(lisadès) oh baby you got me

La nuit est tombée depuis longtemps et ça fait déjà de longues minutes que tu es dans ton lit. Tu es fatiguée mais tu sais que tu ne vas pas arriver à dormir tout de suite. Surtout pas en sachant qu'Hadès est à quelques mètres de toi. Aussi seul dans son lit. Tu fixes le plafond de ton regard bleu, pensive. Tes bras croisés sur ta poitrine, tu soupires brisant le silence. Il te manquait. Et il n'était qu'à quelques mètres de toi. La tentation de te lever de ton lit pour rejoindre le sien est là. Tu peux pas ignorer cette petite voix qui te pousses à y aller. Il te manque. C'est douloureux, tellement il te manque en fait. Et t'as beau lui parler presque tout les jours, t'as beau te disputer avec lui toutes les deux minutes, cette sensation de vide ne veut pas te quitter. Il n'est pas à tes côtés. Il ne peut pas l'être et il te manque. T'as essayé tant bien que mal de te résigner à la situation. De t'en accommoder. T'as même essayé de te changer les idées, de l'oublier mais rien n'y fais. Le belge est là. Tout le temps. Partout. Et durant les prochains jours, il serait encore plus proche. Tout le temps dans les parages.Proche mais en même temps, si loin à la fois. Parce que personne ne devait savoir. Et le secret était dur à taire. Tu devais mentir à tes plus proches amis et t'aimais pas trop ça. Tu le faisais quand même, voulant te protéger. Vous protéger. Sauf qu'il te manque trop. Et qu'il est là. Il est à quelques mètres et c'est la seule chose à laquelle tu peux penser. Nouveau soupir. Tu te lèves du lit, ça sert à rien de te torturer avec ça toute la nuit. T'y vas et puis voilà. T'enfiles un kimono et quittes ta chambre sans un bruit. Tu te la joues discrète alors que tu flottes dans le couloir, plissant des yeux pour ne pas te tromper de chemin. Après quelques petits mètres, tu te retrouves enfin devant la chambre d'Hadès. Tu prends une inspiration avant de toquer. T'attends pas la réponse et ouvres directement la porte, te faufilant à l'intérieur. Fermant aussi vite derrière toi. Les rideaux sont mal fermés et la lumière faible de la lune s'infiltre à peine dans la chambre. Juste assez pour qu'il puisse reconnaître ta silhouette. Tes lèvres se dessinent en un petit sourire alors qu'il lève les yeux sur toi et tu te faufiles sans un mot, jusqu'à son lit. Tu te glisses sans un bruit dans ses draps, et restes à une certaine distance alors que tu poses ton regard sur lui et que tu brises le silence : Je crois que j'suis incapable de m'éloigner de toi... que tu lui chuchotais. C'était un fait. Il n'était arrivé que depuis quelques petites heures et voilà que tu brisais déjà la règle que tu avais instaurée toi même. Tu avais fais un pas jusqu'à lui. Tu avais enlevé la distance. Tu le retrouvais, enfin.

