L'excellence.

Le bruit des cahiers qui se ferment. Des sacs qui se remplissent sous la rapidité et des bancs qui se rangent dans le dossier des chaises présentent devant eux. Le cours se termine. L'amphithéâtre se vide petit à petit tandis que le professeur donne ses dernières directives pour le dossier à envoyer sur sa boîte mail dans quelques semaines. Je soupire. Je ferme mon notbook et le replace dans sa housse. Je me lève et écoute les dernières consignes tout en me dirigeant vers l'allée centrale. Je suis arrivé, exceptionnellement, quelques minutes après le début des cours. Tout le monde était déjà assit mais le professeur terminait seulement de brancher son ordinateur au projecteur. Je n'avais donc rien rater. Mais de ce fait, je n'avais réussi à me placer à côté de Shiloh. Peu importe. Nous étions ici pour apprendre et non pour discuter de la pluie et du beau temps. J'enjambai les marches afin de remonter vers les portes d'entrées de l'amphithéâtre et retrouver celui que je considérai comme mon frère. Je pose une main sur son épaule tandis qu'il s'apprête à passer la porte. « Intéressant ce cours ! » Il va se retourner vers moi, je le sais que trop bien. Je continue sur ma lancée. « Ca te dis d'aller boire un verre ? J'aimerai te parler d'un truc ! »

Un moyen judicieux d'être avec lui. Shiloh a beau être mon meilleur ami, il est également tout à fait mon type de garçon. Qu'y puis-je ? Grand. Musclé. Une gueule d'ange. J'en ris souvent avec lui et je sais également que ça en restera au stade de la rigolade. Je craque sur Shiloh mais je ne le touche pas. Je ne craque pas sur tous les types que je baise mais je les touche. La dure réalité de ma vie. Un jour, je saurai me détacher de lui. Il faut également dire que je ressens plus ou moins la même chose pour Charlotte. Est-ce une amitié tellement puissante qu'elle se traduit par un autre sentiment ? Je n'en sais rien. Je le déshabille du regard tandis que nous avançons et je lui lance. « Et bien dis-moi. T'es encore canon aujourd'hui ! » Et je lui fais un clin d'oeil tout en réajustant mes lunettes de vue. De simple Ray Ban.

Comme d'habitude, j'arbore une silhouette que je trouve agréable. Du haut de mon mètre nonante, mes fines jambes se remarquent dans un jeans d'un bleu assez foncé. Par dessus, un simple t-shirt légèrement grisâtre avec un col qui retombe assez bas. Le début de mes pectoraux sont voyants. Mais j'apprécie ce style. une ceinture noire avec une boucle agréable sans pour autant être trop voyante. Au pieds ? Une simple paire de converses que j'ai trouvée dans l'une de mes armoire. Aujourd'hui, je ne suis pas des plus élégants. Je me fond dans la masse.

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Zachaël & Shiloh

★ l'excellence ★

Le Droit, domaine d'étude assez complexe, il faut s'accrocher dès le début, se donner à fond dès le début pour être sur d'être au top, je ne suis pas le plus modèle des élèves, même pas un modèle du tout, mon caractère m'en empêche tout simplement mais sans trop savoir pourquoi je suis très bon élève, un excellent même, mes notes sont très bonnes et cela sans effort, je m'en vante parfois, même beaucoup. Je n'ai pas choisis mes études, mon père l'a fait à ma place pour le bien de notre famille dit-il, je n'ai pas vraiment eu la question du choix, c'était ça ou rien, et je m'y suis fait, j'aime même ça, avec le temps j'ai pris gout à ce domaine et je suis l'un des meilleurs. Aujourd'hui nouveau cours de Droit, le thème abordé ne m'est guère intéressant, mon ordi est devant moi, il devrait contenir des notes du cours mais au lieu de ça, c’est facebook, msn et une visualisation de mon compte en banque, malgré toutes ces petites distractions, si le prof me pose une question je serais y répondre, je ne le regarde pas mais je l'entend, je ne suis pas le meilleur pour rien. Zachaël semblait légèrement en retard, la place à côté de moi qui lui était destiné fut prise par une charmante fille mais le connaissant, ce retard ne l'empêchera pas de suivre et d'être dans les meilleurs tout comme moi, lui et moi c'est l'excellence dans toute sa splendeur et ceci depuis toujours. Il est le gars indispensable à ma vie, mon meilleur pote, mon frère, sans lui je ne serais rien, tout comme Charlotte, à nous trois un petit trio qui sait se faire entendre, tout le monde sait qui ont est dans le bon comme dans le mauvais sens.

