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Hostile flavor (Jupixon)

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Hostile flavor
Maxon & Jupiter

Une main qui perle aux maigres reflets d'un soleil abstrait, l'autre qui se couvre sous les couches de laine épaisses et trouées d'un manteau plus âgé que le vin du repas dernier. Un rictus coincé sur mon visage comme un masque qui devient l'essence de ma peau, j'attends bras croisés l'arrivée de Maxon. La simple idée de sa stupéfaction à l'apparition du menu face à ses traits fins me donne une vague de frissons, ceux qui signent les yeux fermés le contrat d'une journée aux souvenirs farouches qui se dévorent ces nuits d'Été sous les étoiles. Appuyé sur le capot de ma voiture, je claque le sol du pied d'un geste machinal, trituré entre mes pensées folles et mes pensées cartésiennes. Période d'examens, je me sens sur les nerfs, prêt à craquer du jour au lendemain, vulgaire papier froissé, légèrement déchiré sur le côté, fragilisé par l'humidité de ces jours gris. Explication ou simple excuse pour cet acte non-réfléchi, une réservation audacieuse dans un restaurant pour un plat exotique alors que l'heure se veut aux révisions. Je ne suis pas cette personne qui fait de sa vie une angoisse perpétuelle, je suis celle qui passe son temps à vivre d'une folie qui se veut presque meurtrière tant elle manque de sens. Dans le fond, ne pas donner de sens, c'est une façon comme une autre d'en donner. Les contradictions ont un sens, celui d'en manquer.
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Il se faisait un peu l'effet d'être de retour au collège. Avoir un petit béguin pour quelqu'un et essayer d'impressionner la personne en question, trouver quelque chose à faire pour attirer son attention. Maxon ne pouvait s'empêcher de trouver tout cela passablement pathétique. Il n'aimait pas être ce type-là, ce type qui n'avait pas le courage de dire clairement ce qu'il voulait et préférer pour cela emprunter des voies détournées, voies qui ne pouvaient décemment que s'avérer glissantes, mais c'était plus fort que lui. Il ne pouvait s'empêcher de s'enfermer dans ce cliché ambulant lorsqu'il se tenait aux côtés de Jupiter. Il y avait quelque chose chez ce mec qui l'impressionnait d'une certaine façon et qui lui donnait le sentiment d'être un viel homme enfermé dans un corps jeune, comme s'il se contentait de vivre son existence à moitié, sans vraiment la savourer. Comme s'il avait tout faux. Et il l'aimait sa petite zone de confort, il l'aimait sa petite vie efficacement rangée et vide de surprises. Cette vie réglée comme du papier à musique, cette vie qu'il contrôlait pleinement et entièrement, ça le rassurait, mais d'un autre côté, il ne pouvait s'empêcher de se sentir submergé par la peur de paraître à Jupiter incroyablement ennuyeux. En sa présence, il avait envie de se laisser, comme pour lui montrer qu'il en était capable, le tout sans savoir s'il l'était ou pas. Pour l'heure, Jupiter l'avait invité au restaurant et Maxon avait accepté, estimant qu'il ne risquait pas de se retrouver dans une situation déstabilisante. Que pourrait-il bien subvenir de dangereux dans un restaurant ? Malgré le manque de réponses convaincantes qu'il avait pu trouver à cette question, Maxon se rendit sur le lieu du rendez-vous, ses mains enfouies dans les poches de son manteau, avec un petit noeud à l'estomac. Non, vraiment, il avait tout du collégien anxieux de se pointer devant le type qui lui plait. Il ne se reconnaissait pas. Tâchant de repousser ce sentiment dans un coin de sa tête, Maxon rejoignit Jupiter après l'avoir repéré. « Salut » lança-t'il avec un sourire courtois dont il expliquait qu'il ne témoignait nullement sa légère gêne.
