LEXIE CALDWELL ► alexandra daddario

Je ne sais jamais par où commencer lorsque je dois raconter mon histoire. Commençons donc par le commencement, ma naissance. J'ai pointé le petit bout de mon nez au beau matin du 17 mai 1997, où a l'extérieur les beaux jours étaient déjà arrivés, et où la nature faisait elle aussi son entrée. Ma mère m'a souvent répété que le chant des oiseaux, ce jour-ci, était beaucoup plus omniprésent qu'à son habitude. Mes parents m'ont alors prénommée Lexie, en ayant pour deuxième prénom Blair, qui était le prénom qui aurait du être donné à l'une des sœurs de ma maman, qui n'a malheureusement pas eu la chance de voir correctement le jour et qui a perdu la vie sans même pouvoir entrouvrir les yeux le temps d'un instant. Ma maman, par ailleurs, c'est celle pour qui je dois tout. Elle m'a donné la vie, m'a éduquée et à su m'apprendre comme il le faut les valeurs nécessaires pour pouvoir grandir sainement. Elle gagnait sa vie en tant que décoratrice d'intérieur aux côtés de mon père, qui lui, était un chirurgien de grande renommée dans la ville où j'ai grandis et où je suis née, Philadelphie. Autant dire que financièrement, on s'en sortait parfaitement bien, et -très- rares étaient les fois où mes parents avaient du mal à payer les factures à la fin du mois. Cependant, cette richesse n'a pas fait de moi quelqu'un de superficiel, loin de là. Je crois même être vachement, voire trop simple aux yeux de tous. J'ai jamais été cependant la petite fille pourrie-gâtée dés la naissance, et je me contentais du strict minimum et de ce que j'avais, ce qui me suffisait de loin. C'était tout de même plutôt agaçant d'avoir grandie seule... Parce que oui, je suis fille unique. J'ai toujours envié mes amies de primaires qui avaient toutes un frère, une sœur, soit plus grands qu'elles ou plus petits. Je crois que je n'arriverais plus à compter le nombre de fois où je suis allé voir mes parents en leur demandant « Alors, c'est quand que vous me faites un petit frère ou une petite sœur? ». Mais aujourd'hui j'en rigole d'avoir été aussi curieuse. Même si un manque est tout de même toujours présent. J'aurais aimé avoir un frère sur qui compter pour me défendre lorsque quelqu'un m'embêtais, ou alors une sœur que j'aurais pu aller voir lorsque j'avais besoin de parler, une épaule prête à m'accueillir et une oreille attendrie pour m'écouter, une parole pour me conseiller. À l'école, j'ai tout de même réussi à trouver, au fil du temps, quelqu'un qui a su « raviver la flamme », et cette fille, que je considère aujourd'hui comme ma sœur, c'est nul autre que Skye, la jeune brune issue de la famille Vanderwaal. Et aujourd'hui on est vraiment inséparables toutes les deux. Beaucoup de personnes nous ont déjà demandé si on avait un lien de parenté, alors que pas du tout. Mais ces questions nous font toujours autant sourire.

Avec Skye, on a rapidement été passionnées par le journalisme. Elle m'avait rabiboché rapidement quelques trucs que son oncle lui avait montrer, puisqu'il était lui même journaliste. Et depuis, ça ne nous quitte plus, on est des vraies folles lorsqu'on parle de quelque chose sur ce sujet. Elle a cependant toujours été stoppée dans ses envies à cause de son père, puisqu'elle devait sûrement être contrainte de reprendre la banque familiale, alors qu'elle n'en avait pas envie. Certes nous étions petites à cette époque là, mais les ambitions de son père, je pense, n'ont pas réellement changées depuis quelques années, et il doit toujours être borné sur le sujet. Quant à moi, mes parents me soutiennent au maximum, et m'encouragent à faire ce qu'il me plaît. Ils me répétaient souvent que pour réussir son avenir, il fallait faire quelque chose qui ne plaisait qu'à soi. Et j'ai trouvé ce qui me plaisait, je l'avais trouvé depuis mes 7 ans d'ailleurs. Je voulais être journaliste, et j'étais bien déterminée à le devenir. Au collège, avec Skye, on s'était inscrite dans le club de journalisme dés qu'on avait entendu parler du fait qu'il existait. On a beaucoup aimé jouer les journalistes pendant quelques années à cette période. On avait toujours le nez enfoui ailleurs pour trouver des trucs appétissants à dire sur les autres élèves. On était d'ailleurs vachement régulières dans les sorties de nos journaux! Et ça nous plaisait et nous divertissait comme il le fallait. En dehors de ça, à l'école, j'ai toujours été quelqu'un qui travaillait beaucoup, qui faisait son maximum dans toutes les situations pour rentrer à la maison et être fière d'avoir des bonnes notes. Et ce travail à réussi à payer puisque maintenant je suis entrée à Harvard, la grande et prestigieuse université dont on a tous déjà entendu parler.

Et voilà comment j'ai fais mon entrée à l'université de Harvard, au grand plaisir de mes parents qui ont été comblés lorsqu'ils ont appris que ma candidature pour rejoindre cette prestigieuse école avait était acceptée. Maintenant, je sais que mon avenir est placé entre mes mains à moi seule et que c'est à moi de cartonner et d'envoyer un maximum de bonnes choses pour réussir mes prochaines années scolaires. Je me sens bien à Harvard, et je m'y sens comme chez moi. C'est mon deuxième chez moi. Les amourettes, les amitiés, les disputes, les réussites comme les échecs scolaires, les fêtes qui durent toute la nuit, tout ça, c'est ce qui fait vivre Harvard, et c'est pourquoi je suis fière d'y être.