Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityPlease, come on boss !
Le deal à ne pas rater :
Pokémon Évolutions Prismatiques : coffrets et dates de sortie de ...
Voir le deal


Please, come on boss !

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

❖❖


« C'est un ordre, Austen! » s'exclama mon chef en me jetant un regard suffisamment convaincant pour que je me taise une bonne fois pour toutes. J'avais eu beau protester, lui donner les meilleures raisons du monde, mais non, la police avait besoin d'un bon coup de pub après le décès de trois de ses agents quelques semaines plus tôt, histoire de redorer son blason et de redonner confiance en ses compétences à la population. Et donc, la brigade et ce cher maire n'avaient rien trouvé de plus encombrant qu'une journaliste qui suivrait certains officiers de terrain pour dévoiler au public la vraie vie des agents, leurs espoirs, leurs doutes, leurs peurs et blablabla et blablabla. Je haissais les journalistes, mais plus encore je craignais que celui ou celle qui me serait confié – oui parce qu'il ne suffisait même pas de les emmener avec nous sur le terrain, il fallait en plus veiller à leur sécurité, God please ! - mette son nez dans mes affaires, ou ne finisse par s'apercevoir que certaines activités n'étaient pas tout à fait...comment dire...officielles. Je devais donc faire preuve de plus de méfiance et de minutie que d'ordinaire. Moins d'un mois que je suis de retour de mon congé forcé et je me demande déjà si j'ai bien fait de revenir. « Bien. » finis-je par soupirer dans un grognement révélateur de l'état d'esprit dans lequel j'acceptais la mission qui m'était confiée. « Qui est-ce ? » Tout, sauf une femme. Non pas que je sois macho, il n'y avait vraiment que les brutes et ceux qui manquaient de confiance en eux qui l'étaient selon moi, mais les femmes posent trop de questions, sont plus curieuses et manipulatrices que les hommes. Bref, si ce journaliste était de sexe féminin, j'avais deux fois plus de fil à retordre. « Mademoiselle...entrez, je vous en prie. » Eh m***.

©Pando


@Eleanor S.-Brimsey
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Les aléas de la vie m’avaient souvent permis de flairer les bonnes opportunités et de m’en emparer avant que d’autres ne le fasse. Après m’être saisie du dossier sur la mafia russe, voilà qu’on m’avait chargé de me rendre sur le terrain pour suivre le quotidien d’une brigade : montrer leur force, leur faiblesse, en gros, faire un peu de sentimentalisme pour captiver un maximum d’audience. Je dois bien avouer avoir imploré mon patron pour avoir l’exclusivité de ce reportage, quitte à lui graisser la patte pour décrocher le précieux sésame. Cet univers m’était totalement inconnu et l’inconnu aiguisait énormément ma curiosité, surtout qu’il devait bien y avoir quelques perles – magouilles – à dégoter, sans parler du fiasco des dernières semaines. C’est ainsi que je me suis retrouvée un mercredi matin au commissariat, munie d’une caméra portative, faute d’avoir un cameraman à mes côtés. J’avais fait la connaissance de la plupart des agents et également de leur chef, un personnage haut en couleurs et qui a su me galvaniser tout en calmant mes ardeurs. Je l’avais laissé m’expliquer le contexte du reportage, ce qu’il espérait et comptait voir apparaître, les dangers auxquels je risquais d’être confrontée tout en m’assurant qu’une sécurité permanente allait m’être imposée avant de lui lâcher un « Je connais les risques, merci. » plutôt abrupt, sans relâcher ce doux sourire qui accompagnait très souvent mes propos. Fin de la discussion. Il avait probablement comprit à qui il avait à faire et j’avais parfaitement saisi le but de ma mission : redorer l’image plutôt terne de la police bostonienne. Forcément. M’accompagnant finalement devant une nouvelle porte, sans pancarte ni écriteau, il m’expliqua rapidement que la personne qui se trouvait dans ce bureau s’avérait le personnage clé de l’opération à venir et qu’elle s’assurerait de ma ‘protection’ tout au long de mon reportage, que je ne devais pas hésiter à lui poser des questions tout en plaisantant sur ce dénommé « Austen » qui était un tantinet ronchon ces derniers jours mais qu’il allait s’assagir. Charmant. « Bonne chance avec Austen. » me murmura-t-il avant même que je n’ai eu le temps de comprendre le sens de la phrase, voilà qu’il ouvrit la porte. « Mademoiselle...entrez, je vous en prie. » il s’écarta pour me laisser franchir le seuil et faire enfin connaissance avec ce valeureux homme qui allait me servir de bouclier tout au long du reportage. Elancé, peau claire, rouquin, irlandais peut-être ?, visage fermé, je faisais enfin face à l’agent Austen. Souriante, je m’avançais finalement jusqu’au bureau où l’homme se tenait, debout, pour lui tendre la main. « Bonjour, je suis Eleanor, pardon, Ellie, Brimsey. C’est un plaisir de vous rencontrer et je suis… Je suis enchantée d’avoir l’opportunité de faire ce reportage au sein de votre équipe. » débitais-je en posant mon regard sur mon interlocuteur, ne cachant absolument pas mon enthousiasme. « Je suis la journaliste, au cas où vous ne l'aurez pas remarqué. » ajoutais-je presque aussitôt, tout en agitant lentement ma caméra sous ses yeux. L’impatience et l’excitation se lisaient dans mon regard tandis qu’une bonne dizaine de questions fusaient déjà dans mon esprit, prête à les sortir d’un instant à l’autre.