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Maxon & Jupiter

Son ombre vient effleurer les briques de ces grandes bâtisses aux cicatrices verdâtres. Il se tient là, droit, les mains enfouies dans les poches, à l'abris de mes furies. Il adopte un sourire sur lequel j'appuie mon regard. D'abord parce que ses dents sont belles, blanches, taillées au détail comme les grandes statues dans les musées puis surtout car ce dernier est éphémère, passager, là le temps d'un court voyage sur le courant de mon océan de démence. Maxon persiste toujours, quand bien même je sais qu'il se retient de laisser s'échapper ses organes chaque fois qu'il me tient compagnie dans ces décors abstraits. Ma confiance bien que complexe se voue à lui sans grande difficulté, sans doute animée par l'évidence, celle qui sur le papier indique qu'il est d'une manière ou d'une autre prêt à beaucoup de choses pour imposer sa compagnie. Il a ce petit plus que les autres n'ont pas, il a cet intérêt pour moi que je ne comprend pas, une sorte d'admiration, des étoiles ancrées dans ses pupilles luisantes. Un détail qui le rend d'autant plus appréciable, quelqu'un qui se donne pour mon propre plaisir. Redevable, une sensation qui me démange, qui me donne un goût amer en bouche. Je lui suis redevable, redevable de tous ces sourires qui viennent habiller mon visage chaque fois qu'il affronte avec une certaine pudeur ses chimères. « Hey ! » Une main sur son épaule qui du bout des doigts vient malaxer avec gourmandise son épiderme glacé sous le tissu chaud, je lui rend son sourire. « Ne sois pas trop détendu, parce que tu risques de ne pas aimer. » Ma paume glisse à l'arrière de son épaule et se met soudainement à exercer une pression le poussant en direction de l'entrée. Une pression à la fois douce, légère, attentionnée mais qui couvre un acte fort, puissant, qui l'empêche de faire marche-arrière. Mon regard mielleux vient détailler le moindre relief, de son menton à son nez. De l'autre main, je pousse la porte et d'un regard moqueur, joue au gentleman, tire légèrement la chaise sur laquelle son fessier est attendu. « Installez-vous monsieur, je m'occupe du reste. »
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S’il n’était plus vierge dans ce domaine depuis déjà quelques années, Maxon n’avait jamais été qualifiable de près ou de loin de tombeur. Il n’était pas ce garçon irradiant de charme et d’assurance. Non, il n’était pas chaleureux pas plus qu’il n’était l’heureux propriétaire d’une aura chatoyante et lumineuse irrésistible de pureté et d’incandescence et il répugnait à ne pas l’être. Il répugnait à ne pas étinceler de vie et d’enthousiasme comme d’autres. Lui n’était que froideur, lueur discrète, perdue parmi les autres, bien plus vives et dignes d’intérêt. Et Jupiter comptait parmi elles. Jupiter brillait très fort, l’éclaboussant de sa lumière et, une fois n’étant guère coutume, cette sensation n’était pas trop désagréable à Maxon. Il ne ressentait pas le besoin viscéral de briller plus fort que Jupiter, lui pour qui tout était d’ordinaire affaire de compétition, non, il avait juste envie de briller un peu plus de sorte à attirer son attention, même légèrement. Son manque de confiance ressortait en la présence de ce garçon qui l’attirait et il avait à cœur de le dissimuler en se faisant un peu violence. Alors il fonçait et ce même si Jupiter lui plaisait autant qu’il l’effrayait d’une certaine façon. A croire qu’il aimait à se faire peur tant que Jupiter Westerberg était la personne aux commandes. Peut-être qu’il n’aspirait à rien de plus, en tant que monstre d’ordre et de contrôle qu’il était, qu’une bonne grosse frayeur et alors que son regard croisait celui du garçon, il eut le sentiment que ça n’allait pas manquer. « Hey ! » De sa main il pressa son épaule, geste des plus anodins qui eut pour effet de réveiller un déluge d'émotions Maxon. Il était définitivement beaucoup trop à fleur de peau ces derniers temps et s'entourer de ce genre de personnes n'aidait décemment pas à composer avec cela. « Ne sois pas trop détendu, parce que tu risques de ne pas aimer. » La vérité c'était que Maxon était à des kilomètres de n'être ne serait-ce que très légèrement détendu, mais il se contenta d'esquisser une petite grimace. « Je ne sais pas trop pourquoi, mais celle-là je m'y attendais un peu » haut les coeurs, Max. Il soupçonnait fortement Jupiter de n'avoir aucune idée de l'effet qu'il avait sur lui et se faisait paradoxalement l'effet d'être un particulièrement piètre menteur en sa présence, sentiment qui n'était pas sans lui donner envie de se cogner la tête contre un mur. Jupiter le poussa gentiment à l'intérieur du restaurant qui inspirait de moins en moins confiance à Maxon et tira sa chaise pour qu'il y prenne place. « Installez-vous monsieur, je m'occupe du reste. » L'intéressé obtempéra, fronçant les sourcils tandis qu'il prenait place. « Cet excès de politesse ne m'inspire vraiment pas confiance » dit-il avec un petit sourire tout en s'efforçant de se donner l'air moins anxieux qu'il ne l'était en vérité.
