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losing my sight, losing my mind. (annalynne)

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Annalynne & Caleb ♦️ losing my sight, losing my mind
last resort * papa roach
Cinq amphétamines. Aidées au processus de digestion par une demi bouteille de Vodka et une pointe de pizza que tu as avalé témérairement, malgré ton incertitude à ce qu’elle soit encore bonne pour consommation humaine. Ton état mental a pris un coup hier, au début de la soirée, alors que ta cousine t’annonçais le retour de ton frère Mika. Paranoïa suivi d’une crise d'angoisse ; la peur de te faire dénoncer, qu’il sache que t’as couché avec Sage… la peur de tout perdre. Tu perds Harvard, tu perds les gens auxquels t’as mis efforts à t’attacher convenablement, tu perds ce semblant de vie qui t’a rendu beaucoup plus stable. Qui t’a en quelque sorte changé. Annalynne. T’entends carrément ta tête t’ordonner de la contacter. De lui demander secours. Tu regardes l’état de ton appart, le salon ayant écopé des dégâts principaux et puis tu soupires. L’alcool ne fait pas encore tant effet et pour c’qui est des pilules que t’as pris en quantité non recommandée, elles n’agiront que dans une bonne heure. La tête dans les vapes depuis les dernières vingt-quatre heures, tu t’occupes d’obtenir un Uber, préférant sortir de ce brouillard qui t’amènera que malheurs.


Une trentaine de minutes plus tard, tu te retrouves au travers d’une foule énorme, digne d’un vendredi soir. 23h30. Tu te diriges vers une table vide, regard aguiché par danseuses diverses s’exerçant à leur routine. Sifflements pervers dans la pièce, tu t'assoies finalement. BANG. L’effet d’alcool te rentre en plein dans la gueule. Annalynne…. Qui? T’as d’yeux que pour la donzelle qui s’approche de toi, assommant un désir insatiable au fond de toi. Une blondinette, comme tu les aimes. Elle dépose sa bouche au niveau de ton oreille, te proposant une danse pour une somme qui t’aurait semblée beaucoup plus modique six ans auparavant. T’es loin d’être riche, depuis que t’as décidé de dénigrer ta famille, mais ce soir, t’en as rien à foutre. Erreur par-dessus erreur, tu accumuleras. Elle te prends par la main, après lui avoir offert approbation à sa proposition. Tu te lèves et vous vous retrouvez dans une pièce beaucoup plus sombre, à l’écart de regards curieux. Tu t’assoies par obligation alors qu’elle te pousse fermement, esquissant un sourire contenté. Elle se retrouve sur toi, alors que tu savoures cette proximité qui serait euphorique pour n’importe quel homme. FUCK. Le speed te frappe à son tour. Elle s’agite sur toi tandis que ta tête subit une mauvaise connexion qui t’fait lâcher un simple ; « Anna. » Annalynne, t’es demandée là, tout de suite. La danseuse ne s’arrête pas et tu commences à ressentir nombreuses sueurs froides. « J’ai besoin d’voir Annalynne. » T’as jamais été comme ça. T’as jamais eu besoin de personne. Jamais. Les amphétamines ont toujours amené un sérum de vérités hein… Ses seins se heurtent à ton visage et tu pètes carrément un câble. « DÉGAGE! » Elle se lève et te fixe vraiment surprise, incapable de cerner ce qu’il vient de se passer. Elle peut pas comprendre que ton envie d’te foutre en bas d’un pont vient de resurgir. Tu la vois se diriger tranquillement vers la rideau qui vous isole et tu peux juste comprendre qu’elle discute avec un des mecs de la sécurité.


