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Y avait rien à comprendre, rien à saisir, rien à expliquer. C’est l’hiver, il fait froid, noël est passer, la nouvelle année aussi, on essaie de chopper les bonnes résolutions, se dire que cette fois-ci on ne va pas tout foirée. Ce donner bonne conscience, un nouveau départ pour une nouvelle année. Cette fois-ci on va faire les choses bien, promet le à toi-même, dit toi qu’y a encore de l’espoir. Y avait rien à expliquer, c’est mardi matin, tout le monde reprend sa routine, t’es à New York, tu traine, tu glandes, tu sais ce que tu veux, tu sais ou le trouver, mais t’ose pas, tu tourne en rond, tu fais trois fois le tour du pater de maison. Tu sais ce que tu aimerais faire, ce que tu aimerais dire, mais ses mots si compliquer reste scotcher sous ta langue, incapable de sortir. Alors tu fonce dans le tas, d’entre dans le studio. Tu sais ou le trouver, ce qu’il fait, comment il est. Tu l’as vu, plusieurs fois, sans oser lui parler. Des mois passer à l’effleurer sans jamais le percuter, tu t’es dit : c’est mieux comme ça, mais mieux pour qui ? tu t’es laisser bercer par l’idée que sa vie serais mieux sans toi, mais la tienne était bien fade depuis. Un livre écris à la va vite, l’université mis de côté, la galère des fins de mois, la maladie, toujours la même chose, toujours le même train train. Mais c’est 2017, tu peux changer, tu peux rallumer la flamme qui continue de palpité sans jamais s’embraser. Alors t’entre dans son studio, à lui, fait face à la femme de ménage qui te préviens tout de même qu’il est interdis de venir ici sans permission. Tu fais style de comprendre, d’être prudente, tes pas sont lent jusqu’à sa cabine. Puis tu restes devant, les murmures de sa guitare qui résonne contre la porte, le son s’arrête, un ingénieur du son sors et te salut poliment alors que tu te glisses doucement dans la cabine. « Hey. » les mains dans tes poches, un peu sur la traîne. « Happy New years buddy. » Alaska qu’est-ce que tu fou là ?
@Lucas J. Watson
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