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You finally come back my old friend ♣ Lawrence (FB)

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LAWRENCE & ALEKSEÏ.

Pour ton plus grand bonheur, tu n'étais pas de garde cette nuit et tu allais pouvoir t'épargner le défilé morbide des plus grands malheurs de cette ville. Profitant de ta fin de journée, tu avais été boire un verre avec Eleanore, cette journaliste qui n'avait de cesse de te courir après, à l’affût de la moindre information croustillante concernant ton sombre passé. Ça t'amusait de la faire tourner en bourrique et tu te plaisais à penser qu'elle aussi, était divertie par cette petite compétition qui avait été lancée entre vous deux. Tu avais ensuite été faire quelques courses, une envie de cuisiner s'étant inviter au sein de ton esprit. Un bœuf Stroganoff. Cliché, surtout pour un pur slave comme toi, mais tellement bon. Tu ne prétends pas être un bon cuisinier, bien au contraire, mais tu es assez intelligent pour suivre une recette.
La vapeur embaumant la cuisine de ton appartement, tu déboutonnes doucement le bouton le plus haut de ta chemise. Tu avais déjà retiré ta cravate quelques minutes plus tôt mais ayant perdu l'habitude de manier les ustensiles de cuisine, tu te retrouves rapidement à avoir plus chaud que prévu. L'odeur délicieuse des champignons mariés au bœuf, à l'alcool et aux épices flotte dans l'air qui t'entoure et te ramène chez toi l'espace d'un instant. Ton pays te manque, ainsi que ta famille tout comme Anna. Tu penses à elle, à votre mariage, à votre enfant qu'elle portait puis à cette même recette qu'elle faisait à merveille. C'est d'ailleurs son écriture qui se dessine sur la feuille usée posée sur le plan de travail dont tu suis chaque directive à la lettre. Les mains appuyées de part et d'autres de ce bout de papier qui t'est si cher, tes yeux se perdent sur les courbes de chaque lettre, de chaque mot. Elle avait une belle écriture, c'était indéniable et tu la vois encore rédiger cette recette un soir où elle était de garde et que tu restais à la maison. « Je ne voudrais pas que tu meurs de faim » avait-elle précisé sur le même ton doux que celui des anges avant de t'embrasser et de prendre la poudre d'escampette.
Tu fermes les yeux, souhaitant revoir son visage une énième fois lorsque qu'un bruit strident te sort de tes songes. Ton visage se tourne vers le couloir donnant sur la porte d'entrée. Tu regardes furtivement ta montre, intrigué par l'heure tardive, et tu espères que ce ne sont pas des ennuis qui t'attendent derrière cette porte. Tu baisses le feu sous le fait-tout puis te diriges vers la sonnette qui retentit une seconde fois. Lorsque tu ouvres la porte, tu ne peux t'empêcher d’écarquiller les yeux, incertain de la scène qui se déroule devant toi. « Lawrence ? » souffles-tu finalement, abasourdi par le retour imprévu de ton ami. Trois mois. Trois mois s'étaient écoulés sans qu'il ne te donne aucune nouvelle et sans qu'il réponde à aucun de tes messages. Tu l'avais couvert plus d'une fois par le passé, sans jamais poser de question, mais tu te doutes que cette disparition soudaine est liée à ces nombreuses blessures qu'il veut absolument taire. « Entre, je t'en prie », reprenant tes esprits, tu fais un pas sur le côté, invitant Lawrence a entrer, « qu'est-ce qui t'amène après ces longs mois de silence ? ». Ton intonation est amicale. Même si ton ami n'avait plus donné signe de vie, tu ne lui en voulais pas le moins de monde. Tu es le premier à avoir tes propres petits secrets.
 

