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i'm asking for help ❞
NIELS & ALEKSEÏ.
Cela fait deux jours que cette plaie saigne sur ton avant-bras droit. Fort heureusement, tu es gaucher et la douleur ne gène en rien tes principaux mouvements. Tu regrettes encore amèrement la présence d'Ashleigh lorsque ces cinq types ont littéralement tenté de mettre fin à tes jours. Tu aurais voulu que jamais la blondinette n'assiste à un tel spectacle et surtout, qu'elle en soit mêlée contre son grès. C'est la fin de journée et tu mènes encore un combat intérieur pour te rendre dans le cabinet de Niels. Il te faut des points de suture, pas énormément, mais il en faut. Sauf qu'avec un seul bras, il t'était tout bonnement impossible de les réaliser en solitaire, même en t'aidant de tes dents. A quelques minutes de la fermeture du cabinet, il faisait déjà presque nuit, tu es devant la porte. Ta main tendue vers la poignée, tu hésites un instant. Que va-t-il dire ? Lors de tes premières années à l'hôpital de Boston, Niels avait été ton tuteur, ton effroyable tuteur. S'amusant à diverses taquineries envers ta personne, tu l'avais rapidement prit en grippe. Son accident avait tout changé. Ou du moins presque tout puisque aujourd'hui, la place de tuteur est la tienne et ton animosité s'est grandement calmée. Tu ne le dis pas et tu ne le diras jamais, mais tu l'aimes bien cet estropié. Ce ne se voit pas au premier coup d’œil car vacheries et provocations sont vos maîtres mots.
Tu poses finalement ta paume sur le métal froid pour entrer dans la pièce. La secrétaire te demande ton identité puis t'informe que les rendez-vous sont clos, que le Docteur Larsen est en train de plier bagage. Tu ne prends même pas la peine de lui répondre pour te diriger avec détermination vers la porte du dit cabinet. Elle essai vainement de te stopper mais tu as fait ton entrée avant même que sa main se pose sur toi. Jetant un regard noir à la jeune femme, tu l'invites de la tête à rester à l'extérieur de la pièce. La porte se ferme derrière toi et tu poses tes yeux sur sur ce bon vieux Niels, debout derrière son bureau à ranger ses affaires. « Salut » lances-tu froidement. Ton ancien tuteur ne se formalisera pas avec ce ton de voix qui est habituellement le tien. Il a pratiqué ton mauvais caractère pendant des années et le connaît presque mieux que toi. Ton bras dans une écharpe, tu t'avances vers le bureau et t'assoit sur la chaise sans y être invité. Non sans difficultés, tu sors ton bras de se tissu qui le maintient en place pour le poser plus ou moins brutalement sur le bois, manche relevée jusqu'au coude. Tes petits yeux verts scrutent le visage de ton confrère, « je peux pas recoudre ça tout seul, il va me falloir de l'aide », puis se posent sur cette vilaine plaie dont les berges étaient percées de petits trous, signe de tes nombreuses tentatives de la refermer toi-même. En t'asseyant, tu as posé sur le bureau un sac avec, à l'intérieur, le matériel nécessaire pour réaliser ce genre d'intervention. Tu attendais impatiemment la réponse de Niels, tu es mal à l'aise de te savoir dans une situation aussi délicate.
Tu poses finalement ta paume sur le métal froid pour entrer dans la pièce. La secrétaire te demande ton identité puis t'informe que les rendez-vous sont clos, que le Docteur Larsen est en train de plier bagage. Tu ne prends même pas la peine de lui répondre pour te diriger avec détermination vers la porte du dit cabinet. Elle essai vainement de te stopper mais tu as fait ton entrée avant même que sa main se pose sur toi. Jetant un regard noir à la jeune femme, tu l'invites de la tête à rester à l'extérieur de la pièce. La porte se ferme derrière toi et tu poses tes yeux sur sur ce bon vieux Niels, debout derrière son bureau à ranger ses affaires. « Salut » lances-tu froidement. Ton ancien tuteur ne se formalisera pas avec ce ton de voix qui est habituellement le tien. Il a pratiqué ton mauvais caractère pendant des années et le connaît presque mieux que toi. Ton bras dans une écharpe, tu t'avances vers le bureau et t'assoit sur la chaise sans y être invité. Non sans difficultés, tu sors ton bras de se tissu qui le maintient en place pour le poser plus ou moins brutalement sur le bois, manche relevée jusqu'au coude. Tes petits yeux verts scrutent le visage de ton confrère, « je peux pas recoudre ça tout seul, il va me falloir de l'aide », puis se posent sur cette vilaine plaie dont les berges étaient percées de petits trous, signe de tes nombreuses tentatives de la refermer toi-même. En t'asseyant, tu as posé sur le bureau un sac avec, à l'intérieur, le matériel nécessaire pour réaliser ce genre d'intervention. Tu attendais impatiemment la réponse de Niels, tu es mal à l'aise de te savoir dans une situation aussi délicate.
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@Niels Larsen
- HJ:
- Excuse moi pour l'heure tardive du post ... Mais le voilà ! J'espère qu'il te plaira :lol2:
(Invité)