CEDREW ► The call of Duty or Love ?

De retour dans le manoir de ses parents où il logeait en compagnie de sa fiancée, de Kyla et de ses enfants pour la durée de leur séjour en Angleterre, le Prince s’était rapidement dirigé jusqu’à sa chambre. Il n’était pas bien du tout, il avait une envie de meurtre mais il gardait tout au plus profond de son cœur meurtri à jamais. Il avait réussi à faire bonne figure pendant la soirée afin qu’on ne vienne pas l’asticoter avec tout ça mais maintenant qu’il allait se retrouver seul dans cette chambre avec Cecilia, tout remontait à la surface. Ce qu’il avait appris dernièrement c’était clairement la cerise sur le gâteau mais il n’avait pas peur de l’échec, il s’en foutait même comme d’une guigne de perdre ou gagner. Là c’était bien plus profond et qui faisait remonter à la surface le démon qu’il était réellement… Comment allait-il faire ? Il allait devenir plus violent que jamais, ses enfants n’allaient plus du tout le reconnaître. Devait-il faire comme il avait toujours fait ? Le devoir avant le bonheur ? Et ce quitte à se faire détester de tous ? Reprenant son attitude froide et glaciale, il se changea lentement, éclairé par les faibles lueurs des éclairages extérieurs du manoir : il troqua son smoking Armani pour son uniforme de la Royal Air Force… Il se mit fièrement au garde à vous avant de saluer l’Union Jack qui se trouvait dans la chambre avant de d’énoncer la devise des SAS : « Who Dares Wins ». Sentant une présence derrière lui, il se figea avant d’inspirer lentement puis il reprit la parole d’une voix dénuée de sentiments : « As-tu passé un bon Noël, Princesse Cecilia ? »

@Cecilia Von Liechtenstein

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The call of Duty or Love?

feat. Andrew

J'étais une habituée de la contrée anglaise depuis des années mais c'était encore bizarre de dire que j'étais ici à cause que je passais Noël avec ma belle-famille. J'avais lancé Ariana à contre-coeur partir avec sa bande de tarées, je lui envoyais un texto pour la 34ième fois pour lui souhaiter un joyeux noël et surtout que je l'aimais. Après une soirée forte en émotion, je sentais le sommeil me gagner alors que je ne dormais qu'en sous-vêtements dans les bras d'Andrew, je m'y sentais tellement bien malgré tous les sentiments que je pouvais ressentir. Vers les petites heures du matin, je me réveillais d'un sommeil léger pour toucher une place inoccupée à côté de moi. Je me retournais pour remarquer effectivement qu'Andrew n'était pas là. Cela me laissait un peu désemparé mais où pouvait-il être? Je me relevais, prenait mon peignoir en satin rose, le noua autour de ma taille et j'avais bien l'intention d'aller à sa recherche. Je n'eu pas à faire beaucoup de pas que je le voyais de dos dans un uniforme qui ressemblait à un truc que tu porterais dans l'armée. Je restais appuyée contre le mur et restait sur mes gardes, avais-je bien entendu? ''Pardon? C'est moi qui est pas réveillé ou tu m'as appelé Princesse Cecilia? Mais oui merci, Prince Andrew, tu sors à cette heure?''.

Garder ses sentiments enfouis au plus profond de lui, c’était ce que le prince savait très bien faire. Il le faisait depuis son plus jeune âge, cela faisait partie de sa très stricte éducation afin qu’il devienne très vite plus mature que n’importe quel enfant de son âge. Il se devait d’être un homme, il n’avait pas le droit de pleurer, de craquer, d’abandonner. Il était né et formé pour devenir quelqu’un de fort : sa fierté ne devait jamais être entamé… Sauf que depuis quelques temps, il plongeait littéralement et il ne savait guère comment remonter de ce trou noir sans fond. Et passer les fêtes en famille, ce n’était pas pour arranger son humeur maussade même s’il avait réussi à garder son fameux sourire de façade qui lui sauvait très souvent la vie. Mais maintenant qu’il se retrouvait seul en compagnie de sa fiancée, il n’arrivait même plus à afficher ledit sourire. Il avait prétexté une forte fatigue avant de se coucher mais l’avoir dans ses bras fut très difficile pour lui sachant tout ce qu’il avait appris… N’arrivant guère à trouver le sommeil, il s’était alors dirigé vers son bureau dans lequel il s’était rapidement changé afin d’enfiler sa nouvelle tenue militaire des Special Air Services, les forces spéciales britanniques. Il était Lieutenant depuis peu et on lui octroyait une mission périlleuse qu’il allait accepter, malgré les réticences de la famille royale. Qu’importe, un petit bruit l’avait stoppé dans ses actions tandis qu’il posait rapidement une question à la personne qui venait d’entrer dans le bureau. Cecilia semblait être sur ses gardes, ce qui était normal étant donné qu’il venait de parler avec une voix différente de ce qu’il employait d’habitude. « Non tu ne rêves pas. Et ce que je fais ? Eh bien, je compte accomplir mon devoir de Prince en protégeant les valeurs de ma nation sur le champ bataille… Et ainsi je pourrais également te permettre de profiter de ta douce liberté » ajouta-t-il d’un ton calme sans se retourner, tout en fixant son sabre d’officier à la ceinture.

