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Personne ne comprends. Personne n’a compris. Personne ne pourra comprendre. Sa vie, il l’a vit comme il l’entend. Personne ne lui dicte rien du tout. Sa vie est comme un océan, toujours pleins d’obstacles, fluctuant selon des marées impossible à prédire, mais jamais ennuyante. Alors son cancer, il le vit comme un énième obstacle, comme une énième épreuve. Il a passé les vacances à déambuler, à se soigner, à ne pas baisser les bras. Il est juste allé à New York pour le nouvel an, mais c’est tout. Il y est surtout aller pour montrer que malgré la fatigue, malgré la douleur, malgré la maladie, il est toujours là. Debout. Prêt à conquérir le monde avec son visage d’ange. Alors, de retour depuis à peine vingt-quatre heure, le voilà déjà à l’hôpital, comme tous les lundi et vendredi depuis le quinze décembre afin de recevoir son traitement. Il n’a plus peur, il n’est plus en totale panique lorsque l’aiguille entre dans sa peau. Il sait que pour toute la journée du lendemain, il sera malade, qu’il vomira tout son repas, et ne pourra pas sortir de sa chambre. Et qu’après, ça ira mieux. Depuis le début de son traitement, il vit dans son appartement en ville. Il est hors de question qu’on le voit déambuler avec du vomis sur sa chemise dans les couloirs de la Mather House. Il est hors de question qu’on le voit faible et pleins de tourments. Agathe et Romy savent, donc il fait moins attention. Mais personne d’autre ne sait. Sabian, durant son court retour, a compris que son frère n’était pas normal, et lui a promis de prendre des nouvelles. Il a des appels toutes les semaines depuis. Ce qui est largement plus que durant trois ans. En même temps, sa vie, littéralement, est en jeu. Parfois, il s’autorise un joint avec Agathe, parfois il repense à leur nuit, mais souvent, il se demande comment va Lola. Il n’a pas pu la voir depuis le bal où il a été son cavalier. Lui. Amare Dwight-Lindley, cavalier de Lola Raudenfeld. Le monde à l’envers. Mais une très bonne soirée où la petite a encore une fois étonné le jeune homme en ayant aucune résistance à l’alcool. Un spectacle dont il aurait aimé être encore une fois témoin. « C’est presque fini Amare. » lui dit l’infirmière. La seule infirmière qui l’approche d’ailleurs avec son air grognon et son magasine sur les constellations. Il feuillette les pages avec un air impatient et voit un éclair brun passer dans le couloir. Il est sur qu’il s’agit de Lola mais n’en est pas sur complètement. Reprenant son magasine très intéressant recommandé par Nina, il entend à peine les pas venir vers lui. C’est quand le faible soleil de Boston est caché par un corps qu’il daigne lever la tête. « Lola ? » Bordel. Le voilà dans une bien mauvaise position avec une aiguille dans son bras, le teint terne, le visage fatigué, et l’envie de vomir de honte qui se fait sentir. « Mais qu’est-ce que tu fais là ? » Il est énervé. Clairement. Il est hors de question pour lui d’être en position de faiblesse alors voir Lola, la voir le regarder avec ce regard de compassion et de pitié, c’est trop pour lui. C’est un homme fier. Une personne orgueilleuse qui déteste être en position de faiblesse, qui déteste qu’on le voit démuni et faible. « INFIRMIÈRE !! » qu’il gueule dans la pièce pleine de personne malade eux aussi. Il s’en fiche Amare. C’est lui qui est en position de faiblesse pour le coup. D’habitude, il les laisse tranquille alors franchement, ils peuvent bien subir un peu de sa colère déplacée pour une fois. Ils peuvent supporter une chimiothérapie alors un coup de gueule, c’est rien du tout à côté. « Tu m’as suivi ou quoi ? T’es pas censé être en cours là ? » Sa voix est toujours aussi dure. Ce n’est pas la faute de la jeune femme, mais son cancer, c’est sa merde, alors il n’a pas besoin de spectateurs de sa déchéance misérable et pathétique. De son corps qui le tue à petit feu. Agathe, il lui a interdit de parler de sa maladie comme elle lui a interdit de lui parler de ses cicatrices. Il en a gros sur le coeur et il ne veut pas que Lola en soit témoin. Il veut qu'elle le regarde comme un mec fort, pas un cancéreux pathétique.

@Lola Raudenfeld
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Les lèvres mordillées, elle abaisse son regard presque embuée sur ses chaussures. Allongée sur un lit des urgences, elle papillonne des paupières tant la lumière de la pièce lui est inconfortable. Les mains contre son ventre, elle frissonne légèrement. Il fait frais et elle a les bras découverts, le tissu qu’elle arbore ne la protège en rien du froid. Elle tourne la tête sur le côté lorsque la porte s’ouvre sur l’infirmière et le médecin du service trauma des urgences. Lola sourit, tellement gênée de la situation. L’infirmière lui lance un regard plein de compassion et un sourire d’encouragement. Lola hoche doucement la tête. Elle répond aux questions du médecin, faiblement avec une vive douleur à chaque fois qu’elle parle, il n’a pas l’air pressé, prenant le temps de rassurer celle qui va devoir se faire recoudre. Ce service est l’un des meilleurs du service des urgences, ce n’est pas pour rien qu’elle s’y voit travailler plus tard. Elle se laisse faire, elle n’a pas le choix, instinctivement, elle attrape la main de l’infirmière lorsqu’elle ressent la piqûre de l’anesthésiant autour de sa plaie et puis plus rien, la douleur qu’elle ressentait auparavant n’est plus. Son regard fermé pour ne pas être aveuglé par la lumière de travail, elle se retrace l’événement qui l’a conduit dans ce service. Elle était au mauvais endroit, au mauvais moment. Prise pour cible par un père voulant frapper sur le corps médical, témoignant sa fureur d’avoir presque perdu sa fille. Et Lola a pris, sans rien faire. En vérité, elle n’a pas eu le temps de réagir, le premier coup lui a été presque fatale, un coup dans la tempe, tellement fort qu’il lui a fait perdre tout contact avec la réalité puis une force empoignée autour de son cou laissant une marque bleutée. Elle a failli y passer, si la sécurité et ses collègues n’avaient pas réagis. Quel magnifique début d’année, quel magnifique début de journée, il n’est que onze heure du matin et la journée risque d’être longue, très longue. Le médecin déclare avoir terminé et prend le temps d’examiner la couleur de son cou. Elle a eu de la chance, il a assez serré pour lui faire des marques mais pas assez pour l’endommager réellement, tout n’est que superficiel. Mais pour ce qui est de la tête, il se doit de jouer sur la prévention, alors ce sera un scanner pour mademoiselle. Cinq minutes plus tard, les brancardiers l’emmène faire sa radio, elle aurait pu attendre encore longtemps si son service ne l’attendait pas. (…)

