Les poumons sont la clef [Lily-Rose]

Bien qu'il devait réfléchir à une façon de se trouver une petite-amie avant que la soirée que ses parents vont organiser, il ne pensait pas du tout à cela. Il réfléchissait plus à comment aider les clients et clientes du club de fitness. Cependant, cela ne le détendait pas pour autant. De ce fait, aujourd'hui, il avait fait le choix de ne pas s'y rendre et de demander une journée à son patron. Chose qu'il acceptait bien qu'il aurait aimé un peu d'aide. Néanmoins, il ne pouvait pas lui refuser un jour. D'autant qu'il ne partait presque jamais. De ce fait, il lui souhaitait de bien s'amuser. Bruno l'avait remercié d'ailleurs.

Aujourd'hui, il s'était rendu à l'extérieur d'Harvard afin de faire un jogging. IL avait mis une tenue assez simpliste, mais qui était assez ample sans le gêner dans sa démarche. Ni qui risquait de tomber par ailleurs. Il aurait pu rester dans Harvard pour faire son jogging, mais il préférait faire un tour en dehors avant de revenir au sein de l'université. Après quoi, lorsqu'il revenait à l'université, il faisait le tour de celle-ci avant de s'arrêter devant le gymnase en respirant de façon assez saccader. Il se reposait un peu pour retrouver plus ou moins son souffle et une fois qu'il l'a retrouvé (après cinq longues minutes), il entra au gymnase pour aller prendre une douche.

Il puait la sueur suite au long footing qu'il venait de faire et il n'était pas question pour lui de sentir mauvais. S'était une question de savoir vivre selon lui. Il se déshabillait alors et faisait couler l'eau sur sa peau. La douche durait environ quinze à vingt minute avant de ressentir ses muscles se dénouer. Après quoi, il se séchait et se changeait en prenant ce qu'il faut dans son sac. Ayant l'habitude de faire ce jooging et de revenir ici, il avait laissé au préalable son sac ici. Il ne partait pas toutefois du gymnase, il avait mis une autre tenue de sport avant de prendre un ballon de basket pour s'entraîner un peu au shoot.

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Mer 11 Jan 2017 - 16:21

« Les poumons sont la clef. »
bruno & lily

L’après-midi était entamée depuis un bon moment déjà, et Lily, pour une fois, ne travaillerait pas ce jour-là. C’était le jour qu’elle s’octroyait pour se détendre, quitte à déambuler sans but jusqu’à trouver un point d’ancrage auprès d’un livre intéressant ou au gré d’une esquisse qu’elle n’aurait pas le temps de finir. L’hiver était bien là. Il faisait nuit de bonne heure. Le froid était saisissant. Et lorsque le dernier cours de la journée arriva à son épilogue, elle décida de faire un détour par le gymnase avant de rentrer chez elle. Courir un peu peut-être, s’étirer, frapper dans quelques balles. En vérité elle ne savait pas trop encore, tant elle était peu coutumière de faire du sport régulièrement. Sa convalescence n’était pas terminée depuis si longtemps que cela, et elle commençait tout juste à apprivoiser cette nouvelle paire de poumon qui lui avait été offerte. Redécouvrir l’essoufflement en courant était presque étrange, plus douloureux encore que dans son souvenir. Il faut dire aussi qu’auparavant, même avec de l’entraînement, ses poumons étaient en bien trop mauvais état pour lui permettre de prétendre à une endurance quelconque.

Son sac de sport sur l’épaule, Lily passa sa tête dans l’embrasure de la porte des vestiaires féminins pour vérifier qu’il n’y avait personne. Pas âme qui vive en effet, aucune douche en marche. Elle se glissa à l’intérieur, passant des vêtements plus appropriés, à savoir : un legging noir, un tee-shirt un peu trop ample et des baskets. D’un geste imprécis elle releva sa tignasse de cheveux roux au-dessus de sa tête en un chignon négligé, se saisissant de sa bouteille d’eau pour mieux se diriger vers le gymnase. Dans le couloir, en passant devant les vestiaires masculins, elle n’entendit rien non plus, ce qui la rassura grandement. Elle pourrait suer et cracher ses poumons toute seule, sans personne pour l’observer, c’était parfait. Mais ça, c’était sans compter la silhouette qu’elle découvrit dans le gymnase, entrain de courir et de frapper un ballon de basket. « Oh désolée de te déranger, je n’avais pas vu qu’il y avait quelqu’un. » murmura-t-elle, encore positionnée dans l’encadrement de la lourde porte. Le gymnase était bien assez grand pour être partagé, mais s’il souhaitait demeurer tranquille, elle pourrait également comprendre.

© ACIDBRAIN
(Invité)