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Lucky&Noah - Il y'a des cimetières dans ma tête que je remplis tout doucement.

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Il y'a des cimetières dans ma tête que je remplis tout doucement.    



Je sais, je pousse toujours le bouchon trop loin. Quand je souffre, j'ai besoin que la terre entière se mette à souffrir avec moi. Je suis égoïste, c'est comme ça. Sauf qu'à l'instant même où je balance cette pique sur Cole à Lucky, je n'en éprouve aucun plaisir. Pire encore, je culpabilise, ce qui me fait me refermer encore plus. Je fais le malin, mais je sais que j'ai merdé, et j'ai un mal de chien à l'admettre. Sa phrase me glace légèrement, je me rends compte avec une certaine amertume que ... non, je n'ai pas envie de lui faire de la peine. Et sa réaction l'honore, parce que c'est Lucky. Au lieu d'en profiter pour m'enfoncer, elle se montre plus adulte que moi et ça ... ça m'énerve franchement. Et je la suis à l'intérieur de cette épicerie. Alors que ça ne me ressemble pas, je la suis. Peut-être parce qu'une partie de moi en a envie, de se décoincer, de retirer le balai qui me raidit. Ou peut-être parce que sans m'en rendre compte, je fais confiance à Lucky. Malgré moi, je lui fais confiance, et je détesterais avoir à me le dire. Elle fait le pitre et m'arrache un rire. Puis merde, attrapons à plein bras ce que nous sommes venus chercher. D'un air narquois, le sourcil arqué, je lui réponds : "Tu apprendras, ma chère Lucky, qu'on ne rêve pas de ces choses là quand de toute manière, on se trouve au-dessus des lois", arrogant au possible, cette aura prétentieuse que je soigne pour dessiner tout mon esthète : "Les vilains garçons n'ont même pas le droit aux coups de fouets ?", accentuant le regard pervers et le sourire malicieux, je la fixe avec une forme de ... soulagement. Parce que j'ai bien fais de lui écrire. Parce que même si notre relation ne ressemble pas à grand chose, Lucky, malgré tous les défauts qu'on puisse lui trouver, est quelqu'un de profondément empathique qui ne lésine pas à venir en aide à ceux qui en ont besoin. Même quand il s'agit du pire des tarés. Même quand il s'agit de moi. Je ne voudrais pas lui laisser deviner ma reconnaissance, alors le jeu devient mon meilleur ami. Et cette bouteille que je bois est abominable, je la tends à Lucky dans une grimace de dégout non feinte. Quand elle me dit qu'il s'agit de vinaigre de cidre, je plante mes yeux dans les siens déconcerté, avant d'esquisser un rire. Elle a raison, j'suis un peu con : "Trouve quelque chose pour effacer le goût, c'est vraiment infecte", dis-je en passant mon doigt sur ma langue comme un enfant pour l'essuyer. Avant d'aller m'installer sur le comptoir, les pieds ballants. Je la suis des yeux quand elle fait ses courses, et commence presque à m'amuser de cette situation incongrue : "Il n'y a pas de whisky ?", enfant capricieux, j'attrape tout de même la bouteille de vodka qu'elle me tend et en bois une bonne gorgée, pour faire partir le gout du vinaigre avant de reposer mes yeux sur elle : "Quoi, tu vas me dire qu'aucune idée malsaine ne t'as traversé l'esprit au moment où tu as fait en sorte de nous enfermer là tout les deux ?", toujours aussi insolent, ce même sourire narquois. Et je m'apprête à boire une nouvelle gorgée quand elle fustige ma lenteur et me prends la bouteille des mains. Je soupire navré, coupé en plein élan, avant d'attraper mon paquet de clope dans ma poche. Je récupère la bouteille que je pose à côté de moi, concentré à allumer ma cigarette tandis que Lucky danse, je crois, derrière moi, ou je ne sais pas, je ne la vois pas. Et au moment où j'expulse la première taff, elle se penche vers moi, dans mon dos et je fixe les étagères en face, amusé. Je n'ai même pas réalisé que le contact de son corps contre le mien ne m'avait pas fait sursauter, peut-être que je suis vraiment entrain de me détendre : "J'ai connu des nuits excitantes et aussi loin que je me souvienne, les filles portaient bien moins de vêtements que toi. Alors, ne te lance pas trop de fleur Lucky", relevant la tête vers elle pour la taquiner, avant d'inhaler une nouvelle taff et de laisser ma tête tomber en arrière contre son buste : "Je n'ai pas envie d'en parler, s'il te plait ...". Je crois que c'est la première et la dernière fois qu'elle entendra un s'il te plait sortir de ma bouche. Il y a comme un bruit de plainte dans mes mots. Je me redresse et l'invite, en attrapant sa main, à s'asseoir à côté de moi. Clope au bec, je récupère la bouteille et la lui tend : "A chaque fois que l'un d'entre nous prononce le prénom de Cole ou Lara, il devra boire une gorgée. Et à chaque fois qu'on y pense, on devra en boire deux. J'suis là pour oublier, pas pour faire une thérapie". J'insiste : "Allez, tu dois boire". Et je finis par boire moi-même trois bonne gorgée, grimaçant à la fin, parce que quand même, c'est assez coriace la vodka pure : "Pour te prouver ma bonne foi. Je n'aurais pas du parler de Cole tout à l'heure". Je suis sincère quand je la regarde, et me mets à rire avant de boire une nouvelle gorgée : "J'ai prononcé le prénom. A toi maintenant, allez". Mes joues rougissent, boire aussi vite ça fait tourner la tête.