Elle examine son reflet dans la glace, il lui reste encore du sang au niveau de la tempe, prenant un bout de papier, elle le mouille et essuie délicatement sa peau. Affichant quelques grimaces de douleur, à mesure que les secondes passent, l’effet de l’anesthésiant se fait moins présent. Il n’y a rien sur le scanner, elle est casée dans les traumas crâniens sans incidences, mais sous surveillance. Parce qu’il y a eu coup et chute de sa hauteur. En parlant de chute, elle jette un rapide coup d’œil à sa hanche, elle est bleue et douloureuse. Elle n’a rien de cassé mais un énorme hématome qui mettra longtemps à partir. Jetant rageusement le papier souillé dans la poubelle, elle applique avec précaution du fond de teint sur son cou, elle se lave les mains avant de sortir des toilettes, rejoignant son service en longeant les murs. La cancérologie, pas le service qu’elle voulait mais tout aussi intéressant niveau prise en charge, le seul problème, c’est qu’elle n’arrivait pas à adopter une position de recul face à ses patients. C’était la deuxième journée et aujourd’hui, elle devait se montrer professionnelle, déjà pour eux mais aussi histoire de ne pas s’attirer les foudres de l’infirmière. Qui clairement, ne l’aime pas. Arrivée dans le service, elle se recoiffe rapidement, pour être sûre que son bandage ne soit pas aussi voyant. L’odeur du service lui donne la nausée ou plutôt accentue celles qu’elle a déjà. Passant devant une porte, une des salles où certains traitement sont donnés sur plusieurs patient, elle a comme une vision mais elle passe outre, elle doit avoir des hallucinations. Ça doit être ça, sinon comment expliquer la présence d’Amare en ces lieux ? S’arrêtant à quelques pas de la salle, elle y retourne, juste pour avoir le cœur net. Mais il se brise lorsqu’elle dépose son regard sur sa silhouette. Et la présence de l’anglaise n’a pas l’air de lui faire plaisir. Elle acquiesce, sans rien dire. Lorsqu’il hurle la présence de l’infirmière, elle regarde autour d’elle. Elle n’arrive pas à faire le point, du moins sur le moment. « .arrête d’hurler ». Elle entend des pas précipités et son regard troublé se pose sur son pire cauchemar qui en la voyant, s’arrête net, les bras croisés contre sa poitrine en position de supériorité. Elle détourne le visage, retroussant ses lèvres dans un rictus énervé, ne pouvant s’empêcher de lancer un regard noir à Amare. « Encore toi, ça ne m’étonne pas. » lâche-t-elle d’un air véhément, en s’approchant du lit. Lola baisse la tête, prenant une profonde respiration avant de se faire bousculer par l’infirmière, buttant dans la chaise en plein dans sa cuisse. Elle se mord les lèvres et lève les yeux au ciel, avant de se détourner sortant de la salle, sans un regard. Elle entend l’infirmière la dénigré ouvertement alors qu’elle est encore sur le pas de la porte. Une autre infirmière arrive, inquiète. « .Lola ! son prénom résonne dans le couloir. .tu es revenue quand ? » demande-t-elle, arrivée à sa hauteur. « .tout juste, mais je vais bien, juste un peu sonnée mais rien de grave, juste cinq points de suture, c’est tout. » c’est tout, c’est déjà bien assez sachant qu’elle aura cette cicatrice probablement à vie. « .d’accord, tu crois que tu seras en mesure de suivre ? S’il y a le moindre problème, tu me le dis. d’accord. » elle hoche doucement la tête, un sourire aux lèvres. « .allez viens, je vais te présentez aux patients. » « .ce n’est » elle n’a pas le temps de finir qu’elle se retrouve de nouveau dans la salle, elle fuit la silhouette d’Amare, à vrai dire ce n’est pas tant le ton qu’il a employé envers elle mais l’impression qu’elle n’est pas la bienvenue dans son périmètre. « .bonjour ! et bonne année 2017 ! » chantonne l’infirmière, certains sont plus réceptifs que d’autre. Ils adhèrent plus ou moins à la gaîté de cette femme dans ce moment pénible. « .Je vous présentes Lola, une de nos étudiantes en formation découverte, elle sera avec nous aujourd’hui, certains l’ont déjà vu hier. Suite à un petit accident survenu ce matin, si vous voyez qu’elle devient blanche comme vos draps, appelez nous. » Lola la regarde, les yeux ronds comme des soucoupes, ce n’est pas vraiment à eux de prendre soin d’une gamine alors qu’ils sont en pleins traitements. « .mais vous n’aurez pas à le faire, je vais très bien. » rassure-t-elle, essayant de contrôler ce ton de voix qui n’est pas le sien.
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Ce n’est pas commun pour lui d’être faible. La force de son esprit et de son corps, c’est ce qui fait qu’il est Amare. Il ne peut pas paraître faible, car sinon, on penserait qu’il est vulnérable, qu’il est faible. Que le briser serait aussi facile que déchirer une feuille de papier. Mais ce n’est pas vrai. Il a une force de caractère que peu possède, il ne montre aucunes faiblesses même lorsqu’il est à terre. Mais parfois, des personnes réussissent à l’attendrir, à lui faire peur par ce qu’il éprouve pour elles. Lola est l’une d’entre elles. Romy et Agathe aussi. Ces trois jeunes femmes qui n’ont rien en commun si ce n’est lui. Ces trois personnes qui le rendent aussi maléables mais aussi fort que Hulk. Avec elles, il sait qu’il peut tout faire. Mais Lola. Lola. Elle est spéciale. Unique. Alors en la voyant dans la salle de traitement pour ce foutu cancer qui le rend aussi faible qu’un enfant, il ne peut pas s’empêcher d’exploser, de devenir fou. Sa conscience quitte son corps pour faire place à une vague de rage et de colère pure. Une colère contre lui, une rage contre son cancer. Il en veut à tout le monde de sa condition alors qu’il ne peut s’en prendre qu’à lui même. Foutu fierté mal placée. Il hurle sur elle. Elle entend et lui demande d’arrêter de hurler comme un décérébré. Il se force à se taire, peu compréhensif sur sa présence dans ces lieux qu’il déteste encore plus depuis qu’il est en chimiothérapie. Lola se fait alors réprimandé par une vieille mégère et Amare n’a plus qu’une envie, la sortir de là et l’éloigner de cette femme qui est sans doute sa supérieure. Merde. Se rendant compte de son erreur, il détourne les yeux, honteux. Quel idiot. Sa paranoïa le rend fou. Il s’en rend compte à présent. Il suit pourtant la conversation que sa propre infirmière a avec la petite brune dans le couloir et apprends qu’elle s’est blessée il n’y a pas si longtemps. Lola voulait partir mais Alice – l’infirmière – la fait retourner dans la salle et présente la jeune femme à toute l’assemblée de cancéreux dont il fait partis. Étudiante en médecine, mais bien sur. Parce qu’il fallait qu’il tombe sur la petite Lola étudiante en médecine en découverte du milieu professionnel alors qu’il est en plein traitement pour son foutu copain le cancer. Serrant les dents et faisant un faux sourire à Alice, il regarda alors Lola avec son regard de chien battu. La pauvre avait des points de sutures et il venait de lui hurler dessus comme un forcené. Pas vraiment habitué à présenté des excuses, il fit un appel de phare à Alice. « Alice. Je pense que mon traitement est fini, non ? » Il regarda son bras avec l’aiguille qui était enfoncée jusqu’à la garde dans sa veine gonflée. « Ah oui. Viens Lola. Je vais te présenter à mon patient préféré. » Patient préféré ? Depuis quand ? « Ouais, c’est ça. Jusqu’à ce que je vomisse sur tes chaussures hein. » Alice le regarda avec un mince sourire. Il aimait bien l’infirmière, elle ne le prenait pas de haut et agissait comme une mère poule avec lui à cause de son jeune âge et de son attitude désinvolte. Amare prenait son cancer au sérieux mais ne le montrait