Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityC'est à la pleine lune que les loups sortent • Noah
-67%
Le deal à ne pas rater :
Carte Fnac+ à 4,99€ au lieu de 14,99€ (nouveaux clients / ...
4.99 € 14.99 €
Voir le deal


C'est à la pleine lune que les loups sortent • Noah

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Noël était dans une semaine et tu stressais à mort. Tu venais de débarquer à Boston et si cela avait fait le bonheur de ta soeur et de ton frère, c'était moins le cas pour Nora. Tu l'avais bien senti lors de cette conversation whatsapp que tu avais lancé pour leur annoncer ton arrivée ici. Nora acceptait de venir faire le réveillon avec vous, juste car vous aviez le même nom de famille. Tu avais senti à travers l'écran qu'elle n'en n'avait aucune envie. Qu'elle le faisait à contre coeur et ça t'avais arraché le coeur. Au moins elle avait accepté, c'était ce que tu avais surtout retenu. Au moins tu allais à nouveau passer un réveillon entouré de ton frère et tes soeurs. La famille presque au complet, c'était quelque chose qui n'était pas arrivé depuis des années. Depuis le décès de vos parents en fait... Tu avais donc à nouveau cette lourde responsabilité sur les épaules; celle de réunir ta famille. Tu te l'étais imposée à toi même cette responsabilité, parce que si c'était pas toi qui le faisait, c'était pas les autres qui allaient le faire. Tu étais la plus petite mais celle pour qui la famille comptait le plus. Tu avais plus d'une fois essayé de vous réunir, de faire en sorte que Nora vous apprécie et qu'elle arrête de vous rejeter. C'était une rude bataille, à laquelle tu avais déjà échoué quelques fois, mais tu ne baissais pas les bras. Tu comptais sur les fêtes de fin d'année et sur ce dîner pour une nouvelle approche. Voilà pourquoi tu étais stressée. Voilà pourquoi tu n'arrivais pas à trouver le sommeil. Sommeil que tu avais déjà du mal a trouver depuis le décès de tes parents. Tourner dans ton lit à la cabot house n'allait pas t'aider à grand chose. Sans réveiller Sofia, tu enfilas un legging de sport, un haut à manche longue, une veste et attachant tes cheveux en une queue de cheval, tu sortis de la chambre et de la maison pour te rendre à ta voiture. Direction la plage, tu savais que là bas tu y trouverais le calme absolu. A cette heure ci de la nuit, soit une heure du matin, tu trouverais personne sur la plage. En effet, quelques minutes plus tard, enfin garé sur le parking, tu sors de ta voiture. Il fait froid, très froid. La neige a déjà commencé à tomber sur la ville et les autres états voisin mais tant pis. Tu sais que tu seras vite réchauffer dans les minutes à suivre. Ton écouteur dans les oreilles, tes gants aux mains, tu commences ta course après avoir enfermé tes clés dans la poche de ta veste. Il fait un froid glacial, encore plus en étant au bord de l'eau, mais ça te fait du bien. Tu comptes sur l'air frais pour te vider un peu plus l'esprit. Tu commences à courir, le vent qui gifle ton visage tandis que tes cheveux volent au vent, de droite à gauche, sous l'effet de ta course. Tu inspires puis expires pour éviter un quelconque point de côté. Tu commences doucement puis quelques minutes plus tard tu augmentes la vitesse. Tes pas sont plus grands, plus en rythme. Le froid ne se fait presque plus sentir. Tes muscles deviennent chauds et tu prends enfin un vrai plaisir à courir. Nora quitte petit à petit tes pensées, car c'est surtout elle la cause de ta préoccupation ces derniers jours comme ces dernières années.

CODE BY RESSAPANDA.


@Noah Arjen d'Aremberg
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

C'est à la pleine lune que les loups sortent.    