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@Lawrence H. Austen
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De retour aux Etats-Unis. Epuisé par ce long voyage, je descends du taxi, laissant la monnaie au chauffeur pour me concentrer sur le chemin à suivre. Trois mois que je n'avais pas mis les pieds ici, je ne suis plus certain de savoir où il habitait. La douleur dans mon genou me fait grimacer, mais j'avance toujours, habitué à supporter les coups du sort. Sur la route, je songe aux explications que j'allais lui fournir pour mon absence de longue durée. Car je suppose qu'il avait cherché à me joindre, nous étions si proches. Et pourtant, il ne me connaissait pas. Juste le masque que j'affichais pour les étrangers. Or, Al était loin de faire partie de ces anonymes à mes yeux. Si j'allais chez lui plutôt que chez un médecin conventionné, c'était précisément parce qu'il ne m'avait jamais trahi. Cependant, il devait se poser des questions, avoir des doutes. Aucun flic n'a besoin de se faire soigner au noir s'il ne pratique pas illégalement quelques autres affaires. Mais Al n'avait jamais rien dit, rien essayé contre moi, ce pourquoi j'avais tendance à ressentir de la culpabilité à ressurgir comme une fleur dans son existence presqu'à chaque fois, comme si cette habitude devenait une manie qu'il était forcé d'accepter. A sa porte, je sonne plusieurs fois, dans l'espoir qu'il m'entende. Il est tard, sans doute est-il déjà en train de dormir. Pour ma part, ma main se crispe sur la rampe, concentrant toute la douleur de ma jambe à l'intérieur de mon poing fermé. « Bonsoir Al. Belle soirée, hum ? » Un trait des convenances destiné à faire un brin d'humour alors que mon visage fatigué lui offre un fin sourire. « Je te remercie. » Entrant comme il me l'avait permis, je me dirige d'un pas lent et claudiquant vers son canapé sur lequel je m'assois, incapable de tenir debout une minute de plus. « Je...j'ai besoin de ton aide. Si tu n'es pas trop occupé. » Je me montrais toujours poli, même si ça ne paraissait pas suffisant à mes yeux. De toutes façons, il pouvait aisément comprendre à la souffrance installée sur mes traits que ça n'allait pas fort. D'ailleurs, mes doigts agrippent déjà l'accoudoir, mes paupières se ferment par à coups tandis que mes mâchoires se crispent pour contenir toute émotion orale. « C'est...c'est mon genou. Il n'est pas très en forme. » lui expliquais-je dans un petit rire destiné à détendre l'atmosphère. Et pour cause, si j'avais pu retirer la balle qui y était entrée et recoudre partiellement la plaie, je n'avais pas fait d'études de médecine. Sûrement qu'en quatre jours, une infection avait eu le temps de s'installer, faute de médicaments adaptés.


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@Alekseï G. Voïnov
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A peine a-t-il fait un pas dans cet appartement qui lui était familier que tu remarques sa démarche claudicante. Tu avais remarqué ce poing fermement agrippé à la rampe mais tu n'avais pas fait le rapprochement avec l'état physique de ton vieil ami. Avec un peu d'humour et surtout une grande détresse, Lawrence accepte ton invitation et se dirige directement vers le canapé. Tu écoutes ses mots tout en te dirigeant vers ta salle de bain où tu ranges tes trousses de premiers secours ainsi qu'un peu de matériel chirurgical et de suture. Étant toi même un aimant à ennuis et donc à blessures, tu avais toujours de quoi soigner une vilaine plaie si la situation se présentait. « J’hésite encore entre venir à ton secours ou continuer ma merveilleuse recette » lui lanças-tu avec humour assez fort pour qu'il l'entende du salon. Tu fouilles quelques instants puis reviens rapidement vers l'écossais qui semble perdre épisodiquement connaissance. Tu t'agenouilles face à lui et décides de déchirer un peu plus le pantalon qui était déjà bien amoché. « J'imagine que tu ne m'en voudras pas » ajoutas-tu en levant un instant les yeux vers lui. Tu constates que ses yeux se ferment, qu'il est au bord du malaise. Afin de lutter contre cette sensation, tu lui administres une dose d'adrénaline en fichant la seringue dans sa cuisse. D'ici quelques secondes, il se sentira déjà mieux.
Après avoir anesthésié localement la plaie, à l'aide d'une pince à disséquer tu examines la blessure. Une légère infection qui se traitera facilement pas des antibiotiques, rien d'alarmant à ce niveau-là mais ce qui attire ton attention c'est d'abord les points très mal suturés ainsi que ce petit bout de métal que Lawrence avait oublié. Tu le déloges alors puis le poses dans le creux de ta main pour le montrer à ton ami, « tu as oublié un morceau, voilà pourquoi ça te fait un mal de chien ». Tu le déposes dans la cupule métallique que tu as posé au sol pour ensuite enduire la plaie de désinfectant. Ça pique probablement un peu mais tu sais que Lawrence en a vu des bien pires que ça. Sans un mot, muet de concentration, tu t'emploies à suturer cette plaie qui s'avère finalement être assez large. Le coup n'avait pas du être tiré de très loin. Quatre points de suture plus loin, tu te redresses, posant un coude sur ton genou, « je te les enlèverai d'ici une quinzaine de jours. Pas de bandages, faut que ça respire ». Ton regard s'attarde sur les traits tirés du brun. La douleur se lit sur son visage même s'il a déjà meilleure mine grâce à tes soins. Tu te lèves enfin, ramassant les instruments que tu as étalé un peu partout pour aller les déposer sur un plan de travail. « J'imagine que tu t'es encore fourré dans joli pétrin ? » lui demandes-tu sans le regarder et sans attendre de réponse. Lawrence n'avait jamais eut pour habitude de te dévoiler cette partie sombre de sa vie tout comme tu ne lui avais pas dévoilé la tienne. C'était un choix de votre part, sa confiance étant la seule preuve suffisante de son honnêteté envers toi pour que tu le couvres dès qu'il en est nécessaire.  
 

