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I'm sorry ?

James & Carter

Une soirée, tu ne disais jamais non à une soirée surtout dans un moment pareil. Tu avais juste envie de mettre ta vie de côté, tu n’avais juste pas envie de te prendre la tête et parce que tu avais seulement envie de faire la fête. Tu avais entendue parler d’une fête chez les Mathers, sur les fêtards du campus donc c’était habillé d’une robe assez courte, moulante avec des escarpins. Tu essayais réellement d’être féminine, ce n’était pas quelque chose qui te ressemblait mais pour une fois tu faisais ce que tu voulais, tu faisais ce que tu avais réellement envie de faire c’est-à-dire la fête. Tu rentras assez vite dans la maison pour prendre un verre tout aussi rapidement bonne ou mauvaise habitude, tu ne savais pas dire, mais en tout cas, tu prenais une première gorgée avant d’aller dans tes pensées, ce qui était une très mauvaise chose ça par contre. La première chose qui te venait en tête, c’était Roman parce que tu ne savais pas dans quel état était votre relation, tu ne savais pas si tu pouvais appeler ça une relation pare qu’au lieu d’être heureuse, tu étais malheureuse enfin tu pensais l’être. Tu n’étais pas malheureuse, tu étais juste triste, triste de voir qu’il ne voulait pas réellement te faire rentrer dans sa vie. Un soupir sortit de ta bouche avant de prendre une nouvelle gorgée, une beaucoup plus grosse que les autres avant de regarder les personnes en train de danser. Tu ne savais pas ce qu’il se passait dans ta tête, mais toi qui restait normalement de ton côté en train de boire en regardant les autres, comme une pauvre fille, tu allas sur la piste de danse. Tu commenças à danser sans avoir une moindre pensée dans la tête, tu te foutais de tous même de la personne qui était en train de te frotter contre toi pour danser. Tu te foutais de tous, la seule chose qui comptait était le fait que tu n’avais absolument rien dans la tête. Putain ça faisais du bien surtout pour toi, surtout avec tous ce qui se passait dans ta vie.

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I'M SORRY ?

Carter and James
Une fête. Encore une, à vraie dire. J’ai l’impression de passer mon temps entre les cours, Harley et faire la fête. Ça me plait, dans l’ensemble je suis ici pour ça. C’est un moyen d’échapper à une certaine réalité que je tente tant bien que mal d’éloigner de ma personne. Bien que la plupart du temps en ressortant de ce bâtiment tout me revient en pleine gueule d’un seul coup. Je salue les gens que je connais, et j’hoche la tête aux inconnus qui me scrutent du regard. Je sais que je ne suis pas vraiment présent, que je ne dors pas sur le campus ou que je passe quand il faut pour dire bonjour ou pour dire que je suis encore vivant. Je n’ai pas une vie comme les autres, et j’ai pas vraiment envie de l’avoir. Mais cette fois, je me jure que je vais oublier. Je vais m’amuser, boire et rentrer comme tous les soirs, déchirés. Sans réellement manquer de respect à mon futur mari qui m’attends en cette soirée sagement à la maison. Je ne voulais pas l’inviter, parce que je sais pertinemment comment ce genre de soirée se termine. Bien, même très bien. J’aborde un sourire à l’ami qui m’accompagne et qui me tends un verre pour célébrer cette soirée. Il hurle à s’en péter les poumons en levant le verre au-dessus de sa tête. Je fais la même chose, avant de boire une longue gorgée de ce liquide qui vient à brûler l’intérieur de ma gorge, et me faire provoquer d’agréables sensations. Je scrute, à peine les gens. La maison est remplie d’inconnus. De femmes qui se déhanches à la musique, des gars affamés et prêts à sauter sur n’importe qui. Sur des potes qui parlent de foots, ou qui parlent de leurs envies du moment. Mais d’un seul coup. Je me fige, mon corps se tends à la vue de Carter qui se laisse manier comme une poupée par un homme. Je ne peux m’empêcher de la fusiller du regard alors que je détourne le regard sur les alentours. Je sais, putain. Je sais que j’ai déconné, que je n’ai pas été présent pour elle. Que j’ai évité ces appels. Mais elle n’a pas cherchée plus loin, elle n’a pas voulu savoir pourquoi j’ai agis de la sorte. Je mâchouille l’intérieur de ma joue droite, nerveux. Anxieux de la voir là. Je ne bouge pas, personne ne me bouscule. Et je suis coupé par les gens qui passent devant mes yeux. Mais au bout d’un moment. Je secoue la tête en me déplaçant en direction du comptoir où s’éternisaient les bouteilles et les verres en plastique. Si elle m’a vu ? Je n’en sais rien. Elle est déjà bien occupée à se frotter allègrement contre un type qu’elle ne connaît absolument pas.
©S a n i e
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James & Carter

