Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityY'a pas pire comme retrouvailles, non ? w/ Devan
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Y'a pas pire comme retrouvailles, non ? w/ Devan

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Leanne & Devan
Y'a pas pire comme retrouvailles, non ?


03 décembre 2016 soirée. Nouvelle soirée à passer à la caserne, nouvelle soirée où tout peut arriver et pour cause, quand t'es pompier bénévole ou non, il faut se préparer au pire. Parce qu'on peut tomber sur des incendies comme sur des personnes bourrés ou blessées qui ont voulu porter atteinte à leurs vies, des personnes qui touchaient le fond en somme. Enfin j'étais tranquillement avec les gars à la caserne quand le chef vint nous voir pour nous faire part d'un "incident" dans un bar. Un homme saoul visiblement qui voulait encore boire, sauf que le barman avait décidé de ne plus le servir. La scène se trouvait au Lord Hobo, un bar réputé proche du campus et qui me rappelait quelques souvenirs de l'époque où j'étais encore en médecine. Je décide alors de demander au chef si je pouvais y aller seule, il m'autorise en me rappelant qu'au moindre problème, je ne devais pas hésiter à appeler à la radio, ce que je promis. Une fois dans la voiture et sur la route du Lord Hobo, je me demandais ce que j'allais trouvé au bar et sur qui j'allais tombé, j'étais loin de me douter que j'allais tomber nez à nez sur mon meilleur ami que j'ai lâchement laissé tomber en partant sans le prévenir. Mais une fois la porte passée du bar, que ne fut pas mon choc en voyant Devan en train de se saouler. Je m'avance alors vers lui, ne sachant pas trop quoi dire en fait mais venant parler de l'intervention pour laquelle on nous avait appelé. "Devan ? Depuis quand tu bois ?", lui fis je, complètement surprise et m'attendant à des milliers de questions de sa part mais je ne m'attendais pas à le trouver ici alors qu'il a une femme et un enfant qui doivent l'attendre à la maison.
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@Devan R. Newman
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Y'A PAS PIRE COMME RETROUVAILLES, NON ?
— with @Leanne Cohen

En avoir plein la tête c'est pire qu'en avoir plein le cul, c'est une sensation que j'ai pas ressenti depuis bien longtemps, d'ailleurs je recommences comme il y à trois ans en arrière, je bois pour oublier et même si je sais que c'est pas la solution et surtout que je risque de nouveau de replonger, je le fais quand même. Je suis au bar depuis le début de la soirée, j'ai dit à Crystal que je passais la soirée chez mon frère qui me servira d'alibi encore une fois. Je compte pas rentrer chez moi cette nuit, parce qu'il est clair que je vais me faire griller et il est hors de question que Crystal trouve cette excuse pour m'en vouloir encore. De toute façon elle m'en veux même sans que je fasse des conneries et si un jour elle apprend ce que j'ai fais pour sauver notre fils, je risque de ne plus du tout avoir de chance avec elle, ça doit être certainement pour ça que je suis dans cet état. Je redemande un verre, mais quand le barman me le refuse, je pète un câble et deviens incontrôlable. Franchement à sa place j'aurais appeler les flics et pas les pompiers, on peux dire qu'il est assez sympas, mais trop bourré pour m'en rendre compte. Je décide de m'installer au bar ne voulant pas en bouger tant qu'il ne me servira pas un autre verre. Je tangue de droite à gauche sur se tabouret qui n'est pas du tout fixe à mon goût et quand j'entends quelqu'un s'adresser à moi je redresse la tête et plisse les yeux comme si ça allait m'aider pour y voir plus clair. Je reconnais après quelque seconde Leanne, ma sois disant meilleure amie qui c'est barrer sans me prévenir. Je croisse les bras comme pour lui montrer que je suis fâcher contre elle. "Et...toi...Tu...pourquoi tu es là? Pis depuis quand tu joue les pom....Pom..pomiers? Hein?"
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03 décembre 2016 soirée. On pouvait dire que je n'appréciais pas vraiment d'aller jouer les nounous pour un mec totalement bourré mais c'était mon travail de pompier bénévole et puis je m'étais portée volontaire. Pourtant j'ignorais que j'allais avoir affaire à mon meilleur ami, celui là même que j'ai lâchement abandonné il y a 7 mois pour faire un break sur ma vie. Je sens que je vais en prendre pour mon grade parce que l'alcool peut aider très rapidement à délier les langues après tout, non ? Inconsciemment, une partie de moi était prête à l'affronter et une autre ne l'était pas du tout. Et pourtant j'allais devoir affronter ma peur de l'inconnu puisque je venais d'arriver face au bar où il devrait se trouver. Je vins donc pénétrer à l'intérieur et là mon coeur vint se serrer un peu plus à force que je me rapprochais de mon meilleur ami. La culpabilité semblait commencer à monter en moi mais je ne devais pas le montrer à Devan où il allait s'en amuser. Je décide alors de commencer à savoir depuis quand il boit mais il vint me répondre par une nouvelle question. Alors je vins lui répondre, sur le ton de la plaisanterie pour détendre l'atmosphère qui se faisait un peu lourde. "C'est pas drôle Devan et je suis pompier bénévole si tu veux tout savoir. Alors à quoi on boit ce soir ?", lui demandais je, venant m'asseoir près de lui. J'avais beau être en "service" ce soir, si je voulais regagner sa confiance, il allait me falloir rentrer dans son jeu. Je vins alors demander le même verre que mon meilleur ami au barman, tout en attendant la réponse de mon ami.
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Y'A PAS PIRE COMME RETROUVAILLES, NON ?
— with @Leanne Cohen