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« Si on se trouvait au-dessus des lois mon cher Noah, la vie ne serait pas aussi chiante. » Nous vivrons comme au paradis, nous serons ce que l'on a envie d'être, nous serons libre comme l'air. Mais s'il n'y avait pas de lois aussi, je présume que les criminelles pourront fêter chaque jour des meurtres qu'ils auront commis. J'éclate de rire à sa réflexion sur les vilains garçons et il n'avait pas totalement tort. « Ummm je vois, t'es un gros masochiste. » Noah qui aimerait se faire fouetter mais OMG. « Ceci dit, ça peut s'arranger, tu viendras dans ma chambre la prochaine fois avec un fouet et je pourrais te fouetter touuuuute la nuit si tu le désires. » Je haussais des sourcils trois fois de suite, regard pervers voir coquin et emplie de sous-entendus. Monsieur se trompait de bouteille, mais ce n'était pas grave puisque j'étais là et j'allais prendre les choses en mains. Avec moi, il oubliera ses tracas, avec moi, il oubliera sa Lara. Le temps d'une nuit. Je lui ai promis et tout le monde le sait, que je tenais toujours mes promesses. Je n'aimais pas qu'elles soient rompues alors ce n'est certainement pas moi qui le ferai. Trouvant une bouteille de vodka dans un rayon, je la passe à mon interlocuteur trop lent à mon goût, je prends possession du liquide que j'avale de plus en plus. Il me brûle légèrement les entrailles, mais Dieu que c'est bon. C'est ce dont j'ai envie de toute façon, brûler jusqu'à ce que je ne puisse ressentir aucune douleur causée par mes fichus sentiments. Je secoue ma tête et réponds à sa question. « Aucune, j'ai juste pensé qu'on fait presqu'une infraction, putain  !. » Que j'avouais en toute sincérité. Honnêtement, moi l'interdit m'attire comme un aimant. Je crois même que je me nourris de ça. Postée derrière lui, je cherche la radio, n'importe quoi où je pourrais mettre de la musique, mais je ne vois rien, mon attention est rapidement porté sur l'eliot. « Rha vous les hommes, vous ne pensez qu'avec votre queue. Il n'y a pas que le sexe qui excite. Il y a pleins de choses. Moi par exemple, l'interdit m'excite. » Et il n'y a pas que ça, mais je suis heureuse qu'il puisse commencer déjà à se détendre, le petit coincé. Lui aussi ne semblait pas vouloir parler de Lara, tant mieux alors, parce que ce soir on oublie Cole, on oublie Lara, on oublie nos sentiments et on est juste Noah et Lucky, point barre. Et qu'est-ce que Noah et Lucky feraient ensemble  ?. Le pitre comme des gosses  ? C'est bien partie pour ça en tout cas. Il fait d'ailleurs une proposition plus qu'intéressante. Boire à chaque fois que l'on répétera les prénoms de tous nos maux, boire lorsqu'on pensera à eux. J'attrape la bouteille et je vide presque la moitié. « Bah quoi  ? T'as dit à chaque fois qu'on y pense et p'tain, j'pense à lui chaque seconde, grosse galère. » Je suis bien partie pour vider l'épicerie d'alcool à cette allure. « Mais attends, je vais te montrer un truc que vous les coincés d'Eliots, ne feriez pas. » Je bois une gorgée de la vodka et j'attrape son visage pour le pencher en arrière, ma tête se rapproche de la sienne et mes lèvres se plaque contre les siennes pour relâcher le liquide que j'avais pris soins de gardé dans ma bouche. La barrière de nos lèvres brisées par la vodka, je décale ma tête avec un large sourire. « Ça aussi c'est une chose qui m'excite. » Que j'affirme en me redressant. Pas besoin d'être nue, pas besoin de coucher ensemble, pas besoin de s'embrasser avec langue, juste boire une liqueur exquise de bouche à bouche, m'excitait. Et puis, il avoue enfin. Il se rattrape et dans un sens, se fait pardonner en s'excusant. « Excuses acceptées babe  !. » Même s'il ne s'était pas excusé mot pour mot, j'avais compris. Je ne suis pas conne à ce point non plus. Amoureuse aveuglée, mais pas conne. Je bois une nouvelle gorgée avant de descendre du comptoir manquant de manger le sol tandis que l'alcool commençait déjà à s’emparer de mon corps, mais aussi de mon âme. Je marche jusqu'au sapin de décoration et arrache une guirlande que je passe autour de mon cou pour entamer une danse des plus sexy. Je nargue Noah du regard, l'appelle à me rejoindre dans cette danse de folie, mais manque de bol, je me prends un pied dans l'autre et m'écrase la gueule au sol. Bordel, ça fait un mal de chien à mon nez. Nez qui allait rougir d'ici quelques secondes. Je me retourne sur le dos, bras tendus de chaque côté, fixant le plafond et éclatant de rire. Il n'y a qu'à Lucky -pas si chanceuse- que cela arrive. Lucky la maladroite de ce soir, de toujours et à jamais. Je reste allongée parce que mine de rien, je me suis bien prise le coup.
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Il y'a des cimetières dans ma tête que je remplis tout doucement.    



Être au-dessus des lois. C'est facile pour un gars comme moi. Quand votre père est le cousin du roi de votre pays natal, que vous voyez tous les dos se courber chaque fois qu'ils s'adressent à lui, que vous n'avez même pas besoin de vous justifier parce que de toute façon, vous faites ce que vous voulez. Et même à l'étranger. Son nouveau statut d'ambassadeur m'octroie l'immunité diplomatique aux États-Unis, alors commettre des infractions n'a pas la moindre once d'intérêt pour moi. Quoique je fasse, ce sera toujours légitimé par mon rang. Et vous savez quoi ? Certains trouveraient ça amusant. Moi, j'ai finis par m'ennuyer. Quand il n'y a pas d'interdit, quels dangers voulaient-vous fréquenter ? Alors je m'accroche à la seule chose que mon père ne peut pas acheter. Les sentiments. Eux me font violence, eux me donnent le tournis. Eux me donnent les shoot d'adrénaline que mon nom m'a confisqué. Croyez-le ou pas, même si à haute voix on se vente de ce qu'on est, dans le fond, les gens de mon monde sont tristes et frustrés. Parce qu'il n'y a rien pour nous faire bander, le plaisir est dans l'attente parait-il. Alors quel plaisir y a-t-il quand tout vous ai dû tout de suite ? Me satisfaire de microcosme, de cette fuite subtile avec Lucky, faire comme si moi aussi, pour une fois dans ma vie, je pouvais être un délinquant. Et ça m'excite, ça m'excite