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Appel de Lara vers Noah

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APPEL DE LARA VERS NOAH
24 décembre. Je n'avais jamais vraiment aimé Noël. Plus jeune, cela se résumait souvent à un repas en tête avec tête avec ma grande tante, qui différait des autres jours par un met un peu plus spécial que ceux habituels: de la viande, vu qu'on en mangeait rarement au japon, ou un dessert un peu particulier. Je n'avais jamais eu de cadeau en tant que tel, mais plutôt des attentions un peu particulières qui à chaque fois m'avaient fait sourire, de la part d'une femme aussi froide qu'était ma grande tante. Cependant depuis que je résidais aux Etats-Unis avec mes tuteurs, ceux-ci avaient toujours insisté pour fêter l'évènement en grande pompe. Même si je ne connaissais pas la moitié de ces gens qui étaient assis autour de moi, et qui m'accordaient autant d'importante que je les regardais avec indifférence. Je ne comprenais toujours pas comment les Johnson n'avaient pas eu encore honte de moi depuis le temps. Pourtant à chaque fois ils tenaient à ce que je sois là. Sans que je ne comprenne pourquoi. La seule chose que j'aimais à Noël, c'était les décorations. J'adorais me mettre simplement à la fenêtre, et observer toutes les lumières qui scintillaient dans la noirceur des rues de Boston. Chaque fois, c'était comme si le temps s'arrêtait. Me remémorant mon premier Noël seule, quand ma grande-tante avait décédé de sa maladie cardiaque. J'étais sortie dans Tokyo, dans ces rues presque méconnaissables tellement il avait neigé cette année là. J'avais observé longtemps toutes les lumières, et ces gens que j'avais croisés, pressés de rejoindre leur famille. Et finalement, j'avais craqué pour une robe exposée en vitrine. Noire, élégante, terriblement féminine. A l'antipode de tout ce que ma grande-tante avait toujours préféré pour moi. C'était la première fois que j'avais eu un peu d'argent pour moi. Et je l'avais dépensé dans cette robe ridicule, malgré mes 14 ans tout juste révolus.
Une flute de champagne à la main, j'étais perdue dans mes pensées à la fenêtre, ignorant le brouhaha environnant avant de regarder ma montre. Minuit. Mon rythme cardiaque s'accéléra doucement alors que j'hésitais encore. Mais au fond, je savais déjà ce que j'avais envie de faire. M'éloignant du salon pour m'isoler dans une des nombreuses pièces de la demeure des Johnson, je cherchais le nom de Noah dans mon répertoire, et lançais l'appel.

APPEL EN COURS...

@Noah Arjen d'Aremberg
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Every time I close my eyes, it's like a dark paradise. No one compares to you, but there's no you, except in my dreams tonight.



Maman est morte. C'est le premier Noël sans elle. Je n'ai jamais aimé cette fête. Je l'ai même détesté. Elle était souvent synonyme de nouvelles occasions d'humiliations par mon père. Les cadeaux, j'en avais, bien sûre que j'en avais, bien plus qu'il n'en fallait. Mais j'crois qu'à peu prés tous les Noël de mon enfance se sont finit par la même scène : une violence excécrable de la part de mon père, ma mère qui pleure tentant de réconforter Renko et Lieven qui eux-mêmes s'étaient mis à pleurer. Lachlan qui me souffle de rester de marbre, et moi qui subit. Pour un mot mal placé, un sourire qui déplait, le simple fait d'exister. Il n'a jamais fallut grand chose à mon père pour me détester. J'crois qu'il lui suffisait même simplement de poser les yeux sur moi, de me voir rire, ou content. J'étais convaincu qu'il haïssait me voir heureux. Quand j'étais austère, quand je ne souriais pas, il me laissait tranquille. J'me suis habitué à garder cette posture faciale. Oui, j'ai détesté Noël. Et cette année, j'suis le premier à vouloir le fêter. Parce que Maman n'est pas là, et que même cette scène douloureuse, j'me mets à la regretter. Son absence se fait de plus en plus tonitruante dans le silence. J'ai réunis mes plus proches amis, je les ai invité au chateau. J'dois être ridicule avec mes pulls de vieux, reines dessinés, y en a même un avec un nez rouge qui clignotte, mais je n'en ai rien à faire. J'crois que j'ai envie de me sentir enfant encore. Alors même que j'rejetais cette période de ma vie, l'absence de Maman me pousse à la rechercher. On boit du bon vin, on rit beaucoup. D'Hadès, des élucubrations d'Aria, puis Abé, toujours calme à temporiser tout le monde. Gabrielle est là, elle n'aurait pas pu ne pas être là. J'aurais détesté qu'elle ne le fusse pas. J'sais pas si j'fais semblant, ou si j'suis vraiment heureux. Mais le fait est qu'à un moment, assis sur ma chaise, à les regarder tous discuter et rire entre eux, j'me suis senti sourire pour de vrai. Un sourire mélancolique. Je sens qu'il manque beaucoup de choses à cette scène, j'essaye de ne pas m'y attacher. J'ai de la peine et ... c'est pas grave. Tant pis. Ainsi va la vie. Sans le contrôler, comme je ne le contrôle plus, Lara arrive dans mes pensées. J'ai hésité à l'inviter et puis je me suis rétracté. Tout est tellement ... étrange entre nous. J'ai peur du côté officiel que ça aurait pu prendre, même si, je le sais, il ne s'agit que de formalités. Je ne peux pas empêcher les sentiments naissant à son égard, même s'ils m'effraient. Je secoue légèrement la tête pour chasser ces pensées, ne pas m'faire plus de mal qu'il en est. Attrape mon verre de vin rouge, et au moment où il caresse mes lèvres, je sens ma poche vibrer. J'attrape le téléphone prestement pour y lire le nom de Lara. Une crispation dans la poitrine, un noeud dans le ventre. Et ce putain de sourire complètement niais qui j'espère, n'a été vu par personne. Je racle ma gorge, laisse encore sonner. Pose le verre sur la table, embrasse Gabrielle sur le front avant de prendre congé. Dans la bibliothèque du premier, les portes à demi closes derrière moi. Je souffle un bon coup pour ne pas que ma voix tremble, et finit par décrocher : "Je crois que c'est le cadeau que je préfère", compliment balancé. L'air de rien. J'voudrais lui dire à quel point elle me manque, mais j'préfère me montrer amusé. C'est terrifiant l'idée que ça puisse être sérieux : "Joyeux Noël Mademoiselle Kovalenka".


