Pain baguette svp + Ambroise

PAIN BAGUETTE SVP.

Les voilà enfin, les vacances Les cours sont terminés pour la période des fêtes. Comment est-ce que j'allais bien pouvoir fêter ça? Le trimestre avait été particulièrement exigeant au niveau de mes cours et mon stage. Je crois bien que je méritais un petit quelque chose pour avoir tenu bon jusqu'au bout. L'heure du repas approchait et j'avoue avoir faim. Je décida donc de m'offrir un de ses bons sandwichs fait avec du pain baguette disponible au Luna Caffe. J'espérais qu'il n'y ait pas trop de clients car j'avais bien hâte de pouvoir me reposer à mon loft ensuite. Je quitta l'enceinte de l'université et marcha jusqu'au petit café sous une petit neige tombante.
En arrivant sur place, je remarqua qu'il y avait quelques clients en ligne mais sans plus. Je me posta donc derrière un jeune homme qui devait lui aussi avoir faim.

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La France me manque, je ressentais parfois ce manque du pays à cause de bien des caractéristiques. La tour Eiffel par exemple ou bien la nourriture typiquement française et mon dieu que je tuerai pour avoir ne serait-ce qu'un bon sandwich à la rosette. Rien que ça, sisi. Je mangeais beaucoup plus ici pour une raison assez complexe, les paquets de nourriture faisaient deux fois celle qu'on trouvait en France, en résumé, c'était un calvaire puisque je me sentais obligé de finir absolument la boîte de gâteau. Heureusement que je continuais à m'entretenir sinon c'était les kilos en trop assuré et je n'avais pas de temps à perdre avec ça. J'éprouvais le besoin irrémédiable de pouvoir séduire les femmes qui m'entouraient, comme la plupart des hommes sur cette terre au final.
Sortant du supermarché où je venais de faire mes courses, un tas de bonne chose bien grasse, comme super équilibré, une envie germa soudainement dans mon esprit. On est en vacances, autant profiter et me chercher une petite baguette qu'un certain magasin fabriquait. Le seul problème étant que je ne pouvais pas toujours m'offrir ce luxe qui coûtait vraiment cher. Arrivant rapidement à la boutique, j'étais rapidement surpris par la queue devant moi, plutôt long. Fait chier, j'avais pas envie d'attendre.. Me balançant sur mes deux jambes en attendant, je frôlais de me casser la gueule en arrière, me rattrapant au dernier moment mais touchant tout de même ma voisine. Hum.. désolé..

@P. Kacy Florès

PAIN BAGUETTE SVP.

J'avais tellement faim. En plus, il y avait cette odeur de bon pain frais dans l'air qui me faisait saliver. Façon de parler, évidemment. Et pour être honnête, la file n'avançait pas assez rapidement à mon goût. Je n'étais pas du genre à me donner en spectacle en disant haut et fort que je n'avais pas que ça à faire; attendre. Alors, j'avançais doucement au même rythme que les autres, prenant mon mal en patience. De toute façon, rien ne pressait. J'étais en vacances. J'avais tout mon temps. Ou presque. Alors que j'allais faire un pas en avant, celui qui me précédait dans la file passa près de tomber et m'accrocha par la même occasion. "Ça va?" lui demandai-je. Peut-être avait-il eu un malaise, un étourdissement. Le futur médecin en moi était prêt à intervenir en cas de besoin.

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J'en avais ras le cul. A chaque fois c'était le même problème dans cette boulangerie dites aux spécialités "françaises", puisqu'une multitude de personne y venait, attendant eux aussi de pouvoir manger un bout de bonheur. Je me souvenais rapidement du pourquoi du comment, je ne venais presque plus ici, parce que le temps d'attente s'élevait souvent à dix minutes facile. J'avais donc le regard bien souvent braqué sur mon téléphone, ou bien j'écoutais de la musique. Sauf qu'aujourd'hui j'étais pressé, j'avais faim et n'étais pas réellement patiente. D'où mon moment d'inattention, et ce moment gênant où j'embête sans le vouloir ma voisine. « Oui, oui, je suis vraiment désolé, je ne faisais pas attention. » Répondis-je courtois avec le sourire factice que tout le monde sait adorablement faire dans ce genre de moment. « Vous êtes venue pourquoi ? » La curiosité l'emportait, je me faisais tellement chier que je me devais de m'occuper. Même si cela devait la rendre mal à l'aise.

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Le jeune homme sembla reprendre rapidement son équilibre. Peut-être était-il diabétique et devait manger quelque chose sur le champs. Une chute de pression. Les possibilités étaient multiples. J'étais prête à intervenir en cas de problème, à sonner quelqu'un d'appeler les urgences s'il manquait de nouveau d'équilibre. Il me rassura en disant qu'il était simplement inattentif.Il devait penser à autre chose, oublier qu'il se balançait sur ses pieds durant l'attente.
Alors que je croyais qu'il allait simplement se retourner et reprendre ce qu'il faisait, il me demanda pourquoi j'étais venue. Ce que comptais prendre. "Un sandwich avec du pain baguette, sûr et certain. Je sais juste pas lequel encore." Il y avait tellement d'alternative offertes pour ce genre de sandwich. Avec le temps d'attente, j'avais largement le temps de me décider. "Vous devriez y goûter, c'est le meilleur dans les alentours." J'étais du genre sociable. Je n'avais donc aucun problème à faire la conversation avec un inconnu en plein milieu de la file d'attente.

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Posant mon attention sur la jeune femme, c'était le seul moyen pour que le temps passe plus vite et ainsi entre nous une discussion s'installait, parlant de nourriture bien évidemment. J'étais tellement un fan de bouffe que c'était même incroyable que je puisse garder la ligne, heureusement que je m'entretenais. La regardant attentivement, je faisais attention dans un même temps à ce que personne ne me double dans la file ou bien si jamais celle-là se réduisait à avancer. « Vous êtes une française ? C'est quand même rare quelqu'un qui puisse parler aussi bien de boulangerie sans l'être. » Répondis-je presque étonné. « Ouais je sais, j'adore ça. Mais étant un français d'origine, je préfère le manger avec mon plat ou bien du fromage, enfin quand on en trouve un qui tiens bien la route ici. » Répondis-je en souriant, me rappelant vaguement une anecdote. « Vous venez souvent ici ? » Demandais-je curieux de sa réponse.

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Je n'étais pas du genre sauvage. Alors quand quelqu'un m'abordait, je ne le repoussais pas. Autant entamer la conversation puisque nous étions tout les deux obligés d'attendre dans la file si nous voulions avoir notre pain baguette. Alors que j'avais mentionné que c'est ce que j'allais manger, le jeune homme me demanda si j'étais française. "Non, je suis brésilienne." Vous allez me dire que à ne paraît pas trop à mon teint. Je le sais très bien. C'est ma mère qui m'a transmis ce teint pâle. "J'aime bien aussi comme accompagnement mais là, j'ai vraiment faim!" Quelques petits bouts de pain baguette avec de la soupe, ce n'était pas assez. Un sandwich ferait l'affaire. C'est alors qu'il me demanda si je venais souvent ici. "Ça m'est arrivée plusieurs fois de venir ici. Il est sur mon chemin quand je rentre chez moi et tout ce qu'ils font est délicieux." J'avais l'air complètement vendu.

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