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« Ne te gêne pas pour moi dans ce cas. Je n'ai pas encore mangé et je serais ravi de goûter à ta formidable cuisine. » répliquais-je à mon tour en haussant la voix pour qu'il m'entende du salon. Malgré les circonstances, et heureusement d'ailleurs, c'est ce qui permettait de diminuer la douleur par moments, je ne perdais pas mon sens de l'humour, surtout auprès du médecin. Entendant le tissu se déchirer d'un coup sec autour de ma jambe, je pousse un faible soupir en songeant au prix que ce pantalon m'avait coûté au départ. « Du moment que je ne suis pas obligé de rentrer en sous-vêtements... » énonçai-je avec une lueur rieuse mais néanmoins sérieux. L'adrénaline parvient heureusement à me redonner de l'endurance, et un semblant d'activité cérébrale. Il faut dire que je n'ai pas dormi depuis 48h. Fouillant sous la peau de ma blessure, je grimace lorsque sa pince écarte ma chair et préfère me concentrer sur la décoration de la pièce. Elégante quoique très masculine. Remarquez, à moins d'être marié, les appartements de tous les hommes ressemblaient plus ou moins à celui-ci. Le mien, lorsque j'en possédais encore un, soit il y a trois mois de cela, avait même un style plus épuré. « Génial. Je devrais le garder en souvenir tu crois ? » Observant cette petite chose qui faisait tellement de dégâts avec autant de joie qu'un mort devant son cercueil, je ferme les yeux en pinçant les lèvres lorsque le produit désinfectant éponge à nouveau mon genou malmené. « Si tu crois que je vais me promener en short, tu rêves. » grommelais-je en lui jetant un regard noir. Que la  plaie respire ? Et je suis censé faire quoi, lui donner un masque à oxygène aussi ? « Oui je... » Pour la énième fois depuis que nous nous connaissions, mon regard s'arrête sur ses traits, le dévisageant avec un mélange de dépit et de culpabilité. « Tu me connais. » finis-je par lui répondre sur le ton de la plaisanterie. Et encore une fois, j'avais omis tous les détails et m'en voulais terriblement. Car ce n'était pas seulement de confiance dont il était question, mais du fait qu'en venant me faire soigner chez lui, je le mettais lui aussi en danger. « Al...merci. » murmurais-je toutefois à demi-mot en grimaçant lorsque j'essayais de replier la jambe. « Est-ce que...tu as des conseils pour que je puisse marcher sans avoir l'air d'un canard boiteux ? »