La caresse et la mitraille, ces pensées me tiraillent, et j'suis là comme un con à compter les étoiles. Le départ pour Amsterdam approche à grand pas, et même si j'voudrais m'en satisfaire, mon esprit est accaparé par le mal de Lara. J'ai voulu masquer, déguiser, faire comme si de rien n'était. Oublier que ce Noël était le premier sans ma mère, oublier que j'étais revenu de l'au-delà comme un connard sans lumière, oublier que j'avais un cœur encore apte à s'attacher. Et plus j'essaye de faire les choses comme il le faudrait, de minimiser mes pulsions infernales, plus je m'écorche à vif. Le bal des Lowell a été une hécatombe émotionnelle. Pire encore que d'apprendre que Lara avait une vie en dehors de moi, ce qui, pour un égocentrique forcené, était une réalité plutôt difficile à avaler -j'avais réaliser dans un vertige monstre la puissance des émotions qu'elle m'inspirait. J'crois qu'on pourrait même parler de sentiment, bien qu'un haut le cœur suit cette pensée et me donne une avide envie de gerber. Il est nuit noire, l'heure qu'importe, je feins des tours de passe passe d'ordinaire efficaces pour faire taire mon cœur. Mais rien n'y fait. Perché sur ce ponton, j'regarde l'océan calme, une bouteille de whisky plantée à côté de moi. L'ivresse et la paresse pour éteindre mon cerveau. Et quoi que je fasse, les images ne s'éteignent jamais. J'ai envie de chialer. De me torpiller le crâne, d'user mes poumons, qu'ils s'asphyxient et que peut-être ils oublient qu'on peut suffoquer d'être épris. J'écris à Lucky. Parce que je lui écris tout le temps dans ce genre de perdition, allez savoir pourquoi, peut-être qu'elle est à la seule à me parler sans détour, et la seule que je m'autorise à écouter quand il s'agit d'amour. J'veux fuir Lara. J'veux de bonnes raisons de le faire. Parce que ça me fait mal d'avoir aussi peur de la perdre, parce que j'suis incapable de souffrir l'effort une fois de plus. Je suis jaloux de tous ceux qui l'entourent et j'voudrais bien faire exploser le monde, pourvu qu'elle m'appartienne. Elle me manque, affreusement, il n'y a pas une seule seconde où elle ne me manque pas. C'est comme si elle était devenue un voile sur mes yeux, j'ai beau tout faire pour ne pas le faire, je ne peux pas anéantir son image. Ni le souvenir de ses baisers. Ni la sensation de ses doigts sur ma peau. Et putain, j'voudrais être ce salaud. Qu'on me dise encore à quel point j'suis un enfoiré, à quel point j'suis lâche. J'pourrais l'abandonner sans remords, me dire que je n'ai pas tord, parce que de toute façon, qu'aurais-je à lui apporter ? Tout devient trop fort, ça devient trop fort, je n'arrive pas à encaisser. Et ouai, devant cet océan, j'ai juste envie de chialer. L'insolent s'enquille quelques gorgées de whisky alors que son état d'ébriété prématuré ne lui permet déjà pas d'y voir très clair. Cet abruti tend les bras, pensant être seul sur cette plage déserte, sur son trône de bois, et se met à hurler. A hurler de toutes ses forces comme s'il disait à dieu lui-même d'aller se faire enculer.