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APPEL DE LARA VERS NOAH
24 décembre. Je ne savais dire pourquoi, mais j'avais presque peur. Cette appréhension dans la poitrine, qui se répercutait jusque dans ma gorge que je raclais par nervosité. J'espérais qu'il allait décrocher. Et en même temps non. Paumée dans ce paradoxe, tout en sachant très bien que la déception m'attendait s'il ne me répondait pas. Les sonneries s'enchaînaient, et j'essayais déjà de relativiser. Il devait être en train de manger avec sa famille. Ou peut-être d'ouvrir ses cadeaux. De partager tous ces moments que je ne connaissais pas mais qui étaient tant importants pour les autres. Il devait certainement profiter de ses proches et.. je n'en faisais pas partie. C'était peut-être mieux ainsi. Je me préparais déjà à tomber sur son répondeur quand d'un coup, il décrocha enfin. « Je crois que c'est le cadeau que je préfère. » Je fis une légère moue, essayant de masquer toute la joie et la gêne à la fois que pouvaient provoquer ses mots chez moi. Même si il ne pouvait pas me voir. « Je suis flattée. Fais moi rêver, tu as eu combien de cadeaux en tout ? » demandai-je amusée, essayant de masquer à quel point j'étais contente d'entendre sa voix. Je me laissais glisser au sol, près de la cheminée du boudoir dans lequel j'étais entrée, souriant légèrement lorsqu'il me souhaitait un joyeux noël. « Joyeux Noël monsieur le compte d'Aremberg » dis-je en me pinçant légèrement la lèvre. Je crois qu'au final je préférai tout de même "Noah". Tu as ouvert mon cadeau ? demandai-je curieuse malgré moi.
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Every time I close my eyes, it's like a dark paradise. No one compares to you, but there's no you, except in my dreams tonight.