pas. Il voulait vivre sa vie comme il l’entendait alors se prendre la tête de manière compulsive sur ça, c’était pas le plan. « Lola, voici Amare Dwight-Lindley. » « On se connaît Alice. » Alice fit un aller retour entre les deux jeunes gens. « Elle sait ? » « Non. » Amare marqua un temps de pause avant de finir sa phrase. « Mais tu peux lui dire. » Prenant son tabouret, Alice commença a désinfecter le lieu de la piqure et expliqua donc son cas. « Bon. Amare est atteint d’un stade I du cancer des poumons. Il a eut de la chance car c’est un cancer qui ne laisse pas beaucoup de chance au patient. Surtout lorsque c’est génétique. Mais, en suivant son traitement convenablement pendant à peu près trois mois, il a de grande chance de guérir. » « Si je fais pas de métastase bien entendu. » « Tu peux pas être un peu positif dans ta vie jeune homme. » Souriant faiblement à l’infirmière, Amare baissa la tête, un peu craintif. Il n’aimait définitivement pas les piqures. Les tatouages, aucuns soucis, mais quand l’aiguille entre dans sa peau, c’est impossible pour lui de regarder. « Lola, puisque tu connais Amare, je te laisse le panser et prendre soin de lui jusqu’à ce qu’il se sente un peu mieux pour partir. D’accord ? » Amare regarda Lola, les yeux un peu brillants. Il n’aimait pas cette situation, mais il avait confiance en la jeune femme. Il laissa Alice partir avant de se tourner complètement vers Lola. « Je suis désolé pour tout à l’heure. » Les yeux baissé, les lèvres pincées, Amare n’était pas vraiment à son apogé. Il était faible, avait la nausée et voulait surtout sortir d’ici pour rentrer chez lui. Mais Lola était là, et il voulait passer du temps avec elle. Enfin, si elle le voulait bien.
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Elle a l’impression qu’elle accumule les bourdes, les obstacles aujourd’hui. Debout, plantée là, légèrement en retrait derrière l’infirmière, elle serre les dents, se concentrant pour rester debout et leur montrer que oui, tout va bien. Elle tente de les rassurer en leur disant que tout va bien, que tout ira bien, par la même occasion, elle tente de se persuader que c’est le cas. Elle est gênée, mal à l’aise, trop de regards sont sur elle. Le visage légèrement baissé, elle tourne rapidement la tête en voyant l’autre infirmière s’envoler de la pièce. Plus elle est loin d’elle, mieux elle se porte. Soufflant discrètement entre ses lèvres, son regard se dévie sur cette silhouette qui bien malgré elle, occupe ses pensées depuis quelques temps. Le voir ici lui fait mal au cœur et malheureusement, son visage trahit ses émotions. Elle détourne la tête, se reconcentrant sur l’infirmière quand la voix d’Amare s’élève dans la pièce. Elle examine les autres, rien, aucune expression, ils sont tous retournés à leurs occupations, pour la plupart, casque audio sur la tête. Elle déglutit difficilement et hoche la tête lorsque l’infirmière lui demande de la suivre. Bien vite, elle se retrouve au pied du lit d’Amare, elle n’ose le regarder, sentant sa présence légèrement de trop lorsqu’ils s’adressent l’un à l’autre, pour autant, elle ne peut s’empêcher d’écouter avec un grand intérêt. Son cœur manque un battement quand lorsqu’elle veut les présentez, il déclare la vérité. Elle relève son visage, posant son regard sur lui. Après tout, il aurait très bien put l’ignorer. La conversation prend une autre tournure et Lola sent soudain un certain poids sur ses épaules quand le regard instigateur de l’infirmière se pose sur eux à tour de rôle. L’anglaise fronce légèrement les sourcils lorsqu’elle lui demande si elle sait. Sait quoi ? Que doit-elle savoir ? Elle se pince les lèvres, appréhendant la suite de l’échange. Elle peut lui dire. Elle déglutit difficilement et elle sent que quelque chose n’est pas bon, après tout, comment peut-il l’être lorsqu’il est là, parlant d’un traitement dans un service de cancéro ? Le regard noisette, inquiet, de Lola suit la silhouette de l’infirmière alors qu’elle procède aux soins. Lola s’approche du lit, elle enlève ses mains de ses poches et regarde discrètement ses paumes de mains, elles sont blanches, livides mais la marques laissées par ses ongles forment des croissant de lunes rouge. Elle se frotte les mains et s’appuie sur le pied du lit. L’infirmière commence à parler et elle a cette impression de tomber dans un gouffre sans fond. Elle a l’impression que son esprit à quitter son corps, écoutant la moitié de l’échange entre eux. Le regard vide, perdu sur les draps du lit. Un cancer des poumons, stade I. Est-ce possible ? A un si jeune âge ? Elle ne peut se résoudre à poser son regard sur lui, le préservant de ce possible regard plein de pitié, elle le sait, c’est sûrement la dernière chose qu’il veut voir. Elle détourne la tête vers les fenêtres de la pièce, il fait gris dehors, nuageux, froid. Elle sursaute légèrement, tournant la tête vers l’infirmière qui termine ses soins, elle lui demande de s’occuper de lui, jusqu’à ce qu’il puisse partir. A-t-elle le choix ? Elle hoche la tête. « .d’accord ! » dit-elle alors qu’elle finit de ranger son matériel et quitter la pièce. Lola la suit du regard. Que doit-elle faire au juste ? Rester ici ? L’emmener dans une chambre ? Elle ne sait pas, elle est perdue, elle se sent conne, inutile, trop inutile. Perdue dans ses pensées, elle pèse le pour et le contre pour retourner voir Alice et lui demander ce qu’elle doit faire. Les mots d’Amare la réveillent. Elle tourne la tête vers lui et elle phase, son regard posé sur son visage baissé, ses lèvres sont pincés, elle ne la jamais vu comme ça, à vrai dire, ils ne se connaissent pas vraiment. Elle inspire profondément, essayant de caser toutes ses interrogations dans une case. Détournant le lit, elle accapare le tabouret et s’assoit dessus, se rapprochant du lit. « .désolé pour quoi ? » demande-t-elle en penchant la tête sur le côté. Après tout, il n’a pas à l’être. Mais elle sent qu’il a besoin de quelque chose de plus amusant. Elle fronce les sourcils et affiche une mine faussement sérieuse. « .pour avoir appelé l’autre mégère ? tsss, de toutes les ide, il a fallu que ce soit elle qui débarque. » gémit-elle en grimaçant. « .alors ouais, juste pour ce point, tu peux être désolé, j’ai bien cru qu’elle allait me renvoyer aux urgences et j’crois que le doc n’aurait pas aimé me revoir, une fois mais pas deux et surtout pas dans la même journée. » dit-elle avec le ton léger, un peu trop, puisqu’elle se met se racler la gorge, s’empêchant de tousser. Elle dépose ses deux mains sur le lit, face à elle, elle caresse lentement le drap blanc. « .honnêtement, je ne sais pas quoi dire. » murmure-t-elle, se pinçant les lèvres. Hors de questions qu’elle lui sorte les questions banales, du style, est-ce que ça va ? quoi de neuf ? Elles sont ridicules, inutiles et dans un tel moment, cruelles. Ses doigts s’animent nerveusement tandis qu’elle mordille ses lèvres un peu trop agressées par sa nervosité. « .merci. » lâche-t-elle en relevant le visage vers lui, « .de lui avoir permis de me le dire, après tout, tu pouvais très bien refuser. » et c’est vrai. Elle se sentait presque … importante ?