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Annalynne & Caleb ♦ losing my sight, losing my mind
last resort * papa roach
Retourner au Nirvana. Reprendre ma vie en main. La remettre en place tout du moins. Redevenir gérante de mon avenir alors qu'il n'a jamais été aussi incertain. Sans être tiraillée de trop à cette idée qui n'arrête pas de m'obstruer ; C'est la première soiré, la première fois, que je laisse Tobias derrière moi. Mère indigne, s'en allant fouler le sol d'un enfer qui les fait tant rêver. Et galvaniser ma haine dans toutes ces danseuses qu'il a tellement regardé alors que maintenant elles se trouvent être toutes mes employés. Mon congé maternité, j'avoue l'avoir écourté, mais a tourner en rond chez moi, à materner et à ressasser tout ce qui a pu arriver, je ne pouvais plus. Mon bien mental en question, je suis volontairement retourné me complaire dans mon lieu de perdition. C'est officiel depuis ce matin d'ailleurs, à défaut d'être serveuse à mes heures perdues, je suis reine de l'endroit, l'ancien propriétaire ayant tenu la promesse qu'il m'avait faite lors de mon départ afin d'enfanter.

La musique, l'ambiance … tout me ramène à il y a quelques mois, et à mon arrivée j'en ai clos les paupières afin de m'y plonger, la tête la première. Il est des choses que – malgré la vie entière – rien ne change. Et si j'aurais pu rester dans le bureau de la direction j'ai préféré retrouver mon bar et ses bouteilles. Les habitués. De ceux qui s'en trouvent contents de, comme ils disent, me retrouver. Mais c'est tout autre chose qui attire mon attention, une de mes danseuses tout à côté en train d'expliquer un je ne sais quoi à l'un des videurs, qui s'approche, à la fin de la doléance de la demoiselle, de moi. « Madame Malcolm. » Il ne m'appelle plus Anna, et je le ressens que ça lui fait bizarre au son de sa voix. Je me redresse un peu plus, sonde son visage pour définir l'importance de ce qui se passe dans mon bâtiment. « Un client dans un sale état vous demande. » Une seconde, juste une idiote et vicieuse seconde je me dis que c'est peut-être lui, qui se trouve ici saoul ou je ne sais quoi … Et me déplace accompagnée de mon employé, tout en me demandant ce que je vais bien pouvoir trouver. Ce n'est pas de l'appréhension, non, c'est autre chose de plus mitigé. Mais lorsque j'entre ouvre le rideau, j'efface de mon esprit mon idée première, comme s'il aurait vraiment pu se traîner jusque ce terrain miné. Quelle conne je fais. « Caleb ? » prononce ma voix, le fait est qu'il n'est pas sale, son état, c'est pire que ça, et pourtant, d'une main je congédie le molosse se tenant à mes côtés, peu importe ce qui est en train de se passer, c'est seule que je vais gérer.



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Frappé d’une soudaine amnésie, tu sursautes -pas suffisamment pour ce que ce soit visible- à l'arrivée d'Anna. Elle semble aussi surprise que toi, seulement elle, c'est de te voir dans cet état. Des sueurs froides te recouvrent presque de la tête aux pieds, ta tête te rappelle enfin pourquoi tu es ici. Elle énonce ton nom et c'est comme si avec ce simple mot, elle venait d'alimenter ton futur monologue. « Mon nom. Au moins j’dis la vérité sur quelque chose. » Pauvre Annalynne qui se présente dans cette pièce sombre, totalement hors contexte, et toi tu te prépares à disjoncter. Tu effaces les traits de sarcasme que ton visage avait adopté, gueule droite et sérieuse. « C’est ce que je mérite. » Tu grinces des dents, entrant dans une phase complètement psychotique. Tu te lèves et tu commences à faire les 100 pas,  tournant en rond dans cette pièce qui est tout sauf vaste. « Mon père il m’a.. » Bousillé la tête. Même s’il est mort quand t’avais que huit ans. T’as un tic de nervosité constant au niveau des lèvres et ton changement de tempérament commence à faire peur. « Pathétique. J’suis encore là à mettre la faute sur les autres. » Ta mâchoire se serre, tes mains deviennent des poings. Pour la première fois, tes yeux croisent ceux d’Anna. « Si j’serais d’la même couleur que ton putain de gorille de l’autre côté, j’serais en taule depuis toujours. » Tu fais référence à son videur, le précédent qui était à ses côtés, brun comme chocolat. Okay, mais où est le lien? « Suffit de faire semblant d’être quelqu’un d’bien et d’être blanc. » T’es là pour faire un espèce de “Black Lives Matter” ou quoi?!  Ce qu’elle ne sait pas, c’est que pendant que tu divagues, ta tête se fait un million de scénarios. Pour éviter Mika, pour éviter ton passé, tu peux toi-même aller en prison. Suffit de t’en prendre à quelqu’un d’ici.


