Invité
est en ligne
Invité
feat. Baheti Prinsloo
avatar Junkie
avatar Junkie
Athénaïs Davis
GROUPE 1.
Qu’est ce que les Cabots pour moi ? Une maison faite pour les femmes, dit comme ça, on pourrait y voir un brin de sexisme. Pour autant, dans un monde ou les inégalités entre homme et femme ne disparaissent pas, la solidarité et l’entraide féminine est une force, c’est à ça que représente à mes yeux les Cabots, une force, une énergie, une synergie qui peut permettre de faire bien plus pour chaque femme. Les valeurs même des Cabots, sont ce que chaque personne pourrait chercher en soi-même et vouloir retrouver chez les autres, faire partie de ce tout uni qu’importe les problèmes, donne à admiration et provoque une envie de pouvoir y prendre place.
GROUPE 2.
Qu’est ce que les Quincy selon moi ? Quelque part, une sorte d’idéale. Une maison qui représente des valeurs extrêmement fortes, tournées sur les autres. Il est vrai que par le passé, je n’ai pas été une personne qui accordait tant d’importance aux autres, c’était même tout le contraire, je ne nierai pas cette vérité, mais on apprend de nos erreurs, pour que demain soit un avenir plus juste. C’est pourquoi cette maison représente, un ensemble de gens qui poussent au respect de ceux qui les regardent.
Qu’est ce que les Cabots pour moi ? Une maison faite pour les femmes, dit comme ça, on pourrait y voir un brin de sexisme. Pour autant, dans un monde ou les inégalités entre homme et femme ne disparaissent pas, la solidarité et l’entraide féminine est une force, c’est à ça que représente à mes yeux les Cabots, une force, une énergie, une synergie qui peut permettre de faire bien plus pour chaque femme. Les valeurs même des Cabots, sont ce que chaque personne pourrait chercher en soi-même et vouloir retrouver chez les autres, faire partie de ce tout uni qu’importe les problèmes, donne à admiration et provoque une envie de pouvoir y prendre place.
GROUPE 2.
Qu’est ce que les Quincy selon moi ? Quelque part, une sorte d’idéale. Une maison qui représente des valeurs extrêmement fortes, tournées sur les autres. Il est vrai que par le passé, je n’ai pas été une personne qui accordait tant d’importance aux autres, c’était même tout le contraire, je ne nierai pas cette vérité, mais on apprend de nos erreurs, pour que demain soit un avenir plus juste. C’est pourquoi cette maison représente, un ensemble de gens qui poussent au respect de ceux qui les regardent.
APRÈS LA BOMBE.
J’étais déjà arrivé à Harvard quand il y a eu l’alerte à la bombe, mais je n’étais pas directement sur place. A ce moment là, je travaillais et je ne me suis donc pas retrouvé coincé dans cet enfer. Peter, y était, heureusement il était dans un périmètre qui n’a pas trop eu de dégâts, mais je m’étais très inquiété pour lui jusqu’à ce que j’ai de ses nouvelles. A peine que l’information avait circulé que mes parents n’avaient pas arrêté de téléphoner, bien sûr ils étaient mort d’inquiétude, mais j’allais bien, seulement j’assistais impuissante comme tout le monde de l’extérieur à cet événement dramatique.
J’étais déjà arrivé à Harvard quand il y a eu l’alerte à la bombe, mais je n’étais pas directement sur place. A ce moment là, je travaillais et je ne me suis donc pas retrouvé coincé dans cet enfer. Peter, y était, heureusement il était dans un périmètre qui n’a pas trop eu de dégâts, mais je m’étais très inquiété pour lui jusqu’à ce que j’ai de ses nouvelles. A peine que l’information avait circulé que mes parents n’avaient pas arrêté de téléphoner, bien sûr ils étaient mort d’inquiétude, mais j’allais bien, seulement j’assistais impuissante comme tout le monde de l’extérieur à cet événement dramatique.
APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES.
Je suppose que comme tous les gens présents à ce moment là sur Harvard j'étais stressé, oppressée par toutes ses agressions qui n'en finissaient plus. L'ambiance était devenue lourde et pesante. Inutile de parler de l'état dans lequel était mes parents, j'ai bien cru que mon père allait venir pour me ramener jusqu'à Brisbane de force. Enfin, heureusement que Peter était là, ce qui m'a permis de les rassurer, mais je crois que même lui était touché par ces différentes agressions.