Amsterdam, une bien jolie ville dans laquelle je ne suis pas allé depuis longtemps, presque 1 an je crois, et pourtant, me voila, j'y suis, pour Noel. Les fêtes me dépriment depuis qu'il n'est plus là. Demain, il aurait eu un an de plus, demain, il aurait grandit encore un peu et je lui aurai organiser un truc de dingue pour son anniversaire. Mais il n'est plus là. Le silence est long. La culpabilité est lourde. Pendant un temps, elle semblait s'ammenuir, quand elle tenait ma main, elle semblait disparaitre. Je me sentais moins seul, moins perdu. Dans cet autodestruction que je m'impose, elle était là avec ses yeux océans et ses sourires énigmatiques. Oui, elle était là. Mais tout avait valsé, cette bulle, notre complicité. Le soleil s'est levé et la réalité nous à rattrapé : je suis prince, je dois me marié, enfin, mon père l'a décidé, probablement dans un simple but de vengeance mais voila, il m'a promis en mariage. Avec Alexandra. Et je pensais pouvoir m'en défaire mais pour le moment, je suis contraint d'admettre que je n'y parviens pas. Ca m'arrangerai que Alexandra se mari avec son jules, comme ça, ma réputation reste intacte et mon père oubliera peut être de me trouver une autre fiancée et enfin, je pourrai la retrouver. Parce que là, je ne peux pas. J'aimerai m'en foutre de tout, comme toujours, penser à ma gueule, mais non, je ne peux pas. Elle mérite mieux que le statut de maitresse, elle mérite que d'être celle qu'on cache. Non, ma Parisienne, on l'expose, on la montre parce qu'elle est belle et indomptable, parce qu'elle est magnifique. Alors cette distance s'est creusé entre nous. Et pourtant, j'ai ce besoin de savoir qu'elle est là, alors je lui envoie des messages, tous les jours, elle répond, je la provoque, comme un test de gamin pour être sûr que tout ce qu'il y a entre nous c'est réel, qu'elle tient à moi, et elle s'énerve, on s'engueule et on se remet à parler normalement. Et quand elle ne me parle pas, pour attirer son attention, juste la sienne, je poste, avec des messages un brun codé à son égare sur instagram, et elle me répond sur le sien, et on doit se contenter de ça. Même quand on est si proche comme maintenant ... Si Noah ou Abé savait, ça serait pas dramatique, mais il y a Agathe aussi, et elle, elle se ferait un plaisir de détruire ce petit bout de paradis qu'elle est pour moi. Alors notre secret nous éloigne. Et je suis là, dans cette chambre, dans la nuit, torse nu, elle n'est pas loin, je le sais, elle est probablement comme moi, à compter les secondes et le temps qui passe. Mais quoi que je fasse, mes pensées reviennent vers elle, et je ressens le manque de sa présence, comme un addict, elle me manque, c'est atroce et la tentation est grande. Alors rien à foutre, je me lève, j'entre ouvre un peu le rideau pour que la lune m'éclaire et cherche ma chemise des yeux, dans la pénombre de la nuit, je me tape le pied dans le lit, je grogne, je jure, putain de merde, on y voit rien ! Mais si j'allume, ça se verra et on pourrait me griller, d'ailleurs, je me stoppe net dans mes gestes. Il y a du bruit dehors. Fais chier ! Je retourne vers le lit, me prends les pieds dans le tapis, tombe lourdement contre le sol Allez, fait plus de bruit Hades, te gène pas Si quelqu'un se rend compte que je suis levé, cette personne va vouloir discuter et je ne pourrai pas la rejoindre, alors vite je m'active, je retourne dans ces draps trop froid, comptant faire semblant de dormir, mais la porte de ma chambre s'ouvre et une silhouette fluette pénètre dans mon entre. Je tourne la tête vers elle et la découvre, à la lumière de la lune. Elle est si belle. Je ne peux pas m'empêcher de sourire comme un débile. Mon coeur bat à tout rompre alors qu'elle se glisse à mes côtés. Mon regard ne la quitte pas. Elle est là. Dans mon lit. A une distance quand même, mais elle est là. Et ses yeux se plantent dans les miens et m'hypnotisent. Je dois bien admettre j'en suis ravi... que je lui réponds en chuchotant. Elle est si belle. Une beauté naturelle, une beauté à s'en damner. Ma perfection, ma merveilleuse. J'avance ma main près d'elle et caresse sa joue en douceur Tu m'as manqué... c'est un aveu, elle m'a manqué, à en crever. J'suis foutu. J'suis fini. Elle m'a eu. Je me suis laissé faire. Et maintenant, j'ai besoin d'elle. Surtout ce soir. Surtout maintenant. Je laisse ma main près d'elle, dans l'espoir qu'elle glisse sa main dedans, même si dans le fond, je sais qu'elle le fera. Je la connais. Elle me connait, on se connait. On est les même. On est pareil. On se complète. Elle me rend fou. Je la rends folle. Ensemble, nous sommes capable de tout.

