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Your body's poetry (Loupiter)

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Your body's poetry
Lou & Jupiter

Une toile vierge, des pinceaux usés, un corps aux courbes qui laissent s'éterniser les ressacs de salives en bord de lèvres. Assis au coin du lit, je prépare mon matériel pour une confection artistique qui se veut ardente. D'abord gêné, je parviens à dissocier les états et accepter le fait qu'elle va se tenir face à moi et devenir à ce jour ma muse, celle qui m'inspire. Elle m'inspire, depuis le jour où ses canines ont brillé sous les éclats de lune. Où elle s'est tenue là, innocente, à mes côtés, parfois le regard inquiet, d'autres insouciant et rêveur. Je ne sais pas ce que je veux d'elle, ce que j'attends. Je ne sais pas même si j'attends vraiment quelque chose. Je ressens ce truc pour elle que je ne peux expliquer, sur le quel aucun mot ne trouve sa place. La seule chose qui trouve sa place, c'est bien moi à ses côtés, dans son sourire, son quotidien, ses jours de gloire, ceux de défaites, ceux qui n'ont ni queue ni tête. Parfois j'ai tendance à croire qu'elle est mon étoile dans ce long voile sombre qui recouvre ma route. Il me suffit d'entendre son prénom pour aborder un sourire niais, pour oublier ces ondes néfastes qui obombrent mes pensées vagabondes. Elle est la cravate du costume, la cerise sur le gâteau, la dernière lettre du meilleur mot dans une partie de scrabble et bientôt des traits de peinture sur les grains du tableau.
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Lou & Jupiter

Comme à chaque fois qu'il s'agit de lui, j'ai le coeur qui s'emballe, ce sourire niais sur le visage et cette boule au ventre que je ne peux expliquer. J'crois qu'en fait, c'est indescriptible. Y a pas de mot à poser sur ça, sur ce qu'on forme lui et moi. J'sais pas tellement comment expliquer la nature de notre relation. C'est mon meilleur ami, oui. Et puis plus que ça en même temps. J'ai le visage qui s'illumine quand il est là, j'pourrais passer des heures à refaire le monde à ses côtés. Il est Jupiter et j'ai besoin de lui dans mon existence. En fait, je serais jamais assez reconnaissante d'avoir pu croiser son chemin un jour. Il pourrait me demander n'importe quoi que j'accourerais directement en sa direction. J'décale une mèche de cheveux derrière mon oreille et inspire un coup, toujours planté derrière la porte de son appartement. Inspire, expire. J'comprends pas pourquoi je me met dans des états comme ça pour toi en fait. C'est juste là depuis les premiers instants. Mettons ça sur le compte de l'alchimie. Et finalement, je frappe contre la porte, attends que tu daignes venir m'ouvrir et arbore un sourire radieux quand la porte s'ouvre finalement. La femme de ta vie est là. Toujours plus. Mais à ce que j'ai compris, je viens à sa rescousse, je viens titiller son inspiration alors ouais, je peux me qualifier de femme parfaite pour le moment.