Tu continuais de bouger contre ce mec, tu t’en foutais actuellement de qui cela pouvait être, tu continuais parce que tu en avais envie, parce que tu ne voulais juste pas penser et c’était un bon moyen de le faire. Tu détestais ça habituellement, tu ne supportais pas qu’on te colle de la sorte, sauf quand c’était ton copain, mais encore ce n’était jamais réellement arrivé. Bref, tu n’étais pas dans ton état normal, sûrement à cause de l’alcool que tu étais en train de boire, tu étais devenus assez résistante à force et bon, ce n’était pas plus mal pour toi, puis tu ne voulais pas réellement te l’avouer, tu en avais envie. Tu avais envie d’envoyer juste foutre la Carter que tu étais habituellement, celle qui ne faisait rien, qui restait dans son coin et putain, ça faisait du bien, du bien d’être ce genre de personne, celle qui se fou de tous et de tout le monde, celle qui refuse de se faire marcher dessus, qui vis les choses le plus possible et intensément. Mais tu ne savais pas pourquoi, tu sentais un regard insistant sur toi, tu ne connais que très peu de Mather donc on ne pouvait pas te reconnaître et en rentrant tu n’avais reconnue personne de tes amis, de tes proches pourtant en tournant la tête, tu tombas sur un regard noir que tu connaissais assez bien, James. Ton cœur se serra à sa vue, tu n’avais pas de ses nouvelles depuis un moment maintenant et il ne t’avait pas répondu à tes appels. Tu n’étais pas du genre à t’imposer dans la vie de quelqu’un, tu avais laissé tomber et tu savais que c’était mauvais de ta part, réellement mauvais, mais tu ne pouvais pas faire autrement, c’était dans tes habitudes. Pourtant ça te faisais réellement quelque chose de le voir, tu ne bougeais plus du tout, tu attendais en essayant de deviner ce qu’il allait se passer par la suite, tu avais envie de courir vers lui et sans le comprendre, tu étais en train de le faire. « Merde. » Tu juras alors que tu venais de te fouler la cheville à cause de tes talons, bravo ma vieille. Tu enlevas tes talons pour les prendre dans ta main avant de courir vers le jeune homme. « James attends ! » Tu cris alors que tu savais qu’il ne pouvait pas t’entendre, le pire était que tu te faisais mal actuellement, mais il était plus important que le reste et elle était là la putain de vérité. Tu devrais sûrement te battre pour le rejoindre, tu te foutais du reste, depuis que tu l’avais vu, tu n’avais qu’une seule envie, lui parler, le voir.

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I'M SORRY ?