foutrement. De retrouver du plaisir dans la délation : "Ce n'est pas ma faute, j'ai toujours adoré les regarder me torturer", que j'ajoute, avec cet air malsain, avant de reprendre, feignant d'être choqué : "Serait-ce un rencard Mademoiselle Burberry ? Si tu ne portais pas cet affreux pyjama, je jurerais que tu es entrain de me faire des avances". Des coups de fouets, dans l'idée, c'est assez bandant. Quoique je n'ai jamais été physiquement porté sur ce genre de fascination, je me contente d'en rire, comme je ris de toute cette situation en lâchant de plus en plus prise. Installé sur le comptoir, je provoque Lucky de quelques affirmations. Toujours taquin, toujours rentre-dedans, que voulez-vous, j'adore l'embêter et pousser le vice à son paroxysme : "L'interdit m'excite, détrompe toi. C'est juste qu'il est toujours plus appréciable quand il porte des sous-vêtements en dentelles. Voire, pas de sous-vêtements du tout", enfonçant le clou du mec pervers. Ce n'est pas que je pense avec ma queue. C'est juste que j'ai beaucoup lu les philosophes grecs et que je suis convaincu qu'il n'y a que deux pulsions primaires : eros et thanatos. La vie, l'amour, et la mort. Alors deux choses me font bander : aimer, et tuer. Pas dans l'absolu, mais dans l'idée. Et l'interdit est toujours stimulé par la peur d'une de ces deux pulsions non ? Chasser Lara de mes pensées, m'excuser d'avoir parler de Cole. Même si je ne le fais pas directement, je le pense sincèrement. Et je suis même surpris de ne pas l'avoir vu m'en décoller une. Alors peut-être qu'il faudrait que j'arrête de la voir comme une traître, parce qu'en attendant, ce soir elle est là, avec moi. Elle s'assoit à côté de moi, et je la regarde avec de gros yeux ronds vider la moitié de la bouteille. Halte au comas éthylique, je me vois mal jouer les infirmiers de fortune dans une épicerie à la noix. Je lui arrache la bouteille des mains : "C'est pas en faisant un comas que ça va s'arrêter ! T'as qu'à ... je ne sais pas moi, te concentrer sur mes beaux yeux", dis-je amusé, sourire en coin, avant de boire quatre bonnes gorgées de vodka. Reposant mon regard sur Lucky avec un air navré : "Elle a des yeux magnifiques, je n'en ai jamais vu d'aussi beaux". Lara. Et je bois encore, comme si je me punissais d'avoir été attendri par son souvenir, grimaçant à la dernière gorgée parce que, putain, ça brûle. Lucky me reprends la bouteille, et je l'observe assez déconcerté quand elle m'dit qu'elle va me montrer un truc que je ne connais pas. Je me laisse faire, amusé, penche la tête en arrière et avale doucement le liquide qui glisse de sa bouche à la mienne. Je la regarde dans les yeux quand elle me dit que ça l'excite, presque attendrit. Je me redresse en léchant mes lèvres, lâchant un rire amusé : "Toi, tu n'as pas dû passer beaucoup de temps dans les cabarets berlinois, je peux t'apprendre mieux que ça", arquant un sourcil provocateur. Comme si elle était apte à m'apprendre quoique ce soit en matière de perversité. J'ai beau paraitre comme le mec le plus coincé de l'univers, mes démons ont côtoyé à peu prés tout le malsain de ce monde. Et je la vois descendre du comptoir maladroitement, écrase ma clope sur le comptoir à côté de moi. Ouai, ça commence à tourner, et ouai je meurs de chaud. Quand j'arrive enfin à reposer les yeux sur elle, je la vois enguirlandée, entrain de danser de manière lascive et j'me mords la lèvres amusé, appréciant le spectacle qui s'offre à moi. Il me faut une demi seconde pour réaliser qu'elle vient de tomber. Une seconde pour éclater de rire tant la scène était d'un ridicule absurde. Elle se retourne face au plafond, et plus elle rit, plus je ris fort, descend à mon tour très maladroitement du comptoir, choppant la bouteille au passage, et vient me pencher au dessus d'elle : "Tu t'es fais mal ?", les yeux pétillants d'ivresse : "Tiens !", dis-je en mettant le goulot de la bouteille à ses lèvres pour la faire boire. Sauf que dans cette position, c'est assez compliqué, alors bien sûre, j'en fous partout à côté. J'arrête l'opération et me laisse finalement tomber à côté d'elle, assis : "Tu veux voir comment ils m'ont appris à boire à Berlin ?", les yeux pervers, le sourire machiavélique. Je pose la bouteille un peu plus loin et me penche sur le visage de Lucky, m'appliquant à aspirer doucement chaque millilitre de liquide qui entoure sa bouche. Je me redresse à peine, appuyé sur mes mains : "T'as raison, c'est plutôt excitant". Et j'ris de nouveau avant de me laisser tomber à côté d'elle, allongé là, face au plafond, ma tête posée sur son bras.

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« Est-ce qu'une invitation à la torture du fouet peut-être vu comme un rencart  ?. Non j'crois pas. » Que je réponds accompagné d'un large sourire. Une sado et un maso ensemble, ça fera des chocapics killer's. Il m'avoue que l'interdit l'excite, nous en déduirons donc que nous avons notre deuxième point en commun hormis nos sentiments à l'égard de nos deux bourreaux des cœurs. Je suis certaine que si nous cherchons, nous pourrions nous trouver plusieurs points en communs. Je veux dire, il y a une petite ressemblance dans le caractère je trouve. Il a du répondant et j'en ai aussi, d'où le fait que cette soirée promet d'être enrichissante pour lui, comme pour moi. Je ris à sa demande de me concentrer sur ses yeux et c'est ce que je fais en le fixant profondément, en cherchant une quelconque échappatoire. Mais même dans ses yeux, je vois son pote. Surement parce que Noah était beaucoup trop proche de Cole. Une chance pour lui que moi, je ne connaissais que de vue sa splendide créature. Il me parle des yeux de sa belle et à travers le ton de sa voix, je peux imaginer à quel point ils sont sublimes. Mais notre but de ce soir est d'oublier, alors je passe rapidement à autre chose, je joue l'un de mes numéros de charmes préférés, lui montrant qu'il n'y a pas qu'au lit qu'on peut ressentir de l'excitation. Je veux dire, moi je suis une pro préliminaire et j'adore ça, ça m'excite plus que l'acte en lui-même. Suis-je folle  ? Peut-être, mais moi je mouille ma culotte plus facilement ainsi. D'ailleurs, une fois