(c'est une manière comme une autre de demander un bizutage cool *sbaff*)
* cruelle diablesse 
*) j'espère que ça conviendra ! 
C'est chacun son tour, n'est-ce pas ? Puis c'est pour la bonne cause. Pour la rentrée. Parce que les fêtes se feront plus rares, enfin officiellement, et parce que les filles vont commencer à stresser, les mecs à s'emmerder, et qu'il faut profiter une fois, une toute dernière fois... Alors quand bien même il est pas le plus ouvert de la bande, quand bien même ses amis se comptent sur les doigts d'une main amputée de plusieurs doigts, il avait balancé des invitations pour une petite fête. Rien de bien méchant. Juste de quoi mettre à terre la moitié de l'Université. Après mûre réflexion (comptez donc environ 3 minutes), Eliott avait finit par décider d'organiser cette petite sauterie au People's Republik, puisqu'il lui avait suffit de sortir sa carte bancaire et d'annoncer qu'il n'y avait pas de prix pour qu'on dise AMEN à tout ce qu'il voulait faire. Le thème de la soirée n'est pas forcément original : dernière détente avant le retour des cours. Venir comme on est. Ne pas se faire chier. Avec l'aide du personnel de la boîte, le brun arrange les derniers détails, et grimpe deux à deux les marches pour rejoindre le DJ. Il trouve l'homme qui met en place son matos ; ils discutent un peu. De quoi ? De la musique à passer, parce que le brun sait ce qui fera plaisir à ses amis. Pour l'occasion, il a même fait venir deux danseuses, qui se trémousseront aux côtés des platines. C'était simple à trouver, deux filles plutôt jolies qui demandent qu'à gagner un peu de fric, faut dire que la vie est plutôt chère dans le coin. Régler les détails de la musique fait partie des dernières choses à faire, quand Elliott jète un coup d’œil en bas, il est satisfait de voir que jamais le bar n'avait été aussi remplie de bouteilles d'alcool.
C'est pas un goûter d'enfants, alors on oublie les ballons et les guirlandes ; à la place, les projecteurs rugissent presque la lumière trash et colorée, qui clignote pour les essais. Le styliste papillonne des paupières, lance un dernier sourire au DJ et descend du perchoir, pour aller vérifier qu'au niveau du bar toutes les boissons commandées son bien arrivé. C'est qu'il faut désaltérer toute cette jeunesse ; à croire que l'été les avait desséché. Les dernières soirées avaient été à la hauteur de leur réputation et ce soir-là, le jeune homme n'a pas l'intention de les décevoir. C'est si rare qu'il organise quelque chose, mais l'argent et l'organisation font bon ménage, et quand il demande au barman si tout est bon, celui-ci acquiesce avec un sourire un peu coincé. Un coup d’œil jeté à sa montre : 20 heures. Sur la page twitter, il a balancé l'heure à 22h minimum. Pour qu'il fasse au moins nuit. Il sait que beaucoup débarqueront plus tard, sûrement déjà torchés. Mais qu'est-ce qu'il en a foutre ? Il organise la soirée, il materne pas ses confrères. En marchant au centre de la piste, le brun sort une clope de sa poche et la coince négligemment entre ses lèvres. Ses yeux bleus se lèvent jusqu'au plafond, inspecte les quelques décorations qui ornent les murs gris. Il a fait venir quelques bons graffeurs qui ont donné un peu de vie à tout ça ; et même s'il faut payer pour ensuite tout repeindre, ça lui est égal. Le temps de sortir, parce qu'on peut pas fumer à l'intérieur, et le brun fait craquer sous briquet entre ses doigts. Pas un seul instant il doute, il les connaît. Ils viendront.
Ils viennent toujours.
Hésite pas à aller flooder chez les verts 