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Quand il a vu la jeune femme entrer dans la pièce, il a senti son sang ne faire qu’un tours. Comment ? Pourquoi ? Qu’est-ce qu’il se passe putain ? Amare n’est jamais en position de faiblesse, alors être aussi vulnérable qu’un nouveau né, c’est trop pour lui. Surtout face à une personne qui ne le connaît que très peu, mais avec qui il a une vraie connexion. Ce n’est pas normal pour lui d’être fatiguée, malade, au bord de la mort, littéralement. Alors il explose, il se défoule car c’est la seule manière dans son état de faire comprendre ce qu’il ressent, ce qu’il veut en surface. En d’autres circonstances, peut-être qu’il n’aurait pas réagit ainsi. Mais face à la jeune femme qui le fascine de jour en jour, il ne peut pas faire autrement que de mettre un bouclier digne d’un Captain America black. Mais Lola accuse le coup, et Alice arrive et tempère le tout. L’infirmière arrive à introduire la maladie du jeune homme, apprenant à la Eliot qu’il est atteint d’un cancer des poumons stade I. Quelle bonne nouvelle ! Amare regarde partout sauf dans le regard de la jeune femme. La dernière chose qu’il ne veuille voir, c’est la pitié dans son regard et la fausse compréhension sur sa condition. Non. Il ne veut pas ça. Il veut garder cet apparence d’homme fort qui se tient debout même si le traitement le rend chancelant, il veut garder dans son esprit l’image de leur baiser dans cet ascenseur, de leur attraction qui est évidente. Il ne veut pas gâcher le tout par une pitié écœurante et une compréhension idiote. Alice essaye alors de détendre l’atmosphère, et le jeune homme esquisse des sourires. Il aime bien cette infirmière. Elle agit comme une amie et non pas une mère poule. Elle est de celle qui vous faire rire alors qu’elle vous plante une aiguille de dix centimètres dans le bras. C’est une chose admirable d’ailleurs d’arriver à faire rire le métisse alors qu’on le pique. Il a une horreur des aiguilles qui est presque phobique au point où ça en est. Même après deux semaines, trois fois par semaines, de traitement, il n’arrive toujours pas à s’y faire. Et les fines cicatrices qui peinent à se refermer sur sa peau chocolat n’arrangent rien dans tout ça. Alice laisse alors la jeune femme avec Amare. Sacré Alice. Il voit bien qu’elle le fait exprès. Mais en même temps, ce sera une parfaite occasion pour montrer son « bon » côté. Enfin, celui qu’il réserve aux personnes spéciales. Il voit bien que Lola est perdue. Et il s’excuse. « Pour t’avoir crier dessus comme un dégénéré et faire venir la mégère. » Il rigole faiblement en entendant sa réplique. Effectivement, Melissa est loin d’être commode. Elle est digne d’un American Horror Story, dans le style hôpital tyrannique. « Tu n’as rien à dire. Ce n’est pas de ta faute et tu peux rien y faire de toute façon. » répondit-il d’un ton un peu sec. Il ne voulait pas qu’on le prenne en compassion. C’était la dernière chose qu’il voulait. « Ce n’est pas comme si tu n’allais pas deviner que j’étais un putain de cancéreux juste en me voyant dans une salle de chimiothérapie en même temps. » Amare la regarde avec un regard presque doux. Il la regardait enfin dans les yeux et il n’y voyait rien comme pitié ou compréhension fictive. Il ne voyait qu’une douceur et un éclat dans ses yeux. « Et puis, si je veux pouvoir t’inviter un jour, il va falloir que tu saches que je suis malade au cas où si je m’effondre en plein milieu du rendez-vous. » Il rit, mais il est très sérieux. Il n’y a pas de raison pour laquelle il ne l’inviterait pas dans les jours qui suivent dans un bon restaurant, qu’ils apprennent à se connaître ou une connerie du genre. Enfin, il croit. Il aime bien Lola, alors pourquoi pas. Et puis, ce n’est pas Agathe ni Cassie qu’il allait inviter. Non. Ce n’était sans doute pas une bonne idée avec ces deux filles là. Lola le calmait. Elle arrivait à le calmer d’une manière impossible. A l’apaiser plus qu’il ne voulait l’admettre. « Bon, faut me panser par contre là. Sinon, je vais m’infecter et il vaut mieux éviter ça. »
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Elle sourit, de bon cœur, lorsqu’il énonce la raison de ses excuses, ce qui revient à peu près aux siennes. Assise sur le tabouret près du lit, elle ne peut s’empêcher de gigoter nerveusement ses jambes tandis que ses mains sont posées sur le lit. Le visage baissé, elle le hoche lentement, il n’a pas tout à fait tort, elle ne peut rien faire, seul le traitement et une nouvelle condition de vie peuvent le sauver, en revanche, il y a une chose qu’elle peut faire. « .si, il y a beaucoup de choses que je pourrais dire … c’est juste que je ne les ai pas encore. » murmure-t-elle en se pinçant les lèvres. Elle pourrait lui parler, lui dire des choses, mais elle sent qu’elle ne peut pas, du moins pas encore, ils ne se connaissent pas assez pour qu’elle puisse s’ouvrir à lui, il ne la connait pas assez pour qu’il puisse accepter ses pensées. Relevant le visage vers lui, elle fronce légèrement les sourcils avant de se radoucir, ses jambes se calment et elle soupire doucement. « .arrête de te dénigrer. » lui demande-t-elle, avec un léger hochement de tête. Cependant, le ton d’Amare contraste avec ce regard qu’elle croise. Elle se redresse légèrement, se rapprochant un peu plus du lit. Son cœur fait des bons énormes dans sa poitrine et elle sent ses joues se teintées d’une jolie couleur rosée lorsqu’il énonce l’envie de l’inviter un jour. Elle se mordille les lèvres, s’empêchant d’afficher un large sourire. « .et bien, je suivrais à la lettre mes cours de sauvetages et jouerais avec plaisir les infirmières personnelles. » dit-elle en riant tout doucement. C’était une façon détournée pour accepter sa proposition, à vrai dire, elle pourrait tout accepter venant de lui, même si elle ne le connaissait pas vraiment. Elle avait juste ce sentiment, au fond d’elle, qu’elle pouvait s’aventurer sur des chemins inconnus avec lui. Elle sursaute légèrement lorsqu’il parle de le panser, au risque d’une infection. Elle penche la tête sur le côté, son regard sur son bras, une mine sérieuse sur le visage. Elle se mord les lèvres avant de se redresser complètement. « .il y a un problème ? … je te fais autant d’effet que ça ? » demande-t-elle en déposant ses coudes sur le rebord du lit, le menton appuyé sur ses mains, elle tente de dissimuler son expression amusée par un visage impassible. « .Amare, … l’infirmière l’a déjà fait, avant de partir ... je suis peut-être en étude de médecine, mais tout ça, je ne sais pas encore le faire et jamais elle me laisserai m’occuper d’un patient comme ça, je suis en journée découverte, pas de pratique. » dit-elle avec un sourire amusé, pourtant, ça allait être une des choses qu’elle allait devoir apprendre même si généralement, c’était le rôle des infirmières. « .