Pour la prise d'otage, je n'étais pas présente à ce moment là à Harvard, j'étais avec Peter à l'extérieur, mais j'avoue que cette histoire d'agressions et la prise d'otage en plus, ça faisait vraiment beaucoup. Dans le fond on a tous été touchés, bien sûr, on ne peut qu'imaginer ce qu'on dû endurer les personnes qui ont pris part à ces événements regrettables.
Je suppose que comme tous les gens présents à ce moment là sur Harvard j'étais stressé, oppressée par toutes ses agressions qui n'en finissaient plus. L'ambiance était devenue lourde et pesante. Inutile de parler de l'état dans lequel était mes parents, j'ai bien cru que mon père allait venir pour me ramener jusqu'à Brisbane de force. Enfin, heureusement que Peter était là, ce qui m'a permis de les rassurer, mais je crois que même lui était touché par ces différentes agressions.
Pour la prise d'otage, je n'étais pas présente à ce moment là à Harvard, j'étais avec Peter à l'extérieur, mais j'avoue que cette histoire d'agressions et la prise d'otage en plus, ça faisait vraiment beaucoup. Dans le fond on a tous été touchés, bien sûr, on ne peut qu'imaginer ce qu'on dû endurer les personnes qui ont pris part à ces événements regrettables.
ITEM LIBRE (FACULTATIF).
-je connais le langage des signes, j'ai commencé à pratiquer à l'âge de 17 ans avec Peter
-je n'ai pas le sens de l'orientation
-je travaille sur moi-même pour faire de moi une personne meilleure, pour expier les fautes que j'ai commises par le passé
-je suis sociable j'irai facilement vers les autres
-je prends soins de moi et veille à me montrer sous mon meilleur jour
-je ne suis pas sportive pour un sou
-j'ai l'angoisse du vide, des hauteurs
-j'aime participer à des actions en faveur des personnes isolées
-je suis obstinée j'irai toujours jusqu'au bout des choses quitte à y laisser des plumes
-j'ai dû mal à admettre mes erreurs et surtout à les assumer (notamment à ce qui est lié à mon passé)
-je suis prête à aider les autres
-je suis proche de ma famille, même si souvent ils m’énervent
-j'aime avoir raison
-j'ai confiance en moi, je n'ai pas peur de l'échec
-il m'arrive d'être un peu arrogante et hautaine, surtout quand je suis sur la défensive
-je n'ai pas l'habitude de boire, ou alors très peu, juste un verre ou deux de vin par exemple
-je ne fume pas, mais je supporte la fumée de cigarette
-je déteste tout ce qui est à base de menthe
-je suis quelqu'un de minutieuse, mais avec une tendance bordélique
-je suis à l'aise pour communiquer et quelqu'un de volontaire
-je suis parfois un peu cynique, mais surtout dans ma façon de penser
-j'essaye d'être gentille, même si ça n'est pas tous les jours faciles
-je sais ce que je veux dans la vie et je me donnerai tous les moyens pour réussir
-je peux être provocante, mais c'est juste pour remballer ceux qui m'exaspèrent
-je déteste me retrouver dans une situation où je perds mes moyens et je tenterai toujours d'éviter ce genre de chose
-je connais le langage des signes, j'ai commencé à pratiquer à l'âge de 17 ans avec Peter
-je n'ai pas le sens de l'orientation
-je travaille sur moi-même pour faire de moi une personne meilleure, pour expier les fautes que j'ai commises par le passé
-je suis sociable j'irai facilement vers les autres
-je prends soins de moi et veille à me montrer sous mon meilleur jour
-je ne suis pas sportive pour un sou
-j'ai l'angoisse du vide, des hauteurs
-j'aime participer à des actions en faveur des personnes isolées
-je suis obstinée j'irai toujours jusqu'au bout des choses quitte à y laisser des plumes
-j'ai dû mal à admettre mes erreurs et surtout à les assumer (notamment à ce qui est lié à mon passé)
-je suis prête à aider les autres
-je suis proche de ma famille, même si souvent ils m’énervent
-j'aime avoir raison
-j'ai confiance en moi, je n'ai pas peur de l'échec
-il m'arrive d'être un peu arrogante et hautaine, surtout quand je suis sur la défensive
-je n'ai pas l'habitude de boire, ou alors très peu, juste un verre ou deux de vin par exemple
-je ne fume pas, mais je supporte la fumée de cigarette
-je déteste tout ce qui est à base de menthe
-je suis quelqu'un de minutieuse, mais avec une tendance bordélique
-je suis à l'aise pour communiquer et quelqu'un de volontaire
-je suis parfois un peu cynique, mais surtout dans ma façon de penser
-j'essaye d'être gentille, même si ça n'est pas tous les jours faciles
-je sais ce que je veux dans la vie et je me donnerai tous les moyens pour réussir
-je peux être provocante, mais c'est juste pour remballer ceux qui m'exaspèrent
-je déteste me retrouver dans une situation où je perds mes moyens et je tenterai toujours d'éviter ce genre de chose
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Kaymie et j'ai 23 ans. Je suis Française et j'ai connu le forum grâce à un top site (je ne sais plus lequel). Le forum m'a l'air super, alors j'ai décidé de m'inscrire . J'utilise Baheti Prinsloo comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Junkie
. Je fais environ 500 à 2000 mots par RP et mon personnage est un scénario crée par Laël M. Thompson.