Gamin, j'suis un gamin. J'le sens, j'ai les yeux qui pétillent, j'souris niaisement sans pouvoir le contrôler. J'évite les regards curieux de mes convives, filent me cacher dans la bibliothèque avant de décrocher. Comme si j'avais attendu cet appel tous les jours depuis que je suis ici. Comme si rien d'autre n'avait d'importance à côté de ça. C'est Lara, c'est comme ça. Quand elle est là, elle éclipse tout le reste. Pour ne pas laisser transparaitre ma gêne, j'prends des airs de sacripant amusé. Histoire de ne pas avoir à lui dire que ça me fait l'effet d'une bombe dans le ventre de savoir qu'elle était entrain de penser à moi, comme moi je pensais à elle : "Pour le moment, je n'ai eu que celui de mon père. Un magnifique stage à l'ambassade de Moscou, j'en ai rêvé toute ma vie", blasé d'avance, je n'ai aucune envie d'y aller, exagérant la fausse joie. Quand je l'entends prononcer son joyeux noël, ça me ... remplit de tendresse. Et de mélancolie. J'aurais voulu qu'elle soit là. En fait, là, tout de suite, je donnerais n'importe quoi pour qu'elle soit là. Je m'en mords la lèvre, tente de me calmer en faisant les cent pas dans la bibliothèque, une main enfoncée dans la poche de mon pantalon : "Pas encore, nous étions à table. Mais j'aime mieux l'idée de l'ouvrir avec toi. Attends, je t'emmène dans mes appartements". En même temps que je parle, je sors de la bibliothèque, traverse le long couloir qui conduit à ma chambre : "Tu ne t'ennuie pas trop ? Je veux dire, sans moi ?", la narguais-je avant de pousser la porte de ma chambre. La laissant ouverte, je me précipite vers le bureau et d'une main attrape le paquet de Lara avant de m'asseoir à demi sur la bordure du bureau, le téléphone maintenu entre mon oreille et mon épaule : "Je l'ouvre", concentré à la tâche. Je déchire délicatement le paquet avant d'en sortir ce qui ressemble à un bracelet. Je souris malgré moi, parce que je trouve ça trop mignon, mais que je ne voudrais pas le lui laisser entendre : "Je suis le fil noir et toi le fil blanc, c'est ça ?", le posant à côté de moi avant de découvrir une compil et ... un tout petit paquet de dragibus ? Je fais mine d'être offusqué : "Là, tu peux être sûre que je ne les partagerai pas avec toi !", sautant du bureau la compil en main avant de me diriger vers la chaine-hi-fi. J'y enfonce le CD avant de cliquer sur play : "Mais ...", me laissant tomber sur le lit : "Je te remercie père Noël ... ". J'oublie le dîner en bas, mes amis, le reste. Je suis là, allongé, écoutant sa compil, bloqué sur le téléphone et sur sa voix : "Qu'est ce que tu faisais ce soir ? A part penser à moi, évidemment".


© charney for ilh
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APPEL DE LARA VERS NOAH
24 décembre. Quelques secondes à peine, et j'avais déjà le sourire aux lèvres, bien trop niaise en entendant la voix de Noah à l'autre bout du téléphone, et cette phrase qui laissait mes pensées vagabonder vers des espoirs infondés. C'était révoltant. Tellement ridicule. Et pourtant, ce climat me plaisait bien plus que de raison. Je lâchais un rire en entendant l'ironie dans sa voix en évoquant le cadeau de son père, me fichant bien pour une fois de me laisser complètement aller avec lui. C'est vrai que tu en as tellement parlé.. ironisai-je, même si au fond, j'étais presque envieuse. Un stage à l'ambassade de Moscou, rien que ça. En réalité, bon nombre de personnes rêveraient d'être à sa place. Je suis née là bas commentai-je distraitement, bien qu'au fond, cela n'avait aucun intérêt. Je lui souhaitais un Joyeux Noël, attendrie au fond par ce moment presque intime qu'on était en train de partager. Je crois que ça faisait longtemps que Noël n'avait pas eu autant de saveurs pour moi. Tiens, tu as tenu parole alors. J'aurais juré que tu aurais craqué pour l'ouvrir plus tôt que prévu dis-je amusée, souriant en entendant ses bruits de pas lorsqu'il se déplaçait. Dans quel espèce de Manoir vivait-il au juste ? Et je ne pensais pas si bien dire. Tu ne t'ennuie pas trop ? Je veux dire, sans moi ? Je roulais des yeux, sachant pertinemment qu'il disait ça pour me chercher. Malheureusement pour toi, c'est de Lucifer que je me languis. J'ai dû le laisser à l'appartement. Il me ferait la fête en rentrant dis-je malicieuse, non sans arrières pensées. Puis mon rythme cardiaque s'accélérait doucement en l'entendant dire qu'il ouvrait mon paquet, me sentant soudain terriblement nunuche. Est-ce que j'avais bien fait ? Est-ce qu'il allait se foutre de moi ? J'en savais rien. Et au final, je me pinçai légèrement la lèvre en entendant sa remarque. Si tu veux.. Bien que la blanc ne soit pas la couleur qu'on m'attribue en général. C'est un kumihimo dis-je avec un petit sourire sur les lèvres, celui-ci s'élargissant en comprenant qu'il avait trouvé les bonbons. Je savais que t'étais radin comme mec dis-je sur un ton railleur, ne pensant pas une seconde ce que je disais bien évidemment puisque c'était lui qui avait littéralement rempli ma chambre de bonbons. Les première notes de "A real hero" retentissaient en fond chez Noah, et je comprenais qu'il venait de mettre en route la compil' que je lui avais faite, mon coeur ayant un raté. Il parait que tu as été sage.. répondis-je en laissant doucement ma tête basculer en arrière, avant qu'elle ne butte contre le mur. Je détestais me l'avouer, mais j'aurais donné cher à cet instant pour être avec lui. J'voulais.. je ne savais pas. Le voir. Juste l'avoir devant moi. Je suis chez.. mes anciens tuteurs répondis-je, ignorant volontairement la taquinerie qu'il venait de me faire. Toute leur famille est là, mais ma présence n'a jamais vraiment été appréciée je crois dis-je en lâchant un petit rire. Le Dom Pérignon est mon meilleur allié ce soir.
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