Je voulais pas partir, c'est juste que ça s'est fait. Tu sais, le trop plein. J'en avais marre de cette situation en queue de serpent où on ne cessait de tourner en rond. Cercle vicieux. Je ne veux pas qu'on se retrouve dans une semaine à avoir une énième dispute sur quelque chose de complètement frivole. Je voulais du solide Az. Des disputes constructives qui nous rendaient plus forts que jamais. Ouais, pour moi la solution résidait dans une thérapie de couple, parce que ça nous permettrait d'approfondir des points qu'on ne soupçonne même pas. Alors que si nous restions comme ça, rien nous dit qu'on s'en sortira au final. Je t'aime bordel, je t'aime comme pas possible. Alors pourquoi est-ce qu'on devrait finir par prendre des routes séparées quand tout nous pousses l'un vers l'autre ? Je t'aime et j'veux continuer de vivre ma vie à tes côtés. Pas de divorce, pas de séparation. Toi et moi, comme avant. « Okay.. rentrons à la maison » Chez nous. Notre appartement. Je pourrais retrouver Hendrix et être avec toi. On pourrait passer Noël ensemble et vivre notre amour comme jamais. J'aimais ça, j'aimais le fait qu'on puisse entrouvrir une fenêtre pour aller mieux. Qu'on puisse espérer qu'on allait s'en sortir toi et moi. Parce que ouais, on allait s'en sortir. On allait vivre heureux toi et moi, j'te le promets. Je me redressais et je t'invitais à en faire de même. J'étais à moitié à poil mais j'avais prévu des changes dans ma voiture. « T'es arrivée comment ? » Peut-être était-elle arrivée avec quelqu'un et comme ça, elle venait avec moi directement. Si elle avait sa voiture, c'était un peu plus chiant. On allait devoir se séparer jusqu'à la maison et ça, j'en avais pas envie.
(Rhys Ackerman)
“take a deep breath and remember who the fuck you are ”