Super Elia à la rescousse - Sullivan B.

Sullivan & Elia ♥

J'étais sortie en ville me promener quand je passais devant central square, c'est alors que je pensais à Sullivan, un professeur de musique de Harvard, mais il était bien plus qu'un professeur pour moi. Oui je vous vois avec vos grands yeux. Eh bien désolée de vous décevoir mais non, Sulli & moi on est loin d'avoir une relation amoureuse, mais plutôt amicale. Je me rappelle encore de mon arrivée à Harvard & quand j'ai su qu'il était prof de musique ici. Bref, cela faisait longtemps que je ne l'avais pas vu, tout l'été en fait puisque j'étais partie dans le Vermont avec une bonne partie de l'université. C'est donc en passant devant central square que l'idée me vint d'aller lui rendre une petite visite. Je m'arrêtais donc en bas de chez lui, cherchant sa voiture sur le parking : si elle y est c'est qu'il est chez lui sinon non. Trouvant alors la voiture garé sur le parking, je souriais, contente d'être sur que j'allais le voir. Montant les escaliers de l'immeuble j'étais impatiente & excitée à la fois. Frappant contre sa porte pour qu'il vint m'ouvrir, j'eus aucune réponse. Peut être était-il sous la douche, ou en train de faire quelque chose & qu'il mettait du temps à arriver ? J'attendais donc devant la porte puis j'essayais de nouveau. Aucune réponse encore, je pris alors mon téléphone pour l'appeler, peut être que la sonnerie de son téléphone le ferait sortir de son sommeil si c'est le cas ou de ce qu'il fait. Après 3-4 essais, toujours pas de réponse. Ce n'était vraiment pas normal, j'essayais alors de tourner la poignée, si c'était fermé c'est qu'il avait du aller chez un voisin ou non loin. Sauf que la porte s'ouvrit quand je tournais la poignée. Passant ma tête pour avoir une vue sur l'appartement, je disais assez fort " Sullivan ? C'est Elia, t'es là ? ", j'attendais pour avoir une réponse, encore rien ! Fermant la porte derrière moi, je m'avançais vers le salon qui était la première pièce lorsque l'on arrive dans son appartement, c'est alors que je le vis à moitié sur le sol & appuyé contre son canapé en train de suffoquer. Paniquée, inquiète, apeurée, terrifiée .. Bref tout ce que vous voulez, je ne savais pas ce qui lui arrivait. Ayant suivi une formation pour essayer d'être maitre sauveteur, j'avais eu plusieurs heures de cours sur les diverses façons de sauver une personne selon la situation. Je me mis alors à côté de lui, accroupit. " Sulli qu'est ce qui a ? Qu'est ce qui t'arrive ? Tu m'entends ? Sers moi la main ", sa pouvait être digne d'un film, d'une série, mais c'est le genre de paroles, de gestes qui aide beaucoup.

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Elia & Sullivan

Sullivan avait passé une bonne partie de sa journée à préparer les examens de débuts d'année pour les nouveaux arrivants de Harvard. Ce n'était pas son activité favorite, car pour lui, la musique n'était clairement pas une question de bonnes notes. Ni même de travail acharné. C'était et avait toujours été une passion à ses yeux, même depuis qu'il était retourné dans l'ombre. Ceci dit, cela faisait parti de son travail, alors il s'exécuta. Il passa une bonne partie de la matinée. Il ne travaillait pas ce jours là, un jour de repos qui lui fût plus que bénéfique. Ces dernier temps, il fatiguait beaucoup. Sans jamais le montrer, mais cela ne l'empêchait pas de le ressentir. Il avait dormit jusqu'à 10 heures, ce qui était un record pour lui qui parvenait mal à rester au lit du fait que la position allongée rendait sa respiration plus difficile. Quoi qu'il en soit, il avait à présent terminé la préparation des examen et après un repas rapide, il avait prévu de retourner se coucher. Si il voulait sortir ce soir, il lui faudrait se reposer. Depuis que son insuffisance respiratoire avait été constatée, il avait appris à se gérer, il connaissait ses limites. En théorie.