La fin du cours arrive, je regarde mes derniers messages avant de fermer mon ordi, de le ranger et de rejoindre la sortie, Zach me rattrape en vitesse, un sourire se dessine sur mes lèvres quand sa main touche mon épaule « Pour toi surement.. j'avais mieux à faire sur l'ordi » il ets vrai que Zach était l'élève modèle entre nous deux, il suivait tous les cours, à chaque fois son ordi était rempli de dossiers contenant un paquet de notes, il était plus sérieux que moi, le plus "sage" de nous deux. Je me retourne alors vers lui, lui adressant un sourire alors que j'entendais sa proposition « Sans prob, mais tu paye fréro.. » on marchaient cote à cote dans les couloirs, je le voyais me regarder, me regarder attentivement, il me charrie tout le temps sur le fait qu'il me trouve à son gout et tout, c'est de la rigolade mais il la joue à la perfection cette rigolade, à croire vraiment qu'il craque pour moi, chose vrai que j’ignore encore, il ne veut rien gâcher et je le comprend tout à fait. « Pour toi je le suis tout le temps Zacky, ça me fera peur le jour où tu me diras pas que je suis canon » je rigolais continuant d'avancer à ses côtés, je le regardais, il était habillé à sa façon, ce style que j'aime chez lui, un peu différent du mien, je ne porte que du luxe, un polo Lacoste blanc, un jean Levis avec une belle ceinture Diesel, pour les chaussures, des mocassins en cuir, un style de gosse de riche, et j'emmerde ceux qui ne l'aime pas. Il voulait me parler d'un truc, autant en parler sur le chemin, j'aime aller au fond des choses, même avec mon meilleur pote « Alors c'est quoi cette chose dont tu veux me parler ? ».

Mieux à faire sur l'ordinateur ? Je souris lorsqu'il me dit ça. Il passe plus de temps sur facebook qu'autre chose. Prendre des notes, c'est moi qui le fait. Il faut dire que je souhaite simplement atteindre l'excellence. Je veux terminer premier de ma promotion. Sinon, ça n'aurait aucun intérêt tout ce que je fais. Certains seraient heureux de finir troisième voire quatrième mais ce n'est pas mon cas. Je travaille dure. Je fais également la fête mais seulement lorsque tout est terminé ou presque. Un dossier à rendre dans quelques semaines ? D'ici une bonne semaine il sera déjà terminé et je n'aurai plus qu'à le finaliser complètement. Le rendre parfait à mes yeux avec diverses annotations et quelques couleurs et sur-lignages soigneusement effectués par le programme de traitement de textes que j'utilise sur mon ordinateur. Il accepte ma propose d'aller boire un verre à condition que je paye. Je hausse les épaules et pince les lèvres. je lui réponds ensuite, un large sourire amusé sur le bout des lèvres. « Payer un verre ? Mais tu sais que je suis pauvre ! » J'explose littéralement de rire. Il sait que je viens de lui dire oui mais cette phrase était simplement obligée de sortir. Je suis le cadet d'une famille extrêmement riche. Payer un verre ne me fera rien. A la limite, je pourrais lancer 10 000$ sur le sol que je ne le sentirai même pas. L'argent n'est pas un problème. tant pour Shiloh que pour moi.

Une marche parfaitement rodée. Nous voila côté à côté dans les couloirs de l'université. Mon regard glisse sur le corps entier de mon meilleur ami. Shiloh est simplement parfait. Un homme comme on en trouve peu. Une belle gueule, un corps de rêve, un compte en banque bien remplit et une façon de s'habiller qui lui va à merveille. Il faut dire que le style, ils l'ont dans le sang puisque sa mère a un poste important dans l'une des plus grandes maisons de Haute Couture mondialement connue. Je me souviens des longues discussions passées avec elle, à discuter stylisme, l'une de mes passions premières après les cours. Je lui fais une remarque plaisante à entendre et sa réponse me fait sourire. Bien entendu qu'il l'est tout le temps pour moi et à ce qu'il dit, il aime entendre mes compliments. C'est vrai, je lui dis souvent qu'il est agréable à regarder, beau, bien vêtu,... Nous rions tous les deux de cette petite frasque et nous continuons à avancer.

