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You just have one word to say and we leave this hell. [Bram]

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Bram & Rhiannon

Un bordel monstrueux. Clairement, tu n’allais pas t’en sortir. Pas cette fois-ci. Comment tu avais pu en arriver là ? T’étais dans la merde. Et encore l’expression demeurait faible. Respire Rhia. Tu peux le faire. Vous pouvez le faire. T’avais confiance en lui. En Bram. Il ne te trahirait pas. Tu le connaissais suffisamment pour en être sûre. Tu ne pouvais t’en prendre qu’à toi-même, cette fois-ci. Stupide que tu es. Complètement inconsciente. Et tu venais d’impliquer ton ami d’enfance en conséquence. Génial. Tu lui devais beaucoup. Tu lui étais redevable. Et t’espérais vraiment que ton idée marcherait. Que votre plan fonctionnerait. Tu… Vous n’aviez pas le choix. Tu ne pouvais décevoir ta mère. Pas de cette façon. « Bon rappelle-toi ce qu’on a dit ! On s’est retrouvés grâce à Harvard, suivant des cours en commun. Et ça fait un mois qu’on est ensemble. Evite les questions pièges surtout ! Reste vague. Ne donnes pas de détails spécifiques, elle risque de s’en servir ! Et… Et je ne sais même plus ce que je voulais dire » tu enchaînes, sans lui laisser le temps d’en placer une. Emportée par la nervosité. Par l’angoisse. Tu dois te calmer. Te concentrer. Vous marchiez. Ensemble. Dans une tenue des plus convenables. Prêts à l’affronter. Tu te mords la lèvre inférieure. Ton rythme cardiaque s’enflamme. Parce que tu as peur Rhia. Peur que ça foire. Peur que ta mère réagisse mal à ton mensonge. Quelle idée aussi de lui avoir menti aussi. Prétexter un petit copain riche et belle homme. De très bonne compagnie. Clairement, tu l’avais idéalisé. Mais à l’instant même où tu avais prononcé le prénom de Bram lorsque ta mère t’avait harcelé pour avoir son nom, tu sus que tu allais le regretter. Tu sus que tu t’étais engagée sur un chemin tumultueux. Dangereux. « ça va toi ? Tu te sens comment ? Pas trop stressé ? T’as pensé aux fleurs pour ma mère ? Ah oui n’oublie pas que t’es censé être riche ! Donc penses aux bonnes manières à table. Souris, acquiesce et tout ira bien, tu lâches, essayant tant bien que de mal de relativiser. Oui tout ira bien… »

Montant une à une les marches du perron étroit et rapide. Vous veniez d’arriver. Tu t’immobilises. Incapable de faire le moindre mouvement. Désirant tout arrêter. Tu pourrais prétexter une grippe. N’importe quelle maladie. Un empêchement ferait l’affaire. Tu secoues la tête. Tu ne peux plus repousser l’échéance. Tant de fois tu as inventé des excuses. Tant de fois tu as réussi à éviter le sujet. Tu ne peux plus revenir en arrière. Beaucoup trop tard pour ça. Tu lèves la tête, posant un regard doux mais anxieux dans celui de ton nouveau petit ami. « Nous faut un signe. Si l’un de nous veut s’échapper, ne peut plus supporter d’être à quelques mètres de ma mère, on doit se dire un mot. Un mot de passe. Une idée ? Peut-être toilette ? Ou pêche ? » tu hasardes. Tu prends une dernière inspiration. C’est ton merdier. Ton problème. A toi de le résoudre. « Prêt à devenir mon petit ami ? Promis, je serais pas chiante. Enfin, je te promets d’essayer » tu lui lances, un sourire taquin barrant tes lèvres. Tu places ta main dans la sienne. Et tu sonnes à la porte.