T'es dans ton lit, yeux fixés au plafond et la seule chose ou personne à laquelle tu peux penser, c'est Hadès. T'as beau essayer de ne pas y penser, le belge trouve toujours un moyen de s'infiltrer dans ton esprit. Dans ta vie. Tu l'as à peine croisé ces quelques jours. Et les seules fois où t'as eu le loisir de l'apercevoir, c'etait toujours en public. Toujours à son bras, jamais au tien. Tu détestes cette situation. Tu détestes que votre bulle ai fini par éclater, à peine quelques jours après ce voyage où rien d'autre que vous deux ne semblait exister. Il est fiancé maintenant. Merci papa de Belgique et ses idées à la con. Il est fiancé à une autre que toi et t'as vraiment du mal à le vivre. Tu veux pas être étiquettée comme étant sa maîtresse, lui non plus, alors vous avez pris vos distances et même si vous vous parlez tout les jours, il te manque. Il n'est pSur à tes côtés, il ne te tient plus la main et tu supportes plus cette solitude. Surtout quand tu le sais à quelques mètres de toi. Il te manque et tu finis par céder à la tentation. Tu quittes ta chambre pour rejoindre la sienne. Tu laisses tes draps dans le but d'aller te glisser entre les siens. Tu te fais silencieuse alors que tu traverses le couloir. Tu ne veux pas qu'on t'attrape alors que t'es censée dormir. Tu veux voir personne sauf lui. Tu fais irruption dans sa chambre et tu prends soin de fermer à clé derrière toi. T'aimerai pas que quelqu'un vous trouve, vous dérange dans votre bulle. Hadès lève les yeux sur toi et tu prends le temps de le détailler de ton regard océan. Putain, ce qu'il est beau. Ton coeur bat a tout rompre. Comme si jusque là, il avait arrêté. Tu sens l'organe cogner dans ta poitrine et tu te sens revivre. Un petit sourire se dessine sur tes lèvres et tu perds pas de temps avant de t'introduire dans son lit. Tes yeux retrouvent les siens. Le contact reprend. Tu respires à nouveau. Tu lui chuchotes quelques mots auxquels il réponds à son tour. Le sourire sur tes lèvres s'agrandit et tu fermes tes paupières le temps de quelques secondes. Le temps que sa main vienne caresser ta joue. Tu profites de chaque sensation, chaque petite chose que ces retrouvailles te procure. T'es enfin à ses côtés et putain, tu te sens bien mieux. Ton regard vient à nouveau trouver le sien alors que tes doigts viennent se glisser entre les siens. Ta main retrouve la sienne, elle est à sa place. Et tu chuchotes encore : Tu m'as manqué aussi mon Roi... Tu serres ses doigts entre les tiens et rapproches ton corps du sien. Hypnotisée par ses yeux, son sourire qui réponds au tien. T'oublies toutes vos conneries et vos décisions prises les jours derniers. Parce que maintenant que t'es à ses côtés, plus rien n'a d'importance. Si c'n'est ses yeux qui se posent sur toi, ce sourire qui n'existe que pour répondre au tien et la chaleur de sa main dans la tienne. Et contre toute attente, tu finis par assouvir une envie. Tu viens plaquer tes lèvres sur les siennes. Parce que t'as besoin de le sentir plus près de toi. Il t'as manqué. Il est là et t'as besoin de lui. Autant qu'il a besoin de toi. Vous êtes foutus.