Ce soir j'ai pas envie de penser, j'ai envie d'oublier et de me réveiller sans culpabiliser, chose qui risque certainement pas d'arriver. Chaque fois que je retombe dans l'alcool je m'en veux, c'est une évidence, mais je ne réfléchis pas et replonge le nez dedans dès que j'ai un problème. Ma vie en ce moment est un calvaire, bien que Randy soit hors de danger, j'ai ma conscience qui me joue des tours et qui me fait bien savoir que la méthode choisis pour le soigner n'est pas la meilleure. En faite c'est surtout mentir à ma femme qui me fait culpabiliser, c'est pas vraiment la méthode, même si je risque beaucoup et que j'ai certainement mis en danger mon fils et ma femme. Je risque de payer les conséquences de cette connerie, mais la avec quelque gramme dans chaque bras, je ne pense à plus rien. J'en suis même au point de devenir incontrôlable, jusqu'à menacer le barman pour qu'il me serve un autre verre alors que j'ai même pas encore terminé celui que je tien dans ma main.
Je reste surpris quand je remarque Leanne s'adresser à moi, sur le coup je pense halluciner ce qui aurait bien été possible vue le taux d'alcool que j'ai dans le sang. Je pointe mon doigt sur elle et tapote son bras pour m'assurer qu'elle est bien en face de moi. Putain c'est bien elle et en pompier en plus, je lui fais cette remarque et quand elle me répond je pouf de rire. "Moi je trouve ça très drôle, depuis quand tu viens en aide des gens alors que tu es même pas capable de partir dans les règles." C'est à dire donner des raisons, ou répondre au téléphone, j'ai déjà vécu l'abandon par Crystal une fois et celui de Leanne ne m'a pas vraiment arrangé, surtout quand j'ai eu besoin d'elle. Je lui en veux et avec l'alcool c'est multiplier. "On boit à nos retrouvailles." C'est ironique, mais j'ai besoin qu'elle sache que j'ai été blesser.
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Y'a pas pire comme retrouvailles, non ?


03 décembre 2016 soirée. Si l'on m'avait dit qu'en cette soirée de service à la caserne, j'allais devoir aller "sauver" mon meilleur ami, je pense que j'aurais ri mais de nervosité. Non parce qu'on peut pas dire que je sois partie en le prévenant et ce qui me donne le sentiment qu'il doit m'en vouloir. Dans un sens il a totalement raison et je sais que je vais devoir m'expliquer sur mon départ mais sur la route qui me menait à ce fameux bar, le stress montait au fil des minutes qui passaient. Mais le pire était en train d'arriver lorsque je dus franchir le pas de la porte du bar et que je repéra la personne que je devais "sauver" ce soir, du moins la personne que le barman avait du mal à renvoyer chez lui. C'est comme s'il avait élu domicile ici alors que cette personne a une femme et un enfant qui l'attend chez lui. Et pour cause, cette personne n'est autre que mon meilleur ami, celui là même que je redoutais tant de revoir parce que je sais au fond de moi qu'il m'en veut d'être partie comme une voleuse y'a 7 mois. Pourtant je décide de rester professionnelle et m'approche de lui, tentant de savoir ce qui se passait pour qu'il soit dans cet état là. Seulement j'ignorais ce qui avait pu s'être passé durant ces 7 derniers mois mais de toute évidence, cela n'était rien de très joyeux pour que Devan se noie dans l'alcool. Mais pour le moment, il préférait tenter de faire de l'humour en venant me reprocher mon départ à travers mon métier bénévole. Ca c'était fait, premier pic et surement pas le dernier, pensais je. Alors je vins lui répondre. "C'est vrai, je reconnais que j'aurais du te prévenir mais moi aussi je suis contente de te revoir Devan, vraiment", lui fis je avec un léger sourire sans doute crispé, de peur de me prendre une nouvelle parole quelque peu vexante en pleine figure avant de venir lever mon verre à nos retrouvailles. "Oui à nos retrouvailles", lui dis je, répondant à sa remarque, tout en reprenant pour entrer dans le vif du sujet. "Tu veux toujours pas me dire pourquoi tu te noies dans l'alcool ?", me doutant parfaitement qu'il se cachait quelque chose de plus grave hormis mon départ sans lui avoir dit.
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@Devan R. Newman
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