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The call of Duty or Love?

feat. Andrew

Est-ce que je me trompais ou il y avait un froid entre nous? Je pourrais facilement blâmer le fait que je n'étais pas complètement réveiller mais seulement mon changement de ton de voix avait le don de m'alarmer, renouant mon peignoir qui était entrain de s'ouvrir, je fixais Drew. Est-ce qu'il avait eu des mauvaises nouvelles? Peut-être était-il seulement sommanbule? Je n'en savais rien, je savais seulement que j'aimais pas ce que je voyais. Quoi partir en mission? Ma liberté, je m'asseoyais dans le fauteuil juste à côté, ramenant mes jambes contre moi, paniqué, il jouait à quoi bordel? ''Drew chéri, je te comprends pas. Tu peux pas partir en mission en ce moment?! J'ai besoin de toi ici et les enfants? Tu veux que je m'en occupe? Que je l'ai confie à Kyla? Explique-moi s'il te plaît, je t'ai jamais ressenti aussi froid, dis-moi à quoi tu penses en ce moment...s'il te plait....''. Je lui laissais de l'espace, ayant jamais vu ce côté de lui, je préfère qu'on se parle normalement malgré l'heure avancé du matin.

Vêtu de sa tenue militaire, le Prince semblait bien plus enclin à montrer son vrai visage empli de froideur et d’un calme trompeur. Il était né ainsi et on l’avait façonné pour qu’il devienne un vrai Roi ; depuis toujours on lui avait appris à garder ses sentiments au plus profond de son âme parce que cela pourrait l’empêcher de gravir les échelons et de réussir dans ce qu’il entreprenait. Par conséquent, il avait fait un choix cornélien qui s’était avéré encore plus important depuis la mort d’Aaliyah : peu importait le bonheur qu’on lui tendait, son devoir et ses engagements envers son peuple seraient la priorité dans sa vie. Sauf qu’actuellement, il démontrait clairement la puissance du ressentiment qu’il éprouvait à l’égard de tout ce qu’il avait appris sur sa fiancée… Cette femme qu’il désirait outrageusement, qu’il commençait à éprouver de réels sentiments… Comment avait-elle pu lui faire cela ? Et c’était encore plus puissant depuis qu’il savait que celle qu’il avait toujours aimé, en l’occurrence Madisson, sortait avec cette raclure dans l’idée de se venger… Qu’importe, il se disait que l’heure était venue pour lui de dire non à tout jamais à l’amour. « Je suis un Prince, un officier de la Royal Air Force plus précisément des Forces Spéciales britanniques. J’avais des devoirs envers ma Contrée que je dois protéger, défendre ses vertus et ses couleurs. Les enfants seront gardés par leurs marraines respectives, le temps que je serais loin… » dis-je d’un ton froid avant de la fixer étroitement pour ajouter : « Je me demande pourquoi tu essaies de m’empêcher de faire mon devoir alors que tu sembles bien t’amuser avec l’autre. Le baiser que vous avez échangé devant toute la famille… Tu n’as même pas cherché à le repousser. Comment veux-tu que je puisse te faire confiance en te laissant les enfants alors que tu me trompes avec la pire personne qui soit ? ». Il n’avait pas encore exprimé tout le ressentiment qui bouillonnait au plus profond de son âme mais sa colère grandissait au fur et à mesure qu’il parlait. Elle ne l’avait jamais vue ainsi non ?

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The call of Duty or Love?

feat. Andrew

Un sentiment atroce m'envahissait, celui de la culpabilité. Andrew était très beau dans son habit mais il avait pas les mêmes émotions que nos moments ensemble, cette facette de lui je ne l'aimais et je savais déjà que si c'était déjà comme sa il comptait diriger le Liechtenstein, finalement mon père allait l'adorer. Je regardais le sol, mes yeux se remplissaient de larmes. Il savait tout, il savait pour Ael et Sabian. Comment j'avais pu lui faire sa? J'aurais dû me mettre à sa place, peut-être que j'avais été aveuglée par toute cette histoire avec Madisson, je me disais que jamais j'aurais été assez bien pour lui et pif, j'avais gaffé. Je levais la tête et hochait doucement cette dernière quand il me disait que les enfants seraient gardés par leurs marraines respectives: ''D'accord...''. Je cherchais mes mots, les pesant chacun d'eux, je refermais mon peignoir et lui d'une voix brisée: ''Je ne savais pas à quoi il jouait Drew... mais sache qu'il y a plus rien entre nous, il avait trop bu. Je m'excuse infiniment...C'est affreux ce que j'ai fait. Je suppose que c'était ma manière de protester contre ce mariage...je réalise que je suis attaché à toi Drew...''. Je faisais deux pas vers l'avant. ''Et toi tu n'as rien fait avec Madisson ou même cette pouf de Aymalynne?''.

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