à quoi pense-tu pour ne pas l’avoir remarquer ? » elle est curieuse oui, en fait, tout à propos de lui, la rendait curieuse. Sentant certain regard intrigué sur eux, elle déglutit difficilement avant de se racler la gorge, elle se redresse, le port fière, cependant, elle a le regard baissé. « .je reviens, j’vais voir avec l’IDE ce qu’il faut que je fasse de toi. » dit-elle avec un clin d’œil avant de se lever et de sortir de la salle de traitement. Une fois sortie et hors du champ de vision d’Amare, la jeune femme s’appuie dos au mur, soufflant profondément à plusieurs reprises. Elle avait l’annonce en travers la gorge, restant quelques minutes comme ça, elle se reprit, secouant la tête des deux côtés. Une grimace étire ses traits, elle avait zappé son mal de crâne, portant sa paume près de sa tempe amochée, elle reprend son chemin vers l’infirmière. « .Alice ! » par chance, elle se trouvait toute seule. L’infirmière se tourne vers elle, un sourire aux lèvres. Pour sa première journée, elle avait été assignée aux infirmières, elles étaient plus proches des patients que les médecins, plus à même de gérer en cas de crises. « .je voulais savoir, qu’est-ce que je dois faire avec mon patient ? il doit rester dans la salle de traitement où il va dans une chambre à part, le temps qu’il se reprenne avant de quitter l’hôpital ?. » « .c’est à lui de voir, généralement, il reste quelque temps dans cette salle avant de partir, mais tu peux essayer de lui proposer d’aller dans une chambre, le temps qu’il récupère. » Lola hoche la tête et sourit en guise de merci. « .ah et dans l’éventualité qu’il reste, est-ce que tu pourrais rester avec lui, histoire de le surveiller ? » « .d’accord. » répond-t-elle en reprenant sa route. Bras croisés contre sa poitrine, elle marche d’un pas décidé vers la salle de traitement. Une fois près de son lit, elle affiche un sourire. « .j’ai parlé avec Alice. » elle porte sa main à son cou, légèrement tendu. « .qu’est-ce que tu veux faire, rester ici et faire comme d’habitude ? … ou, je t’accompagne dans une chambre et reste avec toi pour te surveiller ? » c’était dit, et au fond, elle espérait qu’il prenne la deuxième option, déjà parce qu’elle pourrait passer plus de temps avec lui et de deux, elle pourra enfin s’asseoir et se poser, son mal de crâne s’intensifie à chaque fois qu’elle est debout.
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Elle est douce Lola. Douce et adorable. Trop pour être amie avec un mec comme lui. Trop pour être dans une relation avec lui. Amare est ce mec que l’on approche que pour le danger, pour le mystère. Pas pour du long terme. A moins que l’on ne soit comme lui. Alors quand Lola s’accroche à lui ainsi, lui pardonnant ses cris et sa crise de colère incompréhensible, il se dit réellement qu’il ne la mérite pas. Elle est trop bien pour lui, trop calme par rapport à la colère qu’il contient en lui depuis qu’on lui a annoncé sa maladie. « Comment ça tu ne les as pas encore ? Au point où on en est, brûler les étapes, c’est notre truc. » qu’il dit en référence au baiser passionné qu’ils ont échangé à la soirée, dans l’ascenseur, avant de se quitter. Il rêve parfois de regoûter à ses lèvres, mais allongé dans son lit d’hôpital, il n’a plus la même allure, plus la même assurance. Il n’est plus le même Amare qui n’en a plus rien à foutre. Même s’il aurait aimé être sur ses deux jambes, entraîner Lola dans une salle vide, et l’embrasser jusqu’à ce que l’oxygène ne soit plus qu’une idée dans son esprit et pas une nécessité pour son corps. « Je suis objectif. C’est tout. » Il ne va pas se voiler la face. Il est sous traitement, faible, le corps malade et l’esprit fatigué. C’est sur et certains qu’il allait tomber dans les pommes s’il forçait trop. Surtout qu’il n’aime pas être dans cet état, qu’il n’aime pas être aussi dépendant alors il va tout faire pour être à la hauteur, même s’il se retrouve à l’hôpital par la suite. « Lola, mon infirmière personnelle. Je vais tomber dans les pommes tous les jours juste pour que tu puisses me surveiller toute la journée. Ce sera mon petit plaisir à moi. » La voir tous les jours, être en sa présence continuelle. Oui, il aimerait beaucoup ça. Lola est un peu un rayon de soleil, une fille qui bouscule tout sur son passage par sa lumière et son sourire. Elle le fait plus sourire qu’aucunes autres personnes. Même Romy ne réussit pas cet exploit et pourtant, il a déjà éclaté de rire avec la belle auparavant. Mais leur relation à changer et leur situation est complexe. Avec Lola, c’est simple, sans encombre. Facile. C’est une relation naissante sans complication, sans obstacle. Rien ne peut les arrêter à part la maladie d’Amare. Même leur confrérie respective ne peut pas les empêcher de se fréquenter. Ce serait vraiment inutile. « Si tu savais ma belle. » Elle appuie son menton sur ses mains, ses coudes sur le lit. Une vraie petite femme enfant adorable. « Sérieusement ? J’ai même pas senti. Tu m’as trop distrait, c’est pour ça. » En jetant un coup d’oeil à son bras, il voit la bande blanche du pansement qui se démarquer sur sa couleur chocolat. « A notre épisode dans l’ascenseur. » Elle s’était penchée vers lui, se rapprochant dangereusement de lui. Lui même, inconsciemment, s’était légèrement rapproché d’elle, son corps s’orientant vers le sien. « Quand tu étais collée contre la paroi, tes mains dans mes cheveux, tes jambes autours de moi. » qu’il murmure d’une voix douce. Il sourit légèrement quand elle se racle la gorge et se redresse légèrement. Elle s’échappe un instant, prétextant devoir voir l’IDE. Il la regarde partir avec un léger sourire. « Elle doit vraiment être spéciale pour que tu sois ainsi avec elle jeune homme. » lui