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@Alekseï G. Voïnov


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Tu n'oses même pas imaginer la scène que ce serait si Lawrence devait rentrer en sous-vêtements. Tu étouffes un rire puis lèves des yeux rieurs vers lui « je ne veux pas voir ça, alors même si j'ai des hanches plus larges que les tiennes, je vais te passer un pantalon ». D'autant plus que tu avais déchiré le tissu un peu plus que tu ne l'avais prévu en tirant dessus initialement. Tant pis, de toute façon le vêtement est fichu depuis l'instant il a été perforé par la balle. Tu ne prêtes pas attention aux déformations du visage de ton ami, dues à la douleur malgré l'effet de l'anesthésiant. Il faut que ça sorte alors autant que ce soit fait rapidement. Fier de toi, tu lui montres ce petit bout de métal. De façon ironique, il te demande s'il doit le garder. Tu esquisses un sourire un certain avant de hausser les épaules. « Ça t'irait pourtant si bien un petit bermuda et puis c'est très de saison » lui rétorquas-tu en déposant ton matériel sur le plan de travail. Quand tu parler de laisser respirer la plaie, tu voulais surtout dire qu'il ne fallait pas l'étouffer sous plusieurs couches de bandage. Que Lawrie se rassure, il n'aurait pas à porter cet affreux style vestimentaire que reflétaient les shorts.
Sur ton qui semble calme mais infiniment désolé, l'écossais esquisse un début de réponse pour finir par se raviser, comme à chaque fois. Cette réaction devenue habituelle te fait sourire car tu ne lui avais jamais réellement posé la question. Finalement, tu préfères qu'il se confie lui-même, sans y être convié, si l'envie lui prend. « Il n'y a pas de quoi, tu m'offriras un verre pour la peine » répondis-tu sur le ton de l'humour. Un verre avec un bon ami valait plus pour toi que tout l'or du monde, et Lawrence l'avait bien comprit depuis tout ce temps. Tu écoutes attentivement sa question et sans y apporter de réponse tu prends la direction de ton bureau. Tu y reviens, une canne à la main et sans prévenir tu la lui lances afin qu'il la rattrape d'une main. « Prends ça Lawrie, c'est le seul moyen pour que tu puisses te déplacer pendant ces prochaines semaines » lui répondis-tu sur un ton calme pour finalement revenir à tes fourneaux. Tu y coupes le feu et entreprends de servir deux grandes assiettes. Tu attrapes des couverts au passage et déposes tout ceci sur la table basse en face de ton ami. Avant de venir prendre place à ses côtés, tu sers deux verres de vin rouge, parfait remède pour oublier la douleur. « C'est une recette d'Anna, normalement ça ne devrait pas t'empoisonner » lui indiquas-tu de façon amusée mais très sérieuse. Anna est la seule part de ton passé que Lawrence connaissait. Son accident, ses mois de coma ainsi que ton choix d'arrêter son calvaire, tu lui avais confié tout ceci auparavant. Il est d'ailleurs la seule personne au courant et ça te va bien ainsi.   
 

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« Merci, je t'en serais infiniment reconnaissant. » soupirais-je pince sans rire en lui jetant un regard mi amusé mi sérieux. En attendant, j'aurais sans doute l'air ridicule dans un pantalon trop lâche, car effectivement Alekseï était plus charpenté que je ne le serais jamais. Enfin, je suppose que je pourrais lui chiper une ceinture quand il aura le dos tourné pour la ramener le jour suivant. « Un quoi ? God, comment fais-tu pour retenir tout ces noms !? » Interloqué de constater que mon ami semblait s'y connaître bien plus en matière de mode que je ne le saurais jamais, forcément vu que je ne m'y intéressais que dans la mesure où il manquait des vêtements à ma garde-robe sans pour autant jamais pouvoir me souvenir du nom d'un seul grand couturier – ce qui était paradoxal compte tenu du fait que je ne sortais jamais sans être impeccablement vêtu – je hoche religieusement la tête en énonçant un rapide « hum » à propos du verre que je lui paierais plus tard, sans nul doute. Après quoi, mon cœur loupe un battement lorsqu'il revint au salon, avec en main... « J'espère que tu plaisantes ? » grondais-je après l'avoir rattrapé et en l'observant alors d'un air soupçonneux. « Il est hors de question que je marche avec ce...cette... » Je ne sais pas comment qualifier cette chose. « Merci, mais je n'ai pas encore l'âge. » répliquais-je très sérieusement en tâchant de me lever en me cramponnant au canapé, pour me rasseoir presque aussitôt dans un grognement de souffrance mal maîtrisé. « Mercii. » Ronchon, moi ? Mais non voyons, à peine exaspéré par cette saleté de canne qui me fait de l'oeil. « Je n'ai aucun doute sur la recette ni sur Anna, c'est plus le cuistot actuel qui m'inquiète. » le taquinais-je en attrapant mon verre avant de recouvrer bien vite mon sérieux. Nous n'en avions jamais vraiment parlé, de ce sujet si sensible. Il savait, et moi aussi, mais le temps avait passé depuis. Notre vie professionnelle si elle était plus ou moins éloignée de nos centres d'intérêts mutuels, ne devait pas nous empêcher de discuter sur d'autres sujets, plus sensibles certes, mais également plus intimes, et nous étions amis après tout. « Dis-moi Al., tu vois quelqu'un en ce moment ? » lançais-je alors un peu abruptement en avalant une première gorgée d'alcool et de le complimenter par une moue ravie au passage.