Tu fais un dernier tour de la pièce et tu t’écrase sur le sofa, étourdissements en hausse. « J’ai merdé. » Ma vie au complet. Ta voix se brise, t’es plus trop sûre où tu t’en vas. T’as ton verre sur une ridiculement petite table que tu saisis, calant le reste du liquide -verre semi plein, quand même-. « J’sais plus comment la faire taire. » Que tu dis te donnant carrément trois coups du bout de deux doigts qui cherchent à être violents, sur la tempe. « Une seconde j’veux un gun contre la tempe.. » Tu cherches pas à faire pitié, t’as la violence qui se mélange à tes propos, tu sais que plus tu réalises, plus tu en mets sur la table, plus les conséquences seront graves. « L’autre j’me dis qu’je suis pas une cause perdue… Qu’on a tous droit à la rédemption. » Tu lèves les yeux vers Anna et tu lui dis, comme si c’était une question, alors que tu connais la réponse. « Mais toutes les  mauvaises personne se disent ça, question de se rassurer, non? » Ta tête réfléchit. Trop. Et le brouillard de tes réflexions te font perdre la raison. « La mort ou la prison? » Tu sais qu’t’es yeux sont plein d’eau quand tu lui demandes cette question, le regard à la recherche de réconfort au fond du sien. Pour être instable, tu l’es. Ce qu’elle ne comprend pas, c’est que la prison, tu la vis depuis toujours intérieurement. Mais si en plus, ton corps, ton enveloppe humaine ne peut plus voyager où elle veut, pourquoi vivre? Quand y’a plus le moindre issu. Autant physiquement que mentalement. On en est qu'aux mots, espérons que ça reste ainsi...

