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Mecky&Noah - J'voudrais que t'arrête les tambours dans ma tête.

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J'voudrais que t'arrête les tambours dans ma tête.    



Le crâne encore en vrac de la soirée d'hier, les idées embourbés, les émotions à vif. J'sais pas ce que je cherche, j'sais pas ce que je fais. Mais clairement, j'suis entrain de me laisser tomber. Lara tourne dans ma tête, en boucle, encore. Comme une mélodie entêtante, un truc qui donne envie de s'exploser contre un mur. J'me demande ce qu'il se passe, j'me demande ce que ça signifie. J'encaisse avec un mal de chien ma jalousie. J'veux pas l'admettre mais ... ouai, j'suis jaloux. Jaloux de tout. Ceux qui sont en cours avec elle et peuvent la regarder, ceux qui marchent derrière elle dans les couloirs de l'université. Même ceux qui s'contentent de fouler le sol qu'elle a foulé, j'en suis jaloux. Elle m'prend aux tripes, c'est insupportable. J'ai jamais su faire dans la demi-mesure, et ça n'a pas l'air de s'altérer. J'ai cherché dans cette soirée avec Lucky de quoi exploser. J'ai encore la gueule de bois, et j'suis pas satisfait. J'suis pas satisfait, parce que ça ne s'arrête pas. J'y pense encore, à quel point elle est belle, à quel point j'ai envie d'être avec elle, à quel point j'ai envie d'elle. Clope jetée au sol tandis que j'suis appuyé sur le capot de la limousine, j'fais signe à Kenneth de revenir me chercher plus tard. Le Nirvana, l'endroit que j'ai toujours côtoyé quand j'étais à l'agonie. M'souvenir que je peux encore trouver du plaisir, qu'il n'y a pas que ma torpeur. J'entre dans l'établissement, bref coup d'œil au comptoir. Au cas où je verrais Annalyne, je ne l'ai pas vu depuis des mois, je ne sais pas vraiment où elle en est. Je ne la vois pas et me contente d'avancer vers une des banquettes libres devant la scène. J'vois des danseuses. Des danseuses presque nues, des danseuses censées me faire bander en un regard. Et tout ce que je remarque, c'est qu'elles ne sont pas Lara. Et merde. Une main passée dans mes cheveux, j'me tourne vers une des serveuses pour commander un whisky. Quand j'remarque, assise plus loin au comptoir, un visage familier. Mecky ? J'crois que c'est elle. Je ne l'ai pas revu depuis l'été et ... Pourquoi pas. Tuer l'ennui, c'est toujours mieux avec un complice. Je me dirige vers elle, viens m'accouder au comptoir à côté d'elle : "Puis-je te proposer un verre ?", sourire léger sur les lèvres.


© charney for ilh
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... Les tambours dans ma tête. Mecky & Noah

Avais-je cessé de faire des cauchemars où m'étais-je juste fait à l'idée que mes rêves ne serait plus que de brèves esquisses de la vie tourmentées que je menais autrefois ? ... Autrefois Le simple fait de penser à ce mot me laissait croire que j’avais encore l’impression que tout ce que je voyais ne faisais pas réellement parti de moi alors que finalement… C’était il n’y a pas si longtemps et je m’étais à la longue, fait une raison. Car après tout que serait mes souvenirs s’il m’était égal de les retrouver ? Et ma vie serait-elle vraiment différente si je voulais continuer à vivre sans.
Je ne me portais pas plus mal sans finalement. Et j’avais surtout fini par me dire que si je continuais de ne me rappeler de rien c’est qu’il y avait surement une raison. La vérité est parfois trop dure à entendre et peut-être cherchais-je seulement à m’en protéger.
C’était l’une des raisons pour lesquelles je préférais tomber de fatigue que de me forcer à dormir pour rêver encore… Du passé.
J’avais donc terminé – ou plutôt commencé – ma soirée au Nirvana. Je devais être à mon quatrième shoot de tequila, que je venais d’avaler lorsqu’une voix à mes côtés me fit sursauter. Non pas que je sois craintive, étant donné que je n’avais eu aucun mal à la reconnaitre. Disons juste que je ne m’y étais pas attendue du tout. « Noah ! » m’étais-je exclamée en réalisant de qui il s’agissait. Un sourire apparu sur mon visage, j’étais heureuse de le voir. L’idée de passer la soirée seul ne m’avait pas tant déranger lorsque j’avais quitté ma sororité, seulement voilà… Je ne regrettais en rien sa présence ! Je regardais autour de lui constatant après coup qu’il était venu seul. « Ouais carrément ! Plus fort que de la tequila alors parce que j’en suis à mon troisième et ça ne me fais strictement rien ! » Oui enfin… Pour l’instant ! Et puis ce n’était pas ton troisième Mickaela !
« Toi aussi tu broies du noir ? » le taquinais-je en lui donnant un léger coup de coude.