allongée au sol, mon rire s'éteint avec la bouteille qu'il vient de me mettre dans la bouche, j'essaie d'avaler le plus possible, mais le liquide coule tellement vite qu'elle déborde sur mes lèvres, glissant dans mon cou et se noyant dans mes cheveux. Il la retire soudainement et je le regarde s'adonner à une pratique Berline. Je ferme les yeux pour savourer ce moment plus que délicieux. Autant dire que là, moi aussi j'ai chaud de ouf. Bordel, ce moment est en train vriller pratiquement et l'alcool n'arrangeait en rien les choses. Une fois qu'il recule et s'allonge, je me lèche à mon tour les lèvres en ricanant. « J'crois qu'à Berlin, ils se retiennent un peu trop contrairement aux gens de Hampshire qui se lâchent totalement. » Que j'affirme en me redressant d'un coup pour me mettre à cheval sur lui. Je bois une nouvelle gorgée, laisse le liquide couler le long de ma gorge, puis s'introduire dans mes vêtements pour les rendre un peu plus transparents. Qu'est-ce qu'il disait  ? Qu'il faut être à moitié nu pour apprécier  ? Ummm pas spécialement. Je dépose la bouteille et lui retire sa chemise que je balance un peu plus loin. En fait là, je ne pense plus à rien, guider par une pulsion d'étrangeté et gad, j'ai la tête qui tourne en même temps. Je reprends la bouteille afin de renverser un peu sur son torse. Aussitôt fait, je me penche pour laisser ma langue courir sur chaque parcelle de peau où le liquide a touché. Mes mains prenaient appuis de chaque côté de son corps, ma langue remonte lentement vers son cou, puis sa mâchoire pour cesser sa course à l'entrée de ses lèvres. Je me stoppe ici, air coquin, regard pervers. « Alors, tu trouves toujours plus excitant ce moment  ?. » Mes mais glissent contre les siennes que je plaque au-dessus de sa tête. D'une main que je libère, je m'empare à nouveau de la bouteille pour en boire une nouvelle gorgée, la dernière vu qu'il n'y a plus rien à l’intérieur. Ma bouche s'empare à nouveau de la sienne et une nouvelle fois, je laisse échapper le liquide dans sa gorge. Après quoi, je relève la tête et le fixe. Intensément. Mon palpitant s'affole, mais mes traits ne montrent rien, mes prunelles se durcissant même. Mes lèvres s'entrouvrent sans parvenir à laisser s'échapper un mot, mes yeux s'écarquillent. « Est-ce qu'on est en train d'perdre la tête-là ?. » Oh que oui, mon rire reprend, ma main libère les siennes pour prendre appuit sur son ventre. « Si c'est le cas, putain que c'est excitant !. » Mon souffle se débloque, je tente un sourire qui se révèle être plus une grimace qu'autre chose. « Je crains qu'il va nous falloir une autre bouteille... » Mes prunelles se posent sur la bouteille vide à présent. Peut-être que je devrais songer à me lever, libérer le corps de Noah, je dois vraiment l'écraser sous mon poids, quoi qu'avec un corps plus léger qu'une plume, il ne doit rien sentir du tout.
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Plus j'suis coincé dans cette épicerie, moins j'ai les idées claires. L'interdit prends des allures perverses et quand il s'agit de soudoyer le diable, j'ai toujours frôlé le génie. Ma conscience se détache lentement de toute forme de morale, je me fiche de la fille qui m'accompagne, elle est Lucky, juste Lucky. Et j'efface avec un aplomb sans pareille Lara de mes pensées. Même si elle ne s'arrête pas de cogner, j'étouffe ses cris avec mes rires, et l'ivresse comme seule amante pour habiller ma nuit. J'crois que Lucky et moi avons dépassé les préliminaires austères. Les règles sont posées, quelques gorgées à chaque fois que nos esprits s'égarent à penser aux objets de nos désirs. Et c'est exactement ce dont j'ai besoin. Ignorer, faire comme si de rien n'était, me souvenir du connard imparfait que je suis. L'insolent téméraire qui n'a ni foi, ni loi, ni culpabilité, ni quoi que ce soit qui le rapproche de prés ou de loin à l'humanité. J'ai les joues qui rougissent, chez moi ça se voit vite tant ma peau est pâle. Mes yeux pétillent d'une espièglerie presque enfantine et je regarde Lucky danser comme une toupie avant de s'écrouler sur le carrelage froid. Je ne retiens pas l'éclat de rire qui m'échappe, ni mes pas maladroits qui me conduisent à elle. S'amuser encore de ces jeux de sacripants, la défiance subtile, le danger suggéré. Ici, personne ne sait, alors ici, on peut se laisser aller. Elle a voulu m'incommoder de quelques tours sexy, sa bouche contre la mienne pour faire gouter la vodka. Et j'compte bien lui montrer que je suis loin d'être le coincé qu'elle croit. Mes yeux ont vu bien plus de saletés qu'il n'en reste dans les cimetières. A côté d'elle, je tente de la faire boire au goulot, déversant le quart de la boisson à côté. Geste à peine maîtrisé, je finis par m'asseoir pour aspirer tout ce qui sillonne le contour de sa bouche sans jamais toucher ses lèvres. Le sourire insolent, je me laisse tomber à côté d'elle, allongé sur son bras. Fixe ce plafond froid, mon corps lui a très chaud. Je relève la tête à peine quand elle m'interpelle, pour la regarder. J'vois trouble, il faut quelques fractions de seconde pour réussir à me fixer : "Ne sous-estime pas Berlin, je ne t'ai pas encore fait visiter tous les délices de cette ville", sourcil arqué, provocateur. Sauf que je ne le voit pas venir, la seconde d'après elle est à califourchon sur moi et je m'en mords presque la lèvre de voluptuosité. Je gigote un peu pour bien la caler, mes mains posées sur ses cuisses, je la fixe avec cet air enjoué, à peine pervers, complètement détaché. Je suis des yeux le mouvement des gouttes qui ruissellent sur son menton, sur son cou, jusqu'à refroidir ses vêtements. Me redresse quand elle décide de me retirer la chemise, me laissant complètement faire. A cet instant, j'oublis la cicatrice qui déforme mon pectoral et rend mon torse aussi laid que celui d'un blessé de guerre. Je me rallonge, avec ce frisson lié au carrelage froid qui me brûle presque les omoplates : "Je te l'avais dit : tu ne peux pas t'empêcher de me toucher Lucky", lançais-je provocateur avant de fermer les yeux et de me brusquer net quand je sens la vodka se déverser sur mon corps. C'est chaud, c'est froid, ça me pétrifie