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« Cet excès de politesse ne m'inspire vraiment pas confiance » Je viens m'installer face à lui, pose à plat mes paumes sur la table aux températures nivéales et le regarde avec insistance, cherchant à le perturber, toujours plus. Un jeu dont je ne me lasse jamais à ses côtés, celui qui consiste à repousser les limites même les plus absurdes de l'excès. Je viens d'abord chasser l'ennui d'une armée de doigts virevoltants, venant lacérer la matière comme les musiciens d'un orchestre puis lâche un faible soupire. « Qu'est-ce qu'ils sont longs pour servir ici. » Je plonge une main dans les recoins de tissus douteux et en sort mon téléphone. Légèrement incliné, discret, sans doute plus que le sourire qui ne parvient à se retenir au coin de mes lèvres, je viens prendre une photo. Trahis par le son, j'éclate de rire bêtement. « Je voulais immortaliser ta tête avant le drame. » J'ai parfois l'impression d'être un petit garçon qui a oublié de grandir, sans arrêt à la recherche du moindre détail pour embêter mon prochain sans réfléchir aux conséquences. Un petit garçon qui ne sait pas toujours où se mettre, qui se veut comme le liquide qui remplit une bouteille lambda. Des molécules serrées, sûres, adaptables. Suis-je adapté ? Adapté à une vie qui se conditionne de plus en plus, à cette situation étrange dans la quelle j'invite cet ami à passer ? Je commence à croire que j'ai cessé de m'adapter, que je suis adapté, toujours adapté. Parce que n'importe qui mérite d'être adapté, personne n'est apte à juger de ce qui adapté ou non, si ce n'est qu'à son propre titre. Parce qu'un homme qui en aime un autre n'est pas moins adapté que celui qui aime une femme, parce qu'un homme qui se déplace en fauteuil n'est pas moins adapté que celui qui marche sur ses pieds, car je ne suis pas moins adapté que celui qui se tient face à moi et qui dans sa froideur se tait et laisse siffler les incohérences. C'est peut-être une qualité que de lui trouver ce défaut. Fragment de cet homme qui attise en moi une certaine part de curiosité, qui entraîne le besoin de comprendre, d'apprendre, de savoir. Pourtant personne ne sait jamais et bêtement je persiste. Un serveur à l'allure rigide vient briser mon flot de réflexion. Il dépose un épais plateau au centre et retire le couvercle, laissant la faune décimée se refléter dans l'iris de Maxon. Sauterelles, scorpions, criquets, vers géants, je déglutis. « Bon appétit. »
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Avec les années, Maxon avait appris à se parer d'un masque de froideur à même de dissimuler avec une efficacité toute relative ses émotions. Un masque soigneusement étudié, mais qui ne manquait jamais de se fissurer au contact de Jupiter, Jupiter qui avait décemment le don de le retourner tout entier et qui, de toute évidence, en tirait un certain plaisir. Dans la façon qu'il avait de le regarder alors qu'ils attendaient à table, Maxon sentait bien qu'il cherchait à le mettre encore plus mal à l'aise, s'amusant de son comportement, du malaise qu'il avait tellement à coeur de dissimuler. Il avait le don de le faire se sentir incroyablement stupide et Maxon détestait ça tout en chérissant à sa façon ses instants passés avec lui. Ce type foutait le bordel dans sa vie bien rangée et alors même qu'il ne pensait rien aimer plus que le contrôle qu'il parvenait à exercer tant bien que mal sur son existence, Maxon appréciait cela. Il y avait quelque chose d'effroyablement excitant dans le fait de se tenir ainsi sur cette chaise à attendre le prochain choc dont il savait qu'il le surprendrait quand bien même il l'avait vu venir. « Qu'est-ce qu'ils sont longs pour servir ici. » Maxon était bien de son avis, mis au supplice par l'attente qui lui semblait s'étirer indéfiniment. Il avait envie d'être fixé histoire de pouvoir se préparer un minimum mentalement un peu à ce qui allait suivre. Mais là était la cruauté délicieuse de cet instant : tout résidait dans l'effet de surprise et la façon de surmonter l'obstacle qui ne manquerait pas de se dresser brusquement sur son chemin. Alors qu'il s'égarait dans ses pensées, tâchant d'imaginer ce qui allait bien pouvoir lui tomber dessus, il sursauta légèrement en entendant un bruit familier. Celui d'un appareil photo qui s'enclenche. « Je voulais immortaliser ta tête avant le drame. » D'ordinaire, il n'aurait vraiment pas apprécié d'être ainsi moqué, même gentiment, sa foutue fierté ne manquant jamais faire barrage face à ce genre de petites taquineries. « Tu es vraiment ignoble » lâcha-t'il avec que son visage tâchait de prendre une expression saoulée guère particulièrement convaincante, l'ombre d'un sourire un peu tendu se dessinant au niveau de la ligne de ses lèvres. Alors que le supplice de l'attente poursuivait, un serveur d'apparence rigide vint y mettre fin en disposant un plateau sur la table avant d'en dévoiler le contenu. Maxon sentit son estomac se retourner à la vue des insectes. La simple idée d'envisager d'ingérer ses choses lui filait la nausée. « Bon appétit. » Tu parles. Maxon se montrait bien incapable de réprimer son dégoût. « Sérieusement ? » Lâcha-t'il. Dans quoi s'était-il encore engagé ?
