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ft. ❝ l'emmerdeuse ❞
On dit 'qui aime bien châtie bien' mais là c'est plus de l'ordre du châtiment, c'est se faire chier pour se faire chier.
❝ Putain, t'es chiante. ❞
Il a l'air de faire bon aujourd'hui. Enfin, je ne sais pas. Je ne suis pas encore sorti. Il va bien falloir, pourtant. Lucky me traîne dans les pattes depuis bien vingt minutes. « Ouais c'est bon on va y aller. » Je râle un peu, traînant des pieds direction la chambre pour m'habiller. James dort encore, il n'est que dix heures du matin après tout. Je vais aussi prendre Héros pour qu'il n'ait pas à le sortir dès le réveil. La boule de poil est toujours près de son maître, à côté du lit, dans son panier, et il dort aussi. Lui infligeant quelques caresses, la bête se réveille et je la prends contre moi pour la mettre dans le salon avec Lucky. Et puis, je m'habille en faisant le moins de bruit possible. En regardant par la fenêtre, il n'a pas l'air de vouloir pleuvoir, ce qui est une bonne chose. J'aime énormément la pluie, mais pas quand il fait trop froid. Je me gèle déjà les miches alors pas besoin d'être détrempé en plus de ça. Les laisses en main, mon sac à dos sur l'épaule, ma veste mise, j'attrape mon téléphone que je fourre dans ma poche, mon paquet de clopes qui subit le même sort, et nous voilà partis en balade.
Où est-ce que je vais bien pouvoir aller ? Curieusement, j'ai bien envie d'aller dans un nouvel endroit, ça donnerait un peu un côté aventureux à cette balade. Mais je choisis misérablement le parc dans lequel j'ai l'habitude d'aller, face à la peur de la nouveauté. De croiser un autre type de gens. Les habitudes ont la vie dure, surtout quand on est phobique. Les deux laisses dans une de mes mains, je constate, attendri, que Lucky est toujours aussi protecteur envers Héros. Je n'avais jamais imaginé qu'ils seraient autant protecteurs et aimants l'un envers l'autre. C'est adorable, et en même temps c'est un peu un reflet de la vie qu'on mène, James et moi. Enfin, je passe au Starbucks pour me prendre quand même un chocolat, puis j'arrive enfin au parc et je laisse les chiens courir à leur guise tandis que je m'installe sur un banc. Et comme d'habitude, je m'enferme dans mon monde en dessinant dans mon carnet. Un large portrait de mon frère, ça fait longtemps que je ne l'ai plus dessiné. Mais c'est un peu comme si je me dessinais moi-même au final.
Quelques minutes plus tard, je m'arrête pour fumer une cigarette et boire mon chocolat chaud. J'observe les animaux courir dans tous les sens, heureux comme jamais, venir me rapporter un bâton que je jette le plus loin possible. Et je soupire, m'enfermant de nouveau dans mes pensées, sans entendre qui que ce soit arriver vers moi, ni même s'installer près de moi.
Où est-ce que je vais bien pouvoir aller ? Curieusement, j'ai bien envie d'aller dans un nouvel endroit, ça donnerait un peu un côté aventureux à cette balade. Mais je choisis misérablement le parc dans lequel j'ai l'habitude d'aller, face à la peur de la nouveauté. De croiser un autre type de gens. Les habitudes ont la vie dure, surtout quand on est phobique. Les deux laisses dans une de mes mains, je constate, attendri, que Lucky est toujours aussi protecteur envers Héros. Je n'avais jamais imaginé qu'ils seraient autant protecteurs et aimants l'un envers l'autre. C'est adorable, et en même temps c'est un peu un reflet de la vie qu'on mène, James et moi. Enfin, je passe au Starbucks pour me prendre quand même un chocolat, puis j'arrive enfin au parc et je laisse les chiens courir à leur guise tandis que je m'installe sur un banc. Et comme d'habitude, je m'enferme dans mon monde en dessinant dans mon carnet. Un large portrait de mon frère, ça fait longtemps que je ne l'ai plus dessiné. Mais c'est un peu comme si je me dessinais moi-même au final.
Quelques minutes plus tard, je m'arrête pour fumer une cigarette et boire mon chocolat chaud. J'observe les animaux courir dans tous les sens, heureux comme jamais, venir me rapporter un bâton que je jette le plus loin possible. Et je soupire, m'enfermant de nouveau dans mes pensées, sans entendre qui que ce soit arriver vers moi, ni même s'installer près de moi.
@Calypso F. Suarez
(Invité)
J'aime bien Boston, ça change de Cambridge. Avant je me contentais de rester dans ma petite ville, jonglant entre Harvard et mon appart, et de temps en temps le Starbuck. Maintenant que je me suis installée en colocation avec Ryan je ne peux plus rester autant que je veux chez moi, il finirait par dire que je n'ai pas de vie. Puis je n'ai pas non plus franchement envie de rester constamment avec lui, de tomber sur des filles, de... Non Caly, arrête ça tout de suite. 