ALASKA ROSY GRANGER ► Danielle Campbell

maman s'est tirée. J'l'avais vu se tirée, c'était un mardi soir, et il était dans les quatre heures du matin. Elle avait passer la veille à boire comme un trou avec ce taré de Jerome et ils se sont pointé à la maison dans les eaux de trois heure et quart. Elle a monté les escalier deux par deux, en se prenant les pieds dans la corde à sauté d'Az, sa petite tête blonde platine c'est ensuite promener entre les chambres et elle rester devant celle d'Andy pendant une bonne vingtaine de minute. Elle l'a regarder dormir, je pense. Ou alors elle a essayer de mémoriser chaque partielle de son visage pour ne pas l'oublier. Elle l'a fait avec Arizona aussi, puis Aymrick, puis Az, puis Andy et quand elle est venu me voir, j'étais assise sur le lit, et je l'a regarder en retour. On s'est pas parler, elle a passer une main sur ma joue et elle a embrasser mon front. J'ai pris ça pour un bonne nuit, ou un ciao à plus, mais elle est jamais revenu. Jerome s'en ai jamais remit, il s'est mis à boire pour oublier. Comme si il buvait pas assez comme ça, il a enchaîner les putes, et les blagues salace au bar du coin et on le voyait affaler tout les soirs devant NCIS. C'était pas un bon père, il savait pas ce que c'était d'être père, donner un coup de rein et des spermatozoïde ne fait pas de vous un bon père, ça fait de vous un homme, rien de plus. Et lui c'était un homme, qui vivez des allocation familiale et des bourses scolaires. On l'aimais pas, on le supporter. Mais il nous a dit un jour, dans un moment de claireté et de sobriété, que maman l'avais bien casser de l'intérieur. Qu'elle s’amusait avec lui depuis qu'ils avaient douze ans et que depuis, il l'avait jamais lâcher, et il l'a perdu petit à petit, et il penser qu'on lui donner une famille et un toit ça aller changer, mais maman a pas changer. Elle est rester une gamine de douze ans, et elle est rester une petite fille perdu dans ses penser, qui attirer le chaos et la tristesse autour d'elle. Vous pensez que chaque personne a une malédiction sur sa tête ? La mienne, c'était elle.



C'est Arizona qui nous a élever. Elle avait se don pour tout géré, tout prévoir, tout anticipé. Elle connaissait les parents mieux que nous, elle nous disait de nous méfier, de ne pas accorder notre confiance à n'importe qui, elle nous aidez à survivre. Et c'est ça la plus important dans la vie non ? Survivre. Aymrick l'a aider, quand il a compris comment les parents fonctionner et comment le monde fonctioné, il l'a aider à nous dresser pour être de bonne personne. J'le considère comme mon frère, mais pour moi il a le rôle du père, parce qu'il a toujours eu les mots juste pour me remettre sur droit chemin, et il a toujours penser à mon bien avant le sien. C'est un génie, un surdoué. Il a de bon plan pour tout, et sait gagner de l'argent facilement, il utilise sa ruse et ses stratagème dans la vie de tout les jours, et arrive à faire en sorte qu'on soit toujours gagnant. Je suis la troisième. J'ai très rapidement compris le système à mon tour, comment marche l'argent, comment il faut l'utiliser, comment le gagner, comment vivre et survivre grâce à des magouilles et des transactions. J'étais le troisième pilier de cette famille, leurs au cas où, quand ils trembloter je géré le navire, mais j'suis un cadeau empoisonner. Atteinte de bipolarité et d'addiction à certaine substance, j'avais ce qu'on appel un comportement impulsif. Qui m'empêcher de tenir le navire correctement. Azralea a donc pris ma place. Petite fille rêveuse, un peu bohème et tête en l'air, elle été celle qu'on protéger le plus, car elle été celle qui aimer le plus les parents. Elles pensaient à eux avant elle, elle rêvais d'avoir une fille comme sur les boîtes de céréale et les spot publicitaire, et déprimer chaque jour de ce fléau qu'était la notre. Arriver à l'adolescence, elle a désenchanter, et a commencer a chercher un moyen de sortir de ce bateau qui chavire. Andy est le petit dernier, pas très futé, il a souvent été berner par la vie, mais comme un vrai Granger, il a sût trouver sa place dans ce monde difficile. On l'a souvent ménager pour qu'il n'est pas à vivre une enfance aussi douloureuse que nous tous, mais il a fait en sorte que la peine soit partager, refusant toute compassion, ni même traitement de faveur.


