Louise Tommeraas ► Alexandra Park

Moi, Louise Tommeraas suit née à Oslo le 6 janvier 1994. Enfant roi, puisque enfant unique, je suis le produit de l’amour entre ma mère Américaine et mon père Norvégien. Mon père et ma mère ont beaucoup sacrifié pour vivre leur amour, et en tant que représentant de cet amour, ils m’ont toujours gâté. Je viens d’une famille absolument particulière, ma mère venait d’une grande famille New Yorkaise d’avocat, et mon père était l’enfant d’un politicien Norvégien et ma grand-mère était l’enfant d’une grande famille russe. Enfaite, j’étais une fille du monde. D’ailleurs en Russie, nous avons une magnifique demeure familiale du coté de Saint Petersburg. Cependant nous vivions la semaine à Oslo pour le travail de mon père. Chaque weekend on prenait l’avion de mon père pour la demeure qu’il avait hérité de ma grand-mère. Pour ce qui est des vacances familiales on se rendait soit à New York dans la ville natale de ma mère, soit à Saint Pétersbourg. Je suis la seule héritière de mes grands-parents, l’enfant unique de la famille Tommeraas, j’ai donc toujours été très gâté par ma famille. Et ils ont tous tenu à ce que j’ai une éducation irréprochable. 

J’ai toujours aimé l’école, j’ai suivis mes cours avec une certaine assiduité. Mon père a veillé à m’apprendre sa passion du pilotage, j’ai toujours été dans un avion. C’est donc à 17 ans et à Oslo que j’ai passé tous les brevets pour pouvoir piloter seul. Et pour mon magnifique diplôme mon père m’avait offert mon propre avion. Dans le même temps ma mère avait décidé de me faire donner des cours de danses de salon, absolument pas mon truc… Je suis une fille à son papa. Même si j’adore ma maman, c’est mon père qui m’a toujours compris et soutenu. Ma mère était la du genre à me mettre la pression, devenir une jeune femme indépendante brillante, et qui finirait au sommet. Par rapport à elle j’étais un peu plus tranquille j’aspirait à vivre une vie tranquille faite de mes passions. Et ses mon père qui m’avait transmis celle-ci, il a toujours été mon modèle, faire les mêmes choses que lui. Sa droiture et son goût de la justice ont fait de lui un excellent politicien. Malheureusement la politique n’était absolument pas mon truc. Ce que j’aimais moi c’est les relations internationales, cela s’expliquait peut-être par mes origines. Avec ma famille très compréhensive et prête à me soutenir jusqu’au bout j’ai donc entamer des études en relation international à Oxford l’une des meilleures universités du monde. Pour l’unique enfant de la famille, il fallait donc le meilleur. Malgré un parcours d’excellence où toute ma vie je n’avais pensé qu’aux études pour être la meilleure, à être en représentation pour renvoyer la meilleure image de ma famille, ma mère fut assez déçue que je choisisse Oxford à Harvard là où elle avait fait ses études de droits, comme son père avant elle et son grand père avant elle.

Ma vie à Oxford était parfaite, des amis parmi l’élite du monde, des études brillantes mais le calme absolu, une vie sans grande surprises, études, amis, soirées. Où était passé la vie trépidante de l’universitaire… ça avait été le feu la première année, la découverte, l’amusement, les soirées, les garçons, mais cela été vite passé… Est-ce que c’était les anglais qui était coincé ou juste qu’au finale Louise n’étais pas à sa place et n’avait pas trouvé. Retour pour des vacances bien mérité à l’été 2015, je décidais de me lâcher un peu plus, je suis partit pour un voyage en Amérique du sud, qui me permit de me recentrer sur moi-même. Avec les années passées à Oxford, malgré moi j’avais mis de côté mes passions et mes envies pour ne se concentrer que sur mes études. Ce voyage entre le Pérou, la Colombie et l’Argentine m’avait ouvert les yeux il fallait que cela change. Je ne pouvais pas perdre plus de temps. Finalement fin des vacances d’été 2015, lors d’un bref passage dans ma famille j’ai décidé d’en parler à ma famille et ma mère toute sourire pris directement son téléphone pour contacter ses amis de Harvard. J’entrepris donc les démarches pour partir sur Harvard avec une seule ambition devenir l’une des meilleures. Finalement arrivé à l’étape de l’entretien, lors de celui-ci j’avais l’impression que ma chance passait sous mes yeux. Jeune femme assez discrète et pourtant très indépendante je voyais bien qu’je barbait mon interlocuteur. C’est vrai qu’il devait en voir tellement des élèves brillants motivé, puis en plus pour intégrer cette école pour le deuxième semestre. Alors je décidais de sortir de sa carapace de douceur et pris les choses finalement en main, c’était fini l’époque de la petite Louise bien sage :
« Ecoutez je vois bien que je vous ennuis alors je vais être franche avec vous. Cette université est faite pour moi et je suis faite pour elle. Plus qu’une femme brillante dans ses études avec des rêves, plus que le cliché que vous pensez que je suis de la petite héritière ultra riche qui veut faire ses études à Harvard parce que c’est beau de faire des études ici. Je suis bien plus qu’une salope avec de l’argent et du pouvoir comme vous semblez le penser. Ma vie est une partie d’échec, et j’ai placé les pièces pour arriver jusqu’ici. Ne passez pas à côté de la chance de m’avoir, je suis totalement unique. Brillante et surprenante. Une femme passionnée qui finira dans les plus hautes sphères du monde. »
Quelques semaines plus tard je recevais finalement ma lettre d’admission dans mon appartement de Oxford. Il était enfin arrivé le temps de faire ses bagages, la passion revenait en moi.