Elle est mon rayon de soleil du matin et même celui de la nuit. Elle est celle qui me rend un peu moins minable, un peu moins con, elle est celle qui fait que je me sens un peu mieux, un peu moins minable, un peu moins tout. Elle me fait rire aux éclats par ces paroles et avec elle, peut être que j'aurai un bel avenir, ponctué de manipulation, destruction, et de cette passion qui nous anime l'un comme l'autre. Je sais pas combien de temps ça pourrait durer cette vie comme la nôtre, mais peu importe enfaite, je veux le vivre avec elle. Et pourtant, la corde au cou est arrivé et je suis fiancé avec une autre. Mon père aurait enfin apprécié la fille que j'aime malgré moi et pourtant, il fou tout en l'air avec sa connerie. Et je n'ai qu'une idée : me défaire de cette promesse. Parce que je veux lui tenir la main en publique, je veux rire avec elle sans me gêner et je ne veux surtout pas la voir au bras d'un autre. La dernière fois, ça m'a fait vriller. Elle était au bras de son con et c'était incontrôlable cette jalousie en moi qui jaillit. Je ne suis pas jaloux généralement car je ne m'attache pas et je ne comptai pas m'attacher mais finalement c'est arrivé et j'avais la gerbe à la voir au bras d'un autre. J'avais des envies de meurtre, des envies de sang. Ce type ne perd rien pour attendre, je vais l'écraser tel un moucheron et il comprendra bien vite que ma Reine, c'est la mienne, pas la sienne. Et même si elle ne peut pas avoir mon corps entièrement pour le moment, elle a emprisonné mon âme et mes pensées qui retournent toujours vers elle. Incapable de lui dire oralement ce que je ressens, paralyser par cette peur des sentiments, pourtant, je ne peux me passer d'elle alors quand elle passe le pas de ma porte de chambre, quand le clic de la serrure qui se ferme se fait entendre, je suis soulagé. Elle est là. Avec moi. Nous ne sommes que deux. Et un sourire apparait sur mes lèvres. Elle rejoint mes draps, elle arrive près de moi. Elle me murmure quelques paroles et je lui réponds. Je caresse sa joue avec douceur, sa peau est si douce, si parfaite, et je lui avoue, dans un souffle qu'elle m'a manqué en la dévorant des yeux. Sa main prend la mienne et ce simple contacte m'électrise sur place, mon cœur rate un battement en entendant sa réponse. Je suis envouté par elle, par sa beauté, par son être tout entier. Son corps se rapproche du miens et je suis perdu dans l'océan de ses yeux. Plus rien n'existe. Il n'y a qu'elle, il n'y a que moi. Il n'y a que nous. Elle me sourit comme je lui souris et il y a cette tentation, celle de ses lèvres contre les miennes. Elle franchit le court espace qui nous sépare et nous nous retrouvons dans ce doux échange, cet échange passionné. Mes lèvres dansent avec les siennes et putain ce que ça me fait du bien. Mon cœur bat à tout rompre. De ma main libre, je rapproche un peu plus son corps du mien. Sa douceur, sa chaleur, elle tout entière m'a manqué à un point que vous ne pouvez pas imaginer. Je pourrai mourir maintenant, je serai heureux, de l'avoir contre moi, de l'avoir pour moi. Pendant cet instant, en dépit de l'interdit, mon être tout entier lui appartient, mon âme, mon corps, mon tout est à son service. Nous ne passerons probablement pas le cap d'un échange charnel, ça, je le réserve quand nous serons libre tous les deux, mais rien que ses baisers valent de l'or. Alors je prolonge l'instant, je prolonge le baiser en la serrant dans mes bras. J'ai presque envie de chialer tant ça me fait du bien ce soir qu'elle soit avec moi. Tant ça me fait du bien à mon être meurtrie par la cruauté de ce monde. Putain, tuez moi maintenant, je mourrai heureux dans ses bras. Ou arrêtez le temps, que ce moment dur pour toujours. L'éternité avec elle me parraitrait trop courte, j'en suis convaincu.