Il lui arrivait encore de traverser des périodes plus difficiles. En toute logique. Il n'était pas infaillible. Et jour là, il sentait bien que ça n'irait probablement pas comme il le voulait. Depuis le matin même il éprouvait des difficulté à respirer correctement, et toussait bien plus régulièrement que d'habitude. Aussi, c'est sur les coup de deux heures de l'après midi que son inquiétude se confirma. S’apprêtant à regagner l'étage de son duplex via la mezzanine, il traversa son salon au rez-de-chaussé, déjà chancelant. Ses médicaments étaient dans sa chambre de toute façon. S'appuyant sur le dossier de son canapé, il se stoppa un bref instant, arrêté par une quinte de toux des plus douloureuse. L'air peinait à emplir ses poumons. De rage, il asséna un coup à son sofa comme si ce dernier était le seul coupable de son état. En plus de ça, quelqu'un se tuait à frapper à la porte. * Mais dégage! Qui que tu soit! * pensait-il intérieurement alors que son téléphone s'y mettait aussi. Hors de question pour lui de répondre , il fallait attendre que la crise se passe seule puisqu'il ne pouvait vraisemblablement pas aller chercher ses médicaments.

Finalement, quelqu'un entra. Il avait entendu la porte d'entrée et la voix de la visiteuse. Elia. Il ne manquait plus que ça. Il était toujours heureux de la voir d'habitude, ils étaient très proches après tout. Il avait partagé beaucoup de choses avec elle. Sauf une: celle ci justement. Et il était hors de question pour lui de lui en parler. Sauf qu'à présent, si elle le voyait ainsi, il ne pouvait pas faire autrement que de lui expliquer. Et alors qu'elle se précipitait en sa direction, paniqué, il fixa son regard dans le sien, essayant de se redresser. Sans succès. " Ca va ". Parvint t-il à articuler entre deux quinte de toux. Il avait appris à se discipliner, et ne paniquait plus à présent. " Va dans ma chambre ". Demanda t-il alors sans même se demander si elle savait où se situait la dite chambre. C'était logique pour lui: à l'étage, deuxième porte du couloir en mezzanine. Il ne fût pas capable de formuler autre chose, mais de toute façon la boite de médicament se trouvaient sur sa table de chevet, elle ne pourrait pas la rater.

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Sullivan & Elia ♥

" Ca va " me répondit-il. C'était une blague ? Car il était loin d'aller bien, encore plus quand il se mit à tousser. Je ne comprenais pas ce qui lui arrivait. " Va dans ma chambre ". Pas besoin de me le répéter deux fois, je me précipitais dans la maison, une maison que je ne connaissais même pas. Comment allais je trouver sa chambre ? Le temps que je la trouve il pouvait se passer des tas de choses, sa pouvait être trop tard. Apercevant un escalier, aucun doute sa chambre devait se trouver à l'étage, généralement les chambres sont toujours à l'étage dans une maison à étage. Grimpant les marches deux par deux, il fallait que je trouve la pièce en question, passant devant la première porte, c'était la salle de bain, continuant mon chemin, j'aperçus une pote fermée. L'ouvrant, c'était une chambre. Ouf pensais je, mais était ce bien la sienne ou peut être une chambre d'ami ? C'est alors que je me dis que je ne savais même ce que je devais chercher. Tellement inquiète & stressé, que je me suis précipitée sans savoir ce dont il avait besoin. Je cherchais alors au cas ou quelque chose allait me taper à l'oeil, quand je vis sur sa table de chevet une boite de médicament. Je l'attrapais & sortie en courant pour retourner vers lui. J'étais certaine que les voisins du dessous étaient capable de m'entendre descendre les escaliers, telle une furie. Arrivant près de lui, il était toujours éveillé, dieu merci. « C'est ça que t'as besoin ? » lui demandais je en lui tendant la boite. Apparemment oui c'était bel & bien cela. Maintenant que j'étais un peu plus calme, plus rassuré, des questions se bousculaient dans ma tête. Pourquoi a t-il besoin de ça ? Que venait-il de lui arriver ? Pourquoi était-il aussi relaxé alors que moi j'étais folle d’inquiétude ?

