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▷ you're scaring me (royce)

Anonymous

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Nous marchons côté à côté dans les rues de Cambridge pour trouver un café confortable et sans trop de monde pour pouvoir discuter tranquillement. Dans le fond, je me demande ce qui m'a prise de l'inviter comme ça sans prévenir alors qu'il y a quelques minutes avant j'en avais vraiment peur. Ma peur a parlé sans me laisser réfléchir et c'était mon seul moyen de défense. Je suis peut-être folle de lui faire confiance, mais j'ai besoin de savoir et d'oublier cette image que j'ai de lui. C'était il y a trois ans alors je pense qu'il y a prescription même si c'est plus facile à dire qu'à faire. Je ne m'attendais pas à ce qu'il ait un fils, surprise de cette révélation et pourtant j'en oublie durant quelques secondes cette image de lui et je m'imagine autre chose. Peut-être qu'avec son fils il a changé. « Je crois que tu arrive au mauvais moment pour allé le chercher. T'imagines ? Arrêter le jeux avec ses copains quand qu'il est en plein de dedans ? C'est la fin du monde. » dis-je en rigolant. C'est toujours comme ça « J'ai une amie qui a ce même soucis à chaque fois qu'elle va chercher sa fille. Par moment quand elle voit sa mère au loin, elle part se cacher pour ne pas s'en aller. » ils sont petits et très intelligent. « Il a quel âge ton garçon sans indiscrétion ? » il va peut-être me trouver trop curieuse avec toutes mes questions, mais je suis comme ça et quand je commence j'ai du mal à m'arrêter. Un vilain défaut qui me fait souvent du tort. « Pas de soucis, après si tu dois vraiment allé le chercher pour ne pas être en retard ne reste pas. Tu n'es pas emprisonner hein. » j'ai cette fâcheuse tendance de me montrer un peut froide, droite car j'ai du mal à me détendre quand je ne connais pas et puis c'est un peu compliqué comme situation. « Ici c'est parfait. » j'ouvre la porte en lui faisant signe de passer « Cette table te vas ? » dis-je en lui montrant la table près de la fenêtre. Je crois que ce soir je vais me sentir bien idiote de l'avoir "brusqué" de la sorte.

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Elle est sympa, franchement y'a aucun doute là-dessus. Je m'en voulais encore plus de ne pas me souvenir des saloperies que j'ai pu lui balancer il y a trois ans. Trois ans c'est quoi dans une vie sérieux? Moi quand je la regarde, j'ai l'impression que c'est comme si c'était hier. Je revivais la scène dans ma tête mais en même temps c'était flou à la fois. En plus elle avait un rire si craquant et si communicatif. Je riais avec elle comme si de rien n'était mais après je ravalais difficilement mon sourire car c'était gênant, pour moi en tout cas, elle me détestait... Enfin peut-être plus pour l'instant car elle causait sans soucis, riant par-ci par-là, s'intéressant à mon fils par la même occasion. On plaisantait et tout le tralala. Peut-être qu'elle essayait de me mettre à l'aide dans le but d'entendre mes confessions. C'est pas bête ça. « Il a eu un an en septembre. Mais il a l'énergie d'un gosse de trois ans. » une vraie pile électrique. Il pourrait déjà aller en maternelle si ça ne tenait qu'à lui mais hélas il en sait pas encore parler. A part dire papa, caca, pipi, c'est mort. « Non t'inquiètes, sinon je vais devoir te proposer d'aller boire un verre chez moi et je n'ai rien à t'offrir. » je faisais une petite grimace. Je n'ai plus d'alcool ni même du jus d'orange c'est la fin des haricots, la fin du mois d'ailleurs. Je peux lui proposer du lait en poudre mais voilà quoi. « C'est parfait. » dis-je en m'installant à notre table, face à elle. Je regardais la carte des menus et tout compte fait, un petit café me ferait le plus grand bien, surtout après la piscine. « Je suis malade. » soufflai-je en refermant la carte. Bam, direct. Mais ouais, elle m'a mise en confiance. « Là-dedans. » je pointais du doigt mon crâne en faisant un petit sourire. « Je suis maniaco-dépressif et... il fut un temps ou je m'en foutais royalement de ce que j'avais et j'étais incontrôlable donc... » je me raclais la gorge et je regardais par la fenêtre. Je peux pas lui lâcher tout ça en la regardant dans les yeux, c'est trop facile.

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