CREDIT TO KAIJI FROM ILH


@Bram Gansey
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Gansey n'avait jamais présenté de fille que ce soit à sa mère ou à son père de son vivant et ça ne risquait pas de changer de si tôt, le second étant désormais hors d'atteinte et la première ne l'étant pas moins. Même quand il se plantait devant elle, venant lui rendre visite au sein du centre dans lequel ses fils l'avaient fait interné au début de l'année, il se faisait fréquemment l'effet de se heurter à un mur. C'était sa mère, reconnaissable entre milles, mais lorsqu'elle posait son regard sur lui, elle lui semblait comme absente. Elle prenait vaguement sur elle, serrant légèrement ses doigts, balbutiant quelques phrases, mais il était clair qu'elle se contre-foutait des fréquentations de ses enfants. C'était à la fois une bonne et une mauvaise chose. Plus une mauvaise. A vrai dire, Gansey aurait adoré que sa mère s'immisce dans sa vie amoureuse si, aussi irritant que cela puisse être, cela pouvait l'arracher à la léthargie qui la caractérisait à présent. Enfin, pour l'heure, il allait passer une soirée en compagnie d'une autre maman et en l'occurrence celle de Rhia. Il connaissait ses grands-parents (des amis des parents de sa mère, installés en France), mais pas ses parents, ce qui n'était pas plus mal compte tenu du fait que le programme de la soirée tenait en une vaste mascarade. Gansey était sensé jouer les petits copains, les gendres parfaits. Autant dire que n'importe qui le connaissant un minimum ne tomberait pas dans le panneau. Gansey qui n'avait jamais eut de réelle relation de couple, Gansey qui était trop franc pour son propre bien, Gansey l'impétueux, la forte tête, enfilant le costume du petit copain idéal à même de faire l'unanimité auprès de toutes les mamans du monde. C'était franchement hilarant. Mais Gansey était aussi un ami d'une fidélité à toute épreuve et il s'était senti bien incapable de refuser à Rhia ce service. Aussi étrange que puisse être la soirée à venir, il était bien décidé à faire de son mieux pour épauler son amie. Comme convenu durant leur échange de textos, il était passé la prendre et venait de garer sa BMW dans l'allée de la maison. Il était un peu anxieux, essentiellement car il s'était toujours félicité de ne jamais avoir menti à qui que ce soit et qu'il s'apprêtait à passer plusieurs heures à raconter bobard sur bobard. Rhiannon avait peut-être fait un très, très, mauvais choix. Cette pensée traversa l'esprit de Gansey alors qu'il descendait du véhicule, mais il ne la formula pas à voix haute, sentant Rhia déjà largement suffisamment anxieuse comme cela. Inutile d'en rajouter. « Bon rappelle-toi ce qu’on a dit ! On s’est retrouvés grâce à Harvard, suivant des cours en commun. Et ça fait un mois qu’on est ensemble. Evite les questions pièges surtout ! Reste vague. Ne donnes pas de détails spécifiques, elle risque de s’en servir ! Et… Et je ne sais même plus ce que je voulais dire » elle débitait à toute allure et Gansey peinait à ouvrir la bouche, une situation assez inédite pour lui. « Bon rappelle-toi ce qu’on a dit ! On s’est retrouvés grâce à Harvard, suivant des cours en commun. Et ça fait un mois qu’on est ensemble. Evite les questions pièges surtout ! Reste vague. Ne donnes pas de détails spécifiques, elle risque de s’en servir ! Et… Et je ne sais même plus ce que je voulais dire » « Je ferais de mon mieux » parvint-il à glisser avant qu'elle ne r'ouvre à nouveau la bouche. En espérant que ce soit suffisant ajouta-t'il en pensées. « Ca va toi ? Tu te sens comment ? Pas trop stressé ? T’as pensé aux fleurs pour ma mère ? Ah oui n’oublie pas que t’es censé être riche ! Donc penses aux bonnes manières à table. Souris, acquiesce et tout ira bien, » il n'avait pas le temps de répondre à ce tsunami de questions et se contenta de brandir le petit bouquet qu'il avait rapidement acheté avec un sourire affectueux. Riche, il l'était (et ce même si ce n'était pas particulièrement flagrant hormis quelques biens très onéreux en sa possession et un compte en banque extrêmement bien garni), pour ce qui était des bonnes manières, il ne pouvait pas jurer d'être irréprochable, mais il savait se tenir, d'autant plus s'il le fallait vraiment. « Oui tout ira bien… » Gansey s'arrêta brièvement pour serrer l'une des mains de son amie d'enfance. « Ca va aller, Rhia » dit-il d'une voix douce mais ferme, pleine de son habituelle assurance. Ils s'engagèrent ensuite vers le palier. Alors que Gansey progressait, prêt à presser le bouton de la sonnette, Rhiannon s'immobilisa et il suspendit son geste. Il ne l'avait jamais vu aussi anxieuse. Leurs regards se croisèrent et Rhia se remis à débiter un flot de paroles. « Nous faut un signe. Si l’un de nous veut s’échapper, ne peut plus supporter d’être à quelques mètres de ma mère, on doit se dire un mot. Un mot de passe. Une idée ? Peut-être toilette ? Ou pêche ? » Gansey lui répondit du tac-au-tac. « Pêche, ce sera pêche » une chose de moins à laquelle penser. « Prêt à devenir mon petit ami ? Promis, je serais pas chiante. Enfin, je te promets d’essayer » il lui rendit son sourire, un beau sourire brulant de spontanéité, le même sourire qu'il lui adressait alors qu'il n'était qu'un gosse avec tout ce que cela implique, la tête parmi les nuages et les pieds dans l'eau. « C'est parti » murmura-t'il avant de se tourner vers la porte tandis que Rhia pressait la sonnette, se composant un sourire courtois et travaillé, ce qu'il ne faisait jamais. Fallait vraiment qu'il l'aime fort, sa petite Rhia.
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Bram & Rhiannon