© charney for ilh
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Quatre ans déjà que t'as perdu tes parents. Quatre ans que ta famille est partit en fumée. Ton frère en a profité pour quitter le pays natal, ta soeur a changé et l'autre a déserté la famille ne considérant pas celle ci comme la sienne. Toi, tu étais la seule qui avait pas bougé et qui devait faire avec tous ces changements. Tu avais regardé les trois faire face à leur chagrin à leur façon, cachant ainsi le tien derrière ce masque, dans le but de vous réunir tous. Ca avait fonctionné d'une certaine façon, mais ça t'avais bien vite rattrapé, surtout le soir. Quand c'était l'heure de fermer tes paupières et de trouver le sommeil, c'était comme impossible. Morphée ne venait pas te prendre dans ses bras ou que très tard dans la nuit ou très tôt le matin. Et quand ce moment là arrivait, tu finissais bien vite réveiller par des cauchemars. En sueur et paniquée, c'était encore plus dur de finir ta nuit. Quatre ans que tu dormais peu. Ce soir n'était donc pas une surprise mais bel et bien un infini rituel. T'avais finalement prit l'habitude de ne pas trouver le sommeil facilement et tu avais assez vite cessé de te forcer. A la place, tu préférais courir, que ce soit tard la nuit ou tôt le matin. Tu aimais faire du sport et tu aimais cette sensation quand tes poumons se remplissent de l'air frais. C'était comme devenu un besoin, de courir, de voir les paysages défiler sous tes yeux, de faire face au vent et de déambuler dans les rues vides. Tu aimais ce silence qu'il y avait autour de toi quand tu courais. T'étais comme au calme dans une pièce vide, remplie seulement de ta présence, sauf que ton corps était en activité. Ce soir également, tu profitais de ce moment qui appartenait qu'à toi. Ce moment où tu pouvais te vider l'esprit, te défouler et décompresser. C'était ou courir ou faire la cuisine de toute façon. Tu te vidais donc sur cette plage, tes pieds s'enfonçant légèrement dans le sable à chaque foulée que tu faisais. Si tes jambes avaient été un peu tremblantes au commencement, elles s'étaient bien vite habituées au froid. Une bonne demie heure que tu courais le long de la plage, jetant des regards aux vagues que tu pouvais entendre claquer les unes après les autres. Parfois tu recevais quelques gouttes étant assez proche du bord, puis tu t'en éloignais pour ne pas prendre le risque de tomber à l'eau. C'est alors que tu entendis un son qui ne provenait pas de tes écouteurs. Enlevant une oreillette, tu pus que mieux entendre ce cri. Oui c'était un cri. Tu te stoppas net, comme pour chercher d'où ce bruit venait. Qui pouvait être ici à une telle heure ? Et quel était ce cri ? Il faisait si sombre que tu n'arrivais pas à voir ne serait ce qu'une silhouette. Attrapant ton téléphone d'une main, tu activas la lampe torche afin d'éclairer le chemin. Y a quelqu'un ? Te rendant compte que ta voix était assez basse et que le vent tout comme les vagues n'aidaient pas, tu repris d'une voix plus audible et forte. Y a t-il quelqu'un ? Tu revoyais ta mère te faire cette même leçon que chaque parent font à leurs enfants; "ne parle pas aux inconnus" "ne reste pas seule dans le noir". Eh bien de là haut, elle devait pas être très contente. Tu étais seule, perdue dans le noir, sur une plage désertique, et c'était clairement pas rassurant. Mais tu continuas d'avancer avec ton téléphone en main et ta lampe torche. T'étais curieuse et c'était un vilain défaut.

CODE BY RESSAPANDA.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

C'est à la pleine lune que les loups sortent.    