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Lou & Jupiter

Un bruit sourd vient perturber ma pleine conscience. La porte gémit au loin, malmenée, martelée de la chair empressée. Mon attention s'élève à son meilleur niveau, sans le moindre doute, c'est elle, elle est là, elle est arrivée. « La femme de ta vie est là. » Son odeur envoûte mes narines comme à chaque fois, me laisse dans une sorte de transe que je ne parviens à comprendre. Le rouge de ses lèvres devient aimant au blanc de mes dents. Le temps s'arrête, j'en perds un instant ma motricité, ankylosé. « Attention, tu n'es pas la seule. » J'adopte un sourire qui déclare avec fierté un code implicite, un message sous-jacent. 'oui, je cherche simplement à te faire réagir, j'aime quand tu montes dans tes tours, que tes joues adoptent la teinte des roses du jardin, que de ces dernières, tu ne gardes que les épines' D'un geste mesuré, je l'invite à prendre possession de mes biens qui sont depuis toujours aussi les siens d'une certaine manière. « Bon, je ne vais pas passer par quatre chemin, j'ai un projet à préparer pour mes examens et puis automatiquement, je me suis dis que t'étais la personne idéale, sans doute car t'es idéale. » Distrais, je fonce en trombe jusqu'à la porte de ma chambre avant de m'arrêter, coupé dans mon élan. « Tu veux peut-être à boire ou à manger avant ? Je dois t'avouer que cela risque de prendre un peu de temps et que tu es destinée à faire la statue alors... si tu veux te remplir l'estomac. »
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Dans quel monde n'aurais-je pas le droit ? Après tout, je m'octroie moi même les plaisirs dont j'ai envie et avec Jupiter, il n'est pas rare que je profite de certaine aisance pour faire parvenir à son oreille la perfection que je pourrais hypothétiquement être. Pourtant, loin de moi l'idée de vouloir faire boire à quiconque de fausse parole mais dans son cas, il est toujours plaisant d'occuper une place de choix. Pas la seule ? Aussitôt, un sourcil se hausse, le mécontentement visible. Le visage bien moins lumineux, la mine plutôt renfrognée. Oh non, je n'aime pas l'idée. La possessivité c'est pas ma tasse de thé mais il s'agit de Westerberg et il est inenvisageable que quelqu'un vienne s'approprier la place que je peux occuper. Et même si je suis incapable de décrire celle que j'occupe vraiment, j'en ai une. Personne ne peut y prétendre. Je fais la moue, boude en silence laissant ma langue claquer contre mon palai signe d'agacement plutôt prononcé. Tu sais que je suis mieux que les autres. Ose dire le contraire rien qu'une fois pour voir. Et il prononce le mot magique, idéale. Y a le sourire qui revient, je fanfaronne devant lui ravie des pensées à mon encontre. Mh, ça ira pour le moment mais je réclame un restaurant par la suite. Ou même une commande. En sorte de récompense en fait pour me plier à tes désirs. J'dois faire quelque chose en particulier ? Un sourire, une pose ? Quelque chose de peu commun ? J'avoue que j'ai répondu à ton appel sans trop savoir dans quoi je pouvais m'engager.
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« Tu sais que je suis mieux que les autres. » Savoir, qu'est-ce que je sais au fond ? Je ne sais pas, parce que tout savoir, c'est se fermer à ces infinités de choses sous-jacentes qui obombrent les vérités. Je ne sais pas Lou, je ne sais pas. Es-tu mieux, pire ou que sais-je encore. Je ne connais pas tes concurrentes, elles sont là-bas, au loin, dans les fonds de ces paysages peints. Je ne sais pas pourquoi je reste là, bras croisé, je ne sais pas si tu me suffis mais il ne me faut pas plus ni moins que toi, ta présence, tes souffles saccadés quand ta respiration s'accélère, quand tu as l'impression d'être en retard, quand ton regard assassin vient tuer le verre de ta montre. Tout ça, c'est un peu le lait que je met dans les céréales, ça n'arrive qu'après mais ça rend le tout meilleur. Cela peut sembler minime voir même insignifiant, mais je ne compte plus le nombre de fois où mon sourire s'est accordé au tiens comme une évidence, comme pour valser avec la tienne sur ces tempos endiablés qui rythment nos vies sans le moindre repos. « Peut-être. » Un sourire taquin, une envie de voir son visage se décomposer un instant, l'air de dire 'vraiment, tu oses dire ça ?', adopter avec mépris des esquisses de moue. « Partant pour le restaurant ! » Partant, plus que partant même. Manger est un premier plaisir, en sa compagnie un deuxième. Lou fait partie de ces personnes qui peuvent me parler des choses les plus ennuyantes du monde sans que je me lasse, sans qu'une envie de procrastiner me dévore lorsque je reçois ces messages tard le soir. Elle est une source d'intérêt, voir même une rivière, ou une mer, parce qu'au fond ce n'est pas différent, je ne vois plus les limites de l'intérêt que j'éprouve. Je ne sais plus où m'arrêter, où regarder, que faire, que choisir, parfois j'ai envie de m'élancer dans l'interdit, braver les panneaux stop, les 'attention danger' et les ponts cassés. Oui, Lou a cette valeur sentimentale qui n'a, si on écoute les plus sages, rien de bon, une faiblesse. Une faiblesse tant cette valeur est destructrice, dévastatrice. Je me refuse de la perdre, ce qui m'impose irrémédiablement un passage à la salle de torture mentale le jour où tout va basculer, où nos chemins vont se séparer, où les étoiles vont s'éparpiller dans des pôles opposés. « Mets-ça, cache juste le nécessaire et prends une position aussi modeste que sur tes selfies » Un brin d'ironie sur la fin de mes mots, je lui tend une sorte de long drap blanc, un style assez gracieux qui tend à rappeler ces tenues romaines aux détours du colisée. « En réalité ça va être rapide, je vais simplement te photographier et te repeindre après, donc on va vite pouvoir s'échapper en direction du restaurant. J'ai une petite idée d'où aller mais je doute que cela te plaise. » Sauf si mademoiselle a l'âme aventurière, la passion bestiale de la survie en ces jours d'ennuis.