Un an après la première fois où tu t'es retrouvée dans les draps d'Hadès, te voilà à nouveau en train de t'y glisser. Mais tout a changé depuis. Plus rien n'est pareil. Un an après et votre relation n'est plus la même. Au fond de toi, tu l'as su cette nuit là. T'as su que quelque chose se passait entre vous. Que c'était pas juste qu'une nuit comme ça. Qu'une nuit pour le consoler, qu'une nuit pour lui faire oublier l'horreur de sa vie. Non, c'était plus que ça. Et ça t'as fais peur quand tu t'es réveillée, bloquée dans ses bras. T'es restée un long moment comme ça, à le regarder dormir. A l'observer sous un nouveau jour. Puis la peur a pris le dessus. La peur a tout consumé et elle t'as poussé à l'abandonner. T'es partie, sans rien dire. Sans un mot, sans te retourner. Un an plus tard et te voilà à nouveau dans ses bras. Mais ce n'est plus pareil maintenant. La peur est là bien sûr. Comment pourrait-elle ne pas faire partie de ta vie alors que la menace de ses fiançailles est là. Bien trop présente. La peur de perdre ce qui vous lie te dévore, elle te consume et elle te pousse à parfois garder ton masque avec lui. A agir comme la plus bitch de toutes les bitchs. Parce que chassez le naturel et il revient au galop. Tu es ce que tu es, imparfaite mais ce soir, tu es là. Dans ses draps. Tes yeux plongés dans les siens et tu te rends compte que tu voudrai n'être nul part ailleurs. Que même si garder tes distances est la meilleure chose que vous puissiez faire pour le moment. T'es là. Et tu te sens enfin à ta place. Tu veux être à ses côtés. Dans ce lit ou ailleurs. Partout. Tout le temps. Tu veux plus souffrir de son absence, tu veux plus tourner dans ton lit dans l'attente de t'endormir, seule. Tu le veux à tes côtés et même si officiellement ce n'est pas possible. Même si pour le moment, il ne peut pas être tien. Ce soir, il est tout à toi. Rien qu'à toi. Et plus rien n'a d'importance. Plus rien n'existe quand il te regarde comme ça. Quand il serre ta main de cette façon. Le temps s'arrête quand tu es avec lui et tu ne penses plus à rien. T'as laissé tes peurs et tes doutes hors de cette chambre. T'en veux pas alors que tu te retrouves enfin seule avec lui. Alors que pour quelques petites heures, dans le secret de cette chambre, il est enfin à toi. Et tu le veux encore plus près de toi. Et t'assouvis l'envie de retrouver ses lèvres. Tu plaques les tiennes comme les siennes et putain, ce que ça fait du bien. Tu pourrai crever tellement ça te fait un bien fou d'avoir tes lèvres contre les siennes. Hadès réponds à ton baiser, collant ton corps contre le sien et cet échange n'en finis plus. Tu sens ton coeur qui voudrai sortir de sa cage, tu le sens battre à tout rompre alors que vos lèvres dansent ensemble comme si elles n'avaient jamais arrêtés de le faire. T'es bien et tu voudrai que ça ne s'arrête jamais. Mais parce que le souffle va finir par vous manquer, tu finis par rompre le baiser. Tu quittes ses lèvres à regret et tu viens à nouveau plonger tes yeux dans les siens. Et tu chuchotes, bloquant le rire qui voudrai sortir de ta gorge. L'attente en valait presque le coup... Tu le taquines parce que putain, ce qu'il était bon ce baiser. Tu finis par te servir de ta main libre pour venir glisser tes doigts sur son visage, caressant quelques secondes sa joue avant de descendre ta main sur son torse nu, chuchotant encore : Je peux rester, tu crois ? Tu dessines des formes imaginaires sur sa peau alors qu'une petite moue vient se dessiner sur tes traits. Tu veux rester ici. Tu veux rester dans ses bras et prolonger ce moment aussi longtemps que tu le peux. Parce que tu sais pas quand sera le prochain et que tu veux profiter de lui autant qu'il voudra de toi à ses côtés.