dit un vieux papi qui était sur la fin de sa vie sans doute, allongé sur le lit d’à côté. « Hum, pardon ? » « D’habitude, tu ne fais pas un sourire durant toute la séance, tu restes à regarder le plafond et à écouter ton odieuse musique. Mais là, tu souris. C’est qu’elle est spéciale. » « Hum, ouais, si vous le dites. » Se dire à soit même que Lola est importante est une chose, mais le dire à quelqu’un d’autre, c’est une autre histoire. Amare n’est pas le genre à étaler sa vie devant les autres, alors il élude, reste silencieux comme il sait si bien le faire et laisse le vieux monsieur se faire des idées pendant que lui regarde la jeune femme revenir vers lui. « Alors ? » Il la regarde parler, essayant de décider réellement ce qu’il voulait faire du reste de sa journée. Il n’y avait qu’une réponse. La passer avec elle. « Me surveiller ? Pendant des heures ? Définitivement aller dans une chambre. Mais je ne promets pas de rester sage par contre, à tes risques et périls. » De toute façon, dans l’état où il était, il ne pouvait rien faire de bien grandiose. Juste, il aurait aimé poser ses lèvres encore une fois sur les siennes, se remémorer la sensation et la douceur de sa peau. « Et tu pourras alors te poser un peu. Je te ferais une place dans mon lit. » Se levant, tâtant le sol avec précaution car il avait toujours des vertiges en se levant, il suivit la jeune femme à travers les couloirs de l’hôpital. Ils marchèrent pendant quelques minutes avant d’entrer dans une chambre vide et silencieuse, loin du bruit des services d’oncologie et des machines. Les rideaux étaient fermés et il allait les laisser ainsi afin de ne pas brusquer Lola. « Je ne sais pas pour toi Lola, mais j’ai bien envie de m’allonger. » qu’il dit en agrippant le bord du lit et se laissant tomber dessus. Il était faible et fatigué. Il n’avait qu’une envie, se reposer, poser sa tête sur un oreiller. S’allongeant sur les draps, il fit une petite place à côté de lui. « Viens avec moi. »
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Elle se fige, sa nervosité s’arrête à l’entente de ses mots, elle se pince les lèvres, s’empêchant de sourire à son allusion. Baissant légèrement les yeux avant de les relever vers lui. Le souvenir brûlant de cette soirée reste encore dans sa mémoire, tourne en boucle et instinctivement, son regard dévie vers ses lèvres avant de se reprendre, ce n’est pas le lieu, ni le moment. « .ils viendront. » murmure-t-elle, lorsqu’ils seront seuls, lorsqu’elle les aura. Elle a ce désir de lui sortir des mots vrais, ressentis, pas des mots bâclés qu’on a trouvé sur internet parce qu’on n’a pas forcément trouvé. Elle inspire, c’est vrai qu’ils n’ont pas eu un commencement ordinaire et à vrai dire, pour rien au monde elle changerait cela. Elle ne regrette rien. « .pour toi, peut-être. » dit-elle en relevant le visage, le tournant vers lui. « .mais je n’aime pas t’entendre dire ça. » non, elle n’aime pas, elle déteste ça. Ça la prend presque au trippes, ils ne se connaissent pas, pas vraiment pourtant elle a l’impression de partager bien plus avec lui qu’avec des personnes qu’elle connait depuis le berceau. Alors lorsqu’il se dénigre ouvertement, ça la blesse, au plus profond de son être. Ça lui fait peur mais ça l’attire. Comme un aimant, il l’attire. Il est le seul, aujourd’hui à la rendre dans cet état, à occuper certaines de ses pensées. Relevant un peu le degré de la conversation, elle rit légèrement, affichant une moue mignonne sur ses traits fatigués. « .ça sonne plutôt bien, je dois avouer mais préfère des lieux adéquates, genre lit ou canapé, tu vois le genre. » fit-elle en hochant la tête, très sérieuse, cependant on pouvait déceler une once de moquerie dans sa voix. Son regard pétillant se balade sur la salle, tous occupés, un demi-sourire sur les lèvres, elle inspire profondément de façon discrète, elle s’était demandé comment se comporter avec eux, peut-être qu’il n’y a pas de conduite spéciale à avoir. Peut-être qu’être soi-même convient parfaitement. Même si elle ne sait pas ce dont ils ont réellement besoin; au moins, elle est sure d’une chose, ils n’ont surtout pas besoin d’un dégueuli de pitié sous LSD. Elle se retourne vers lui, lui rappelant que la tâche qu’il lui demande a déjà était faite. Déposant ses coudes sur le lit, elle se penche en avant, un peu trop pour une position professionnelle. Avec lui dans les parages, elle a dû mal à l’être. Le ton, bien que fatigué, la rend chose. Sa réponse lui fait manquer un battement cœur, si elle savait … Non, elle ne sait pas, qu’il lui explique. Elle le distrait ? Elle relève un sourcil, curieuse. Leurs corps se rapprochent dans la confidence et ses mots lui donnent des frissons. Les images lui reviennent en mémoire et elle a chaud, elle reste quelque seconde, comme ça, le regard vague sur sa silhouette, lorsqu’elle se reprend, elle ne répond rien, sauf pour lui dire qu’elle va voir l’infirmière pour la suite de sa prise en charge. S’envolant rapidement, elle a les pensées qui bouillonnent. () Lorsqu’elle revient à lui, elle lui explique les possibilités. Le regard de Lola croise celui de son voisin, le visage fatigué mais elle y décerne une certaine taquinerie et un sourire en coin. Gênée, elle repose son regard sur Amare. L’idée qu’elle le surveille semble l’emballer, ce qui la fait sourire. « .Oui, dans une chambre, pendant des heuuures. exagère-t-elle en rangeant le tabouret à sa place, libérant alors le passage pour qu’il puisse se lever. Elle attrape ses affaires personnelles .je n’ai pas peur. ronronne-t-elle, à ses risques et périls. « .oh, mais quel honneur. » murmure-t-elle, joueuse. Elle se dépêche de l’aider lorsqu’il se lève. Aidé et guidé, elle l’accompagne jusqu’à la première chambre de libre, loin de cette salle. Elle aurait pu lui proposer un fauteuil roulant, mais concrètement, elle sentait qu’il aurait balayé cette idée d’un revers de main. Alors qu’ils entrent enfin dans une chambre seule, Amare prend la direction du lit, l’anglaise se dépêche de déposer les affaires sur la chaise la plus proche avant de revenir vers lui. « .il vaut mieux, repose-toi. » dit-elle en le regardant s’installer. Elle lève les yeux en l’air lorsqu’elle se rend compte qu’il s’est couché à même les draps. Elle détourne