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Tiens, ça m'apprendra à foncer tête baissée quand il s'agit de toi. Peut être que je m'en mordrais les doigts, j'sais pas. Après tout, les artistes, c'est légèrement délurée. Ca sors de l'ordinaire et ça peut me sortir moi de ma zone de confort. J'suis pas à l'aise quand je connais pas. J'suis à mi chemin entre la coincée et la sainte nitouche. Alors forcément, j'commence à me demander dans quoi je me suis embarquée. Mais tu me connais non ? Tu ne me demanderas rien de complètement fou, pas vrai ? Je m'en convaint dans ma tête dans tout les cas. J'me dis qu'avec le temps, t'as fini par me connaître par coeur et que par conclusion, tu sais ce que je suis capable de faire où non. En fait, j'dois être mortellement ennuyeuse. Peut être que je suis pas mieux que les autres comme je semble vouloir te faire croire. Peut être que t'as raison avec ton peut être même s'il me fait froncer les sourcils et grimacer. J'aime pas quand il sort de ta bouche, j'préfèrerais que tu entres dans mon jeu. Que tu me le dises toi que j'suis bien que les autres que tu vois et que peu importe ce qui peut s'passer, j'aurais toujours une place près de toi. C'est idiot de s'attacher autant aux gens parfois, j'sais même pas pourquoi t'as toujours cet effet sur moi. Restaurant ce sera alors. J'suis pas chiante, tu le sais. J'fais le plus souvent ce que tu attends de moi et parfois, je sais même pas si c'est pour te plaire où simplement parce que je suis aussi maniable qu'une poupée de chiffon. Peut être un peu des deux, sûrement. J'prends le bout de tissu, l'examine sous tout ses angles l'air un peu perturbée. J'vais pas avoir l'air trop dénudée ? Regarde moi, l'adepte des cols roulés et des pantalons trop grand. J'crois qu'en fait, j'ai un gros problème avec ma féminité. Oh, donc même si t'es conscient que ça me plaira pas tu m'y amène tout de même ? Tu m'intrigues Jupiter. Tu piques ma curiosité. J'ai envie de savoir ce que t'as en tête, ce que tu manigances là. J'roule des yeux et entrouvre la porte de la salle de bain pour pouvoir m'y changer à l'abri de ton regard. Continue à parler pour ne pas couper la communication. Même mon pyjama couvre plus de chose que ça que je marmonne finissant d'enrouler le tissu autour de moi. J'ai l'impression de trop en dévoiler. De trop t'en dévoiler à toi. J'sais pas si je peux me montrer comme ça. J'ai le rouge au joue, le regard qui dévie mais j'retourne dans la pièce posant mes prunelles chocolat sur n'importe quoi sauf toi. Ca va comme ça ?