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« Je côtoie des étudiants presque tout les jours, alors crois-moi, des mots bizarres j'en connais bien plus que ça » lui réponds-tu en haussant les épaules, une mine désabusée ornant ton visage. Tu avais prit l'habitude, mauvaise ou non, de te plaindre des jeunes esprits qui pullulent dans les couloirs de l'université. Tu n'es pas quelqu'un de patient et de pédagogique avec tes élèves, mais ce complément te permet d'être constamment en train de travailler, de t'occuper l'esprit. Qu'importe l'image du prof grincheux dont tout Harvard t'affuble, tes connaissances sont largement suffisantes à l'apprentissage de ces futurs professionnels médicaux. Ta tête bouge un instant au rythme du léger rire qui souffle par ton nez lorsque Lawrence pose des yeux aussi ronds que des billes sur ce long bâton de bois. Il a l'air offusqué et c'est bien ce qui t'amuse. « Crois-moi, tu vas en avoir besoin » lui indiques-tu, un air faussement désolé sur le visage, lorsque qu'il essai de lever avec grande difficulté. Tu lis dans ses yeux cette grande solitude mêlée à de l'indignation que l'on éprouve lorsqu'on se retrouve devant une situation qu'on ne peut refuser, et qui pourtant nous fait bien chier. L'écossais ronchonne un « merci » auquel tu réponds par un hochement de tête accompagné d'un sourire franchement amusé.
Tu prends place aux côtés de ton ami lorsqu'il s'inquiète du cuisinier, taquinerie que te fait d'ailleurs bien rire puisqu'il ne s'agissait pas de la première fois qu'il goûtait à tes plats. Cette scène, cette situation depuis son arrivée, vous l'aviez déjà vécu plus d'une fois. Lawrie était réglé comme une horloge et tu finissais même par croire qu'il se blessait exprès à l'heure des repas. « Si j'avais réellement l'envie de te tuer, je serais moins subtil tu le sais bien », tu bois une gorgée de vin avant d'entamer ton repas qui s'avérait finalement bien plus intéressant que ce que tu avais prévu. Ton visage est inhabituellement détendu puisque ces moments avec Lawrence sont parmi ceux que tu préfères. Vous avez la même vision des choses, plus ou moins le même psychisme et surtout, le même humour. Tu manques de t'étouffer lorsque ce dernier te pose cette fameuse question tout à fait inattendue. Bien évidemment, tu n'as pas dérangé le moins du monde de parler de tes histoires avec lui, les amis sont aussi faits pour cela, mais tu ne t'attendais pas à la voir venir aussi rapidement. « Hum, tu vas trouver ça ridicule mais », tu bois une gorgée de vin pour te donner le courage d'annoncer cette anecdote personnelle à Lawrence, « je partage deux lits différents en ce moment, tout en étant incapable de choisir ». Lawrie ne serait probablement pas étonné de l'apprendre car il te sait libre comme l'air tout en étant pas non plus un coureur de jupons. Ce qui l'étonnerait beaucoup plus, c'est l'identité de ces deux jeunes femmes : une jolie étudiante pour laquelle tu t'étais juré de ne pas craquer et une magnifique journaliste qui te faisait tourner la tête malgré son intérêt non dissimulé de te mettre dans sa poche. S'il lui prenait l'envie d'en savoir plus, tu en parlerais à ton éternel ami, il sera de meilleur conseil que n'importe qui. « Et de ton côté Lawrie ? Tu dors toujours seul le soir ? », deux veufs qui parlent de leurs désastreuses vies sentimentales, ce n'est pas banal.  
 