Me laisser aller ? Ne pas déguerpir ? Puis prendre soin d'elle et lui faire confiance ? Elle a bon dos la conseillère, ça me flingue. Dans la bouche des autres, ça parait tellement facile. De faire comme si de rien n'était, d'se laisser porter, puis d'sourire même quand on voit le mur arriver. J'suis pas de ceux qui aiment, qui s'montrent sympathiques. J'suis pas courageux, je ne l'ai jamais été. A la moindre occasion, j'fais preuve de lâcheté, m'épargnant le complexe des explications stériles, me contentant de mettre en avant mon caractère arrogant. J'voudrais être moins fébrile, et j'me demande dans ce froid comment est-ce qu'ils font tous pour ne pas avoir peur ? Comment est-ce qu'ils font pour s'attacher, l'assumer et puis se dire que c'est joli à regarder ? Je ne trouve pas ça beau, j'crois même que c'est laid. De l'esclavage consenti. Lara me torpille le ventre et le crâne. J'ai toujours adoré le danger, baiser les filles qui m'énervaient, mais avec elle ... c'est différent. Parce que j'me sens tellement bien quand j'suis à ses côtés, tellement complet, que tout éloignement devient une déchirure. J'veux dire, elle pourrait même se trouver à quelques pas seulement de moi, que je le vivrais comme la plus cruelle des blessures. Et j'pensais que ces émotions allaient stagner, qu'on ne pouvait pas ressentir les choses plus fort que ce que je ressentais. Mais c'est faux. Je tombe et n'arrête pas de tomber, le gouffre est vertigineux et moi ... moi je n'ai rien à quoi m'accrocher. J'voudrais tellement l'effacer de mes pensées, trouver de bonnes raisons de mettre fin à tout ça, m'dire que de toute façon ça ne mène à rien, encore une ratée, une de plus à décevoir. Peut-être que c'est ce que je devrais faire, la décevoir et lui dire au revoir, comme si on ne s'était jamais connu, comme si on ne se reconnaissait plus dans les rues. Et putain, même ces idées qui sont censées me soulager ne me font pas le moindre bien. C'est comme si le misanthrope en moi était entrain de s'étouffer et que je réalisais avec une témérité glaciale que ... je ne pouvais plus me passer d'elle. Quelque soit le chemin que j'prends, j'souffrirais quand même. Soit de la perdre, soit d'avoir continuellement peur de la perdre. Alors quoi, on reste là, les bras ballants, et on s'met à crier en espérant que l'océan vienne nous avaler ? On se dit qu'on est grand et qu'on a les armes pour lutter ? J'crois pas non. J'vais me casser la gueule, défiguré, parce que le truc avec Lara, c'est que je ne réponds pas de moi quand j'suis avec elle. Et j'ai beau mépriser le monde entier, j'peux pas empêcher mes yeux de remarquer à quel point elle, elle est belle. C'est insupportable. J'ai envie de chialer. J'crois que je n'ai pas entendu les voix me parler. Ce n'est qu'en remarquant une lumière blanche danser sur le sable plus loin que je saisit ces mots, Est-ce qu'il y a quelqu'un. Non, il n'y a personne, je ne suis personne, alors trace ton chemin. Je finis les dernières gorgées de ma bouteille avant de me lever maladroitement. Le froid a engourdit mes jambes, l'ivresse les faits trembler. Je ne sais même pas quand était la dernière fois que j'ai mangé. Face à l'océan, les poumons saignés d'avoir trop hurler, je jette la bouteille à l'eau de toutes mes forces dans un gémissement qui trahit ma hargne. Resserre le nœud de ma cravate, tête baissée, et marche sur le ponton pour regagner la plage. Quand j'vois cette lumière blanche en face de moi, remarque d'abord des pieds fins, avant de redresser ma tête lentement pour la scanner de bas en haut. Regard hautain, comme il m'est coutume d'avoir, la voix taciturne du mec blasé : "Quel diable faut-il réveiller pour avoir un peu de tranquillité ?". Sarcastique, je m'arrête devant elle à une distance suffisante pour me permettre de voir son visage : "Ta stupidité ennuierait le plus écervelé des psychopathes. Ta mère ne t'a jamais appris à ne pas parler aux inconnus ?"