la tête, prête à rire. Son palpitant rate un battement lorsque ses trois mots s’élèvent dans l’espace. Viens avec moi. se tournant vers lui, elle regarde la place qu’il indique. Son sourire se perd, se mordillant les lèvres, elle combat silencieusement ce désir de le rejoindre. Elle s’approche de la tête de lit. Cherchant la manette de télécommande, elle vérifie que le lit est au plus bas. Pas encore, appuyant dessus, le lit fait un bruit sourd et il descend, lentement. « .l’envie est là mais je ne sais pas si c’est une bonne idée. » dit-elle sans le regarder avant de pincer ses lèvres. Revenant sur ses pas, elle appuie sur la présence, indiquant que la chambre est déjà occupée, elle referme la porte. Les volets sont fermés, ce qui la rend sombre, tournant sa tête vers l’autre côté de la pièce, elle juge la nécessité de les ouvrir maintenant, probablement pas. Elle appui sur la touche pour la lumière du lit, plus douce que celle de la chambre entière. Attrapant les affaires du jeune homme, elle les range dans le placard et souffle doucement lorsqu’elle ferme la porte. Elle commence à fatiguer, fermant les yeux quelques secondes elle inspire profondément. Elle se reprend rapidement, traversant la chambre pour aller dans la salle de bain. Sur le chemin, elle se détache les cheveux, elle a mal au crâne. La lumière de la salle de bain l’agresse, elle se dépêche de prendre des serviettes en papier, la bassine et d’en sortir. « .je te mets ça à côté, au cas où. » dit-elle en déposant les affaires sur la table basse à côté de lui. Récupérant la chaise du pied, elle s’assoit avant de se pencher vers le lit. « .tu ne veux pas te mettre sous les draps ? » elle est gênée et elle redoute qu’il puisse s’imaginer qu’elle le fuit, vu qu’elle la laisser dans le flou depuis qu’ils sont rentrés dans la chambre. Son regard parcourt le corps du jeune homme, allongé, fatiguée qu’elle est, il est vrai que l’idée de s’allonger est tentante mais complètement hors de question, elle est en stage, elle ne peut pas se permettre ce genre de folie. Pourtant, elle pourrait presque tout faire pour ses beaux yeux.
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Ils sont jeunes, ils sont insouciants. Ils n’ont qu’une envie, vivre au-delà de leur espérance, rire et aimer comme jamais auparavant. Mais la maladie emporte, la mort arrive et sans même s’en apercevoir, ils font face à une vérité brute, à une réalité ancrée. Leur vie n’est pas éternelle, leur existence est remise en cause tous les jours. Rien n’est immortel et ils s’en rendent compte. Les deux jeunes étudiants ont une complicité importante, ont un lien qui n’a rien d’ordinaire. Ils le voient bien. Amare voit Lola comme un don, une étoile dans son ciel trop sombre, trop noir. Son sourire illumine sa journée, et son corps est son paradis. Il a hâte de l’explorer, mais sa condition le retient. De plus, il ne veut pas aller trop vite. Pour une fois, depuis des années, il veut prendre son temps. Apprécier le moment présent et profiter de chaque instant. Même si sa vie est sur le fils du rasoir, il ne veut pas regretter de l’avoir éloigner et devoir se racheter pour les derniers petits instants qu’il lui reste sur Terre. Alors il est gentil, agréable, il montre son autre facette. Celle moins égoïste, moins narcissique. La personne qu’il était avant, avant que sa mère ne meure, avant qu’il ne se prostitue, avant qu’il ne vive dans la rue. Avant que son monde ne se renverse, le laissant dans une peine continuelle et désarmante. Parler à Lola, la voir sourire, la rendre mal à l’aise avec des mots, des souvenirs d’une belle époque, ça lui fait du bien. Depuis qu’on lui a annoncé sa maladie, il ne profite plus de grands choses. Il se laisse vivre, se battant pour Romy car il lui a fait la promesse de vivre. Mais il n’apprécie plus grand-chose. Il se perd entre les jambes des femmes, se retrouve entre celles d’Agathe. Mais il revit par le sourire de la petite brune. « Lit ? Carrément. Petite dévergondée va. » Il rit en la voyant très sérieuse. Jamais il n’aurait fait ces allusions mais la voir aussi à l’aise avec lui sur ce sujet le rassure. Elle n’est pas contre une nuit avec lui, même si il est un putain de malade. Leur discussion continue, se livrant à l’autre à travers des mots parfois dénués de sens, se moquant de l’autre pour ensuite esquisser un sourire qui pousse à la confiance. Il n’y a rien de mieux que d’avoir une connexion avec quelqu’un d’autre. Que de voir qu’il y a une réciprocité certaine et réelle avec la personne qui nous fait vibrer, vivre. Amare ne s’est pas senti ainsi depuis des années. Beaucoup trop d’années. Il aurait aimé revivre ça avec Romy, mais il sait que ce n’est pas possible, qu’il n’y a que très peu de choses qu’ils peuvent revivre ensemble et ça, ça n’en fait pas parti. Il y aura toujours une connexion inexplicable entre Romy et lui, mais ça. Ce sentiment qu’il a avec Lola, ce n’est plus possible. De l’Amour ? Celui avec un grand A. Celui qui donne des papillons dans le ventre et vous fait sauter au plafond, il ne pense pas. Mais il est certain qu’il n’est pas insensible à la beauté et au caractère de la petite Lola. Ils finirent par se séparer et un vieux monsieur vient importuner Amare. Il répond comme si de rien n’était, ne voulant pas s’avouer à lui même ce que son subconscient sait déjà. Ce que son coeur éprouve depuis qu’il l’a accompagné à ce foutu bal. Si ce n’est pas une preuve qu’il ne voit pas Lola comme un simple flirt ! Franchement, c’est qu’il a de la merde dans les yeux. Ce qui est sûrement le cas. Elle revient, et le sourire du jeune homme avec elle. « Oula, on se calme. Qui a dit que je suis en état de quoi que ce soit ma belle. » dit-il en riant. Elle prend ses affaires et l’aide à se lever. Il se sent un peu impotent mais au moins, elle ne l’a pas mis dans une chaise roulante. Là, il aurait réellement péter un plomb. En quelques minutes, ils arrivèrent dans une chambre simple et Amare se précipita presque au lit, la fatigue du traitement commençant réellement à l’affaiblir. Tant qu’il était allongé, ça allait. Mais les quelques minutes de marche l’avaient achevé. Il s’allongea confortablement sur le lit, regardant la jeune femme hésiter. Il lui proposa de venir vers lui, elle se mord les