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Alone, but not too much •• Aaron

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Alone, but not too muchAaron

Seule dans un coin, j'écris. Je retranscris ce que je vois, ce que je ressens. N'aimant pas refouler mes pensées, je partageais sur le papier mes sentiments, mes observations. J'étais seule, chose plutôt habituelle, mais pas dans ce genre de situation. Une soirée parmi tant d'autres, organisée par les Mather. A l'accoutumé, j'évitais les fêtes, surtout lorsqu'elle consistait à réunir le plus de personnes possibles dans un même endroit. Cela faisait trop de visages, trop d'informations à recueillir. Je préférais les espaces ouverts, les horizons à perte de vue. L'enfermement avec des inconnus me mettait peu à l'aise. Et pourtant j'avais prévenue ma cousine Ana. Elle le savait, sauf que sous prétexte de vouloir me sortir de mon confort, elle m'avait obligé à la suivre dans son désir de festivité. Je n'aimais pas qu'on me force la main, mais voilà, j'étais tout de même là.
Je refusais les verres qu'on me proposait ou alors repoussait froidement ceux qui s'approchaient, mais qui ne parvenaient pas à aligner deux mots. Dans ce que j'écrivais il n'y avait pas de la frustration ou de la colère, juste des faits. J'observais comment certains s'adonner à ce genre d'activités. L'homme était un être intéressant à étudier. Même si ma vocation était basée sur l'espace et les autres mondes à découvrir, j'aimais essayer de comprendre les autres, leurs comportements ou leurs dires. Après restait une spectatrice de ces éclats de rire, de ces flirts, de ces jeux alcooliques. Anna était partie me chercher un verre, mais je crois qu'elle avait trouvé une occupation bien meilleure. Je ne lui en voulais pas, de toute manière, j'allais sans doute partir.
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Alone but not too much ft. Zola
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La soirée Mather battait son plein. En tant que membre à temps plein, les soirées étaient bien pleines aussi chez moi. J'aimais la confrérie, je ne renierai jamais toute cette vie universitaire, peut importe ce qui pourrait arriver.
Il était 23h, la fête était déjà bien lançée. J'avais enchaîné pas mal de verres, dragué pas mal de jolies filles de la Mather et exécuté pas mal de mouvements sur la piste. Mais malgré ça, j'étais toujours pas fatigué, ma barre d'énergie en soirée s'éteint moins rapidement que pendant les cours, ça c'est sûr.
Je sortis prendre l'air quelques instant et fumer ma clope. La vue était magnifique ce soir-là, les étoiles brillaient, la lune était plus belle que jamais, même si je la voyais déjà un brin floue, les verres c'était pas encore terminé, mais mon degré d'alcoolémie commençait déjà à augmenter.
Il commençait à faire froid, j'avais fini ma clope et je rentrai donc dans la salle de soirée.
Un slow passait, j'en profitais pour m'isoler un peu, reprendre mon souffle et boire un verre.
Je vis tout à coup une Mather seule, écrivant sur du papier, j'avais beau être pas totalement conscient je décida d'aller lui parler, je n'aimais pas voir les gens seuls même si je m'isole parfois moi-même, cherchant de la sérénité dans mes endroits favoris.
Je m'approcha d'elle et celle-ci leva la tête d'un air intrigué, elle ne s'attendait sûrement pas à avoir un homme venir lui parler à ce moment, elle n'avait pas l'air à l'aise sur le coup, je devinais que les soirées n'étaient pas tellement son truc, ce qui peut se comprendre pour certaines personnes, la foule... les gens bourrés... les flirts... Que tu regardes à gauche, à droite, ça change pas, l'ambiance reste la même, surtout chez les Mathers. Tu devinas qu'elle n'était pas de la même confrérie que toi, son visage ne t'étais pas connu quand elle eût levé sa tête. Non, tu ne l'avais jamais croisé à Harvard.
Tu profitas du moment qu'elle te souria légèrement pour engager une discussion, tout en restant debout, de peur de la déranger sur le coup.
Hey, ça va ? Tu n'as pas l'air vraiment bien, du coup je me permets de venir un peu parler, tu sais tu peux te confier à moi, j'ai beau ressembler à un macho bourré, j'adore écouter les gens au fond ! dis-je en lui souriant sympathiquement.
J'étais ce genre de gars capable de passer de bourré à philosophe comme je pouvais passer de tequila à vodka. C'était naturel chez moi, tant que je suis pas ivre mort, je pourrais toujours parler sérieusement aux gens, mon alcoolémie prend pas facilement le dessus, je tenais plutôt bien, sûrement l'habitude.


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