© charney for ilh
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Seule sur cette plage, tu cours pour te changer les idées, pour arrêter de penser à ce repas de Noël qui t'attends dans une semaine. Tu veux sortir toutes ces pensées qui vagabondent dans ta tête. Tous ces doutes et ces inquiétudes par rapport à ta famille et à comment le repas va se dérouler. Tu sais d'avance que ça ne sera pas facile à gérer, qu'il risque d'y avoir de l'eau dans le gaz et des reproches à gogo. Ca sera pas de tout repos mais tu dois passer par ça pour pouvoir les réunir. C'est le prix a payer et tu le sais. Tu arrives finalement à chasser ces pensées qui te hantent. Tu fais abstraction de tout, captant seulement les vagues ou le sable dans lequel tu t'enfonces, ainsi que le vent qui se mêle à tes cheveux bruns. Tu te sens libre et ça te fait un bien fou. Tu imagines pas que quelqu'un pourrait être là aussi, jusqu'à que tu entendes un cri. Un cri un peu lointain mais fort, très fort. On dirait presque que quelqu'un se fait égorger. Tu te stoppes dans ta course et tu demandes si quelqu'un est là. Le flash de ton téléphone activait, tu avances dans la nuit sombre, à tes risques et périls. Ca pourrait être digne d'un film d'horreur. Ce fameux moment où la nana, seule, se jette dans la gueule du loup en avançant dans le noir au lieu de prendre ses jambes à son cou et de partir en courant. T'es peut être suicidaire, mais ton instinct te fait dire que c'est juste une personne en détresse ou qui a juste envie de vider ses poumons. Tu continues à avancer et chercher une silhouette mais tu entends seulement un autre bruit vers la mer. Ta tête se tourne mais t'es incapable de savoir ce que c'était. Incapable de savoir que quelqu'un vient de jeter une bouteille à l'eau. C'est peu après que tu aperçois des pas se rapprocher de toi. Tu relèves ta lumière vers la personne, l'éblouissant maladroitement puis abaissant celle ci à nouveau pour redonner la vue à cette personne. T'es face à un homme, plus grand que toi mais pas bien plus épais. Il est en costard, tu trouves ça étrange puis tu vois qu'il te dévisage. T'as pas le temps de dire quoique ce soit qu'il balance une phrase et qu'il s'arrête devant toi. Lui aussi voulait de la tranquillité, c'est ce que tu en concluais. Quant à sa question, tu avalas péniblement. Il venait de parler de ta mère, de ta défunte mère. Voilà que les pensées que tu avais essayé de chasser durant ta course, revenaient de plus belles. Merci l'inconnu. Si mais elle est morte répondis tu d'une façon agressive. Il venait de toucher un point sensible et t'étais pas le genre qui avait le contrôle. Ta tête se leva vers le ciel, pour y chercher des étoiles. Ou peut être pour y chercher ta mère, tandis que ta main droite se porte au dessus de ta poitrine, venant toucher ton médaillon qui était caché sous tes vêtements. Et on t'a jamais apprit à ne pas juger les gens ? enchaînas tu. Stupide ? Il te connaissait pas, d'où se permettait-il ? Coupant finalement le flash de ton smartphone, tu lui tournas le dos et vint t'installer sur le sable. T'avais assez couru, autant t'accorder une pause et te perdre dans les vagues droit devant toi, ainsi que devant l'immensité de la mer.

CODE BY RESSAPANDA.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

C'est à la pleine lune que les loups sortent.    