C'est une bourse qui m'a sauver. Juilliard, à New York. J'avais pas pu faire le chemin jusque là bas pour passer l'audition, alors j'ai envoyer une cassette, je l'ai envoyer par la poste et j'ai prier le ciel que ce débile de facteur ne se trompe pas  ou ne fasse pas passer ses délires de drogue avant mes trucs important. Ils m'ont envoyer une lettre d'acceptation, et sont venu me voir dans ce lycée pourris pour interpréter un morceau que personne n'a sûrement écouter dans la salle, à part eux. Arizona m'a supplier de m'en aller, elle avait les larmes aux yeux, et porter un de mes pulls pour se consoler. Elle a serrez ses bras autour de moi, et m'a étouffer dans ses cheveux boucler et son odeur de viande griller et d'eau de toilette bon marcher. Je n'ai pas réussi à lui dire au revoir comme je l'aurait voulue, alors elle m'a pousser dans le train et j'me suis mise à pleurer avant même que le train ne redémarrer. New York c'était hard. J'pensais jamais avoir autant marre du violoncelle, et du piano et de tout ses gosses de riches que j'pouvais pas me voir qui était devenu des connaissances à présent. J'ai laisser tomber après une année. Tout ça été superflu, il me fallait du fric et un truc qui pourrais me servir pour me faire du fric. Alors j'ai choisit harvard, décrocher la bourse la plus haute, et fait mes valises. Mcdo me refusera plus si j'ai harvard student sur mon dossier, non ?


Jerome n'est pas mon père. Je l'ai sût, une année après avoir enménager à Cambridge. Quand j'ai revu maman. Je venais de faire ma première crise de bipolarité en trois ans, allongée dans ce centre médicale, les poignet attacher au barreaux et du sang sur mes chaussures, je n'avais aucune idée de ce que j'avais fait et je ne voulais pas m'en souvenir. Les crises de paranoïa sont les pires, quand tu es persuadée que les choses autour ce mette à bouger, ou que tu as l'impression qu'un claquement de porte se transforme en attaque terroriste. Rien que ça. Tu n'as plus la notion du bien et du mal, du réel et du pas réel, tu touches à tout autour de toi, saisit des coussins en pensant que c'est un bouclier et des couteaux de cuisine, en pensant que c'est un putain d'épée magique. Et t'as aucune idée de comment arrêter ça, tu subit c'est tout. Et maman en savait un rayon sur le fait de subir, elle avait subit tellement de crise et de paranoïa, c'était la seule qui pouvait m'aider, et à vrai dire c'était la seule que je voulais qui m'aide. Alors je l'ai appeler, parce que ce n'était plus les histoires d'Arizona à présent, maintenant c'était à moi de choisir et d'agir et j'ai choisit Helene. Elle m'a sourit faiblement quand elle a récupéré mes affaires, au début je voulais la tarter, parce que ça faisait cinq ans que j'avais pas vu sa sale face de rat, et au final, je l'ai laisser me conduire à un burger king et m’invitai à prendre un cheeseburger que je ne comptais même pas avaler. Je lui ai poser des questions, elle m'a répondue, et je lui ai demander pourquoi c'était moi qui avait hérité de cette merde, et elle m'a dit : parce que les gênes de Jerome ne t'ont pas sauver. De là, elle m'a expliquer toute l'histoire avec ce fameux Clayton, et le pourquoi du comment. Je lui en ai voulue, mais au fond, je ne peut en vouloir qu'à moi même.