Carter and James
Je n’arrivais pas à croire ce que je venais de voir. Je baisse mon regard sur les nombreuses bouteilles que le gars me recommande. J’ai limite envie de rentrer là, je n’ai même pas envie de continuer cette maudite fête. Comment peut-elle faire cela ? Agir d’une telle manière et se laisser aller aux creux des mains d’un homme qu’elle ne connait même pas ? Je suis sidéré. Totalement choqué par l’attitude de la jeune femme qui était loin d’être celle que je connaissais d’habitude. Putain, je sais bien que j’ai déconné aussi. Que je n’ai pas donné de nouvelles. Mais quand même, l’idée que je puisse être occupé ou même peut-être dans une situation qui m’obligeais à m’éloigner d’elle ne l’avait même pas traversé. Et je crois que c’est ça le plus dur à encaisser. J’ai toujours apprécié Carter. Pour toutes sa valeur et cette force qu’elle avait sur les épaules. C’était une femme forte et je ne cessais de lui dire lorsque je voyais qu’elle était dans le besoin. Mais même pas un foutu sms, j’ai toujours l’impression que c’est moi qui fait un pas. À force, je commence à être dépassé. Lorsque je me retourne, je vois mon amie foncer droit sur ma personne. Je prends un temps pour réagir et me décaler en fronçant les sourcils. Je la fusillais littéralement du regard, j’oubliais le bruit autour de nous, ainsi que les gens qui nous observaient. « Tu devrais retourner vers le gars. Il va encore croire que je viens de te piquer. » Ce gars, là. Je l’aime déjà pas. C’est pas pour rien que je lui jette un regard pardessus l’épaule de Carter en lui informant de ne pas foutre un seul pied devant ma personne. Au risque de s’en prendre une belle. Je prends une grande respiration pour évacuer la colère qui s’échappe à l’intérieur de mes veines en faisant accéléré mon cœur fermement contre ma cage thoracique. « Tu te fous de moi ? Remets tes talons. Tu crois que c’est propre ? » Je ne peux m’empêcher de grogner entre mes dents en empoignant ces petites mains pour la faire placer sur le bout de mes chaussures. Il y a des verres partout, des mégots de clopes. Je ne crois pas que cela soit super bon pour ces pieds. Je lève les yeux au ciel, en évitant de la regarder. Je ne sais pas quoi faire. D’habitude je préfère prendre la fuite et éviter de la retrouver. Mais on parle de Carter là, pas de n’importe qui. J’entour sa taille d’un bras pour la soutenir. « Je te porte jusqu’à l’une des chambres ? Je dois trouver de quoi te soigner. » Je ne suis pas con. Si elle a enlevée ces chaussures c’est pour une raison. Je me doute que cela soit pour courir plus vite.
©S a n i e
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James & Carter

Tu ne pensais pas que tu allais voir une personne dans cette fête, mais il est vrai que tu connaissais des mather et tu n’avais pas pensé à ça, surtout pas à croiser James dans cette maison même s’il était un membre de cette confrérie. Tu ne savais pas du tout ce qui s’était passé dans ta tête pour choisir de venir ici, tu n’aurais peut-être pas dû ou peut-être que si au moins tu aurais pu voir James sachant que cela faisait des semaines que tu ne lui avais pas parlé, que tu n’avais pas pris de tes nouvelles. Tu savais que tu étais en faute, que tu n’avais pas fait l’effort d’aller vers lui mais ta vie n’était pas simple, pas aussi simple qu’on pouvait le croire. Tu t’arrêtas nette en voyant le regard du jeune homme qui te faisait du mal, qui te blessait plus qu’on pourrait le croire et tu fis presque automatiquement un pas en arrière essayant de te protéger comme cela même si c’était impossible. Même si c’était impossible, même si maintenant tu devais te prendre sa colère en pleine figure, tu te mordis fortement ta lèvre inférieure parce que tu serais capable de craquer et tu ne devais pas, non tu ne devais pas. « Je m’en fiche de ce mec. » C’est lui que tu voulais, c’est lui et personne d’autres. Même si lui ne voulait pas te voir, c’était trop tard, tu n’allais pas partir, tu n’allais pas céder à l’envie qui était en train de te prendre aux tripes de t’éloigner de lui pour ne pas faire face à sa colère qui était dirigée contre toi. Tu le méritais, non ? Ouais, tu méritais sûrement tout ce qui était en train de se passer dans ta vie. « Je… » Tu n’avais pas le temps de parler, qu’il était en train de te tirer contre lui, tu ne réagis pas, tu laissais seulement tes yeux se posaient sur son visage toujours autant en colère contre toi. Tu enchaînais les erreurs ce soir même si tu ne le voulais pas, mais tu avais été juste obligé de les enlever. Tu n’avais juste pas envie de te prendre la tête pour ça, il devait s’énerver contre toi et tu devais te taire, assumer ce qu’il se passait. Mais c’était plus fort que toi, plus fort que tout, tu entouras tes bras autour de son cou pour l’avoir contre toi, pour l’avoir juste plus proche de toi parce que tu en avais besoin. « D’accord. » Tu bougeas la tête de haut en bas avant d’enfoncer ta tête dans son cou tout en fermant les yeux, le plus fortement possible parce que tu en avais besoin, ta prise restait aussi forte autour de son cou alors que tu étais en train de prendre la parole en laissant James t’amener dans une des chambres. « Je suis désolée, James. Je suis désolée. » Puis finalement tu laissas des larmes coulaient le long de tes joues face à tout ça, tu étais juste désolé de ce que tu avais été capable de faire, de toutes ses choses qui se passaient et surtout de le voir en colère contre toi, tu détestais juste ça.