©Mel'9 7

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J'voudrais que t'arrête les tambours dans ma tête.    



Il faut que ça cesse dans ma tête. Les bruits, les cris, tout ce qui scande son prénom comme s'il m'était imparti de ne pas trouver le repos. J'ai beau tenter les diables, jouer les sots, je n'arrive pas à éteindre sa lumière bleu dans mes yeux. J'y pense comme on se brûle, tout avec elle devient matérielle, prenant, trop, trop prenant. J'voudrais ne pas avoir peur, j'voudrais pouvoir calmer la torpeur, mais tout ce que je vois me ramène à elle sans arrêt. Je m'étais promis de ne jamais plus me laisser tenter par leurs sourires mielleux et leurs visages de fées, mais j'suis obligé d'admettre qu'une fois encore, comme un con, je suis tombé. J'me suis laissé faire, j'me suis attaché. Et je n'en peux plus de la trouver si belle, j'voudrais exploser. Le Nirvana et ses merveilles n'éteins pas tout à fait ce marasme. Mon crâne embourbé se trouve d'autant plus docile à ses pensées quand l'alcool continue de circuler dans mon sang. Et peut-être qu'elle est là l'échappatoire. Aller à la rencontre d'un visage connu, me concentrer sur sa voix, et essayer d'oublier tout ce qui fait que je suis moi. Accoudé au bar, princier comme à l'accoutumé, je propose un verre à Mecky. Parce qu'avec Mecky, tout m'a toujours paru facile, subtile, léger : "Heureux de te surprendre", dis-je un brin mielleux, souriant face à son sourire. Et bon sang : "L'ivresse arrive toujours plus vite quand elle est partagée", avec cet air malicieux qui renait sur mon visage. Je me tourne vers le serveur, commande deux whisky, avant de prendre place sur le siège à côté de Mecky, défaisant les boutons de ma veste de costume pour être plus à l'aise : "Je broie du rouge sang. J'ai des envies de meurtre assez ... difficile à satisfaire". J'inclinais la tête en direction du serveur qui déposait nos verres en guise de remerciement, avant de prendre le mien et de tendre à Mecky le sien : "Boire pour oublier, c'est toujours une mauvaise idée. Qu'est tu venue chercher ici ?", remarquant autour d'elle qu'elle était bel et bien seule.

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... Les tambours dans ma tête. Mecky & Noah

L'idée de ne pas être seule pour le reste de la soirée m'enchantais bien plus que le reste. Bien-entendu, le fait que je sois en compagnie de Noah plutôt que de quelqu'un d'autre n'y était pas pour rien. Quoique je n'aurais pas été contre sa présence à lui : Jay... Une fois de plus mes pensées s'égaraient vers lui. Etais-je devenue trop bonne ? Mettre en péril l'amitié que j'entretenais désormais avec lui au profit de sa relation ? Tout ceci sans prendre en compte mes propres sentiments ? Depuis quand avais-je oublier d'être égoiste ? Est ce que le fait d'avoir frôler la mort m'avait-il rendu plus... Faible ?
Faible oui, car il n'y avait finalement aucun autre adjectif capable d'expliquer mon comportement. Je me revoyais dire à mainte et mainte reprise. Ce qui n'est pas encore à toi, c'est parce que tu n'as pas pris le temps de l'obtenir... Il semblait que j'ai mis cette philosophie en application aussi bien pour ma scolarité - n'étais-je pas à Harvard après tout  - que pour mes relations sentimentales. Ce qui me valu d'ailleurs d'avoir la méfiance du petit ami de Jay... Et de bien d'autres... De la méfiance, une réputation et un passé qui ne me représentait guère plus, même si le reste du monte n'en avait que faire.
Je souriais sans timidité aucune - pourquoi d'ailleurs - même si mon passif avec Noah restait un excitant mystère, j'avais confiance en lui à la différence d'autre, il ne m'avait pas menti... Ni rien caché. En tout cas bon sang je l'espérais... Puisqu'il m'avait laissé me faire seule mon idée. Je le pointais du doigt à ses paroles. Exactement ! approuvais-je juste avant qu'il ne passe commande pour nous. Vint ensuite un semblant d'explication de sa présence ici... Oh pardon ! De sa présence seule en ces lieux. J'arquais un sourcil prenant conscience lors de ses aveux partiels que nous avions tout deux l'esprit bien chargé d'un bon paquet de connerie. Deux solutions s'offraient alors à moi... Risquer de le pousser dans ses retranchements en lui demandant d'expliciter... Ou - et se fut cette dernière que je choisis d'exécuter : Oula... L'avocate en devenir que je suis censée être te conseil de ne pas faire ce genre de révélation en public. avais-je conseillée en riant. Le serveur qu'il avait interpellé revenait. J'attrapais alors mon verre l'écoutant d'une oreille attentive sa question. Bof... commençais-je en haussant les épaules. Dormir ne va pas sans cauchemars en ce moment alors... A défaut d'éviter de dormir je m'arrange pas ne pas me souvenir de mes nuits. Mauvaise idée ou pas... Ca aide. terminais-je en penchant légèrement la tête sur le côté. Je levais mon verre dans sa direction le cognant doucement dans un tintement que ni lui ni moi ne pouvions entendre avec la musique. A l'oublie ? trinquais-je avant de boire mon verre cul sec.