un bref instant. Et je baisse la tête pour observer ses mouvements, regarder ses yeux tandis qu'elle me lèche avant de rire quand elle se redresse près de ma bouche : "Tu es encore trop habillée, et j'ai déjà vu mieux", sourire coquin, air de défis. Mes mains s'embarquent dans les siennes, se posent derrière ma tête. Quand elle fait passer le liquide de sa bouche à la mienne je ferme les yeux pour savourer tout ce qui en coule. Elle s'arrête, me fixe droit dans les yeux, comme si au fond de nous, on était entrain de se dire à quel point ce n'était pas normal ce qu'il se passait. Mais je n'ai plus envie d'en avoir quoique ce soit à foutre, j'veux m'oublier : "Je croyais que tu aimais l'interdit ?". Mes mains reviennent sur ses cuisses quand la sienne se pose sur mon ventre. Je souris à ses mots. D'un geste vif, je me redresse, assis face à elle, elle toujours à califourchon sur moi, un peu plus collés comme ça : "J'apprécie assez l'idée de ...", ma bouche qu'approche de la sienne, quelques millimètres à peine : "t'exciter", bien appuyé. Je recule de quelques centimètres, amusé, malsain, clairement insolent, appuyé en arrière sur mes mains : "Tes désirs sont des ordres", dis-je précieux. Une de mes mains se posent sous ses fesses, l'autre pousse contre le sol pour nous propulser. Je me redresse, debout, l'embarquant avant moi, je la porte encore à califourchon, ma deuxième main rejoins son autre fesse et je nous avance vers les étagères. Je marche avec elle dans les bras, balaye des yeux l'étable. Et quand je trouve une autre bouteille de vodka, je finis par poser Lucky au sol. J'attrape la bouteille, l'ouvre, avant de la reposer sur l'étagère faussement déconcerté : "Je te trouve encore trop habillée". Alors, sans demander la permission, je viens face à elle, et d'un geste lent lui retire son haut. Reste quelques secondes, impudiques, à observer son corps, apprécier ses courbes. Avant de tendre le bras par dessus son épaule pour attraper la bouteille. Je la donne à Lucky : "Ton but à toi, est de boire le maximum de vodka. Chaque goute qui s'égare sur ton corps", je m'arrête un instant dans ses yeux : "sera pour moi. ". Et comme j'aime faire durer le plaisir, et par dessus tout, me faire obéir, je passe mes mains sur la bordure de son pantalon avant de commencer à le baisser. De le baisser totalement, m'accroupissant en même temps, jusqu'à le lui retirer. Ce n'est que quand elle est en sous-vêtement, que je me redresse face à elle : "Mon but à moi est de te déconcentrer de manière à ce que tu n'y arrive pas. Tous les coups sont permis", haussement de sourcil provocateur, je me rapproche de sa bouche : "C'est partit". Lançant le début des hostilités. Mon visage dévie vers son cou que j'effleure à peine de mon souffle sans jamais le toucher.

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C'est toujours moi n'est-ce pas  ? C'est juste que l'alcool monte en flèche et que je suis en train de jouer à un jeu hyper dangereux. Mais finalement, qui s'en souciera  ?. Nous sommes deux âmes torturées, amoureuses de deux personnes qui ne sont pas capable de lire dans nos yeux. Des mots, toujours des mots. Pourquoi devrait-on toujours parler  ?. Pourquoi lire dans nos yeux ne suffirait pas  ?. De mon côté, je crois avoir assez prouvé, assez donné et si ça ne suffit toujours pas, tant pis. Et puis Noah et Lucky, malgré leurs batailles verbales, leurs regards échangés, leurs jeux de main, au fond, ils s’apprécient bien. On le lit dans les yeux. Nous sommes ainsi. Nous nous chamaillons souvent et cela fait partie de notre lot quotidien. Nous nous disputons, nous nous insultons et pourtant, nous nous rapprochons. Dans nos différences, nous avons de nombreux points communs. « Ah ouai  ? Il me tarde de voir ce que Berlin est capable de faire alors. » Mots fléchés, j'attends de voir ça, je veux voir ce dont il en est capable et je me surprends même à le souhaiter. Jeunes gens, rappelez-vous de ne jamais vous enfermez dans une épicerie avec un mec, parce que c'est clairement pousser la tentation à son paroxysme et surtout si votre but est de vous mettre la tête à l'envers. Me retrouvant à califourchon sur lui, je ne peux m'empêcher de laisser mes yeux s'égarer sur chaque partie de son corps, je vois ce qu'il peine tant à cacher et ça ne me dérange pas, ça ne dérangera surement aucune fille. Cette cicatrice est certes douloureuse, mais elle lui apporte un côté sexy. Alors, c'est sans ménagement que je laisse la chaleur de ma langue, l'apaiser. « Tout comme toi tu ne peux t'empêcher de me provoquer pour que justement, je finisse par te toucher. » Il le sait, je le sais, les murs de cette épicerie le savent également. Vous n'êtes pas blanc, au contraire, ce soir vous êtes la nuit noire, la nuit si excitante, la nuit des vils. J'ai comme un flash de cet instant qui me ramène à la raison, sauf qu'il réussit à me le chasser rapidement et cet argument me ramène tout droit à mes démons. « J'aime l'interdit, je me nourris de l'interdit et tu empestes l'interdit, Noah. » D’un battement de cil, je chasse ma raison, je chasse Cole. En ce moment, je ne veux voir que du sombre. Ses mains sur mes cuisses, je sens mes joues s’empourprer. Il se redresse, son corps collé contre le mien et il m'avoue apprécier l'idée de m'exciter. « N'y prends pas trop goût aussi. » Que je balance plus insolente que lui, mais nous nous comprenons, d'un seul regard. D'ailleurs, pourquoi faut-il que ce soit le contraire à chaque fois  ? Que celui dont on est amoureux peine à comprendre les signaux des regards que nous lançons  ?. Suite à cela, je me retrouve soulevée dans les airs, je sens les mains de l'eliot se plaquer contre mes fesses, contact alléchant. Mes jambes se balançaient dans le vide pendant qu'il marchait et ma tête se penchait légèrement en arrière afin de regarder les différents rayons et suivre la trajectoire de mes yeux, le guider au cas où il se trompait de route. Mes doigts se sont agrippés quant à eux, à sa nuque. Il me dépose soudainement, plaquée contre le rayon des alcooliques, je ne peux m'empêcher de sourire lorsqu'il se plaint d'être plus habillée que lui. Je n'ai le temps