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Décembre était là et toi, ça te mettait en joie. T'adores cette période de l'année, c'est une excuse pour redevenir une gamine, pour essayer de continuer à y croire. Encore un petit peu. T'y peux rien, la magie prends effet sur toi. Et tout les ans, c'est la même chose. Cette année n'y échappe, malgré les problèmes des derniers jours. Tu veux profiter de Noël. Et tu laisseras rien venir gâcher ton esprit festif. D'ailleurs, dans cette optique là, tu finis par envoyer un message à Abélard. Il est peut être temps d'arrêter de te cacher derrière ta fierté. Tu voulais ta famille auprès de toi et ton meilleur ami commençait à te manquer. Tu fais le premier pas, tu lui envoies un texto. Tu sais que ça va le surprendre alors t'es soulagée quand il accepte de déjeuner avec toi. Vous critiquez même les américains et leurs sales habitudes alimentaires. Et te voilà maintenant dans la voiture de ton ancien ami, vous dirigeant vers le restaurant où le prince à réservé une table. Pour tout avouer, t'es un peu mal à l'aise. Tu sais pas trop quoi lui dire, t'as l'impression de faire face à un étranger. Même si tu sais qu'au fond il n'a pas changé, il te l'a prouvé lors de votre dernière altercation, tu étais pas vraiment dans sa vie ces dernières années et donc tu sais pas trop ce qu'il s'y passe. T'es bien au courant de quelques trucs grâce au reste du groupe mais ça vient pas de lui. C'est pas la même chose. Alors tu sais pas trop quoi dire, tu te sens ridicule presque. Et au bout d'un petit moment de silence, tu te décides à te retourner vers lui : Tu te remets de l'accident ? Quelques jours plus tôt, Abélard avait eu un accident de voiture avec Aria, qui vous avez amener à revenir de Rio avec Hadès. Tu savais pas trop les détails de l'histoire mais qu'ils s'en étaient plus ou moins bien sorti tout les deux. Et puis t'évites de dire que c'est pas par Hadès que tu risques d'avoir des nouvelles, puisque ces temps ci, vous avez du mal à discuter. En tout cas, j'suis contente que t'ai accepté de me voir... que tu souffles finalement, changeant de sujet. Tu te pinces les lèvres. Putain c'est chaud, tu sais vraiment pas sur quel pied danser avec lui, ces années ont creusés un sacré gouffre entre vous. Vous étiez comme deux étrangers. Et c'était de ta faute.
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