the day i got to meet the pretty girl + ROSWARD

Ca vous est déjà arrivé de tomber sous le charme d'une inconnue? J'avouerais qu'à moi, oui. Il y a encore quelques mois je n'avais jamais été attiré par personne amoureusement parlant. Je n'aurais même pas su dire si j'étais homosexuel ou hétérosexuel. Pour la simple et bonne raison que ça ne m'attire absolument pas. Je pensais que l'amour et la romance ça n'était pas fait pour moi. Pas fait pour quelqu'un comme moi. Sauf que voilà, à la rentrée, lors de ma première semaine de cours j'ai fais une rencontre qui bouleversa mes idées, mon cerveau, ma pensée. Enfin, une rencontre... non, pas vraiment. J'attendais mon professeur de chimie devant la salle, un bouquin entre les mains lorsque j'entendis une voix qui attira mon attention. Une jolie voix douce avec un accent australien. Je levai les yeux de mon livre pour chercher des yeux d'où venait cette voix avant que je ne vois une jolie fille, la peau métisse et une jolie crinière noire et bouclée. Je n'avais jamais rien vu d'aussi beau que le sourire de cette fille, et je me pinçais les lèvres. Chaque semaines, alors que j'attendais mon cours de chimie du jeudi devant la salle cette voix retentissait. Cette très jolie voix. Lorsqu'elle ne parlait pas, elle riait et lorqu'elle ne riait pas, elle se taisait mais son regard et son sourire voulaient tout dire de cette jeune fille. Je ne me résoudrais jamais à engager la discussion avec elle, c'est vrai. C'est donc pour cela que tout seul dans mon coin, n'ayant parlé à personne de cette belle inconnue à personne, au mois de novembre je décidais d'essayer de la faire venir elle à moi. Beaucoup trop timide et introverti pour m'approcher d'un inconnu et surtout d'une si jolie inconnue, j'ai cherché un moyen pour lui faire comprendre qu'elle me plaisait sans avoir à le dire à voix haute. Elle ne me connaissait pas, alors ça aurait été creepy même si j'avais pu me résoudre à le faire. Je me suis alors dis que je pouvais lui écrire des lettres. Sauf que le problème était que je n'avais aucune idée d'où elle habitait. Je la voyais juste souvent rentrer dans le bâtiment de la Quincy House, alors je m'étais dis qu'elle devait y vivre. Je commençais par écrire une lettre que je déposais toujours de manière à ce qu'elle la trouve. Dans la première lettre se trouvait un poème. Une semaine plus tard, je lui avais acheté un petit collier. La semaine d'après, ce fut un poème. La semaine suivante, un petit bracelet pour enjoliver ses jolis poignets tout fins. J'alternais ainsi une semaine de cadeau et une semaine de poème.
Cette semaine là je venais d'intégrer la Quincy House. J'avoue que lorsque j'avais décidé d'intégrer une maison et que je n'étais pas sur de mettre Quincy en premier ou en deuxième voeux, l'idée de croiser tous les jours cette belle inconnue m'avait influencé dans mon choix. Je l'avais vue plusieurs fois rentrer dans une chambre, j'ai donc présumé que c'était la sienne. Cette semaine là c'était une semaine de cadeau, et j'avais décidé d'acheter un ours en peluche tout simple, c'était juste un ourson qui tendait les bras. Je l'avais emballé dans un paquet rouge avec écrit dessus Pour la belle australienne et j'avais fermé la boite d'un joli noeud blanc. En milieu d'après midi, j'essayais de marcher rapidement afin de déposer ce joli cadeau au pied de la porte.

