Bruno C. De Suede ♥ Thomas Brodie Sangster

Cher journal,

Voilà maintenant plus de vingt-six ans que je suis né et je n'avais jamais tenu un journal jusque-là. Cependant, aux vues des évènements récents qu'il y a eu, je préfère en tenir un au cas où un drame viendrait à arriver. Mais avant de revenir aux récents évènements, parlons de ma vie dans son ensemble. La première chose à savoir sur moi est que je suis le prince héritier au trône de Suède. Et, de ce fait, j'ai toujours eu droit à des privilèges depuis que je suis né. Mais surtout une éducation très strict donné par les majordomes et gouvernante s'occupant de moi. Ils avaient tous reçu des directives me concernant et l'échec n'était pas permis. Bien que j'étais l'héritier et bien qu'ils prenaient avec moi lorsque j'étais tout petit, ils n'avaient jamais vraiment temps d'être longtemps avec moi comme une famille normale. Hormis durant les vacances.

Ils n'ont jamais voulu non plus que j'aille dans une école publique ou même privée par crainte des représailles qui pourrait y avoir à leur encontre s'il m'arrivait malheur. Cela me touchait un peu, car au moins ils tenaient à moi en faisant cela. J'avais eu droit à plusieurs précepteurs. La raison a cela est que certains me prenaient soit pour quelqu'un de débile soit un génie hors du commun. Or, je n'étais ni l'un ni l'autre. J'avais simplement une certaine faculté pour bien raisonner tout simplement. J'avais, d'ailleurs, eu le droit à plusieurs tests pour des compétences et ceux-ci se révélaient exacts. J'avais un don pour le sport et la musique. Tout particulièrement au violon. Néanmoins, cela ne me passionnait pas autant que le sport. Si bien que j'ai eu le droit à des professeurs particuliers et des professionnels.

J'avais par ailleurs, lors de diverses fêtes organisées par des gens de la haute société a été invitée. J'y avais pu rencontrer de hautes personnes, mais cela me barbait plus qu'autre chose. Je préférais de loin faire du sport. Si bien que l'on me trouvait le plus souvent dissipé. Mes parents essayaient de changer cela en me faisant avoir des interactions avec des personnes, mais plus la discussion se prolongeait et plus je bafouillais plus qu'autre chose. Ils eurent alors l'idée de m'inscrire à Harvard. La raison à cela est que le précepteur leur en avait parlé et que le fait qu'il puisse avoir des contacts avec des personnes d'une si prestigieuse et magnifique université ne pourrait que m'être bénéfique pour me forger un bon caractère et à dire vrai, il n'avait pas totalement eu tort. Le roi avait été hésitant pendant un temps, mais avec accepté et avait rempli avec sa femme et moi tous les papiers qu'il fallait.

Lorsque je reçus la lettre d'admission, mon père me paya le trajet en avion pour rejoindre l'université. Mais il m'avait bien signalé le fait que je devrais me débrouiller seul par la suite. La seule chose qu'il paierait serait mes cours pour l'université. L'étude majeure que j'avais pris était le sport avec en second choix la musique. Par ailleurs, je m'étais très bien débrouillé pour ne pas trop me faire remarquer. Bien que mon talent pour le sport avait fait de l'effet. Et bien que je me débrouillais bien pour ne pas me faire trop remarquer au début, quelque chose semblait attirer les autres vers moi. Au fil des années, j'avais compris qu'il s'agissait de mon statut d'héritier qui faisait frémir plus d'une ce qui me faisait soupirer de désespoir. Néanmoins, ce qui changea ma vie a été lors de ma cinquième année en 2012/2013 lors de l'attentat à la bombe. J'avais par ailleurs eu mon bac+4 auparavant.

Les années d'avant tout se passaient bien et j'avais par ailleurs trouvé un travail dans une salle de fitness en tant qu'entraîneur à mi-temps, mais cet évènement m'avait fait m'absenter pendant un bon moment. En effet, j'avais été blessé à l'oeil gauche au point de perdre la vue et lorsque mon père l'avait appris, il avait payé l'hôpital pour qu'il remplace mon oeil perdu par un oeil de verre. L'opération en soit n'avait pas duré trop longtemps, mais la rééducation si. Pas loin de deux mois. Mon patron au club de fitness n'avait pas trop apprécié, mais il avait compris ce qui était arrivé et ne m'en avait pas trop voulu. En revanche, je restais sceptique quand à la sécurité de l'université maintenant. Si bien que je restais presque constamment aux aguets d'une éventuelle nouvelle attaque de ce genre. Tout du moins pendant plusieurs mois. À la suite de cela, je me reprenais petit à petit en passant ma sixième année. Mais durant la septième année en 2014/2015, alors que j'avais 24 ans et que je me remettais presque complètement de ce qu'il s'était passé. L'affaire de viol était arrivé. Cela m'outrageait au plus haut point.

Je restais abasourdir par une telle chose et je mettais un point à dire que les femmes méritaient le respect et les égards qui leur est dû. Aucun personne n'a le devoir de recevoir une telle humiliation que d'être violé. J'avais d"ailleurs organiser des débats là-dessus, mais qui ne semblaient pas avoir eu trop d'effets. À mon avis. Ce qui est dommage d'ailleurs. Je n'abandonnais pas pour autant et bien que j'obtenais la maîtrise de mes études en sport et en musique je restais focaliser sur ce qui était arrivé. Si tout cela arrivait au fil des années qu'est ce que cela nous réserve par la suite.

Ma huitième année se passait bien et je restais sur mon boulot dans le club de fitness. Et maintenant que j'entamais, ma neuvième année, je réfléchissais sérieusement à me trouver une petite amie voire une fiancée ainsi qu'un logement. Sans compter le fait de peut être prolonger les études...

[Fin du premier chapitre de ce journal]