Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(milandra) The sadest part of love life is when you cannot live with and without the one you love
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(milandra) The sadest part of love life is when you cannot live with and without the one you love

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« Magne toi Alex, on est déjà en retard là ! C'est bon, tu finiras de te préparer dans le taxi. » râla-t-il en terminant de se préparer dans le miroir. Milo trépignait d'impatience, il n'arrivait pas à croire tout ce qui se passait en ce moment et surtout, ce qu'il s’apprêtait à faire. Il n'a jamais été très doué pour le romantisme mais pour la première fois depuis des lustres, il s'accordait une petite pause, un petit moment de répit où il redevenait ce Castellan, adorable. Ouais, il n'a pas toujours été ce connard menteur et manipulateur. Au fond de son âme, bien caché derrière son impulsivité et son infidélité, se cachait un homme blessé et rancunier mais tellement attachant. Rasé de prés, il peaufinait son look et noua maladroitement sa cravate devant la glace. Il se regarda un instant, scrutant les moindres détails qui le composait. Depuis quelques jours, il semblait moins fatigué et plus reposé. Les vacances en compagnie de la Windsor semblaient lui faire un bien fou mais là encore, il n'avouera rien. Debout dans la chambre d'hôtel, il attendait sa belle qui ne semblait pas daigner sortir de la salle de bain. Ils étaient arrivés la veille au soir à Rome mais avec le décalage horaire combiné à la fatigue de Londres, ils avaient dormi une bonne partie de la nuit ainsi que la journée. Les deux étudiants n'avaient même pas prit la peine de visiter la ville, ils auront certainement tout le loisir de le faire dans les prochains jours. L'ambiance était beaucoup plus détendue entre les deux, quelque chose les avait rapprochés à Londres, cela ne faisait aucun doute. Ils semblaient plus complices et surement un peu moins sur la défensive. Le Winthrop s'approcha légèrement du miroir et passa son doigt sous ses yeux comme s'il allait réussir à faire disparaître les poches qui traînaient là. Il se retourna et vint s'asseoir sur le lit pour terminer de lasser ses chaussures. Monsieur avait opté pour tenue classe sans ressembler non plus à un pingouin dans un costard trois pièces. C'était plus subtile, plus à la mode. Milo était vraiment beau ce soir, il avait fait de gros efforts et savait que ça allait payer. « Tu ressemble à rien de toute façon, j'vois pas pourquoi tu t'acharnes comme ça. » lança-t-il avant de rigoler allègrement. L'enflure dans toute sa splendeur. Une fois ses chaussures correctement mises, il se releva et alla mettre directement sa veste. Il regarda l'heure sur son portable avant d'inspirer bruyamment. Le beau brun n'a jamais été ponctuel mais là, il semblait en faire une affaire d'état. Ce n'était pas rien. Le soir du réveillon du nouvel an à Rome, il n'avait pas envie de tout foirer. Le Winthrop se mettait inconsciemment la pression, il ne voulait pas échouer, pas après tous les efforts qu'il avait fait. « Ah bah enfin ! » soupira-t-il avant de se retourner vers elle et se stopper net. Il la regarda, incapable de bouger ou dire quelque chose. Déjà qu'il la trouvait sublime alors là, Alexandra dépassait toutes ses espérances. Elle portait une magnifique robe qui la mettait en valeur, un maquillage aussi subtil qu'élégant, ses longs cheveux ondulés venaient habiller un décolleté plongeant. Elle était grave bonne dans cette tenue. Machinalement, il s'approcha d'elle, tel un prédateur sauvage à l'affût de sa future proie. Il afficha un léger rictus pervers sur le coin de ses lèvres. Milo posa délicatement ses mains sur ses hanches et la fit reculer lentement jusqu'au mur le plus proche. « Putain Alex, tu es divine ce soir. » lui avoua-t-il avec une petite auréole au dessus de sa tête. Il se pencha légèrement vers l'avant et déposa un chaste baiser sur sa joue. Tout en gardant cette proximité enivrante, il décala son baiser un plus vers la droite, puis encore un peu jusqu'à venir capturer sensuellement ses lèvres. « Donne moi une seule bonne raison pour ne pas te sauter dessus, là maintenant, tout de suite. » lui murmura-t-il d'un air provocateur. Au diable le dîner et le reste de la soirée. Ils pouvaient rester là à baiser comme des lapins que ça lui irait très bien.

@Alexandra Windsor
(Invité)