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Voilà déjà quelques jours voir quelques semaines que tu avais emménager avec deux nouvelles colocs à la Quincy. Enfin c'était plus elles qui venaient de déménager chez toi. Tu étais aux anges, tu ne te sentais plus seule à présent et mon dieux que ça fait du bien. Certes tu as Saucisson mais ce n'est pas pareil. Même si tu l'aimes plus que tout ça reste un animal et il faut dire que tu ne peux vraiment faire des discussions jusqu'à pas d'heure avec lui. On peut dire qu'une nouvelle page de ta vie venait de commencer avec cette colocation qui se passait à merveille. Mais voilà, tous les jeudis tu recevais du courrier qui venait toujours de la même personne. Un peu flippant c'est le moins qu'on puisse dire, surtout que tu ne connais absolument pas cette personne. La première fois que tu avais reçu quelque chose de cet inconnu il s'agissait en faite d'un collier. En tout cas cet admirateur avait très bon goût car tu avais trouvé ces petits cadeaux juste magnifique. Cependant ce n'est pas que des colis que tu reçois. En effet une semaine sur deux, tu as le droit à un petit poème à la place au pied de la porte de chez toi. Sa façon d'écrire était très belle et te touchait énormément. Tu gardais tous ces petits textes et cadeaux dans un endroit secret chez toi pour qu'aucune de tes colocs ne tombent dessus. A vrai dire tu appréciais énormément recevoir ces attentions de cet inconnu. Tu attendais le jeudi avec impatience, c'était même devenu ton jour préféré de la semaine. Tu espérais bien que ça allait continuer. Bon certes tu aimerais bien savoir qui est cet inconnu car la première fois tu avais trouvé ça un peu perturbant et flippant de recevoir des cadeaux d'un étranger. Mais aux fils des semaines tu commençais à avoir une petite idée de qu'l pouvait s'agir. Il y a ce jeune homme que tu croises, enfin vois, très souvent sur le campus. Cela fait déjà quelques temps que tu avais remarqué qu'il te lançait quelques regards, qu'il t'observait. Un peu flippant mais rien de méchant tu voyais dans son regard qu'il avait plus l'air timide qu'agressif. Au contraire tu trouvais ça extrêmement mignon. Du coup les jours où tu étais sure que tu le croiserais sur le campus tu mettais soit le collier ou le bracelet que tu avais reçu pour voir s'il y avait des réactions sur son visage. Tu voulais encore attendre un peu pour aller lui parler de peur de ne plus recevoir de petites lettres ou cadeaux le jeudi. Aujourd'hui était un jour assez spécial, on était jeudi, on peut dire que tu étais de bonne humeur tu savais que tu allais avoir une belle attention au pied de ta porte. Tu ouvris la porte et découvris un ourson en peluche qui te tendait les bras. Tu n'avais jamais rien vu d'aussi mignon. Tu t'empressas de le prendre dans ta main. Il était tout doux. Il était hors de question que cette fois ci tu laisses passer cet inconnu. Tu étais bien décidais à savoir qui c'était. Tu refermas discrètement la porte et te dirigeas vers l'escalier. Tu vis une silhouette masculine qui descendait, bizarrement il ressemblait au jeune homme que tu croisais au campus. Tu décidas donc de l'interpeler, heureusement il n'était pas trop descendu et donc tu n'avais pas à crier trop fort. "Hey toi jeune homme attends quelques minutes !" lanças-tu dans la cage de l'escalier.

Ce jour-là, c'était jeudi et le jeudi depuis un certain temps, c'était le jour du cadeau. Le jour où j'allais déposer un cadeau ou un poème au pied de la porte de la chambre de cette fameuse jeune femme qui me faisait vibrer. Je m'empressais de partir après avoir déposé le cadeau, je ne savais pas pourquoi mais je ne voulais pas que cette fille me voit. Je voulais, bien sûr qu'un jour elle me remarque mais pas maintenant. Je n'étais pas près. Emménager à la Quincy House était déjà pour moi une grande épreuve stressante alors parler à la fille qui me plait, vous vous imaginez un peu? Je dévalais donc les escaliers sans me rendre compte que la belle australienne m'avait vu et me suivait. Hey toi jeune homme attends quelques minutes ! entendis-je en haut de la cage d'escaliers. C'était elle. J'aurais pu reconnaître sa voix et son accent entre milles autres. Je me figeai, telle une véritable statue de pierre. Je mis quelques secondes avant de me retourner, le coeur battant à cent à l'heure. On devait voir la nervosité sur mon visage, on m'a souvent dit que j'étais une boule de nerfs. Je remontais lentement les marches pour arriver devant elle, mais je fis bien attention à ne pas trop m'approcher. "Euh... oui?" Avec un peu de chance, elle me courrait après pour une toute autre raison. Avec un peu de chance, c'était juste le fruit du hasard et elle n'avait aucune idée de qui j'étais, que j'étais son admirateur secret. "Tu... tu m'as appelée?..." Lui demandais-je avant de déglutir. Le stress était de plus en plus fort et la tension qui régnait me pesait sur les épaules. Ma timidité déjà extrême ne faisait qu'augmenter lorsque j'étais face à une fille que j'aimais bien.