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La solitude.


J’ai toujours été celui qui s’attacher le plus. Celui qui même dans une relation d’amitié réussissait tant bien que mal à monter une certaine affection. Qui estimais devoir faire des efforts pour que l’autre puisse néanmoins comprendre qu’il était différent des autres à mes yeux. Mais à chaque putain de fois, c’est pareil. Je ne sais pas pourquoi, pourtant je ne demande pas grand-chose. Peut-être trop, pour certaines personnes mais encore dans ma tête. Je voudrais simplement que quelques fois mes ami(e)s décident de m’appeler, de m’envoyer des messages lorsque je suis absent durant un laps de temps. Mais là, je regarder Carter. Elle s’excuse et je sens ces larmes s’écouler sur mon épaule. J’aurai tendance à le serrer, à lui dire que ce n’est rien. Que finalement c’est du passé et qu’évidemment… Elle est pardonnée. Mais j’en ai assez d’être celui qui court derrière les gens, qui ne cesse de tendre sa main pour finalement se voir prendre le bras complet. Je ferme un court moment les paupières quand on arrive enfin dans l’une des chambres. J’entends quelques bruits, sans doute des idiots qui sifflent et qui pensent à des choses qui ne risquent en aucun cas d’arriver. Je la dépose sur le lit, et je me souviens de chaque détail de cette chambre. Je m’y précipite dans les minces recoins pour sortir une petite trousse de soin. On va dire qu’être dans ce genre de confrérie à ces avantages. On ne va pas se mentir. Entre l’alcool et les autres trucs. J’ai de quoi survivre. Je n’arrive pas vraiment à parler, après tout. Je ne sais pas si j’aurai les mots pour essayer de la calmer, ou le contraire faire que son état soit davantage plus aggravé. Je me pose sur mes genoux, empoignant sa cheville en douceur pour faire les premiers soins au niveau de son pied. Rien de très grave, mais suffisamment pour voir quelques égratignures. Je soulève mes pupilles légèrement dilatés sur le visage de mon amie. « Tu ne devrais pas t’excuser. C’est ton choix. Assume le Carter. » Je sais, que je suis froid. Distant. Que ma voix n’est pas celle de d’habitude. Qu’avec cette femme. Je pourrais lui dire tous les secrets. Qu’elle a toujours été disposée à m’écouter. Qu’elle est adorable, qu’elle m’a toujours soutenu dans ma relation avec Harley. Mais j’avais besoin d’elle. J’avais toujours eu besoin d’une amie qui sache m’épauler. Et non s’évaporer dès que les ennuis débarquaient.

Quand j’entends toquer à la porte. Je fronce les sourcils en reposant le pied de Carter. Je lui signale de rester là, que je vais simplement voir qui vient nous déranger. Bon, même si je sais la réponse je parviens à ouvrir la porte en tombant nez à nez sur un couple. Couple est un grand mot, je dirai simplement individus qui risquent de coucher ensemble et de s’oublier le lendemain. Le mec s’excuse, et la nana est à peine consciente de la chose qu’elle finit par rigoler en s’accrochant à ce gars. J’informe que cette chambre est occupée, sans émettre une quelconque explication et je me rapproche de Carter après avoir fermé la porte après mon passage. « Tu voulais terminer la soirée comme elle ? Totalement saoul ? Tu étais bien partie… » Je m’arrête. J’en deviens méchant et c’est loin d’être mon but. « Excuse-moi. Je n’aurai pas du. » J’ai, depuis mon adolescence eu un respect de dingue auprès des femmes. Bien que j’ai eu moi aussi ma période où je ne couchais qu’à droite à gauche sans donner de nouvelle. Mais c’était des périodes qui me ramenaient souvent à la triste réalité. Que j’étais un connard de première, mais que les femmes. Elles aimaient bien ça.
©️S a n i e


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