@Lawrence H. Austen
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

❖❖



Le visage gravé dans la pierre, je ne jette même pas un regard à la jolie créature blonde qui vient d'apparaître à mes côtés. Tout dans mon attitude laissait entrevoir ma désapprobation quant à sa présence dans ce bureau à ce moment précis. Ceci dit, j'avais été très bien éduqué, tant et si bien que malgré mon exaspération, jamais je n'aurais passé outre les règles de politesse les plus élémentaires, encore moins à l'égard d'une demoiselle. Ce pourquoi, lorsque sa main se tendit vers moi, je la serrais brièvement, jetant un regard sévère et discret sur sa personne. « J'avais compris. » répliquais-je de but en blanc, en faisant référence à son statut de journaliste. Avec une telle poignée de main, un regard franc, un sourire charmeur qui devait lui servir à obtenir ce qu'elle désirait, sans compter que le chef m'avait fait venir dans son bureau précisément pour accueillir un membre des médias, je n'avais eu aucun doute à ce sujet. « Lawrence Austen, enchanté. » De faire votre connaissance, mais c'est tout. J'aurai espéré que vous n'empiétiez pas sur mon enquête mais malheureusement, je ne suis pas le décideur ici. Soudain, je la repère. Sa caméra. Prenant une longue inspiration, je ferme les yeux par deux fois, avant de me retourner totalement pour lui faire face, et abaisser lentement l'objet qu'elle tenait en main. « Que ce soit parfaitement clair entre nous, miss Brimsey. Je n'apprécie pas particulièrement les médias, et je n'ai certainement pas approuvé le choix de mon supérieur de vous inviter à faire ce reportage. » Que ce soit dit, on ne pourrait pas me reprocher plus tard ma franchise. « Hélas, j'ai cru comprendre que mon opinion n'avait aucune valeur. » Me rapprochant jusqu'à n'être plus qu'à quelques centimètres de son visage, je la fixe intensément avant de baisser les yeux sur sa caméra. « Vous pouvez filmer ce que vous voulez, interviewer qui bon vous semble, mais ne braquez jamais l'objectif dans ma direction, c'est compris ? » l'avertis-je en pinçant les lèvres.


©Pando


@Eleanor S.-Brimsey
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Mon sens inné de l'observation me démontra rapidement que l'officier était, comment dire, peu enthousiaste à l'idée de me rencontrer ou du moins, de se coltiner une journaliste durant toute la durée de l'enquête. Mes doutes se confirmèrent lorsque nos mains finirent par se croiser, trop furtivement. De même que pour son regard qui ne se posa guère sur ma personne, à croire qu'il avait en horreur mon statut. Je ne lui en voulais pas pour autant puisqu'à sa place, j'en ferai de même. « Enchantée également monsieur Austen à moins que vous ne préfériez officier Austen ou bien Lawrence ? Va pour Lawrence vu qu'on aura l'occasion de passer beaucoup de temps ensemble. » Enjouée, j'aurai presque pu lever la main et lui donner un high five mais je me retins. J'essayais tant bien que mal de faire preuve d'un peu d'humour dans ce genre de situation quelque peu tendue, mais à en voir le visage fermé du quadragénaire, j'en conclus que mes plaisanteries n'allaient pas faire long feu. C'est dingue comme il m'en rappelait un autre, un russe, du genre ronchon et peu gracieux... Curieuse, je m'écarte du bureau, jetant un regard soudainement plus intéressé aux bibelots qui traînaient de part et d'autre de la pièce, sur les étagères poussiéreuses et crochetés aux murs où trônaient diplômes et certificats. Cet homme connaissait le terrain, c'était certain et cela me mettait davantage en confiance pour la suite de mon périple. En revanche, à l'entendre pestiférer sur son aversion envers les médias en général, il est clair que nous n'allions pas être potes tout de suite. « Compris. Reçu cinq sur cinq. » répondis-je sur le coup, agrémentant mes propos d'un simple sourire. « Vous en faites pas, je comprends. C'est vrai... Vous pensez tout simplement que vous n'allez pas bien rendre face à la caméra, vous n'avez peut-être pas une bonne image de vous-même mais que je vous rassure, vous êtes très beau Lawrence. » J'en vins à effectuer plusieurs battements de cils tout en lui offrant un énième sourire. Au final, je me fichais pas mal de ce qu'il venait de m'expliquer puisque mon contrat indiquait clairement que j'étais en droit de le filmer, qu'il le veuille ou non, mais je fis en sorte d'enregistrer ses dires, pour ne pas le froisser. Bien que nous venions tout juste de nous rencontrer, j'aspirais à ce que notre future relation soit amicale et chaleureuse, comme avec toutes les personnes qui avaient pris part, directement ou non, à l'un de mes reportages. Je n'ai jamais eu souvenir d'une mauvaise entente ou d'un éventuel conflit, bien au contraire. Qu'importe, je ferai en sorte de ne pas trop faire de conneries et d'éviter les ennuis avec lui sachant qu'il ne semblait pas très... commode. « Bien. Maintenant que les présentations sont faites, on peut peut-être s'y mettre, non ? » lui lançais-je sur un ton interrogateur avant de m'écarter de sa personne pour remettre d'aplomb ma sacoche et relever ma caméra, désactivée dans l'immédiat, face à lui. En fin de compte, je crois que je recherchais vraiment les ennuis.

@Lawrence H. Austen  excuse moi pour le retard :fear:
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)