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Ignoble. Le mot résonne, se cogne, vient avec tendresse titiller le cadre spatio-temporel dans lequel je suis couvé, ivrogne, drogué de cette routine perpendiculaire. Le mot me semble faible, fragile, du verre dans un carton qui passe à travers la fenêtre de ces hauteurs. Une fine couche, le carton, qui laisse d'abord penser à une sorte de prévention, d'assurance, maigre mais existante puis enfin le verre qui à l'impact éclate mais laisse son emballage intact. Un schéma semblable à celui du corps et du cœur, quand l'amour acide vient à ronger l'intérieur. Ce même amour que j'ai auparavant goûté, peut-être trop gourmand à l'époque, j'ai plongé lippe la première les yeux fermés et me suis sustenté d'une seule gorgée, celle de trop. Celle qui m'a rendu malade, qui m'a donné une impression de vide, d'inexistence. Celle qui a remit en cause ma notion de réalité, qui a changé m'a vie, qui m'a fait perdre pied. Le réel, ce n'est pas ce qu'il me dit à ce même instant, mais ce qu'il vient de ressentir au fond de sa gorge lorsqu'il a tiré sur ses cordes vocales pour m'adresser ce mot. « Sérieusement ? » Je jubile intérieurement, assouvi de sa réaction à chaud. Je suis à présent curieux de savoir si il est prêt à engouffrer ces mets si particuliers, transformer ce qui nous lie dans l'imaginaire en matière. Nous rapprocher, d'une certaine manière, partager une expérience à deux qui nous sépare de l'ordinaire. « Tu peux me regarder manger si tu veux. » Ma voix se nuance entre moquerie et provocation. Pêcheur de ces heures aux divagations loufoques, il ne me reste plus qu'à voir si le poisson va mordre à l'hameçon. D'une main hésitante, j'attrape la queue d'un scorpion, l'approche avec embarras de mes lèvres et d'une pulsion l'envoie valser en l'air, ayant eu l'impression un instant de le voir bouger. « Je ne suis pas prêt mentalement à ça, je crois que je vais me mettre en PLS sous la table finalement. » J'étale mon front sur la table un court instant et le relève aussi vite. « Non, je ne peux pas me dégonfler alors que j'ai organisé tout ça... On essaye ensemble ? Aller, j'ai pas envie de goûter ça seul comme un pauvre rat sans ami. T'es le seul qui a accepté de venir, même si pour le coup t'es aussi le seul qui ne savait pas où il mettait les pieds. » Je laisse mes yeux rouler, adoptant une certaine innocence, de quoi l'attendrir et optimiser sa réflexion pour une décision arrangeante.