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La matière se froisse entre ses mains, malléable, se veut comme l'eau qui s'écoule de ces cascades aux mélodies intemporelles. Elle tâte d'abord, un peu hésitante, sans doute étonnée, un peu gênée, pas vraiment sûre d'être prête à s'exposer ainsi, à la vue de quelqu'un, à ma vue. « J'vais pas avoir l'air trop dénudée ? » Je penche la tête, croise les bras, laisse mon regard caresser les courbes qui relient son épiderme de la tête à ses épaules. Elle est belle, fraîche, comme ces courants d'airs de bon matin lorsque j'ouvre la porte. Il y a d'abord le silence, seules mes narines se vouent à la discussion à grand coup de respirations parce que le reste ne répond plus, ravagé par cet autre corps qui se tient plus loin. Une sorte de phare quand je suis un bateau qui se laisse porter par la mer dans ces nuits noires aux néons étoilés. Elle est le dernier tableau d'une exposition, celui qui fait face au centre de la pièce, qui s'érige par-dessus la foule avec cette bravoure qui vient témoigner qu'elle est la dernière, qu'elle est là, qu'elle ferme le bal et qu'importe, il n'y aura rien d'autre à voir qu'elle à présent. Parce que c'est elle, c'est son show, son moment de gloire et ça, personne ne peut lui enlever. « Ca va comme ça ? » Une véritable bouffée de chaleur, l'impression d'être soudainement enfermé dans une pièce constituée uniquement de radiateurs réglés sur le dernier bouton. Elle est là, découverte, à peine couverte, une déesse. « C'est parfait ! C'est obligé, je vais avoir une note de malade en peignant quelque chose d'aussi magnifique. »  J'attrape rapidement mon appareil photo et commence à prendre quelque clichés de la sublime créature. Les minutes semblent secondes, je souffle un coup, fier d'être autant avancé sur mon travail grâce à elle, grâce à sa présence dans ma vie. Toujours là quand j'en ai besoin, bien que je ne compte que rarement sur les autres, elle est cette personne pour laquelle je suis prêt aux exceptions. « C'est tout bon, je t'offrirai la toile une fois terminée et notée. Direction le restaurant, surtout si t'es prête à... » Un rire niais s'échappe de ma bouche, je me tais, laisse un léger silence s'installer. Le doute, je connais, je le sais, il va la prendre au niveau de l'estomac, la lacérer un instant, lui faire penser à une infinité de possibilité, notamment aux pires, celles qu'elle redoute le plus.  « Manger des insectes ? ... Non je déconne, j'ai envie de quelque chose de gras. » Une envie de sucre, de chocolat, de choses qui bourrent le ventre et me donne cette impression de ne plus être apte à marcher, seulement à rouler.
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J'ose espérer que oui. Je suis déjà mal à l'aise au possible. S'il était possible de disparaître en un claquement de doigt j'aurais probablement abîmée mes phalanges pour être partout sauf là. Alors pitié, dis moi que c'est bon qu'on en finisse au plus vite. Tu te rends compte de chaque parcelle de ma peau dénudée ou pas ? Il y en a bien trop. Personne ne me voit jamais comme ça, encore moins toi. Tu l'sens le malaise qui émane de moi ? Parce qu'il pourrait presque me faire tomber à la renverse. N'importe quoi j'ronchonne dans un murmure alors que mon visage prend une teinte plus que rougeâtre. J'ferais probablement concurrence à un plan de tomate à ce moment précis. Magnifique qu'il a dit. De quoi me perturber encore plus. J'en viens presque à me demander si je ne l'ai pas inventé. Si mon imagination débordante ne m'a fais croire que ses paroles étaient réelles. Et je le vois mitrailler l'appareil photo, prendre des clichés probablement tous plus repoussant les uns que les autres mais je ne dis rien. Tente de me détendre un maximum, ne regarde pas l'objectif la plupart du temps et le soupir de soulagement filtre de mes lèvres quand le moment est enfin terminé. Prête à ? J'ai les yeux qui s'écarquillent alors que je recule vers la salle de bain. Insecte ? Il a dit insecte ? Je glapis sans vraiment le vouloir disparaissant derrière la porte pour remettre mes vêtements. Et directement, j'suis bien plus à l'aise de cette façon. Avec aucun morceau de peau supposé être cachée sortant de mes vêtements. J'vote burger puissance mille. Et ne t'avise surtout pas de vraiment m'emmener des insectes. Ou je ne sais quoi de bizarre. Non en fait fais rien d'étrange ce soir. J'ai déjà fais des photos à moitié nue devant toi, limite un peu les dégâts. C'est moi qui conduit, qui choisit et tu payes. La galanterie s'teuplait.