Avant même d'arriver à la cafétéria de l'université, il me demande ce dont je veux lui parler. Je le regarde et lui dit, en souriant. « Patience mon jeune ami. Patience ! » Nous arrivons enfin. Nous nous asseyons et je le regarde un instant après avoir déposé la housse qui contient mon notebook sur un coin de la table. Shiloh s'assoit, pas moi. « Alors, tu veux boire quoi ? » Je laisse quelques secondes de silence et je dis ensuite, en riant légèrement et arquant un sourcils tout en regardant ce qui sert de bar. « Ici il faut se déplacer pour consommer. Ce n'est pas digne d'un grand restaurant ! » Je ris seul un instant. Je vais nous chercher à boire après avoir enregistré la commande de mon meilleur ami dans un coin de ma mémoire. Je reviens et m'assois à ces côtés. Je prends une gorgée du coca-cola que je viens de me prendre et je lui dis. « J'aimerai te proposer un genre de Pari ! » Je m'arrête un court instant histoire de boire une autre gorgée. « Tu sais que j'essaye de rendre la petite Eden Parker détestable. Une vraie gosse de riche, comme nous deux ! J'aimerai simplement que tu la laisses tranquille durant quelques mois. Le temps de voir si ma méthode fonctionne. Si j'y arrive, tu me files 50.000$ ! Si je rate, t'auras 50.000$ de plus à dépenser dans tes fringues hors de prix ! » Une chose osée. Un pari sur une jeune fille qui n'a rien demandé. En réalité, c'est plus un jeu qu'autre chose. Elle me permet de passer le temps lorsque je m'ennuie.

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Zachaël & Shiloh

★ l'excellence ★

Zach avait suivit le cours portant les yeux sur ses notes et le prof, moi je ne suivais qu'a moitié, je portais plus d'attention sur facebook et msn, en ce moment l'envie d'aller en cours ne me prenait guère mais pour le bien de ma famille et pour ne pas avoir mon père sur le dos surtout pour lui, j'y suis obligé. Je sais que depuis toujours Zach veut atteindre la première place, je suis son plus grand rival pour cette place, il bosse dur, moi pas, j'ai peut-être un léger avantage sur lui de ce côté mais je sais que la première place se jouera entre lui et moi et qu'il n'a pas encore abattu sa dernière carte pour gagner ou espérer gagner. En quittant le cours de Droit, il me rejoint en très peu de temps et j'accepte d'aller boire un verre avec lui à condition qu'il paye, pas que je ne puisse pas ce sera la meilleure mais pourquoi ne payerait-il pas ? C'est vrai il propose, il peut payer et voilà qu'il me sort qu'il est pauvre avant d'éclater de rire, je rigole à mon tour mais moins bruyamment que lui, il aimait jouer sur l'ironie de son statut tout comme moi « C’est vrai, ton compte en banque le confirme... mais tu payera même si tu dois faire la manche petit pauvre » je souriais, il savait très bien que je déconnais, nos familles font partis des 5 plus riches, puissantes et influentes familles de New-York, l'argent pour nous n'est presque rien, c'est le moindre de nos soucis.

On arboraient les couloirs de l'université, marchant cote à cote, des regards se portaient sur nous, qu'on nous dévisagent ou qu'on nous admirent, l'effet était le même, on nous regardaient, "Les frères richards", ce nom pour nos statut,, nos familles, notre argent, tout le monde nous connaissait alors que nous n'en connaissions moins de la moitié qui nous regardaient marcher dans les couloirs mais c'est ça qui était bon savoir qu'on avait cette supériorité sur les autres, on pouvaient les regarder de haut car on pouvaient simplement se le permettre.