©Mel'9  7
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J'voudrais que t'arrête les tambours dans ma tête.    



Plus j'avais l'impression que ma vanité était entrain de déguerpir, plus je ressentais le besoin de faire quelque chose de mal. Redevenir un connard brutal, sans foi, ni loi, ni pensée. Oublier tout ce qui m'avait rendu comme ça, aussi sympa, aussi préoccupé. Lara, toujours Lara, du soir au matin, Lara dans ma tête, dans mon ventre, dans mes oreilles, dans ma bouche. C'est comme de se cogner le crâne contre les murs d'un hôpital psychiatrique, de se débattre contre une camisole de force, ou d'se jeter du haut d'un toit la tête en avant. Rien n'y fait, rien ne l'arrête. J'ai l'impression de m'être transformé. Je ne sais pas si c'est à cause d'elle, ou de tout ce qu'il s'est passé ces derniers temps : la perte de ma mère, mon comas, ma désertion, tout ça. Mais le fait est que ça me révolte, je ne veux pas être ce gars là. Celui qu'a mal quand elle a mal, celui qui pense à elle avant d'penser à lui-même. J'veux pas être ce mec humain dont on pourrait attendre quelque chose, parce que si Lara attend quoique ce soit de moi, j'finirais par la décevoir. J'préfère tout détruire d'avance, pt'être trouver des raisons de tout faire mal, de tout ravager. Des raisons comme Mecky, ce genre de filles qui m'excitent, me troublent, et qui m'rappellent à quel point je ne suis ni fait pour la monogamie ni pour les sentiments. Le simple fait de l'avoir me rappelle tout ça, et je me sens presque ... soulagé. Enjoué à l'idée de partager un verre avec elle : "Pourquoi ça, tu vas me dénoncer ?", répondis-je sourire amusé quand elle me dit de ne pas faire ce genre de révélations en publics. Et intérieurement, j'étais satisfait. Parce qu'elle n'avait pas changé, pas le genre de fille à t'pousser à parler, pas l'genre intrusive, agaçante. Tout l'inverse, j'lui donnais son verre et attrapait le mien : "Il faut conjurer le sort, soigner le mal par le mal. Pour que tes cauchemars te paraissent être de jolis rêves il suffit ... de faire de ta vie un cauchemar plus terrible encore", haussant l'épaule nonchalamment, fier partisan du nihilisme : "J'vais te faire une révélation, mais tu la garde pour toi hein !", faisant semblant d'entrer sur un ton confessionnel, je me penchais légèrement vers son oreille : "La plupart des gens pensent que pour aller mieux il faut ... espérer, se relever, guérir. Mais, ils ont tord. Le secret pour aller mieux c'est ... d'faire en sorte que tout soit toujours pire. De détruire. Quand on espère plus, on se résigne, et quand on s'résigne ....". Je me redresse, levant de nouveau mon verre pour trinquer : "On n'est plus qu'un jeune homme de 22 ans plein aux as et plutôt agréable à regarder. Ou une jeune femme très sexy qui n'a rien à envier à ces danseuses", compliment glissé. Sourire en coin, j'la regardais boire son verre d'une traite avant d'en avaler quelques gorgées à mon tour : "Un autre ?". La nuit ne faisait que commencer.

© charney for ilh
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