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Ce jeudi n'était pas un jeudi comme les autres. Déjà que pour toi le jeudi n'est pas un jour comme les autres puisque tu reçois des cadeaux et des poèmes de ton admirateur secret, mais ce jeudi là d'aujourd'hui tu espérais bien avoir mis la main sur celui ci. Tu tenais encore ton cadeau, un ourson en peluche juste trop mignon, dans tes mains. Après quelques semaines d'enquête tu avais repéré quelqu'un qui pourrait être ce potentiel admirateur. Le jeune homme que tu venais d'interpeler dans la cage d'escalier y ressemblait étrangement. Tu avais donc pris ton courage à deux mains et l'avais appeler. Par chance, enfin pour l'instant, il ne s'était pas enfui. Tu le vis remonter vers toi, tout en laissant une distance avec toi. Tu vis dans son regard et sa démarche qu'il n'était pas très à l'aise. Il réussi tout de même à te glisser quelques paroles. "Oui c'est toi que j'ai appelé. Mais ne t'inquiète pas ce n'est rien de grave et ça se trouve tu risques même de me prendre pour une folle." lui répondis-tu en souriant. Tu essayais de le mettre en confiance car tu remarquais qu'il était en panique totale. Pourtant c'est pas dans tes habitudes de faire peur aux personnes. Du coup comme tu savais que tu ne lui voulais rien de mal rien de mieux que quelques paroles qui rassurent. "J'ai juste une petite question. Ce petit ourson et même tous ces poèmes et cadeaux ça viens de toi ?" lui demandas-tu en le regardant dans les yeux sans trop vouloir le faire paniquer encore plus. Tu espérais vraiment que ça soit lui car sinon cela voudrait dire que tu es une très mauvaise enquêtrice. En plus de ça tu aurais dérangé quelqu'un pour rien et perdu quand même de temps.

Paralysé, mon regard était complètement perdu dans le sien. Elle avait de jolis yeux marrons qui me passionnaient, racontaient une histoire dans un livre dont je ne voulais pas cesser de tourner les pages. Elle était là, devant moi et me regardait. Elle me parlait. A moi, ce gars qui se cache derrière ses cheveux mi-long et qui espère ne pas se faire accoster dans la rue pour ne pas avoir à parler à un inconnu. Elle me regardait moi, ce gars entièrement transparent et qui fait tout ce qu'il peut pour le rester. "Oui c'est toi que j'ai appelé. Mais ne t'inquiète pas ce n'est rien de grave et ça se trouve tu risques même de me prendre pour une folle." Je souris un peu, un sourire très léger qui ne prenait forme qu'aux coins de mes lèvres. Mes mains dans mes poches, je me raclai la gorge en écoutant sa voix attentivement. "J'ai juste une petite question. Ce petit ourson et même tous ces poèmes et cadeaux ça viens de toi ?" me demanda t-elle. J'écarquillai les yeux et me mordis la lèvre inférieure. Je mis quelque temps avant de répondre à sa question. "Retourne l'ourson," furent les quelques mots qui sortirent d'entre mes lèvres. Je lui laissai ensuite le temps de s'exécuter. J'avais collé un petit post-it derrière l'ourson d'après les conseils de Sofia, ma meilleure amie. Elle m'avait dit que je pouvais lui glisser mon nom et mon numéro dans le prochain cadeau, et c'était ce que j'avais fais. J'avais juste marqué Edward Carroll et gribouillé mon numéro. Je regardais la belle australienne faire tout cela et je suris un peu. Toujours une main dans ma poche, je levai la main droite et fit un léger signe. Un sourire très gêné sur mon visage et j'essayais de ne pas fixer ses yeux de trop. Ayant peur qu'elle me prenne qu'elle comprenne que je suis un cinglé. "Je m'appelle Edward Carroll."

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