And if nothing else you can always count on thatfeat. Alexandra & Ariel
« Bien sur Arthur. Parce que tout le monde sait à quel point tu es un jeune homme facile à vivre. » Je fis une mine outré. Elle m’attaquait directement, alors que j’avais encore rien fait.
« Je suis très simple à vivre, ce n’est pas ma faute si Mademoiselle fait tout pour m’emmerder. Mais j’ai bien saisis que toi et elle, c’était une ligue contre moi. » Je supposais que c’était le cas, c’était sans doute Alexandra qui l’avait envoyé vers notre mère pour qu’elle soit mon infirmière. Certes, Oswald avait besoin d’argent, et je supposais qu’Alexandra ait vu là un win-win. Mais quand même, elle aurait pu me demander mon avis !
« NO WAY LIAM ! » C’est à ce moment précis que Liam, comme à son habitude vint se mêler des choses qui ne le regardait pas. Alexandra n’en revenait pas, et pourtant c’était vrai. Oswald et sa fille vivait à la maison, dans mon appartement. Je ne su si c’était une bonne chose ou non encore, mais jusque-là tout se passait assez bien. Hormis ces humeurs lunatiques et ses réflexions emmerdantes, on se supportait.
« Dis-moi que c’est une blague ? » Je bu du café, comme pour m’y noyer. Je savais que cette nouvelle aurait eu l’effet d’une bombe, mais dans quel sens ?
« Tu penses déjà à la séquestrer dans ton appartement sans même lui demander un premier rendez-vous ? » Je m’étouffais avec ma gorgée et toussa aussitôt.
« Arthur, on t’a mieux élevé au palais » « Non…mais, arrêtez. C’est que durable, le temps qu’elle se trouve un appartement. C’est plus pratique pour nous deux, vu qu’on doit se voir tous les jours. Et je ne compte pas l’inviter à diner, non. » J’avais dit ça comme persuadé que je ne le ferai jamais, mais à vrai dire, depuis la piscine j’avais finis par y songer. Mais lorsque ça m’arrivait, je me rappelais de ma situation, de la sienne, de nos tempéraments et de nos engueulades, et je revenais sur ma décision. Jamais.
« Si tu veux mon avis, je suis bien contente que tu l’ai invité à habiter chez toi. Si tu fous ta fierté de côté, je pense que tu serais très surpris de la relation qui pourrait naître. Et puis, franchement, elle est pas mal Oz, tu pourras te rincer les yeux for free. » Je secouais la tête en levant les yeux, pourtant, je me mordis la joue en pensant au premier matin où elle avait débarqué vêtue d’un simple T-shirt….ARTHUR. CALME-TOI. Liam se mit à rire en confirmant les dires d’Alexandra, et je soupirai.
« Vous êtes pas croyables. » « Et ne t’inquiète pas, je suis contente qu’elle ait accepté ton offre et pas la mienne. Au moins tu auras de la compagnie. » J’allais lui répondre que c’était tant mieux, que je ne voulais pas interférer dans son amitié, et que j’avais eu peur qu’elle m’en veuille pour ça, mais Ariel décida à montrer son jolie visage à ce moment précis
! « Salut ma sœur ! Salut mon frère ! » Elle nous embrassa rapidement, et continua d’une traite :
« Je sais pas pourquoi, mais câlin collectif ! Salut Liam ! J’espère que tu maltraites mon frère comme il se doit. » « C’est gentil sœurette… » dis-je en faisant la moue. J’avais l’impression d’être entre deux chaises, deux sœurs qui n’avaient qu’une envie de me taquiner aujourd’hui.
« Bon avant que vous le disiez, Je suis désolée d’être en retard. Et maintenant de quoi vous parliez ? » Je lui souris en déposant une de mes mains sur son épaule :
« On le sait, t’es le lapin dans Alice. Toujours en retard » Je me mis à rire tandis qu’elle me tirait la langue.
« Oh…on parlait de rien. Juste de mes nouveaux colocataires. J’ai dit à Oswald et à sa fille de venir vivre à l’appart, le temps qu’elle trouve où héberger. » Quitte à prendre cher, autant qu’elle soit aussi au courant maintenant.
«Ahah, très drôle, frangin » Je lui souris en lui tapant l’épaule. Elle l’avait bien cherché aussi. Finalement, je m’excusais de mon comportement à Noël, qui avait pu mettre le bordel entre elle et ce Milo. Mais son air se rembruni aussitôt.
« Oui, je suis d’accord, le Royaume a besoin ‘un mariage royal, mais pas de mon mariage royal sans mon accord et avec Hadès. Même si je l’apprécie, ça ne rend pas la chose la plus facile à digérer. » Je me rapprochais un peu plus d’elle pour la consoler.
« Je m’en doute, tu sais bien qu’à ta place, j’aurai refusé, et fuis… » « Ne t’inquiète plus. C’est de l’histoire ancienne maintenant. Monsieur est parti en Norvège pour connaître sa famille biologique. Il est le deuxième prince héritier du royaume de Norvège qu’ils ont envoyé au loin. C’est une longue histoire. » Elle déposa sa tête sur mon épaule, et je lui caressai doucement son épaule.
« Je suis désolé de l’apprendre. Je sais combien c’est dur une rupture. » Même si je n’avais jamais vraiment été amoureux, j’avais connu des belles aventures qui avaient finis assez mal.
« Tu sais, c’est bizarre, mais je m’en doutais que ça n’allait pas durer. On se disputait trop souvent, et on s’est aimé sans jamais se l’avouer. Ça ne pouvait pas du tout marcher entre nous. » Les échos de ses paroles raisonnèrent en moi, et l’image d’Oswald s’afficha en moi comme une évidence. Mais je la chassais rapidement pour me reconcentrer sur Alexandra.
« Ca me semblait difficile aussi » Relevant la tête vers elle, je finis par croiser le regard d’Ariel, puis celui de mon ainé :
« Tu sais, tu pourrais en parler à grand-mère. D’accord, elle cherche un mariage royal, mais si Hadès ne te convient pas, je suis persuadé qu’il reste des Princes dans le monde qui te rendront heureuse. Et si, tu lui demande un délai, le temps que tu puisses toi choisir l’homme qu’il te faut ? »