Il était tant d'aller au fond des choses et sans attendre d'être assis à une table, je lui demandais qu'elle était cette chose dont il voulait me parler mais je devais faire preuve de patience selon lui, je saurais une fois à la cafet du campus et aussitôt dit, aussitôt fait, on y arrivaient et m'asseyant à une table, Zach restait debout pour attendre ma commande, entre temps il ajoutait avec humour qu'il fallait fournir des effort pour avoir ce qu'on voulait ici pas comme dans les restos de luxe, je riais sur le coup avant de lui dire ce que je voulais, une simple limonade, il revenait quelques minutes après avec les boissons et s'asseyant à son tour, il me disait qu'il avait une sorte de pari à me faire « Un pari ? Je suis toute ouïe » me connaissant j'allais trouver cela très intéressant. Souriant, j'écoutais sa proposition buvant peu à peu ma limonade, ça concernait Eden, la fille que j'aime énerver, embêter, ridiculiser, faire d'elle mon petit souffre douleur et ceci même si elle est très jolie, Zach s'efforce de la rendre comme nous, qu'elle est un comportement de gosse de riches, qu'elle est un caractère semblable aux nôtres, si c’est ce qu'il veut qu'il essaye mais pour moi j'en m'en fiche, elle reste ma victime officielle. La laisser tranquille quelques temps et lui filer 50 000 $ ou continuer de la faire chier et donc de le voir échouer et il me file 50 000 $, très intéressant, j'en souriais même « Tu remnte dans mon estime, tu mise gros et tu va perdre gros, tu devras me filer tes 50 000 fréro, j'ai pas l'intention de la laisser libre, bien au contraire, elle me distrait et m'amuse » sadique, perfide, vorace, c’est tout moi, je profite car je peux me le permettre et de toute façon Zach ne peux pas vraiment m'en empêcher.

Un sourire de la part de Shiloh suite à ce qu'il vient de me dire. Je dois payer, même si je dois faire la manche ? Il sait très bien que, tout comme lui, nous faisons partie des familles les plus riches de la Grosse Pomme. L'un comme l'autre, nous aimons jouer sur l'ironie et nous faisons de le faire. Nous rions un instant avant de partir en direction de la cafétéria de l'Université d'Harvard. Durant le trajet, plusieurs étudiants se retournent vers nous. Cette fac est très réputée et malgré que beaucoup de leurs étudiants soient des enfants nés avec une cuillère en or dans la bouche, la majorité d'entre eux proviennent d'un milieu social moyen. Notre réputation n'est plus à faire, nos noms apparaissent souvent dans les magasines. Mon père fait apparaître une photo de nous dans les plus grands d'entre eux lors des fêtes de Noël tandis que ma mère, quant à elle, se laisse aller à des interviews pour les nombreux galas qu'elle décide de faire. La charité, elle aime travailler pour ça. Mais surtout, elle aime donner une image agréable de notre famille. Nous sommes influents, nous sommes extrêmement riches mais nous ne sommes pas des monstres pour les Médias. Lors de catastrophes naturelles, ma mère se laisse aller avec son chéquier et pourtant, notre compte en banque ne semble pas en souffrir.

La cafétéria. Nous y arrivons. Shiloh s'assoit, je prend sa commande et vais chercher sa limonade ainsi que mon Coca-Cola. Je reviens, m'assieds et lui parle de cette fameuse chose : un pari. Il sourit, il semble intéressé par ce que je vais lui dire. Il est toute ouïe comme il vient de me dire. Je rentre alors dans mes explications. Lui expliquant qu'Eden serait l'enjeu de tout ça. Que je dois réussir à la faire devenir une petite peste et je lui demande également de la laisser un brin tranquille. Il était toujours souriant et voila qu'il me répond. Comme d'habitude, il est très confiant et me fait sourire. Je suis amusé par ce personnage qui n'est autre que le garçon que j'apprécie le plus. Je vais perdre gros mais il n'a pas l'intention de la laisser tranquille. Je me lève et passe derrière lui, je pose mes mains sur les épaules du Winthrop et j'approche mes lèvres de son oreille avant de laisser s'échapper quelques mots, d'un volume assez bas. « Ne joue quand même pas trop avec elle. N'oublie pas qu'elle m'a dans son camps, tout comme toi ! » Je pose un baiser sur sa joue et m'en vais nous chercher quelques pâtisseries. Je reviens avec un plateau bien remplit que je dépose sur la table et je m'assoie de nouveau. Je prends un éclair au chocolat, pose un regard sur mon meilleur pote. Grand sourire aux lèvres, je reprends. « Que le meilleur gagne ! » Je n'aime pas perdre mais la défaite ne me fait tout de même pas peur. Elle permet d'avancer, de s'améliorer. Je prends une bouchée et j'attends de voir Shiloh réagir.

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