas quarante-douze chambres dans son appartement, mais bien deux. Deux et demie. Disons sa chambre et une chambre d'ami qui servait plus de débarras/bureau qu'autre chose à vrai dire.

(Invité)

Odessa aurait sûrement voulu rentrer chez elle, elle aurait voulu disparaître comme une petite souris dans un mur pour ne plus devoir se ridiculiser de la sorte. De plus l'arrivée de Kobby n'avait fait qu'empirer la situation qui n'était déjà pas simple du tout. Bon sang, pourquoi avait il fallut qu'elle l'embrasse ? Kobby qui était normalement sa meilleure amie, ne faisait que lancer des pics désagréable, alors Odessa pouvait sentir la tension monter entre Kobby et Melchior. Voilà qu'elle allait devoir être responsable de ça aussi. N'ayant donc aucun soutient de la jeune femme, c'est auprès de Melchior qu'elle trouva du réconfort, il semblait tellement mal de la voire dans cet état qu'Odessa ne put s'empêcher d'apprécier sa présence. Par chance, il l'avait attrapé lorsqu'elle perdit l'équilibre, essayant de la rassurer sur la situation, l'informant qu'elle ne devait pas s'en faire. Pourtant, ce soir tout allait changé ça pouvait se sentir dans l’atmosphère de la pièce. « Oui, ça va aller. Je devrais vraiment y aller maintenant. » La jeune femme était à la limite de l'implorer tellement elle ne supportait pas cette situation qui la dépassait. Tout en sachant qu'elle ne pouvait pas dire à sa meilleure amie qu'elle avait embrassé Melchior, puisque celle ci allait devenir hystérique à cette idée, Odessa devait prendre son mal en patience. Alors lorsqu'il proposa d'allée l'installer dans sa chambre, elle acquiesça pensant qu'il serait préférable qu'elle reprenne des forces pour pouvoir s'en aller le plus rapidement possible. Pourtant, elle lu dans le regard de Kobby combien l'idée qu'il l'emmène dans sa chambre ne lui plaisait pas du tout.

Spoiler:

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