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is not unknow to me. ❞
LEANNE & ALEKSEÏ.
Ta dernière intervention de la matinée doit avoir lieu dans une demie-heure à peine. Le patient est dans sa chambre, les infirmières le préparent doucement mais tu n'as pas ton matériel. Te voilà comme un con, arpentant les couloirs de l'hôpital pour te rendre au service de stérilisation qui te doit un bon nombre d'explications du à l'absence tragique de ton matériel opératoire. Tu es un râleur, un homme éternellement de mauvaise humeur et tout l'établissement tremble lorsque tu marches d'un pas décidé entre les murs blancs. Tu cherches une cible et le personnel évite ton regard ainsi que ton chemin. Ta blouse blanche flottant presque derrière toi, tu passes en trombe dans le service de puériculture afin de rejoindre la stérilisation qui se trouve de l'autre côté. Une fois le service atteint, tu sonne et attend qu'un agent vienne te répondre et sans lui laisser le temps de te dire bonjour, tu te mets à lui balancer tout les reproches possibles et inimaginables. L'homme qui se tient devant toi n'ose pas rétorquer quoi que se soit, il a l'habitude de tes scènes et sait aussi que la moindre réponse de sa part pourrait t'énerver encore plus. Seulement, aujourd'hui c'est son silence qui te rend fou de rage. Tu te mets bien vite à hurler, défoulant ta colère sur ce pauvre homme qui reste face à toi, les yeux écarquillés.
Tu sais très bien que décharger ta colère sur le premier venu ne rendra pas stérile le matériel que tu recherches. Tu sais aussi que ta colère ne résoudra rien et encore pire, qu'elle pourrait accabler de culpabilité toute personne travaillant dans cet inconnu service qu'est la stérilisation. Mais tu t'en fiches pas mal. Tu t'en fou même complètement. Sans laisser ton interlocuteur ajouter un mot, tu fais volte face puis retourne de là où tu étais arrivé quelques minutes plus tôt. Les sourcils froncés et le regard noir, tu traverses une nouvelle fois le service de puériculture en direction de l’ascenseur qui te mènerait au bloc opératoire. Tu bouillonnes. Tu vas devoir expliquer à ton patient qu'il allait devoir patienter encore un peu et c'était une chose dont tu avais horreur.
Tu sais très bien que décharger ta colère sur le premier venu ne rendra pas stérile le matériel que tu recherches. Tu sais aussi que ta colère ne résoudra rien et encore pire, qu'elle pourrait accabler de culpabilité toute personne travaillant dans cet inconnu service qu'est la stérilisation. Mais tu t'en fiches pas mal. Tu t'en fou même complètement. Sans laisser ton interlocuteur ajouter un mot, tu fais volte face puis retourne de là où tu étais arrivé quelques minutes plus tôt. Les sourcils froncés et le regard noir, tu traverses une nouvelle fois le service de puériculture en direction de l’ascenseur qui te mènerait au bloc opératoire. Tu bouillonnes. Tu vas devoir expliquer à ton patient qu'il allait devoir patienter encore un peu et c'était une chose dont tu avais horreur.
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@Leanne Cohen
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