Il faut faire taire ces putains de voix dans ma tête. J'ai l'image de moi, debout sur ce ponton, qui d'un coup brusque se serait mis à se cogner les tympans s'y fort qu'il aurait finit par s'en faire éclater le crâne. Je me sens impuissant, foutrement impuissant. Il n'y a pas de choix à faire, ça me parait évident : je vais morfler, quelque soit la conclusion. Puis ça me fait chier de ressentir à ce point le manque. J'voudrais être avec elle, et je la déteste pour ça. J'la déteste de rendre tout encore plus amère qu'il ne l'était déjà. Je la déteste de rendre tout ça plus inintéressant que ça l'était déjà. J'eu beau me consoler de quelques activités nocives, plans machiavéliques et autres douceurs pour un esprit malsain, rien n'arrivait à épancher le vide que sa rencontre laissait en moi. Alors quoi, je suis fou ? De ressentir les choses avec tant de passion, démesuré à souhait dans mes allures austères ? Peut-être bien. Mais le fait est que je n'ai jamais su contrôler ce qui se passait dans mon ventre, et que moi, je ne suis pas fait pour ne vivre qu'à moitié. C'est éreintant, j'suis épuisé. Même mon ivresse devient placide et j'ai envie de la saigner pour lui dire Rends moi plus ivre, allez, fais moi oublier. Bouteille jetée à la mer, c'est assez ironique quand on connait cette image. Quand on remarque que la mienne est vide, alors peut-être que je n'ai rien à dire. Je quitte mon ponton désœuvré, pas par choix, si j'avais de quoi boire encore, je serais probablement resté là. Kenneth doit s'ennuyer dans la limousine de l'autre côté. Et puis merde, c'est un employé, depuis quand je fais preuve de compassion à l'égard de mes objets ? Vous voyez, c'est ça le truc insupportable avec Lara. Elle me rend foutrement humain, et cette humanité moi, je n'en veux pas. Un flash m'aveugle, je cligne instinctivement des yeux pour le déjouer, sans lever le bras parce que de toute façon, mon corps est trop leste. Et je dévisage cette fille intrépide, ou complètement stupide, qui s'aventure vers des cris au lieu de partir en courant. Non, je ne suis pas sympathique, et non je ne suis pas d'humeur à me montrer conciliant. Je déclame ma tranquillité perturbé et quand elle me parle de sa mère morte, un soupire sarcastique s'échappe de mes lèvres. Elle a gagné le droit d'être amèrement méprisé par mes soins. J'ai perdu ma mère, et je déteste tous ceux qui le pavanent comme une fierté réassumée Regardez comme je survis à ma souffrance, épargne moi tes désobligeances, je me fiche de savoir quel mal te ronge : "Et alors ? Ses conseils ont été enterré avec elle ?", répondis-je le plus froid du monde, remarquant bien le malaise dans lequel je l'a plongé. Et y a cette part de moi contrôlée par le souvenir de Lara qui veut faire preuve de compassion. Et cette autre que j'ai toujours brandis, qui veut enfoncer la délation. Putain de bordel, et cette pauvre fille qui ne sait pas à quel point quand je me trouve torturé, ce sont les autres que je me mets à blesser : "Je ne juge pas les gens, je juge les actions. Courir seule dans le noir en bord de plage et t'aventurer vers des bruits douteux est tout sauf intelligent. Alors, je réitère", à peine penché en avant, mes yeux sévère dans les siens : "Tu es complètement stupide." Je la vois s'installer sur le sable, et je sais bien que je n'en ai rien à foutre, qu'il ne me reste plus qu'à regagner ma limousine et voir où le reste de la nuit me porte. Sauf que ... je ne sais pas. Peut-être que s'asseoir là et la faire profiter de mon insolence pourra la calmer. Sans rien dire, ni même demander la permission, je me laisse tomber à côté d'elle, les jambes pliées, les bras enroulés autour de mes genoux, et le regard dans le vide : "Tu ferais quoi si je te disais que je m'apprêtais à t'égorger ?", lançais-je complètement impassible, à en faire froid dans le dos de sérieux, relevant le visage vers elle.