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Ah oui, sur ce point, je ne manquerais pas de te croire. Les jeunes d'aujourd'hui avaient parfois un langage tellement cru, vulgaire et violent que c'était à se demander qui faisait leur éducation, les parents ou internet et ces jeux vidéos idiot qui les rendaient dépendants des années durant. Non, je n'en aurais pas besoin puisque je n'emporterais jamais cette chose avec moi. La discussion est close. Me réfugiant derrière une moue mi indignée mi boudeuse, j'ignore encore si l'amusement visible de Al ne m'énerve pas plus au fond que cette tentative de me diminuer avec cette tige de bois. « Et puis il faudrait déjà que tu ais une chance inouïe et un sacré entraînement. » Oui mes chevilles vont bien, merci de vous en inquiéter. Allons soyons un peu sérieux, jamais je ne pourrais suspecter Al de me vouloir le moindre mal, non seulement parce que nous étions des amis très proches mais qu'en plus, il n'avait aucune chance d'y parvenir, sauf peut-être avec du poison ou un quelconque dispositif chirurgical. Soit, de façon plus subtile que celle avec laquelle j'éliminais en règle générale les individus que je traquais au quotidien. Délaissant mon verre de vin, je goûte alors à sa cuisine, non surpris de constater ses compétences culinaires pour lesquelles je ne manquais jamais de lui rendre visite. J'étais moi même un fin cuistot, mais jamais je ne cuisinais pour moi seul. Non pas que je recherchais le prestige d'être remercié suite à un bon repas, mais je trouvais bien fade l'idée de prendre le temps de préparer une recette, pour au final n'en faire profiter qu'une seule personne.

La conversation reprend bientôt, alors que nous dînions avec finesse et appétit en appréciant chaque aliment du bout de nos couverts. Et si Al avait manqué de s'étouffer lorsque je lui posais une certaine question, sa réponse me rendit aussitôt la pareille. Toussotant par deux fois au fond de ma serviette, je lui lance un long regard, surpris et malicieux à la fois. « En fait, je faisais plutôt référence à une relation...stable avec une personne sérieuse. Pas une coucherie d'un soir. » Enfin, de plusieurs soirs concernant Alekseï je parie mais enfin, il comprend où je veux en venir. « Contrairement à toi, mon cher Al., vivre seul ne me dérange absolument pas, bien au contraire. » Ne serait-ce qu'en raison de ma vie professionnelle délicate qui m'empêchait d'avoir des horaires réguliers, il y avait aussi le fait que j'avais toujours eu l'impression de trahir la mémoire de Catherine si je m'investissais dans ce genre de relations sans lendemain. Cependant, il y avait quelques nuits de cela, et après une conversation plus ou moins houleuse avec une jeune femme de mon cercle privé, la colère et le dépit avait suffi pour que mes beaux principes volent en éclat. « Mais...j'ai fait la connaissance d'une jeune femme. » Hésitant à la façon de poursuivre, parce que parler de mes émotions/sentiments, de ma vie privée en général relevait presque de l'Everest dans mon cas, je reporte mon attention sur le verre de vin, dans lequel je trempe mes lèvres avant de reprendre. « C'est arrivé comme ça. Juste une nuit, je ne pense pas qu'on se reverra. » lâchais-je comme si j'annonçais la pluie et le beau temps. Je n'avais pas eu de rapports sexuels ni de vie amoureuse depuis le décès de ma femme, et voilà qu'il y a cinq jours, tout avait été chamboulé à cause d'une simple discussion. Le comble.