il y a un an nous étions la dans les bras l'un de l'autre et déjà la magie avait opéré. Il y a un an j'avais découvert son corps en détail. Il y a un an j'ai tout vu d'elle et elle avait tout vu de moi. Mais il y a un an nous n'étions pas prêt.  Ni elle ni moi. C'était trop tôt la peur nous tetanisait nous empêchait de profiter de cet instant et alors que j'ai finis par m'endormir pour chasser mes idées noires elle m'avait quitté sans un bruit sans un mot. Elle m'avait quitté me laissant dans le noir rejoignant cette vie de solitude qu'on s'imposait. Et pourtant les choses ont bien changées en un an. Notre relation à bien changé depuis nos retrouvails à la cabot. Et maintenant ni elle ni moi n'a envie de fuir. Non. On a envie de rester là main dans la main. Même si c'est interdit aujourd'hui on s'en contre fou. On a pas envie de retourner à nos minables existences l'un sans l'autre.  Car maintenant si nous ne sommes pas ensemble c'est pas devoir pour la Belgique.  Pas par choix. Et ça me tue chaque soir de me coucher sans elle. Et ça me fait mal chaque matin de ne pas être témoin de sa beauté. .. Mais cet interdit qui me tue ce soir on s'en fiche. Elle rejoint mes draps elle se glisse à mes côtés.  Et mes lèvres retrouvent les siennes dans un baiser. Et je profite alors que nos lèvres dansent ensembles dans un moment d'égarement. Et mon coeur bat à tout rompre. Je suis vivant et je me sens foutrement bien. Ce rapprochement interdit je veux qu'il dur. Encore et encore. Je veux en profiter toute la nuit. Je veux la sentir contre moi. Je voudrai qu'elle reste. Et ce monde si laid s'efface se gomme avec cette proximité retrouver. Elle lâche mes lèvres dans le simple but de respirer et je ne peux pas m'empêcher de sourire comme un bienheureux. Même si c'est interdit même si on s'était promis de ne pas craquer ce soir c'est dans mes bras qu'elle se trouve et c'est le plus beau cadeau du monde. Ses paroles me font sourire. Elle a raison ça en valait la peine. Même si je compte en profiter encore de ses baisers car je ne sais pas quand seront les prochains .. quand aurons nous l'occasion d'assouvir encore un peu cette envie qui nous ronge. T'as raison .. Mais l'attente sans toi reste toujours interminable ... que je lui réponds. Et quand sa main vient caresser ma joue je ferme les yeux ce contacte m'électrise et je le savourer comme jamais avant de replonger mes yeux dans les siens. Oui reste encore un peu ...  reste ma reine. Cette nuit reste avec moi. Savourons cet interdit qui nous devore. .. restons ensemble encore un peu toi et moi juste nous deux. Permettons nous cet écart car si tu pars maintenant même si je te retrouve un instant dans un moment interdit ça le paraîtra bien trop loin. Reste avec moi. Ne pars pas. Reste dans mes bras encore un peu. J'ai besoin de toi. J'ai besoin de ce moment pour ne pas faiblir. Restons dans cette bulle qui est la notre. Restons ensemble. Juste toi et moi. Le reste n'a pas d'importance. yeux dans les yeux mon regard se veut presque suppliant. Restons ensemble tant que la lune notre plus belle spectatrice nous couvre. Reste dans mes bras. Oublié le reste. ce moment nous appartient à elle et à moi. Je serre un peu sa main dans la mienne. Yeux dans les yeux je voudrai juste que le temps s'arrête. Ce moment est trop beau trop fort. Ce moment est trop parfait. Ensemble nous sommes trop parfait. Elle est cette moitié que je cherchais. Elle est ma lumière.  Elle l'est essentielle. Elle m'est indispensable. Et dans ce monde trop gris trop sombre elle apporte un peu de couleur et de joie. Elle a cet effet sur moi que personne n'a.