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I may be easy, easy to love ?
but you're so fucking easy, easy to break
Sally ✧ Kaleb
Il ne sert à rien de vouloir stopper des envies. Une envie c’est toujours présent, même si on arrive à la contrôler, elle refait surface au moment où l’on ne s’y attend pas. Les fêtes de fin d’année en sont un parfait exemple. Je ne suis pas encore parti voir ma famille, je suis rapidement passé pour Noël mais j’ai dû revenir ici pour profiter et réviser comme il faut. La ville est toujours vivante mais la majorité de ses étudiants sont repartis dans leur ville d’origine où leur famille réside afin de fêter les fêtes convenablement. La solitude a envahi l’appartement dans lequel je vis, Julian est parti et Capucine aussi. Les fêtes séparent et réunissent au fond, aujourd’hui je suis seul, en même temps, on n’est que le 29 décembre. Je sais que mon frère est à New-York je ne pourrais l’emmerder comme j’aime le faire cependant ce n’est pas lui qui couvre mes pensées. Sally est encore dans ma tête, sa peau me manque, sa présence, la lourdeur de son corps sur le mien, de son cœur qui tambourine car nous sommes appelés par la même chose. On se parle souvent par texto sans s’être revu vraiment depuis, quelques minutes sans vraiment réitérer la chose que l’on a fait à notre première rencontre ici. Aujourd’hui, je lui ai dit de venir et que je suis seul, un sms équivoque, sa réponse a été seulement qu’elle arrivait. J’ai pris une douche et je traîne en serviette à la maison. L’appartement est parfaitement ranger et chauffer surtout, l’hiver est toujours présent avec son lot de neiges. Les minutes passent et l’impatience me gagne, je finis de faire les chocolat chauds et pose mes lèvres dans le premier, je n’ai pas eu le temps d’avoir le chocolat à mes deux lèvres que la porte toque. J’y vais et ouvre directement, tombant nez à nez avec Sally. Je souris tout en prenant sa main et en la tirant vers moi. Je la fais rentrer et je congèle par la froideur de sa main, de son corps. Je pose mon corps contre le sien et lui fait une bise contre le coin de ces lèvres avec un goût de chocolat avant de l’inviter dans la cuisine « Viens au chaud, j’ai fait un chocolat ça va te réchauffer. » Dis-je sans plus. Mon regard en dit long, je veux l’avoir près de moi, en prendre soin comme jamais, le début d’une idylle piégée ? Peut-être.
© Starseed
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