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Mes pupilles s'enfoncent dans les siennes alors que je tente de déterminer ce qu'il a pu prendre, ce qu'il peut y arriver. J'ai toujours su que Caleb possédait cette tendance de vouloir se faire exploser le cerveau, de se noyer dans ses propres maux. Destructeur à sa manière qui complète ma façon d'être. Mais ce soir je le vois, je sais parfaitement que je ne me trompe pas, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond, qui ne va pas. A croire que le monde entier fout le camp, que rien ne sera plus jamais comme avant. « Mon nom. Au moins j’dis la vérité sur quelque chose. » C'est pire que ce que j'ai pu penser. J'en ai la respiration saccadée. « C’est ce que je mérite. » J'en fronce les sourcils, je le regarde perdre la raison. Il commence à marcher, dans tous les sens, il me fait penser à celle que j'étais quand j'ai découvert ce que Clay m'a fait … sauf que je me suis empêchée de sombrer. « Mon père il m’a.. » Il y a mes poings que je resserre contre moi, mes ongles qui éraflent mes paumes alors qu'il commence à devenir de plus en plus effrayant. Son père, la force de briser qu'ont les parents. « Pathétique. J’suis encore là à mettre la faute sur les autres. » Pour le moment, ce n'est pas grave, parce que tu n'es plus tout à fait toi, et que je sais pertinemment que ce n'est pas ton genre de ne pas assumer. Et sa vision se heurte à la mienne, j'en mords ma joue, nerveusement. « Si j’serais d’la même couleur que ton putain de gorille de l’autre côté, j’serais en taule depuis toujours. » Je ne comprends plus rien, mais en sa direction j'ose faire un pas de plus, persuadée que ça va aller, qu'il ne peut me blesser. « Suffit de faire semblant d’être quelqu’un d’bien et d’être blanc. » Mais d'un autre côté, peut-être que j'aime ce danger, peut-être que j'ai envie de voir jusqu'où il peut aller. Parce que je ne suis plus que l'ombre de moi-même, que je souffre en permanence, que je suis en train de crever, mais que la lenteur de l'acte est une torture que je me dois de supporter. Alors il se laisse retomber à terre, et ma peur fout le camp … La peur, ça prouve qu'au final, on est toujours vivants. « J’ai merdé. » Ah toi aussi … C'est à la mode, je crois, et bien des fois, ce sont des erreurs qu'on ne peut pardonner. Alors j'appréhende la suite de ces pensées qu'il n'arrête pas de dégobiller. « J’sais plus comment la faire taire. » Et dans ses gestes je comprends qu'il parle d'une voix dans sa tête, d'un semblant de paranoïa. « Une seconde j’veux un gun contre la tempe.. » Non. Et la force de sa phrase me contraint à faire un nouveau pas jusqu'à lui. Je ne tiens qu'à très peu de monde dans ma vie, il y a mon fils, il y a Clay – avait, il faut que j'apprenne à arrêter de me torturer – quelques autres que je compte sur les doigts de mes mains, et puis cet homme qui se tient devant moi, alors mourir, non, n'importe quoi. « L’autre j’me dis qu’je suis pas une cause perdue… Qu’on a tous droit à la rédemption. » Encore je pense à celui qui a partagé ma vie, la rédemption, c'est un concept abstrait, et je ne m'en veux de hocher la tête de manière négative, parce que non, il est des choses qu'on ne peut pardonner. « Mais toutes les  mauvaises personne se disent ça, question de se rassurer, non? » J'en soupire aigri par le cheminement de son interrogatoire, soliloque démantelé, déboussolé. « La mort ou la prison? » Et si je réponds aucune des deux solutions ?

J'en reprends ma contenance, j'ai une fâcheuse tendance à avoir du mal à aider. Une impression que rien mis à part ce que je ressens ne peut compter. Une envie de tout envoyer valser. De faire exploser des principes, de lui hurler que je ne suis pas sa mère, protectrice, que je ne peux pas aider. Que j'ai déjà du mal à gérer ma vie, alors comment pourrais-je le faire avec celle d'autrui ? Mais voilà … j'avance encore, parce que c'est mon ami. M'abaissant à son hauteur, et m'appuyant sur ses jambes pour tenir en équilibre. Il est comme une proie qu'on ne veut voir s'échapper, comme un animal prêt à tous moments à exploser. Il me fait peur et je le crains, de son corps jusqu'à la poigne que pourrait posséder ses mains, quand dans une expression faussement calme je souffle une réponse à sa question. « L'exil. » Pas de mort, pas de prison. Une fuite, qui durera le temps qu'il faudra, et mon regard se fond dans le sien tandis que je me décide à aller plus loin. « Tu te souviens ? » Comment ça n'allait pas ce soir là, comment j'ai eu l'impression qu'on m'empêchait de vivre, qu'on me vendait. Que je n'étais qu'un objet. C'est mon propre père qui l'a fait. « J'avais une robe de cocktail, et c'est toute la nuit que j'avais roulé. » Fuyant Providence pour revenir jusqu'ici après qu'il ait annoncé ce mariage forcé. « Ce n'est pas un endroit pour les princesses. » Ses mots prononcés, les siens, ceux qu'il m'a dit, la première fois, ceux qui ont été l'amorce de mon exil personnel dans ce bar, c'est devant que je l'ai rencontré. Et j'ai troqué ma robe d'étincelle pour des haillons appartenant à tout sauf des pucelles. « L'exil, Caleb. » Parce qu'entre la mort et la prison, il ne peut y avoir un autre choix. Même si j'ai toute la peine du monde à trouver le mien, je pensais que c'était Clay qui me montrerait le chemin ...

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