Mot de la fin ? ▲
Je souhaite ▲ adhérer un flood d'intégration (?)
je veux être parrainé si oui, par pseudo du parrain (voir la liste des parrains)
Je recense mon avatar ▲
si scénario:
. Je fais environ 500 à 2000 mots par RP et mon personnage est un scénario crée par Laël M. Thompson.
Mot de la fin ? ▲
Je souhaite ▲ adhérer un flood d'intégration (?)
je veux être parrainé si oui, par pseudo du parrain (voir la liste des parrains)
Je recense mon avatar ▲
si scénario:
- Code:
[size=10][url=http://www.i-love-harvard.com/u6924]►[/url] [url=http://www.i-love-harvard.com/t70064-f-un-premier-amour-ca-ne-s-oublie-pas]►[/url] <span class="pris">Baheti Prinsloo</span> “ Athénaïs Davis ”[/size]
story of my life
C’est à Brisbane que je suis née, que j’ai grandi, que mes parents ont toujours vécu. J’ai toujours considéré qu’il y avait une sorte de fatalité à ma situation. Mes parents sont nés là-bas, ils ont grandis dans cette ville, encore aujourd’hui, ils y sont et y resteront probablement jusqu’à leur mort. C’est sans doute pourquoi, j’ai pensé par le passé que ma vie serait en concordance avec la leur. Bien que, je ne me destinais pas à faire de mon existence une similarité avec celle de mes parents. Moi ? Gérer un restaurant ? Puis quoi encore, je n’ai jamais envisagé avec le plus grand des sérieux le fait de reprendre le restaurant de mon père et de ma mère. C’est drôle, eux non plus n’ont jamais pensé à cette éventualité. Pourtant, s’imaginer que je pourrai quitter le pays ne leur ait jamais venu à l’esprit, à cette simple évocation ma mère s’est mise à pleurer, quant à mon père, il refuse tout simplement de m’adresser la parole.
Mes parents, n’ont pas eu d’autres enfants. J’ai souvent pensé que cela était un avantage. Soyons honnête, j’avais été tout simplement pourri gâtée, comme si mes parents avaient eu le sentiment qu’il avait été nécessaire, de compenser à longueur de journée le fait que je sois leur unique enfant. Je ne dirai pas que cela ne m’a pas plu, au contraire, j’ai toujours pensé qu’il s’agissait de quelque chose de parfaitement normal, comme si mes parents me devaient bien ça, comme si ma vie nécessitait, de me mettre à plus haute estime que le reste. Oui, difficile de le reconnaître, tant de mégalomanie pour un seul être, peut faire froid dans le dos.
Depuis que j’ai décidé de partir, je me suis rendu compte à quel point, être leur seul enfant pouvait être étouffant. D’un côté, je me dis que je ne devrai pas penser ça, ils ont toujours tout fait pour que je sois heureuse, de l’autre, je pense qu’ils n’ont jamais su faire en sorte que je deviennes quelqu’un dont ils seraient fier, quelqu’un qui aurait une vie qui ne serait pas la leur.
