Thrill me chill me fulfil me ◑ RICARDO

Cette journée était horrible, honnêtement j’avais partagé une tonne d’émotions différentes et il semblerait que je ne commençais seulement ma terrible potion de sentiments. Tout avait pourtant bien commencé, un réveil calme, une bonne humeur communicative, une envie d’en finir avec ce qui était de mon occupation principale depuis la rentrée à Harvard, la chorégraphie d’introduction du gala de danse qui allait être donné par notre cursus. J’étais en charge de cette chorégraphie ainsi que de la plupart des danses de la soirée, autant vous dire que j’avais du boulot mais c’est ce qui me plaisait, apprendre aux étudiants des deux premières années à danser que ce soit sur le registre de la danse classique ou du hip-hop que je maitrisais à la perfection pour en avoir pratiqué bien avant d’avoir mis les pieds à l’université. Bref, tout c’était formidablement bien passé jusqu’à ce que l’on m’apprenne en pleine séance de radio ragot que Doll, ma Doll s’était tapé Soliman et Viktor en même temps en plus d’avoir baisé Trevor à côté. Je n’étais pas spécialement jalouse mais cette réputation de salope qui collait à la peau de beaucoup de filles ne me plaisait pas spécialement, je me sentais folle d’elle mais elle dépassait les bornes. J’avais fait attention à ne pas faire un écart pour tout gâcher et voilà comment elle remplissait sa part du contrat. Elle avait su me chauffer à un point tellement important que j’avais manqué de la noyer sous ma bouteille d’eau qu’elle avait prise en pleine tête. A présent la seule chose qui me venait en tête était l’idée de me venger, elle ne m’intéressait plus et c’est sous l’emprise d’une pulsion que je m’étais retrouvée dans le couloir des Mather à ne même pas frapper pour rejoindre la chambre de Ricardo. Lui c’était le mec qui me collait aux louboutins depuis l’année dernière pour que je finisse par le chevaucher, il n’avait pas baissé les bras et aujourd’hui, même si je n’étais pas forcément folle de lui j’étais prête à lui imposer ma présence. Rentrant comme une furie dans sa chambre alors qu’il était déjà vingt-deux heures je le trouvais installé en boxer sur son lit, ordinateur portable sur les jambes. « Tu voulais me baiser ? Fermes-là et profites du moment, ça n’arrivera qu’une fois ! » Je retirais mon top déboutonnant mon jean slim me retrouvant finalement en sous-vêtements devant lui. « T’attends quoi ? L’autorisation ? Est-ce qu’il faut que je fasse tout par moi-même dans cette chambre ? » Je poussais son ordinateur sans même faire attention à ce qu’il faisait, peut-être qu’il était en pleine conversation vidéo ou je ne sais quoi, je m’installais à califourchon contre son boxer sur lequel je me déhanchais sensuellement prenant possession de ses lèvres sauvagement.