La stupidité incarnée. Impertinente. Ignorante. Ça ne marchera pas. Tu en es persuadée. Le pessimisme s’immisce en toi, à mesure que vous vous rapprochiez de la porte. Tu veux faire demi-tour. Partir. Loin d’ici. Loin de cette maison. T’aurais jamais dû proposer ça à Bram. Ni le lui imposer. Qu’est-ce qui t’as pris de penser que tu t’en sortirais indemne cette fois-ci ? Terriblement naïve Rhia. Les battements de ton cœur s’intensifient. Tu peux les entendre. Tu ne te sens pas prête. T’aimerais revenir en arrière. Et effacer tout ce que tu avais pu avouer à ta mère. Tu te sens coupable. Parce que tu as l’impression d’avoir forcé ton ami d’enfance à répondre à tes désirs. Comme d’habitude. Tes yeux viennent trouver les siens. A la recherche de la moindre trace d’amour. De l’affection. Du réconfort. Tu cherches seulement à être rassurée. Du soutien. Parce que là tout de suite, t’as l’impression que tu vas t’écrouler dans les secondes qui suivent. « Ca va aller, Rhia » t’avait-il dit en maintenant une pression sur ta main. Tu n’en étais pas aussi si sûre. Tu lui adresses un sourire qui se veut rassurant. Mais tu ne fais que te mentir à toi-même, Rhia. Cette situation, t’aurais dû la régler par tes propres moyens. Et ce depuis longtemps. Tu as laissé trainer les choses. Regarde dans quelle situation tu te retrouves maintenant. Tu ne peux que t’en prendre qu’à toi-même. Tu t’en rends compte maintenant. Mentalement, tu te promets de remercier ton ami comme il se doit. Parce qu’il le mérite bordel. « Pêche, ce sera pêche » il rajoute, utilisant le même débit de parole que le tien. Plongée dans un cauchemar. Tu vas bientôt te réveiller. Et te rendre compte que tout ceci n’était que pure invention. Une invention, un rêve crée de toute pièce par ton cerveau. T’aimerais y croire. Tu tends le doigt. Le laissant en l’air quelques secondes. Parce que tu sais que tu vas le regretter. Mais tu n’as plus le choix désormais. Tu ne peux plus revenir en arrière.  Au fond de toi, tu sais que Bram ne te décevra pas. Impossible. Depuis que tu le connais, il ne t’a jamais trahi. Pas une seule fois. Le petit ami idéal. Tu n’aurais pu espérer meilleur copain. Le meilleur choix possible. Tu n’en doutes pas une seule seconde. En fait, il te serait impossible de douter de lui. Lui qui t’avait toujours été fidèle. Lui qui avait toujours été à tes côtés. Bordel. Tu étais terriblement chanceuse de l’avoir. Tu jettes un dernier regard dans sa direction, serrant sa main. Une dernière inspiration et tu finis par appuyer. Les minutes les plus longues de toute ta vie. N’ouvre pas. Ne viens pas. N’ouvre surtout pas, s’il te plait tu implores mentalement. T’es presque convaincue qu’elle n’est pas là. Peut-être qu’elle a oublié. Prévu autre chose. T’espères vraiment cette version. Tes espoirs retombent aussi rapidement qu’ils sont apparus au moment même où tu aperçois la porte s’entrouvrir. Et merde. Tu ne peux plus reculer maintenant. « Vous voilà enfin. Entrez, entrez » annonce ta chère et tendre génitrice à votre attention. Vous vous exécutez. Tu te stoppes à l’instant même où tu franchis le palier. Envahie par des instants nostalgiques. Envahie par les souvenirs du passé. Ceux où Arizona était encore là. Ressaisis-toi Rhia. Le moment le plus attendu. Et le plus redouté. Tout se joue maintenant. « Mam, je te présente Gansey, te rappelant qu’il préférait qu’on l’appelle de cette manière. Et Gansey, voici ma mère. Cat Danvers » tu balances, légèrement acerbe. Montrant le ton que tu allais adopter tout au long de la soirée. Tu resterais sur la réserve. Tu les laisses se présenter. Restant en retrait. Ta mère t’observe. Tu connais ce regard. Ses yeux passent des tiens à ceux de Gansey. Te donnant l’impression d’être jugée. Elle n’y croyait pas. Tu serres les poings. Tu esquisses un sourire avant de tourner vers ton petit ami. Tu encadres son visage entre tes mains et vient déposer délicatement tes lèvres sur les siennes. Assez longtemps pour que ta mère soit suffisamment convaincue. Puis tu y mets fin. « Tu viens mon cœur, je vais te faire visiter. C’est prêt dans combien de temps » tu ajoutes, question directement adressée à ta génitrice. « Dans dix minutes mais j’aimerais d’abord lui… » « Tu feras ça pendant le repas, laisse le respirer » tu la coupes sèchement. Tu prends la main de Bram et tu l’entraines directement dans ta chambre. Claquement la porte. Poussant un long soupir. « Je suis désolée… C’était vraiment une mauvaise idée…. Elle n’y a pas cru… J’en suis sûre » tu lâches, t’asseyant sur ton lit. Complètement démoralisée.


CREDIT TO KAIJI FROM ILH


@Bram Gansey
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