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Trêve de plaisanteries et d'humour concernant la nouvelle amie en bois de Lawrence, vous commencez à manger sereinement. Tu aimes énormément ces instants passés en compagnie de ton vieil ami et cette facilité que vous avez à passer du rire aux confidences, du futile aux choses les plus sérieuses. Lawrie est pour toi une véritable épaule sur laquelle se reposer et un jour, tu te le promets, tu lui confesseras tes pêchers. Par marque de confiance, mais aussi pour t'en libérer.
Te rendant la pareille, il manque de s'étouffer à ta réponse pour te rétorquer qu'il fait allusion à une relation plus stable que ce que tu évoques là. Tu lui adresses une mine faussement étonnée, pour camoufler ton éternelle hésitation à dévoiler ne serait-ce qu'un cheveux de tes sentiments, même à ton ami le plus cher. « Pour tout te dire, j'aimerai quelque chose de sérieux avec l'une d'entre elles en particulier ... » commences-tu doucement, le regard perdu dans ton verre de vin. C'est une habitude que tu n'as jamais eue de te livrer ainsi mais cela intéresserait probablement l'écossais et surtout, il serait probablement de bon conseil. « Elle est journaliste. Elle me fait tourner en bourrique pour que je lui parle de ... », tu hésites un instant, ton ami n'est pas au courant de ton passé, des informations qu'Eleanore espère te soutirer, « … de moi et de ma famille. Mais je sais pas, elle a un truc en plus. Tu vas me rire hein ? » tentes-tu en espérant te détendre toi-même. En effet, toi, le séducteur né, le véritable gentleman, qui en pince pour une blondinette effarouchée ? Il y a en effet de quoi rire. Tu avales enfin cette gorgée de vin qui te fait de l’œil depuis le début de tes paroles pour reprendre ensuite ton repas, écoutant Lawrie avec attention. « Je vis seul Lawrie » réponds-tu calmement. C'est la stricte vérité, la solitude ne t'a jamais effrayé, elle te rassure même. Mais partager un lit chaud, de temps à autres est une idée qui te séduit également.
Tu te redresses, attentif, lorsque ton ami se confie à son tour, t'expliquant que lui aussi a quelqu'un. Visiblement, il calme son malaise de la même façon que toi : en buvant une gorgée. Tu sais que depuis Catherine, il n'a vu personne. Tu sais qu'il se refuse à rencontrer d'autres femmes par respect pour sa défunte épouse. Un sourire rassurant au coin des lèvres, tu viens poser une de tes mains sur son épaule et tu entames d'une voix sereine « je trouve ça très bien Lawrie, je suis certain que vous vous reverrez si tu y mets du tien ». Tu lui adresses finalement un sourire satisfait, ça te plaît de savoir que ton ami reprend peu à peu goût aux relations féminines. « Parle-moi un peu d'elle, qui est-elle ? » lui demandes-tu en retirant ta main pour reprendre tes couverts.   
 

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Ah quand même, je savais qu'il finirait par se confier. Sinon, un sérum de vérité aurait pu aussi bien faire l'affaire, remarquez. Concernant ses sentiments, Al semblait tout aussi discret que moi, pour ne pas dire autant concentré à l'idée de dresser une forteresse pour éviter que des regards indiscrets s'y promènent. « Hum... » Traduction de « Je vois, et donc qui est-ce, comment l'as-tu connu » et tout un panel d'interrogations que l'on ne pouvait exprimer autrement que par ce « hum » amusé et sérieux à la fois tandis que notre regard se pose sur notre interlocuteur, impatient d'entendre la suite. Une journaliste. God, j'ai une sainte horreur des médias. « Non, pas du tout. Quand on est confronté au sentiment amoureux, on trouve forcément des qualités, réelles ou inexistantes par ailleurs, chez l'autre. » expliquais-je très sérieusement en songeant à ma propre histoire avec Catherine qui m'avait trouvé un côté « ours en guimauve » dont je ne m'étais jamais remis et qui avait fini par me conduire directement au creux de ses bras. « N'empêche que...une journaliste... » commençais-je en reprenant une gorgée de vin, un vague sourire sur les lèvres. « Tu ne préférerais pas plutôt une libraire ou quelqu'un qui cause moins d'ennuis en se mêlant de ses propres affaires ? » le taquinais-je en reposant mon verre. Je ne connaissais pour ma part qu'une seule journaliste, qui me donnait par ailleurs du fil à retordre, et c'était amplement suffisant. « Ne fais pas comme si tu n'avais pas compris où je voulais en venir. » Oui, tu vis seul mon cher Al, mais ce n'est pas réellement de cela dont nous parlions, n'est-ce pas ? « Je n'ai pas envie d'y mettre du mien, Al. » énonçai-je, très calmement. Le fait qu'il encouragea mon vice m'amusait et me touchait, puisque les amis servaient à cela au fond, écouter, comprendre et aider l'autre au mieux dans son quotidien. « Je....l'ignore en fait. Elle se prénomme Anna. Nous avons fait connaissance dans une sorte de bar, je n'allais pas fort ce soir là et elle était...disponible. Une chose en entraînant une autre... » soupirais-je, songeur. « Ce n'était qu'une aventure, vraiment. » répétais-je en baissant les yeux sur le sol, tandis qu'un autre souvenir, plus intime cette fois, remontait à la surface. La raison de ma présence dans ce bar ce soir-là : Lily.



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