Accepter ses erreurs, accepter de reconnaître qu’il n’y avait rien de beau à voir dans son propre reflet, était quelque chose de plutôt compliqué, mais le plus dur restait à changer. Tant d’années à ne voir que par soi, en oubliant tout le reste, ça ne s’efface pas d’un claquement de doigt. Si mes parents m’avaient donner tout ce que je voulais, ils ne m’avaient pas apprit à voir au-delà de ma propre personne. Avant, cette simple idée, ne m’aurait même pas effleuré l’esprit. Tout simplement parce que hormis moi, rien n’avait vraiment d’importance. En fait, si je n’avais pas rencontré Peter, quand j’avais dix-sept ans, je n’aurai sans doute jamais été si différente, de ce que j’avais été, probablement la même peste, garce, peu importe à vrai dire, une simple coquille vide plongé dans un bol de superficialité, de méchanceté, teinté d’un brin d’égocentrisme.
J’accuse, je rend responsable tout ceux qui m’entourent, comme si dans le fond, je n’avais jamais eu ma propre responsabilité, comme si les peines ne m’incombaient pas. J’aurai pu dire avec aisance que j’étais jeune, que j’étais stupide, qu’une vision non avisée ne peut être reproché. Pourtant, je sais que ce qui est fait ne peut être effacer d’un simple geste de la main, qu’importe, rien ne sert de ressasser ce qui est passé.
Mes parents n’ont pas confiance en moi, enfin j’exagère peut être un peu, ils ne me pensent pas capable de me débrouiller toute seule, de quoi ont-ils peur au juste ? Ils refusaient que je parte, mais depuis que je leur ais dis que Peter allait aussi là bas, c’est comme si je leur avais dit que je serai accompagnée d’un garde du corps en permanence. En plus, cet idiot, à bien comprit qu’il avait toute la confiance de mes parents, il n’a pas arrêté de me provoquer avec ça, il me le paiera. Je peux reconnaître que Peter a peut être eu des effets positifs sur ma personne, ce qui je suis sûre n’a pas échappé à mes parents, il n’empêche que je peux me débrouiller sans lui, c’est ce que je lui ai vertement dit d’ailleurs, même si, dans le fond je suis contente qu’il vienne avec moi, hors de question de le lui dire maintenant.
On y était enfin, Harvard pour de vrai. Après tant de temps à devoir galérer, à travailler corps et âme et pour le coup je n’exagère pas, on avait fini par réussir. Je crois que sans Peter, je ne se serai pas parvenue jusque là, je n’aurai probablement pas abandonné, non, j’ai toujours été persévérante, mais je dois reconnaître qu’il m’avait beaucoup aidé. Au regret de mes parents, je n’avais pas l’intention de retourner de si tôt à Brisbane…
J’ai reçu un mail de Brittany, elle venait aux nouvelles. Étrangement, je n’ai pas su quoi lui répondre, comme si trop de choses avaient changé pour qu’on puisse encore se comprendre. Elle n’a pas demandé de nouvelles de Peter, alors qu’elle doit parfaitement savoir que je suis parti avec lui, mais venant d’elle, cela ne m’étonne même plus. Après tout, elle l’a toujours méprisé, seulement parce qu’il était différent.
Je n’ai jamais dit à Peter, la manière dont elle le traitait quand il n’était pas là. Je n’ai jamais non plus osé lui dire que la raison de notre brouille entre les filles et moi, c’était lui. Peter peu dire autant qu’il veut que ce genre de chose ne l’atteint pas, moi ça me dérange. Dire qu’avant j’aurai agit comme Brittany, parfois ça m’effraie de penser à ça. Pourtant, je ne pouvais pas oublier toutes les méchancetés qu’on avait fait. Quoiqu’il en soit, elle est avec Emily et Isabella, je suis la seule qui ait quitté le groupe, mais je n’éprouve aucun regret.
J’étais en retard et avec mon sens de l’orientation légendaire, je m’étais trompé d’amphi. A vrai dire, c’est le genre de chose qui arrive à tout le monde. Enfin, comme dirait Peter surtout aux gens comme moi. Quoiqu’il en soit, j’étais donc rentré dans le mauvais endroit, je n’ai pas tout de suite comprit que je m’étais trompé. C’est une fois installé que je l’ai vu. Au début, je n’étais pas tout à fait sûr, mais fort est de reconnaître que ça ne pouvait être que lui. Je ne pense pas qu’il m’ait vu, dans un sens, cela vaut peut être mieux vu la tête que j’ai du faire. En même temps, à ma décharge, je ne pouvais pas m’attendre à le trouver ici. Après ma stupéfaction passagère, je m’étais discrètement éclipsé.