d'ouvrir ma bouche qu'il part déjà à la mission dessapage. Je lève les bras pour l'aider à retirer mon haut et puis je me mords la lèvre inférieure quand il descend lentement mon pantalon, mains posées sur ses épaules. On aurait dit une gamine qu'on déshabille pour aller prendre son bain. À cette pensée, je ne peux m'empêcher de rire. Rire qui se stoppe bien vite lorsque les choses deviennent beaucoup plus intéressantes. Il instaure un nouveau jeu et moi j'approuve totalement. « T'as perdu d'avance  !. » Sauf que voilà, je n'avais pas prévu qu'il s'attaque à mon cou en premier. Il laisse son souffle s'échapper d'une caresse contre ma peau et en buvant, j'ai eu un moment de réflexe ou ma tête s'est penchée sur le côté, mon épaule légèrement remontée contre ce souffle qui m'arrache un gros frisson. « Sale tricheur, vous connaissez nos points faibles et vous n'hésitez pas à l'toucher en premier. » En attendant, il y avait un peu de liquide débordante sur le coin de mes lèvres. Ma tête s'engouffre dans son cou alors que son souffle torture toujours le mien. « Mais ce n'est pas du jeu, parce que maintenant, c'est toi qui a le plus de vêtements. » Je lui passe la bouteille quelques instants afin de pouvoir tirer sur la ceinture de son pantalon et la déboucler. Mes prunelles capturent les siennes pendant que mes doigts déboutonnent son jean. Jean que je fais glisser avec les paumes de mes mains exprès pour qu'au passage, j'y laisse de longues caresses. S'ayez, nous nous retrouvons à présent en sous-vêtements. Je reprends la bouteille, pose mon index sur son torse et le pousse à reculer loin de mon corps. Moi, je marche à reculons vers la fin de ce rayon. « D'Aremberg, sache que je hais les règles  !. » Rattrape-moi si tu peux  !. Sourire provocateur, espiègle et si mignon, je disparais vers d'autres rayons. J'essaie de me concentrer sur ses pas pour les entendre se rapprocher, fuir et me cacher. Je bois en même temps quelques gorgées tandis que le liquide s'échappe tantôt de mes lèvres, glisse sur ma poitrine, puis sur mon ventre pour s'éteindre sur mon nombril. Je m'empêche d'exploser de rire à l'aide d'une main sur ma bouche. Mais à cause de l'alcool et ma maladresse légendaire, je bouscule un rayon et fait tomber quelque chose au sol. J'accélère mes pas de loup et je change de rayon rapidement.  
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Il y'a des cimetières dans ma tête que je remplis tout doucement.    



Je crois que je suis comme le loup pris au piège. Éternellement pris au piège. A ronger les os de sa propre jambe pour s'en dégager. Je me torture plus que de raison, parce qu'il faut détruire. Ravager. Anéantir. Le moindre signe d'humanité fébrile, la moindre esquisse de beauté. Il faut tuer les idées, d'amour, d'amitié, de rêve, de volupté. Assassiner chaque élan de l'esprit, chaque tension du corps, chaque envie d'affection. Je mens comme je respire, à tous, à moi-même. Pour ignorer tout ce qui découle de mon cœur, pour ignorer l'insuffisance de mes gestes, l'incapacité de ma bouche à révéler ce qu'elle ressent. Je n'aime pas trembler. Depuis Lara, je tremble sans arrêt. Je tends mon corps comme on le roidit de froid pour éviter de vibrer, éviter de penser. Et ce soir, quand les diables se font savants, qu'ils tournent et retournent mon cerveau dans un cri lent d'agonie espiègle, je fais semblant de me délivrer de mes chaines. D'oublier à quel point je suis seul, condamné. D'oublier comme il est facile de tirer une balle en plein les yeux de la crédulité. Je n'ai besoin de personne, ni ne doit rien à personne. Personne ne saura jamais la vérité, ce qu'il se trame dans ma tête, ce qui fait qu'ils seront tous toujours condamnés à servir, puis à être rejetés. Lara ne saura jamais. J'partirais en sifflant les mains dans les poches quand j'en aurais assez de me laisser dominer par cette putain d'humanité. Allons Noah, un petit effort, rien qu'un petit effort. Souris à ta perversité, agenouille toi face au vice, et fais ce que tu as toujours fait : jouer de bons tours à la folie. Lucky est là pour ça, elle disparait même au profit de cette fille enjouée qui semble chercher la même adrénaline que toi. Ce n'est pas l'alcool qui m'enivre, c'est la rage que j'ai envers moi. La rage que j'ai envers tous. Et comme tout cynique inapproprié dans son siècle, je me mets à jouer de la vérité elle-même. Allongé dos au sol, Lucky grimpée sur moi, j'constate l'évidence sans même être troublé. Je ne suis pas fait pour aimer. Je ne suis pas fait pour être ce mec sympa qu'on apprécie, qu'on côtoie. Lara, s'brûlera les doigts continuellement avec moi. Et moi, j'me flinguerais la tête, incessamment pour elle. J'veux la trouver laide, j'veux qu'elle quitte mes pensées. Quand j'sens Lucky faiblir, j'la provoque de la meilleure des carottes : l'interdit. Et si j'empeste l'interdit, je ne peux que sourire, la regarder presque mielleux, insolent, complètement impudique. La retenue n'a pas sa place quand on est sûre d'être le plus fou des deux : "Dois-je comprendre que tu m'aime moi et que tu veux te nourrir de moi Lucky ?". Mes mains sur ses cuisses, elles s'y crispent de temps à autres. Manière de lui faire ressentir ma présence, qu'elle n'oublie pas Lucky, qu'elle est là, à califourchon sur moi. Je suis comme elle, je flirt constamment avec le danger. Mais ce que j'apprécie le plus, c'est la tragédie, se résigner à sa propre perte, me regarder volontairement plonger à pieds joints dans le merdier. Et j'veux qu'elle ressente la même chose : "Tu as peur que je me mette à déranger chacune de tes nuits pour chercher à ... t'exciter encore ?", au bord de ses lèvres, face à elle, quelques centimètres à peine. Mon sourire qui s'éclaircit dans un bref instant de silence tendu, sexuellement tendu, avant de nous lever tout les deux. A la recherche d'une bouteille vite trouvée. Et quand je lis dans ses yeux la provocation, l'idée qu'elle me pense déjà perdant, je ne peux m'empêcher de devenir plus perfide encore. Ma tête penchée à son cou. Mes lèvres effleurent à peine sa peau, elles s'en amusent, elles l'allument. Les lèvres, et tantôt la langue, tantôt seul le