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Elia & Sullivan

Il etait rare de le voir sombrer de la sorte, d'autant plus qu'il se trouvait chez lui et qu'ordinairement, il savait prevenir ce genre de crise. Mais cette fois ci, il n'avait pas ete prudent. Ceci dit, il savait que son corps evoluait, et que sa maladie aussi. Il n'avait pas l'especrance de vie de la plupart de ses etudiants. Mais il croyait en les progres a venir de la medecine, parce qu'apres tout, il ne lui restait que ca. Quoi qu'il en soit, la jeune femme ne se fit pas prier, courant chercher elle ne savait quoi elle ne savait ou. Lorsqu'elle revint, Sullivan s'etait assis, adosse a son canape. Il avait fermes les yeux, la crise semblait passee malgre le fait qu'il allete encore. Alors qu'Elia lui tendait la petite boite de medicaments, il la saisis sans hesiter pour en prelever deux gellules et les avaler d'une traite. Sa trache etait en feu alors qu'il lui semblait qu'un flot de lave emplisait chacune de ses bronches. Il avait mal, mais y etait habitue. Cela passerais bientot. Il ne se relva pas tout de suite, n'osant pas meme croiser le regard de la jeune femme.

En lui cachant ce detail qui n'en etait pas un, c'etait un peu comme si il lui avait menti. Et il s'en voulait pour ca. Elle etait eleve a l'academie, et pourtant il avait noue des liens tres forts avec elle. Elle prouvait une fois de plus qu'elle etait digne de sa confiance. Calmant sa repsiration, il amorca quelques paroles. " Elia je...." Mais il ne savait clairement pas quoi dire. Lui expliquer? Lui mentir a nouveau? S'excuser? Non decidemment il ne voyait pas. Il avait tellement honte de lui. " Je voulais t'en parler, mais je ne savais pas par ou commencer " Reprit-il alors comme une tentative de justification avortee. Il en oublia de la remercier.

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J'étais arrivée en vitesse auprès de lui. & ne l'ayant pas vu au sol, à première vu je m'étais inquiété mais finalement il se trouvait adossé contre le canapé. Lui donnant rapidement la boite de médicament, j'étais partie chercher une bouteille d'eau ou un verre d'eau tout simplement. Ouvrant le frigo, y avait une bouteille, je ne cherchais pas plus & lui rapporta, mais trouvant la boite, il les avaient déjà pris. " Elia je...." " Je voulais t'en parler, mais je ne savais pas par ou commencer ", lui tendant la bouteille d'eau, je m'assis à ses côtés mais sur le canapé. « Boit une gorgée au moins sa te fera du bein ». Repensant à sa dernière phrase, je ne savais pas quoi dire, par quoi commencer. « Qu'est ce qui s'est passé exactement ? Qu'ets ce que tu as eu ? », j'ai un peu de connaissance en médecine, mais j'étais loin d'être une douée dans le milieu. Loin de savoir avec seulement quelques symptômes ce que la personne avait. Après tout sa pouvait être un simple malaise. & avec la pression, la peur & l'inquiétude, regarder le nom des médicaments sur la boite, j'avoue que sa avait été la dernière de mes préoccupations. J'étais encore inquiète & pas tout a fait rassuré. Il avait pris ses médicaments, mais est ce que sa n'allait pas recommencer ? Ce que je n'espérais pas, mais malgré qu'il soit plus grand que moi, que ce soit un adulte, un vrai, qu'il soit prof & moi simplement une élève, j'avais quand même un côté protectrice envers lui.

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