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Il avait eut beau tenté de désamorcer la bombe avant qu'elle ne se retrouve entre ses doigts, il n'en demeura pas moins sous le choc en découvrant le programme judicieusement préparé par Jupiter. Non, celle-là, il ne l'avait décemment pas vue venir. Maxon reluquait les plats étranges avec une expression qui peinait sérieusement à dissimuler son dégoût. C'était plus fort que lui. L'expérience en question entrait totalement dans la catégorie des choses que Maxon n'aurait jamais songé à faire de lui-même. Après tout, pourquoi s'embêter à sortir de sa petite zone de confort, si douce et bien connue ? Pourquoi envisager d'ingérer des insectes alors qu'il avait ses propres petites habitudes alimentaires ? C'était là Maxon tout craché : il n'était guère du genre à s'amuser dans l'imprévu, préférant aux surprises le confort rassurant d'une routine particulièrement bien huilée, mais voilà, tout le monde n'était pas comme lui. Jupiter n'était pas comme lui et c'était par ailleurs la raison exacte pour laquelle il exerçait un tel charme sur Maxon. Au contact de ce garçon, il avait envie de prendre sur lui, de goûter à des expériences plus folles pour pimenter son quotidien. Néanmoins, malgré son semblant de bonne volonté, il ne pouvait empêcher le naturel de ressurgir comme cela avait été le cas en découvrant les insectes. « Tu peux me regarder manger si tu veux. » Et cette phrase était prononcée sur le ton de la provocation, comme un défi qu'il se devait de relever car il aurait eut l'air bien bête de refuser, témoignant une fermeture d'esprit dont il ne tenait pas particulièrement à faire l'étalage. Il regarda Jupiter tendre une main vaguement hésitante pour se saisir d'un scorpion. Une vision guère très ragoûtante. Même Jupiter n'avait plus l'air particulièrement sur de lui alors qu'il rapprochait la bestiole de ses lèvres. Une vision incongrue s'imposa à l'esprit de Maxon. Il se revit gamin, assis sur un grand canapé en cuir au côté de son frère, à regarder the lion king. Il avait toujours aimé la chanson contenant la dégustation des insectes, aimant à en entonner les paroles dans un murmure discret. En vrai cependant, ce genre de choses lui plaisait moins. Il n'avait cru qu'il se retrouverait un jour à la place du phacochère de ce dessin animé. Beurk. « Je ne suis pas prêt mentalement à ça, je crois que je vais me mettre en PLS sous la table finalement. » Un sourire légèrement crispé vint se dessiner sur le visage de Maxon alors que Jupiter posait momentanément son front sur la table avant de se redresser rapidement. « Non, je ne peux pas me dégonfler alors que j'ai organisé tout ça... On essaye ensemble ? Aller, j'ai pas envie de goûter ça seul comme un pauvre rat sans ami. T'es le seul qui a accepté de venir, même si pour le coup t'es aussi le seul qui ne savait pas où il mettait les pieds. »  Amusant. Maxon avait envie de se barrer pour aller se mettre quelque chose de plus appétissant du temps (ce qui n'aurait rien eut de franchement très compliqué), mais une part de lui lui serinait que ce n'était pas envisageable. Qu'il était déjà allé trop loin. Que reculer n'était plus une option. Et puis, ça ne pouvait pas être si dégoûtant, non..? C'était forcément comestible déjà. Un peu gluant, mais appétissant. Serrant les dents, Maxon obtempéra d'un mouvement presque imperceptible de la tête. « D'accord, allons-y » un léger noeud à l'estomac, Maxon tendit une main vers un autre scorpion, la refermant autour de sa queue en s'efforçant de faire abstraction de ce qu'il tenait entre ses doigts. « Ensemble ? » Lança-t'il sur un ton plus ou moins convaincu en levant légèrement le scorpion en l'air, comme pour feindre de trinquer.
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Maxon & Jupiter

« Ensemble ? » Je tais un gloussement qui s'échappe inconsciemment. La scène semble inconcevable, irréelle. Maxon est là, face à moi, prêt à s'approprier le corps du scorpion. D'abord inhibé par mon envie infâme de rire aux éclats, de me rouler à même le sol et de secouer les jambes, j'adopte un regard plus sérieux, un regard que je ne porte que rarement, un regard qui semble faire tâche sur mon visage tant le sérieux est loin d'être quelque chose qui s'associe à qui je suis. D'une main cette fois-ci plus sûre, j'attrape une nouvelle carcasse, glisse mon bras de manière à le croiser avec le sien. « Ensemble. » Mon regard se perd dans le dégradé qui s'étend de ses pupilles à l'extérieur de ses yeux un maigre instant qui semble pourtant durer une éternité. L'impression d'être soudainement lié à lui de manière physique, de former à deux une sorte de champ magnétique me consume. Gêné de ne pas vraiment savoir ce qu'il se passe, ce que son corps tend à dire au mien, ce que le mien tente de lui expliquer, je me contente de fixer mes yeux sur le met qu'il va d'ici quelques secondes absorber. « On y va à trois... un... deux... trois. » Je laisse mes paupières couvrir les horizons et jette d'un geste démesuré la bête au fond de ma bouche. Un premier coup de croc, un deuxième. Pas une remontée, pas une once de dégoût. La créature propulsée aux décombres de mon corps, j'aborde un sourire. « Ce n'est pas si mauvais, au final. »  Le seul goût qui se présente à mes babines est celui du condiment qui recouvre avec excès la carapace sans vie. « Je dois avouer que je suis assez fier de toi, tu m'impressionne. » Je sais bien évidemment qu'il est capable de bien plus, il suffit juste de le pousser à dévoiler son vrai potentiel.
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