souffle. Parfois les dents qui font semblant de mordre avant de transformer leur geste en baiser : "Ton point faible ?", dis-je en remontant la bouche prés de son oreille pour y murmurer : "Je pensais qu'il était ....", ma main droite glisse de sa hanche, à son aine. Doucement, tout doucement, le long de sa cuisse, avant de la remonter du bout des doigts par l'intérieur. Sans jamais approcher réellement son entre-jambe : "Par ici", finis-je l'air faussement intrigué, avant de redresser le visage amusé. J'attrape la bouteille et m'laisse complètement faire quand elle défait ma ceinture : "Tu ne pourras plus te retenir très longtemps si tu continue de me dénuder comme ça ... ". Je la fixe dans les yeux comme elle me regarde, et j'trouve ce bref instant foutrement ... excitant. En sous-vêtement, face à elle, je réajuste mon boxer noir avant de la regarder récupérer la bouteille et m'faire signe de reculer. Un nouveau jeu ? J'l'observe intrigué. Je ne suis pas du genre à courir après les filles, ni après qui que ce soit d'ailleurs. Alors, quand elle disparait, je reste là. Bref instant, quelques secondes. Sans faire le moindre bruit. Pour essayer de capter ses pas, ses mouvements, ses gestes. Lucky n'est pas la reine de la discrétion quand elle est ivre. Je me faufile discrètement dans les rayons, très lentement. Contrôlant chaque geste, comme un véritable chasseur. Elle est ma proie. Quelques pas encore, et je m'arrête net quand j'entends un fracas contre le sol. Je sers les dents, me concentre deux fois plus pour capter le moindre son provenant de Lucky. J'réussis à définir à peu prés sa direction. Continue de m'y avancer lentement, sans aucune précipitation. Et je la vois devant. Dos à moi, qui surveille la contre-allée pensant probablement que j'arriverais en face d'elle. Je me faufile discrètement, sourire aux lèvres. Un pas. L'autre. Quand j'arrive à peu prés à sa hauteur, avant qu'elle ne puisse capter ma respiration ou ma présence, je tends les bras, l'encercle, une de mes mains bloquée sur sa bouche pour ne pas qu'elle parle. Et la tire vers moi pour la plaquer contre l'étagère, je suis derrière elle, bloque chacun de ses mouvements : "Perdu ...", que je m'amuse à chantonner à son oreille. Je laisse la main qui baillonait sa bouche retomber jusqu'à la bouteille, la lui prendre, avant d'en boire quelques gorgées. Et d'en laisser glisser sur sa nuque pour regarder le liquide tomber à la naissance de ses fesses. Je pose la bouteille sur l'étagère, lâche Lucky, recule d'un pas. Avant de la fixer, avec un air presque autoritaire : "Déshabille-toi, encore.".

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Le plaisir. Cet acte au goût de paradis délicieux comme une glace au chocolat, doux comme un tissu de soie. Cet état de béatitude qui procurait un sentiment de contentement créant chez quelqu’un la satisfaction d’un désir apportant un bien-être exquis. C’est l'acte le plus profond qui pouvait exister dans l’existence d’un être. Ce plaisir, je le ressentais à cet instant précis, portée par l'alcool, j'avais l'impression d'avoir des ailes. Le démon compte-t-il ? Je l’ignore. Tout ce que je sais, c’est que ce soir j'ai envie d'oublier en me laissant porter par mes pulsions. J'eusse un sourire carnassier face à sa remarque, car il s'emballait rapidement le petit Noah. « Toi ou quelqu'un d'autre, tant que c'est interdit, j'en serais attirée. » Manière subtile de casser sa joie afin qu'il ne se fasse pas de fausses idées sur mes précédents propos. Décidément, ce mec et la modestie ça faisait deux. « Sache que je n'ai peur de rien, c'est juste pour t'éviter de tomber sous mon charme toi aussi. » Elles vont bien vos chevilles mademoiselle  ? Ceci dit, ça partait d'une plaisanterie, car je n'étais pas ce genre de nana qui pouvait se vanter d'avoir tout ce qu'elle désire au monde, se vanter de pouvoir mettre n'importe quel mec dans son lit. Moi, je joue simplement parce que je sais que je n'ai pas ce pouvoir-là. Je retiens ma respiration un instant lorsque ses doigts glissent sur ma cuisse jusqu'à l’aine, frôlant à peine l'intérieur de ma culotte. « Et toi si tu continues à me chercher de la sorte, il est peu probable que tu gardes ton boxer. » Que j'avoue franche, me mordant l'intérieur de ma lèvre inférieure. Lorsque je m'éloigne de lui ouvrant les hostilités à un nouveau jeu, je ne me rends pas compte que je cours moi-même à ma perte. Maladroite à souhait, il finit par me surprendre et je n'ai le temps de dire A, qu'il m'encercle de ses longs bras pour me plaquer contre l'étagère, lui derrière moi. Je cambre légèrement mon bassin alors que mon fessier se plaque indéniablement contre son entre-jambe. Un souffle sensuel s'échappe de mes lèvres lorsque je sens le liquide couler le long de mon dos, m'arrachant un énorme frisson. Il recule et se montre autoritaire en me demandant de me déshabiller. Je le tire par son bras et le plaque contre moi. Mes yeux agrippent les siens tandis que ma main guide la sienne sous mon soutif où je l'aide à presser un sein comme s'il pressait une orange. « Je préfère que ce soit toi qui me déshabilles. » L'une de mes jambes se glisse entre son entre-jambe que je fais exprès de remonter lentement pour aller caresser son érection à travers son tissu. Je le sens, il est bien dur à présent. « Je crois qu'il se sent oppressé, tu devrais libérer cette pauvre petite chose. » J'insiste bien sur le "petit" avec un air de défi. Je laisse l'illusion de penser que son membre est peut-être plus petit que son pouce. Mes mains glissent dans son dos, descendent jusqu'à la naissance de ses fesses et s'infiltrent à l'intérieur de son boxer afin de les agripper et de le plaquer encore plus contre moi, son bassin jumeau du mien. Une décharge électrique s'empare de mon corps alors que mon regard soutient toujours le sien. Sourire espiègle, je finis par passer le bout de ma langue légèrement entre ses lèvres murmurant au passage. « Pour l'instant, c'est moi qui mène la danse. » Je suis bien plus entreprenante que lui, plus joueuse on va dire. Je ne pense à rien d'autre sur le coup, juste à cette épicerie, à Noah contre moi, à notre folie du moment.