Quand j’ai rejoins Peter et que je lui ai raconté, il m’a demandé pourquoi je ne suis pas allé le voir. Il me fait rire, j’étais censé faire quoi au juste ? Je me voyais bien allé le voir comme si de rien était, pas sûr que ça aurait marché et puis l’endroit ne s’y apprêtait pas vraiment. Cela faisait longtemps que je n’avais pas été confronté à cette partie là de ma vie, comme je l’ai expliqué à Peter, j’ai envie de m’excuser, de me faire pardonner pour ce que j’ai fait, mais ça n’est pas aussi simple. Peter m’a demandé, de quoi j’avais peur ? Après tout, tant que je n’essayais pas, je ne pouvais pas savoir si les choses allaient mal se passer. Pourtant, je reste convaincue que cela risque d’être plus compliqué que ce qu’il s’imagine. Enfin, je vais essayer tout de même…
Quand j’ai raconté à Peter, ce que je lui avais fait, il n’a pas eu l’air de me juger, bien que je suis sûr qu’il avait son avis sur la question. Toute fois, il m’a répondu juste en gestes, ce qui lui arrive quand il est contrarié. Quand il fait ça, ça me rappelle toujours quand on sait connu et qu’il a commencé à m’apprendre le langage des signes. Je crois que c’est au bout d’un mois qu’il m’a parlé et qu’il m’a dit qu’il pouvait lire sur les lèvres, mais ça l’amusait tellement de me voir m’énerver à essayer de me faire comprendre qu’il n’a pas pu résisté à me le cacher…
***
Mes parents, n’ont pas eu d’autres enfants. J’ai souvent pensé que cela était un avantage. Soyons honnête, j’avais été tout simplement pourri gâtée, comme si mes parents avaient eu le sentiment qu’il avait été nécessaire, de compenser à longueur de journée le fait que je sois leur unique enfant. Je ne dirai pas que cela ne m’a pas plu, au contraire, j’ai toujours pensé qu’il s’agissait de quelque chose de parfaitement normal, comme si mes parents me devaient bien ça, comme si ma vie nécessitait, de me mettre à plus haute estime que le reste. Oui, difficile de le reconnaître, tant de mégalomanie pour un seul être, peut faire froid dans le dos.
Depuis que j’ai décidé de partir, je me suis rendu compte à quel point, être leur seul enfant pouvait être étouffant. D’un côté, je me dis que je ne devrai pas penser ça, ils ont toujours tout fait pour que je sois heureuse, de l’autre, je pense qu’ils n’ont jamais su faire en sorte que je deviennes quelqu’un dont ils seraient fier, quelqu’un qui aurait une vie qui ne serait pas la leur.
***
Accepter ses erreurs, accepter de reconnaître qu’il n’y avait rien de beau à voir dans son propre reflet, était quelque chose de plutôt compliqué, mais le plus dur restait à changer. Tant d’années à ne voir que par soi, en oubliant tout le reste, ça ne s’efface pas d’un claquement de doigt. Si mes parents m’avaient donner tout ce que je voulais, ils ne m’avaient pas apprit à voir au-delà de ma propre personne. Avant, cette simple idée, ne m’aurait même pas effleuré l’esprit. Tout simplement parce que hormis moi, rien n’avait vraiment d’importance. En fait, si je n’avais pas rencontré Peter, quand j’avais dix-sept ans, je n’aurai sans doute jamais été si différente, de ce que j’avais été, probablement la même peste, garce, peu importe à vrai dire, une simple coquille vide plongé dans un bol de superficialité, de méchanceté, teinté d’un brin d’égocentrisme.
J’accuse, je rend responsable tout ceux qui m’entourent, comme si dans le fond, je n’avais jamais eu ma propre responsabilité, comme si les peines ne m’incombaient pas. J’aurai pu dire avec aisance que j’étais jeune, que j’étais stupide, qu’une vision non avisée ne peut être reproché. Pourtant, je sais que ce qui est fait ne peut être effacer d’un simple geste de la main, qu’importe, rien ne sert de ressasser ce qui est passé.
***
Mes parents n’ont pas confiance en moi, enfin j’exagère peut être un peu, ils ne me pensent pas capable de me débrouiller toute seule, de quoi ont-ils peur au juste ? Ils refusaient que je parte, mais depuis que je leur ais dis que Peter allait aussi là bas, c’est comme si je leur avais dit que je serai accompagnée d’un garde du corps en permanence. En plus, cet idiot, à bien comprit qu’il avait toute la confiance de mes parents, il n’a pas arrêté de me provoquer avec ça, il me le paiera. Je peux reconnaître que Peter a peut être eu des effets positifs sur ma personne, ce qui je suis sûre n’a pas échappé à mes parents, il n’empêche que je peux me débrouiller sans lui, c’est ce que je lui ai vertement dit d’ailleurs, même si, dans le fond je suis contente qu’il vienne avec moi, hors de question de le lui dire maintenant.
