Invité
est en ligne
Invité
feat. BLANCA SUAREZ
avatar © June
avatar © June
liv scarinzi
Nom ScarinziPrénom(s) LivÂge vingt-six ansDate de naissance quatorze juillet 1991Lieu de naissance LondresStatut amoureux célibataireOrientation sexuelle hétérosexuelleClasse sociale aiséJob rédactrice en chef adjointeDepuis combien de temps ? deux ansChoix de groupe Citizens
La bonne fée qui s’était penchée sur mon berceau vous affirmera que je n’avais besoin de rien de plus que ce dont je possédais déjà. Mes parents étaient dans le monde de l’édition de génération en génération et s’étaient rencontrés sur les bancs de l'université de littérature de Londres. Afin de séduire ma mère, mon père avait usé de nombre de stratèges pour arriver à ses fins. Ne faisant pas partis du même groupe d’amis, Isobel Svensson était déjà en couple avec un autre jeune homme de leur promo depuis quelques temps. Pas du genre à se laisser séduire par le premier garçon passant sous ses yeux, ma mère résista de longs mois aux avances de mon père, le jeune Scarinzi. Italien pure souche à l'accent chantant. Il fallait reconnaître à ce dernier sa persévérance et sa patience. Et à ma mère, sa droiture et sa fiabilité. Bien qu’elle quitta finalement son compagnon de l’époque pour aller dans les bras de celui qui sera son futur mari. Mon père n’eut pas grande difficulté à demander la main de la jeune Svensson à son père. Journalistes et mariés, ils rejoignirent la maison d’édition familiale de ma mère, Svensson Publishers. Ce n’est que quatre ans plus tard qu’Isobel Svensson donna naissance à son premier enfant : Liv. Oui, c’est moi.
Nous passerons sur mon enfance qui fut tout ce qu’il y a de plus normale. Mon grand-père paternel me voyait déjà future éditrice, reprenant avec brio son entreprise, la chose pour laquelle il vivait depuis de nombreuses années. Il me voyait déjà prendre la relève familiale, après mon père. Ma grand-mère, elle, s’énervait souvent en lui répondant que je choisirai bien toute seule ce que je voudrais faire plus tard dans la vie. Les années passèrent et je me prédestinais presque mécaniquement à des études de litterature pour devenir éditrice dans la maison d’édition de mon grand-père. Ce métier était le prolongement professionnel de cette passion de la lecture que j’ai en moi. J’aime la lecture, c’est évident. Ce domaine m’avait toujours attirée. Les livres m’ont donné énormément de plaisir et m’ont ouvert tout un nouveau monde. Depuis que je suis née, je suis entourée de livres, de papier, d’encre et de bois. Je sais que, dans, plusieurs années, Svensson Publishers me reviendra. C’est la volonté de mon grand-père et elle sera réalisée.
J’en décidai pourtant autrement. J’avais une maison d’édition tout cuit dans le bec et je faisais la difficile. Et pourtant, je me refusai à choisir des études de littérature et je bifurquai au dernier moment sur des études de journalisme, au grand daim de mon grand-père. Me voilà donc débarquer à Cambridge avec mes bagages et mon inscription à Harvard entre les mains. Cela avait été pour moi un grand saut vers l'inconnu, comme une nouvelle vie. Je m'étais sentie désorientée et seule au monde. Pourtant, j'avais pris rapidement mes marques au sein de la ville et de l'université. Tout était nouveau pour moi. Moi, qui n'avait jamais quitté mon chez moi et pourtant en quelques semaines déjà, je me débrouillais comme un chef.
En dernière année, je décrochai un stage au sein d’un grand magazine de mode ; auprès du responsable en chef. Ma plus grande fierté avait été de décrocher ce stage uniquement grâce à mes compétences professionnelles et non grâce aux nombreuses relations de mon grand-père. J’avais réussi seule. Sans fausse modestie de ma part, j’avais brillé lors de ce stage, si bien que le rédacteur en chef m’embaucha auprès de lui en qualité d’adjointe. Je travaille depuis deux ans dans l’un des plus célèbres magazines de mode.
Il ne me manque rien, me direz-vous. Et je vous répondrais que non, il ne me manque absolument rien à ma vie. L’amour ? Ce n’est pas d’actualité. J’ai même l’air de m’en foutre royalement ? Et pourtant, je crois dur comme fer à l'amour. Le vrai. Oui, je suis persuadée qu'il y a quelqu'un, quelque part, qui m'attend et m'en mettra plein la vue, à tel point que je me demanderai comment j'ai fait pour m'intéresser à qui que ce soit d'autre. Il y a un homme quelque part pour moi. Ceux qui me connaissent savent que quand je tombe amoureuse, la chute est rapide et dure. Ceci expliquant cela. Je suis devenue méfiante et distante avec les hommes depuis bien longtemps.