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J'cultive l'interdit, le danger je le goutte. M'approche à pas de loups comme on se penche au-dessus d'un ravin. Je test les limites. Ici, tout le temps. Je ne laisse rien contrarier le moindre de mes instincts, la moindre de mes pulsions. Et ce soir, j'ai envie d'exploser. D'oublier mon nom, qui j'suis, ce que je fais. Parce qu'en oubliant tout ça, j'oublie aussi Lara. Lara, encore dans ma tête, j'me mens quand je la dévisse. L'alcool avait effacé les traces de responsabilité, m'avait rendu blasé à l'égard de tout ça, comme si la seule chose qui comptait, c'était le plaisir, Lucky et puis moi. Mais l'ivresse est indomptable, elle fait des vas et viens constants. Parfois me fais du bien, d'autres fois, comme maintenant, me renvoie directement en enfer. J'imagine Lara, et elle s'met à me manquer putain. J'vois ses yeux, ses cheveux, sa bouche et puis ses mains. Elle s'met à me manquer, ça tourne dans ma tête, j'ai envie de me l'arracher cette tête. Alors je force, je brusque, je me violente. Devient autoritaire, essaye de transformer tout ça en nouveau jeu, faire en sorte que mes démons ne me rattrapent pas, que Lucky m'garde encore avec elle un peu. Elle m'tire par le bras, je cours à ses lèvres. Sans réfléchir, je l'embrasse. Sans faire semblant, je l'embrasse. Avec envie surement, peine peut-être. Parce qu'il y a cette voix dans ma tête qui n'arrête pas de dire que ce n'est pas Lara. J'essaye de l'étouffer cette voix en fermant les yeux plus fort, en embrassant Lucky avec plus de véhémence. Ma main embarquée dans la sienne se trouve à presser son sein quand un souffle pernicieux s'échappe de mes lèvres. J'ai un peu moins la tête à discuter, j'essaye de toutes mes forces de me concentrer sur la bouche de Lucky pour oublier encore le reste. Son genoux sur mon entre-jambe, je ne cache rien de mon excitation. Laisse mes mains courir son dos pour défaire son soutient-gorge, caresser ses seins une nouvelle fois. Que je presse, comme j'me sens opressé dans ma tête. Me colle à elle, toujours plus fort, un brin brutal, histoire de lui faire sentir la virilité qui me gagne : "Petite ?", repris-je amusé entre deux baisers, avant de glisser à son oreille, murmurant : "Il faudra alors que je m'acharne violemment pour te faire sentir quelque chose ...". Ses mains sur mes fesses, je me laisse embarquer vers elle. Cesse enfin de l'embrasser de la bouche au cou pour la regarder. Sauf que quand ma bouche n'est plus occupée par la sienne, c'est ma tête toute entière qui s'met à hurler. Je laisse mes mains tomber jusqu'à la taille de Lucky, le souffle haletant, les yeux à peine fuyant. J'me sens tout à coup pris dans un immonde vertige, Lara dans ma tête, puis tout ça, toute cette scène, c'est bizarre, bien trop bizarre. Je regarde autour de moi, toujours collé à Lucky, toujours excité, avant de reposer le regard sur elle : "Je ...". Paumé. Je viens de casser toute la magie du moment d'un seul coup : "Je ne peux pas faire ça", dis-je à peine gêné. Avant de reculer d'un pas, une main posé sur ma hanche, l'autre qui gratte frénétiquement ma nuque.

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Prise par un mélange électrisant d’émotion, qui combiné ensemble ne pouvait qu’être explosif. Peur, doute, désespoir, colère, frustration, soulagement et désir. Ce désir de l'amener dans les profondeurs des ténèbres exquis, c'est ce qu'il voulait n'est-ce pas  ? Se perdre totalement, ne plus penser, ne plus respirer. Moi en tout cas, c'est ce que je cherchais ce soir, réveiller mes démons le temps d'une précieuse nuit. C'est pourquoi, je me lassais emporter par mon désir de goûter à ce corps qui appartenait à Noah. Noah le démon, pas Noah le garçon. Il se plaqua presque brutalement comme pour faire taire mon insolence et me montrer que son entre-jambe était loin de ressembler à un mini pouce. Je le ressens et je sens aussi l'excitation que je lui prodigue. Ses doigts s'empressent de dégrafer mon soutient-gorge, pressant avidement mes seins. J'en suis tiraillée de frissons et de plaisir. Mon souffle comme saccadé, je recule un instant mon visage. « Fais-moi sentir alors... » et dans un élan brusque ne lui donnant pas l'opportunité de répondre, je prends son visage dans mes mains et l'embrasse une nouvelle fois pleine de fougue. Me mettant sur la pointe des pieds, je resserrais mon étreinte autour de son cou. Nos deux corps étaient collés et il ne semblait que même un tremblement de terre ne suffirait pas à les délier. Pourtant vraisemblablement, il se retira presqu'aussi brutalement que son corps acharné sur le mien. Immobile, je le regarde intensément dans les yeux et j'écoute attentivement ses aveux. Moi aussi j'ai comme un élan de lucidité. Il me ramène là où il ne devait pas me ramener, à la réalité. Mes bras se croisent instinctivement sur ma poitrine, couvrant mes seins à la vue de l'eliot. « T'as raison... » Que je murmure presque silencieusement. « On ne devrait pas faire ça. » Par rapport à Sage, par rapport à Cole, ainsi que Lara. On ne devrait pas faire ça. Je me sens soudainement si... Pathétique. Pourquoi devrais-je me retenir pour Cole  ? Il vit bien le parfait amour avec sa nana non  ?. S'ayez, j'y repense et ce n'est pas bon. « J'crois qu'on devrait trouver un moyen de sortir... » Je me baisse lentement vers mon soutif et je me tourne pour l'attraper et l'enfiler. « Il doit y avoir un issu de secours, une fenêtre facilement accessible. J'crois qu'on s'est assez mise la tête à l'envers non  ?. » Surtout parce que ça empestait l'excitation dans cette épicerie, il fallait que nous nous en tenons éloignés pour l'heure. Faut aussi que je retrouve le reste de mes vêtements. D'ailleurs, je partage avec mon interlocuteur, un sourire un peu gêné, et puis je me lance à la recherche de mes autres vêtements.
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