lèvres. Il a envie de libérer ses lèvres de ses dents pour les emprisonner des siennes. Mais Lola, elle est difficile. Timide. Anxieuse. Elle fait tout pour éviter l’inévitable. Baisser la tête de lit, mettant le signe occupé sur la porte, fermant la porte, regardant les volets pour réfléchir, allumant la lumière du lit et éteignant celle de la chambre, mettant les affaires d’Amare dans le placard. Elle fait tout pour l’éviter, pour éviter de s’allonger avec lui. « Lola, tu me donnes le tournis. Et j’ai l’impression que tu vas tomber à tout moment. Viens ici. » Mais elle a le temps de s’enfermer dans la salle de bain, le laissant seul pendant quelques secondes avant de revenir avec une petite bassine et des serviettes en papier. Elle prend la chaise à côté du lit et s’y assit. « Je veux que tu viennes. Je ne vais pas te sauter dessus, ni essayer de t’embrasser si tu ne le veux pas. Je veux juste te tenir dans mes bras. » dit-il en prenant sa main. « Et la porte est fermée, personne ne va rentrer si c’est ce qui te gène. De toute façon, Alice a très bien remarqué qu’on est plus qu’amis alors bon. Ça ne va pas l’étonner si je lui affirme que c’est moi qui t’ai dit de venir dans le lit avec moi. » Il la regarde droit dans les yeux, caressant sa main. Ses yeux sont lourds, son corps est froid. « J’ai besoin de toi. »
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Dévergondée ? Etait-elle vraiment une dévergondée ? Elle ne sait pas, à vrai dire, la majeure partie du temps, elle ne savait pas qui elle était vraiment. Elle vit à la seconde, elle sourit au moment présent, elle ne se prend pas la tête avec des futilités, elle agit et encaisse les conséquences de ses actes. Après tout, sa vie a démarré ainsi, elle n’était pas désirée, elle est venue au monde et elle subit, elle survit. « .t’aimerais n’est-ce pas ?! » se dépêche-t-elle de lui répondre avec un léger sourire en coin avant de grimacer. « .nop, question de facilité, si tu tombes par terre, tu restes par terre, j’vais pas avoir assez de force pour te relever. » ce qui était la stricte vérité. De toute façon, quel que soit le gabarit, un homme ne peut soulever un autre lorsqu’il est en condition poids lourd, impossible. Elle avait déjà essayé avec Ael, c’était peine perdue. La discussion défile et ses yeux pétillent de malice. Elle se sent bien à ses côtés, c’est simple et très agréable. Elle ne le connait pas encore, pourtant elle a l’impression de le connaître depuis des années. Comme un besoin pressant de s’éloigner de ses quelques regards indiscret, la jeune femme s’éloigne pour aller demander auprès de l’infirmière la suite de la prise en charge. Sur le chemin, elle fut surprise de retrouver ses maux de têtes, mais elle en fit abstraction. Revenant à son chevet, elle lui propose, le sourire aux lèvres, la suite. « .je n’ai rien dis, c’est toi qui présume. » réplique-t-elle en haussant les épaules alors qu’elle récupère ses affaires. (…) Arrivés dans la chambre, elle a ce sentiment oppressant autour de son cœur. Alors elle s’affaire à d’autres tâches, repoussant le temps, combattant cette envie de le rejoindre comme il le lui a demandé. Elle n’a pas le droit, c’est encore son heure de travail, certes, il ne lui restait plus beaucoup de temps, mais elle ne pouvait se permettre une telle chose. Elle commence à avoir de légers vertiges à bouger dans tous les sens, mais elle les chasse à coup d’inspiration-expiration. Et elle n’est pas la seule personne qui subit tout ça. Elle se fige, sa voix s’élève et son cœur manque un battement ou deux. Elle s’engouffre dans la salle de bain, il n’a pas tort, si elle ne se pose pas, elle risque de se retrouver dans un lit elle aussi. Inspirant profondément alors qu’elle met la main sur une bassine et des papiers, elle revient à ses côtés en lui présentant ce qui peut-être, sera son allié. Elle tire la chaise vers le lit et s’assoit. Elle se rend compte que ses jambes n’auraient pas pu tenir quelques pas de plus. Elle n’a plus de force, elle a mal au crâne. Son regard se pose sur le jeune homme. Elle déglutit difficilement. Sa main attrape la sienne au beau milieu de ses paroles. L’anglaise se pince les lèvres, baissant légèrement le visage. Il est bien là le problème. L’un des mots qui se répètent constamment lorsqu’elle est avec lui, c’est encore. Il peut, s’il veut. Elle ne le refusera pas. Elle ne veut pas saisir le sens de ses paroles, elle ne veut pas s’imaginer des choses. Après tout, ce sont sûrement des phrases lancées comme ça, comme des papillons de nuit, éphémère, sans importance. Elle relève son visage et croise son regard. Elle se sent rougir à ses dernières paroles. Elle se pince les lèvres et inspire profondément, elle tourne la tête vers la porte. « .ce n’est vraiment pas bien. » murmure-t-elle en fermant les yeux. Mais son corps répond autrement, elle se lève, mettant sa main libre dans ses cheveux avant de souffler. « .beau parleur. » s’amuse-t-elle, alors qu’elle s’installe dans le lit, face à lui. Leurs mains sont toujours liées, entre eux. Déposant sa tête sur le traversin, elle repasse une main dans ses cheveux pour les dégager et laisser son pansement à la tempe en évidence. La tête posée ainsi, elle a l’impression que le monde tourne moins rond. « .t’es content ? » murmure-t-elle en portant son pouce à sa bouche, rongeant son  ongle, comme si elle était nerveuse. Instinctivement, elle tire la couverture pour le couvrir. « .alors comme ça, tu as besoin de moi ? et depuis quand … on est plus qu’amis ? » lâche-t-elle avec un sourire moqueur. Pourtant, elle s’était promit, elle s’était juré de ne pas y penser, mais sa curiosité l’emportera toujours sur ses pensées, même au risque de se prendre un mur. Ça ne sera pas le premier, au pire. Sans s’en rendre compte, sa main remonte jusqu’au front d’Amare, il n’est ni chaud, il n’est ni froid. Fronçant le bout de son nez, elle caresse furtivement sa joue avant d’enlever sa main et la poser sur le matelas. Elle sentait la fatigue la prendre. Et ce n’était pas le moment qu’elle s’endorme. Oh non. « .si ce n’est pas trop te demander, essaye de me garder éveillée. » sinon elle risque de s’endormir et de se retrouver, à coup sûr dans une de ses crises.  
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