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Elle file en douce, s'échappe, rejoint l'ombre de la porte plus rapidement que le claquement de cette dernière. Un peu comme une voleuse, elle a embarqué la richesse exposée pour en faire le contenu des tissus qu'elle revêt quelques secondes plus tard. C'est ainsi que le spectacle s'achève, que la scène se recouvre d'un long rideau, que les projecteurs cessent d'éclairer les hauteurs de ces mécanismes que je peine à comprendre. Mon front perle de sueur, l'impression d'être un volcan en éruption, d'être prêt à exploser sans vraiment savoir pourquoi. Peut-être le désir ardent qui suffoque au fond de moi, parce qu'inconsciemment, je la désire elle plus que personne sans vouloir l'admettre ou simplement l'impression qu'elle me file entre les mains, qu'elle est inaccessible à sa manière. Éperdument inaccessible ou tout l'inverse parce qu'il y a ces limites que je m'impose sans réfléchir, plus par peur qu'au fond je n'assume pas qu'autre chose. « J'vote burger puissance mille. C'est moi qui conduit, qui choisit et tu payes. » Une princesse, ma princesse, celle dont les caprices me bercent plus qu'ils ne m'agacent. Celle dont les requêtes prennent des tournures d'aventures que je rêve d'affronter.  « Allons-y. » J'attrape un gros manteau, attire la belle par le bras et fonce en direction de la voiture. Tout ça prend un goût d'inattendu, parce que rien de tout ça n'est prévu et c'est ce que j'aime, l'imprévu. Ne pas savoir où je met les pieds, ne pas pouvoir fermer les yeux au risque de me brûler, ne pas pouvoir souffler, l'air de rien et croire que tout va bien. Non, juste, ouvrir les yeux et vivre, vivre comme si tout ne tenait à rien, comme si le ciel pouvait me tomber sur la tête, comme si les mots perdaient sens, comme si du jour au lendemain, Lou était un tout, mon tout.
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Je suis pas vraiment du genre à te réclamer quoi que ce soit mais là, tu me dois au moins ça. Parce qu'avec la position dans laquelle je me suis retrouvée, c'est à dire à moitié nue devant toi, j'pense que tu peux bien m'offrir un burger voir même les dix prochains. Alors je m'impose un peu avec mon sourire sachant par avance que de toute façon tu ne me le refuseras pas. Pourquoi tu le ferais ? J'sais que tu m'aimes trop pour ça. Et quand j'passe à côté de toi, que j'vois ton regard un peu étrange s'poser sur moi, j'change d'expression. Je sais pas à quoi on joue toi et moi. On feint l'amitié encore et toujours mais tout s'passe dans nos silences. Et parfois les silences en disant bien plus que des tas de discours. J'sais plus sur quel pied danser avec toi, j'dis rien mais parfois, quand j'te regarde à la dérobé, j'me dis qu'on pourrait être bien toi et moi si seulement on avait le courage de vraiment se parler. Bras dessus bras dessous, je me perds dans mes pensées ouvrant par automatisme les portières de la voiture avant d'allumer le contact. Et j'crois que c'est mon innatention, mon côté un peu trop rêveur, la facilité que j'avais pour me déconnecter du réel qui nous plongeait droit dans ce qui n'allait pas tarder à s'produire. J'tourne la tête vers toi pour te parler, perds le visuel pour seulement quelques secondes et quand mon regard retrouve la chaussée c'est trop tard. L'animal qui traverse soudainement, moi qui sous la panique donne une bien trop grand coup de volant. Incapable de reprendre le contrôle, trop paniquer pour agir en conséquence. J'ferme les yeux sous l'impact peinant à réaliser ce qui venait de se passer.
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