J'ai des projets qui ne concernent que moi. Je ne suis pas à une époque charnière de ma vie ; je suis la seule décisionnaire de mes choix. Vous pouvez penser que je suis un loup solitaire. Ou que je déteste l'idée même de l'amour. Comme je l'ai dit, j'ai vraiment hâte de trouver l'amour vrai. Ce jour viendra, mais je n'ai pas encore assez vécu. J'ai encore trop de décisions à prendre avant de prendre mon destin en main. J'ai le reste de ma vie pour trouver l'homme qui donnera à l'amour un tout nouveau sens. Ce jour viendra. Mais pas tout de suite. Pour l'instant je consacre ma vie à ma carrière. J’ai abandonné la quête de la recherche de l’homme parfait. Je n’ai pas été réellement intriguée par un homme depuis longtemps. Comme si aucun n’arrivait à réellement accrocher mon attention. Comme si j’étais devenue une citadelle imprenable.
Nous passerons sur mon enfance qui fut tout ce qu’il y a de plus normale. Mon grand-père paternel me voyait déjà future éditrice, reprenant avec brio son entreprise, la chose pour laquelle il vivait depuis de nombreuses années. Il me voyait déjà prendre la relève familiale, après mon père. Ma grand-mère, elle, s’énervait souvent en lui répondant que je choisirai bien toute seule ce que je voudrais faire plus tard dans la vie. Les années passèrent et je me prédestinais presque mécaniquement à des études de litterature pour devenir éditrice dans la maison d’édition de mon grand-père. Ce métier était le prolongement professionnel de cette passion de la lecture que j’ai en moi. J’aime la lecture, c’est évident. Ce domaine m’avait toujours attirée. Les livres m’ont donné énormément de plaisir et m’ont ouvert tout un nouveau monde. Depuis que je suis née, je suis entourée de livres, de papier, d’encre et de bois. Je sais que, dans, plusieurs années, Svensson Publishers me reviendra. C’est la volonté de mon grand-père et elle sera réalisée.
J’en décidai pourtant autrement. J’avais une maison d’édition tout cuit dans le bec et je faisais la difficile. Et pourtant, je me refusai à choisir des études de littérature et je bifurquai au dernier moment sur des études de journalisme, au grand daim de mon grand-père. Me voilà donc débarquer à Cambridge avec mes bagages et mon inscription à Harvard entre les mains. Cela avait été pour moi un grand saut vers l'inconnu, comme une nouvelle vie. Je m'étais sentie désorientée et seule au monde. Pourtant, j'avais pris rapidement mes marques au sein de la ville et de l'université. Tout était nouveau pour moi. Moi, qui n'avait jamais quitté mon chez moi et pourtant en quelques semaines déjà, je me débrouillais comme un chef.
En dernière année, je décrochai un stage au sein d’un grand magazine de mode ; auprès du responsable en chef. Ma plus grande fierté avait été de décrocher ce stage uniquement grâce à mes compétences professionnelles et non grâce aux nombreuses relations de mon grand-père. J’avais réussi seule. Sans fausse modestie de ma part, j’avais brillé lors de ce stage, si bien que le rédacteur en chef m’embaucha auprès de lui en qualité d’adjointe. Je travaille depuis deux ans dans l’un des plus célèbres magazines de mode.
Il ne me manque rien, me direz-vous. Et je vous répondrais que non, il ne me manque absolument rien à ma vie. L’amour ? Ce n’est pas d’actualité. J’ai même l’air de m’en foutre royalement ? Et pourtant, je crois dur comme fer à l'amour. Le vrai. Oui, je suis persuadée qu'il y a quelqu'un, quelque part, qui m'attend et m'en mettra plein la vue, à tel point que je me demanderai comment j'ai fait pour m'intéresser à qui que ce soit d'autre. Il y a un homme quelque part pour moi. Ceux qui me connaissent savent que quand je tombe amoureuse, la chute est rapide et dure. Ceci expliquant cela. Je suis devenue méfiante et distante avec les hommes depuis bien longtemps.
J'ai des projets qui ne concernent que moi. Je ne suis pas à une époque charnière de ma vie ; je suis la seule décisionnaire de mes choix. Vous pouvez penser que je suis un loup solitaire. Ou que je déteste l'idée même de l'amour. Comme je l'ai dit, j'ai vraiment hâte de trouver l'amour vrai. Ce jour viendra, mais je n'ai pas encore assez vécu. J'ai encore trop de décisions à prendre avant de prendre mon destin en main. J'ai le reste de ma vie pour trouver l'homme qui donnera à l'amour un tout nouveau sens. Ce jour viendra. Mais pas tout de suite. Pour l'instant je consacre ma vie à ma carrière. J’ai abandonné la quête de la recherche de l’homme parfait. Je n’ai pas été réellement intriguée par un homme depuis longtemps. Comme si aucun n’arrivait à réellement accrocher mon attention. Comme si j’étais devenue une citadelle imprenable.
(Invité)