***
On y était enfin, Harvard pour de vrai. Après tant de temps à devoir galérer, à travailler corps et âme et pour le coup je n’exagère pas, on avait fini par réussir. Je crois que sans Peter, je ne se serai pas parvenue jusque là, je n’aurai probablement pas abandonné, non, j’ai toujours été persévérante, mais je dois reconnaître qu’il m’avait beaucoup aidé. Au regret de mes parents, je n’avais pas l’intention de retourner de si tôt à Brisbane…
J’ai reçu un mail de Brittany, elle venait aux nouvelles. Étrangement, je n’ai pas su quoi lui répondre, comme si trop de choses avaient changé pour qu’on puisse encore se comprendre. Elle n’a pas demandé de nouvelles de Peter, alors qu’elle doit parfaitement savoir que je suis parti avec lui, mais venant d’elle, cela ne m’étonne même plus. Après tout, elle l’a toujours méprisé, seulement parce qu’il était différent.
Je n’ai jamais dit à Peter, la manière dont elle le traitait quand il n’était pas là. Je n’ai jamais non plus osé lui dire que la raison de notre brouille entre les filles et moi, c’était lui. Peter peu dire autant qu’il veut que ce genre de chose ne l’atteint pas, moi ça me dérange. Dire qu’avant j’aurai agit comme Brittany, parfois ça m’effraie de penser à ça. Pourtant, je ne pouvais pas oublier toutes les méchancetés qu’on avait fait. Quoiqu’il en soit, elle est avec Emily et Isabella, je suis la seule qui ait quitté le groupe, mais je n’éprouve aucun regret.
***
J’étais en retard et avec mon sens de l’orientation légendaire, je m’étais trompé d’amphi. A vrai dire, c’est le genre de chose qui arrive à tout le monde. Enfin, comme dirait Peter surtout aux gens comme moi. Quoiqu’il en soit, j’étais donc rentré dans le mauvais endroit, je n’ai pas tout de suite comprit que je m’étais trompé. C’est une fois installé que je l’ai vu. Au début, je n’étais pas tout à fait sûr, mais fort est de reconnaître que ça ne pouvait être que lui. Je ne pense pas qu’il m’ait vu, dans un sens, cela vaut peut être mieux vu la tête que j’ai du faire. En même temps, à ma décharge, je ne pouvais pas m’attendre à le trouver ici. Après ma stupéfaction passagère, je m’étais discrètement éclipsé.
Quand j’ai rejoins Peter et que je lui ai raconté, il m’a demandé pourquoi je ne suis pas allé le voir. Il me fait rire, j’étais censé faire quoi au juste ? Je me voyais bien allé le voir comme si de rien était, pas sûr que ça aurait marché et puis l’endroit ne s’y apprêtait pas vraiment. Cela faisait longtemps que je n’avais pas été confronté à cette partie là de ma vie, comme je l’ai expliqué à Peter, j’ai envie de m’excuser, de me faire pardonner pour ce que j’ai fait, mais ça n’est pas aussi simple. Peter m’a demandé, de quoi j’avais peur ? Après tout, tant que je n’essayais pas, je ne pouvais pas savoir si les choses allaient mal se passer. Pourtant, je reste convaincue que cela risque d’être plus compliqué que ce qu’il s’imagine. Enfin, je vais essayer tout de même…
Quand j’ai raconté à Peter, ce que je lui avais fait, il n’a pas eu l’air de me juger, bien que je suis sûr qu’il avait son avis sur la question. Toute fois, il m’a répondu juste en gestes, ce qui lui arrive quand il est contrarié. Quand il fait ça, ça me rappelle toujours quand on sait connu et qu’il a commencé à m’apprendre le langage des signes. Je crois que c’est au bout d’un mois qu’il m’a parlé et qu’il m’a dit qu’il pouvait lire sur les lèvres, mais ça l’amusait tellement de me voir m’énerver à essayer de me faire comprendre qu’il n’a pas pu résisté à me le cacher…
(Invité)