© charney for ilh
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Un simple mot et voilà que tes problèmes et tes pensées reviennent te hanter. T'étais venue pour te vider l'esprit, pour arrêter de stresser et te sortir de la tête ce futur dîner avec ta fratrie, et tu avais réussi, pour qu'au final ça revienne au galop. Merci l'inconnu qui se tenait devant toi et qui n'avait pas l'air aimable pour un sous. Tu n'aimais pas parler de tes parents. Ce souvenir était trop douloureux pour toi et c'était mieux de les garder au chaud, dans ton coeur, dans ta mémoire que d'évoquer à voix haute leurs prénoms ou des souvenirs. C'était plus simple d’enfuir ça au fond de ton coeur et de ne pas montrer combien tu avais été touché par leur disparition. T'avais perdu des piliers dans ta vie, voilà pourquoi tu faisais tout pour réunir les Burberry. Tu ne voulais pas les perdre eux aussi. Tu ne pouvais pas. Tu refusais cette option. T'avais besoin d'eux et ils avaient besoin de toi. C'est à ça que la famille sert. Alors tu ignores sa question à cet inconnu. T'as pas envie de lui répondre. Bien sur que non t'as pas enterré les conseils de ta mère, mais t'étais peut être suicidaire sur les bords ou bien la main sur le coeur, prête à aider le prochain venu car ce cri que tu avais entendu était un cri de souffrance. Tu le reconnaissais, toi aussi t'avais envie de crier comme ça parfois. De te laisser aller et de hurler. Tu lui retournes une question sur son comportement à la place. Sur cette façon de te juger par rapport à ta stupidité. Il connaît rien de toi. Tu lui permets pas. Pourtant il a pas tord. En quoi cela te concerne ? Qu'est ce que ça peut lui faire si t'es stupide et que t'as envie de t'aventurer vers des bruits étranges, en pleine nuit et seule ? T'es plus agressive, t'es juste détachée. Tu t'installes alors sur le sable, le regard perdu vers l'eau. La lune reflète dans celle ci et tu le vois du coin de l'oeil s'installer à côté de toi. Tu ne bouges pas, tu restes fixée sur la mer. Un silence règne, jusqu'à qu'il le rompe avec une question à te faire glacer le sang. Ton visage se tourne vers lui. Sur quel genre de personne viens tu de tomber ? Qui demande ce genre de choses ? De par son costard tu doutes qu'il sorte d'un asile. Tu connais bien trop le milieu du luxe et de la mode pour ne pas avoir remarqué que son costume est coûteux. Très coûteux. T'es perplexe. Puis tu reportes ton regard vers la mer. Je pense que tu l'aurais déjà fait. Si s'en était son intention. Tu ne répondis rien de plus. Quoi dire en même temps ? C'était pas le genre de questions que tu avais l'habitude d'entendre. Tu commences toujours une discussion comme ça ? Il devait lui aussi être embrouillé par ses pensées pour vouloir de la tranquillité et de la solitude. Pourtant il était assis avec toi. Peut être parce que la solitude est un sentiment ressenti par tellement de gens, qu'il serait égoïste de le ressentir tout seul. Les jambes en tailleur, tu attrapes du sable dans tes mains que tu laisses retomber doucement. Quelle était la raison de ce cri ? Tu finis par lui demander. Un peu curieuse mais aussi pour essayer de penser à autre chose. Pour oublier tes pensées qui sont revenues et penser à autre chose. Tu avais toujours préférais écouter que parler.


CODE BY RESSAPANDA.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

C'est à la pleine lune que les loups sortent.    



Harvard, putain désobligeante, m'a transformé comme un cancre. Espace de socialisation forcé, voilà que j'me surprends à m'préoccuper des autres, des gens. Je devrais n'en avoir rien à foutre. De Lara, et du reste. J'devrais les faire taire dans ma tête, mépriser comme j'ai toujours sur le faire, puis complètement cracher dans la gueule de la foule. J'suis Noah Arjen d'Aremberg putain, j'suis pas le gars sympa, aimable, conciliant, le gars qui te fait du bien, s'montre bien, culpabilise de jouer les cons. J'suis Noah Arjen d'Aremberg, c'est ce que j'hurle sur ce ponton. Comme si j'défiais les étoiles, comme si j'me défiais moi-même et la nature avec, histoire qu'elle se rappelle qui j'suis. J'veux revenir à la vie. Comme ce salaud sarcastique sans foi ni loi qui ne fait que très peu de cas du genre humain. J'sais ce que j'dois faire. J'dois tuer Lara. J'dois la supprimer de ma tête, calciner son esthète, et faire en sorte qu'elle n'existe plus jamais à mes yeux. Va te faire foutre Cupidon, t'es vraiment trop myope, vraiment trop con. Et puis cette fille en face de moi, complètement conne, mon cerveau n'en décide pas autrement. Qu'est là à me balancer des bribes d'une histoire dont je n'ai que faire, sérieusement, qu'est ce qui l'autorise à m'parler ? A m'raconter pour sa mère ? J'suis pas l'Abbé Pierre, j'vais pas jouer les mecs polis, écoutants, gentils, j'ai rien d'un gentil : "Je n'ai pas dit que je me sentais concerné, j'ai juste argumenté par des exemples l'idée avérée de ta stupidité", ferme, sec. Et froid. En le regardant dans les yeux droits, histoire d'imposer ma domination, de ne pas la laisser croire qu'à quelconque moment elle pourrait me mettre en pitié, ou remuer le moindre intérêt en moi. Je n'ai d'intérêt pour rien ni personne, je vomis la nature. Elle part s'installer dans le sable, j'finis par m'asseoir à côté d'elle. J'sais pas pourquoi, comme ça, pt-être trouver un punshing ball, tuer le temps, je n'en sais rien. Et j'ris narquois quand elle me demande si j'commence toujours une discussion comme ça. Je tourne la tête vers elle, sarcastique : "Je ne ne commence aucune discussion", marquant de nouveau la distance, la froideur. Je tourne le visage en face de moi, dans le vide, mes jambes tendues, croisées devant, appuyé sur mes mains derrières : "Attirer une fille stupide apte à être égorgée", relevant le visage de biais vers elle : "J'hésite vraiment à le faire. Après tout, il n'y a aucun témoin".

