I won't give up, nah, nah, nah (Asia)

L'air frais s'installant progressivement, des flocons pouvant même tomber du ciel à tout instant sans oublier les journées beaucoup plus raccourcis. L'hiver s'installait progressivement, tentant même de nous donner un peu plus de magie pour Noël. Les enseignes dans les rues ne cessaient de m'interpeller, m'agressant sans cesse la rétine et ne me laissant pas la moindre seconde de répit pour réfléchir convenablement aux cadeaux que j'allais bien pouvoir faire. Ma mère tout d'abord, un livre, une palette de maquillage, un massage ? J'étais une brêle pour ce genre de chose, j'ai beau aimer les gens, je ne sais absolument jamais quoi leur offrir. On a tous envie que les personnes puissent, en les ouvrant, avoir les yeux qui brilles et le sourire aux lèvres. Ce qui devient rapidement compliqué quand on n'est pas un as dans ce domaine. Cherchant toujours dans l'original, j'avais fais le tour des magasins dans l'espoir de trouver mais rien n'y faisait. Pas une seule idée, pas un seul coup de coeur présent, du moins jusqu'à ce que je rentre dans l'un des derniers magasins que je me donnais comme dernière chance. J'avais passé ma journée libre à ça, au lieu de réviser comme j'avais eu en tête de le faire. La pénombre s'était unit rapidement dans le ciel, me foutant le cafard malgré les musiques incessantes de Noël que j'entendais depuis le début dans chaque lieu où je pouvais mettre les pieds. Ressortant de la petite librairie, j'avais acheté quelques bouquins pour elle mais aussi pour moi. Parfois c'est sympa de recevoir un cadeau.. de sois-même. Faisant en plus un tour par la cas animalerie afin d'acheter de quoi accueillir un chat, j'en sortais les bras chargé d'une litière ainsi que d'une cage de transport. Ana n'était pas encore au courant de se changement et j'en avais vraiment rien à foutre de son avis pour ça. J'étais juste décidé et quand je l'étais rien ne pouvait me résister.
Arrivant sur le trottoir, je voyais justement un taxi s'arrêter devant moi, n'en demandant pas tant, je m'y engouffrais rapidement. Rare était les moments où, un taxi pouvait s'arrêter alors qu'on ne l'avait même pas encore appelé. D'ailleurs je trouvais ça assez étrange sur le moment, mais étant chargé je n'avais pas envie de me poser plus de question que de ça. Du moins jusqu'à ce qu'une fois bien installé, je tombe nez à nez avec une jolie demoiselle brune. Hum, ceci explique cela. Mais j'étais installé, trop tard, je bouge plus. Rien à faire. Je suis désolé, mais je suis rentré le premier.. C'était mon moyen sympathique pour lui dire "Dégage" sans l'a brusquer.

@Asia I. Ferrari

J'étais dans l'embarras avec toutes ses affaires que je portais, peut être aurait-il été plus intelligent de faire cette corvée sur plusieurs jours. Mais mon seul créneau horaire de libre était ce jour-là et n'étant pas quelqu'un de patient, j'avais préféré faire "au plus court" et donc de me retrouver un peu dans la merde pour le coup. Mon caractère se trouvait être un problème par moment. Mais le pire, je devais bien l'avouer c'était l'invitée surprise qui de trouvait à côté de moi. Un bien plus gros problème vêtue de cheveux et d'une paire de sein. Toujours délicat dans ce cas-là, oui parce que la demoiselle en question avait tout l'air d'être doté d'un caractère que j'appellerai d'emmerdeuse de première, j'avais fais un strike. Je sentais déjà sur mon front les mots en grosse lettre, "Bonne chance". Dès qu'elle ouvrit la bouche, le charme qu'elle pouvait ne serait-ce qu'un peu posséder s'était à présent envoler, elle avait le dont de charmer au premier regard ou bien à la première parole. Surtout le « Rien à foutre » tout à fait charmant. Je l'aime déjà. Incroyable. « Rien à foutre ? Vous ne pensez pas que je le sois aussi. » Répondis-je en arquant un sourcil, en réalité je ne l'étais pas mais je ne voulais pas laisser ma place à cette femme. Et encore moins pour cause de galanterie. Franchement, ça n'existe plus ça, faut pas déconner. La belle excuse. Le chauffeur quant à lui semblait doucement à s'impatienter en ne cessant cette danse avec ses yeux à travers son rétroviseur entre elle et moi. Le temps c'est de l'argent et lui était le meilleur pour le savoir. « Je suis le plus encombré, c'est évident que tu dois te casser de la voiture.  » Autant mettre les pieds dans le plat, il est hors de question que je me laisse marcher sur les pieds et me montrer courtois alors qu'elle ne l'est pas elle même. Mais les femmes de se genre étaient un défi pour moi et j'étais prêt à le relever.