© charney for ilh
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Il ne se sent pas concerné, très bien, parce que t'es pas le genre à te confier façon et à parler de toi ou de tes émotions, ni moins tes sentiments. Tu réponds pas. Tu ne comptes pas argumenter face à ses paroles. Qu'il pense ce qu'il veut, tu t'en moques bien. Puis surtout il reste et il s'installe à côté de toi. C'est qu'il n'est pas si dangereux et qu'il recherche peut être de la compagnie sans même le savoir. Une compagnie inconnue. Parfois c'est ce qui a de mieux. Etre avec un inconnu plutôt qu'avec des amis. Etre avec quelqu'un dont le jugement nous importera peu. Quelqu'un à qui on pourra vider son sac puis continuer son chemin. Et toi t'es tombée face à un drôle d'inconnu, un drôle spécimen. Sa question est étrange, pire que ça même. Il se veut froid, distant, mais tu ne rentres pas dans son jeu. A ton tour tu lui poses une question, à laquelle il te répond toujours aussi froid et distant. Toujours avec une réponse à glacer le sang. Il est sérieux ? Ton visage se tourne à nouveau vers lui alors qu'il regarde vers la mer. Y a un témoin, ta conscience. Vivre avec un meurtre ça doit clairement pas être facile à encaisser. Sauf si c'est un vrai psychopathe et qu'au contraire ça lui procure plus de bien qu'autre chose d'enlever la vie de quelqu'un. Tu pourrais flipper, te lever et partir en le plantant ici, mais tu restes. Pas pour lui. Juste tu restes. Tu sais pas trop pourquoi. Peut être parce que malgré son air froid et ses paroles, il t'inspire pas quelque chose de menaçant. T'es peut être trop naïve. Tu crois peut être trop en l'humanité. Au fait qu'il y a du bon chez tout le monde. Que l'on naît pas méchant mais que la nature rend les gens ainsi à cause de mauvais événements qui leur sont arrivés. Et puis si ton heure doit arriver aujourd'hui, sur cette plage, à cause de cette inconnue, tu sais que tu as beau faire ce que tu veux, courir ou même crier, si le destin l'a décidé ainsi, c'est comme ça que les choses se passeront. Je peux savoir ton prénom ? Après un court silence, tu reprends : Si tu comptes m'égorger t'as rien à craindre de me le dire. Tu sais pas pourquoi mais tu veux savoir son prénom. Tu veux savoir à qui tu t'adresses. Tu veux un peu creuser. T'es comme ça, tu t'arrêtes pas à la carapace, tu vas chercher ce qui a en dessous.


CODE BY RESSAPANDA.

(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)