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Nostalgie quand tu nous tiens
28 novembre 2016. A peine revenue sur les bancs de l'université ou tout simplement dans la chouette ville de Boston que le premier lieu où je souhaite me rendre par pure nostalgie est l'hôpital. Mais pourquoi donc ? Tout simplement parce que j'ai passé des journées voire des nuits entières à veiller sur les enfants malades, j'ai fait de chouettes rencontres à chaque détour de ce lieu où on soigne les blessés qui affluent pour une simple blessure de routine ou bien pour beaucoup plus grave. Mais il y a aussi ceux qui vivent à l'hôpital, les enfants malades qui ne peuvent pas sortir car la maladie peut rechuter à tout moment. Pourtant j'ai fait le choix en revenant après ces 7 mois d'absence de me tourner vers le droit, un choix osé mais toujours audacieux et un nouvel objectif dans ma vie s'est formé avec cette nouvelle vie. Je souhaite à présent défendre les enfants qui sont comme moi, abandonnés par leurs parents et qui mettent des années pour les retrouver. Mais je compte toujours soigner et mettre à profit mes compétences médicales en aidant les pompiers, un moyen aussi de me rapprocher encore plus de mon frère jumeau dont j'ai un peu laissé sans nouvelles durant ces longs mois loin de mon ancienne vie. C'est donc entre deux cours de droit que je vins pénétrer dans ce lieu que je connaissais jadis par coeur pour y parcourir des kilomètres en une journée entière. 24h ne suffisait pas à l'époque, tellement les urgences comme le service pédiatrique avaient besoin de nous internes. En pénétrant donc dans ce lieu, tous les souvenirs partagés avec Priape et les autres me reviennent en mémoire, si bien que je manque de m'évanouir sous le coup de l'émotion. Un peu bête comme retour aux sources, n'est ce pas ? Pourtant je ne suis pas sans savoir que mon ancienne protégée que j'aimais aider à en apprendre davantage sur la médecine travaille toujours ici, du moins en tant que stagiaire ou interne en tout cas et ce n'est qu'en reprenant mes esprits que je vins le réaliser. Alors je vins la saluer comme si je n'étais pas partie, même si je sais qu'avec elle aussi, j'allais devoir fournir de bonnes explications à mon manque de nouvelles en 7 mois. "Oswald, je suis contente de savoir que tu es toujours en médecine, comment vas tu ?", vins je lui faire d'une voix douce et basse car j'ai manqué de m'évanouir tout de même mais on vint m'asseoir sur un fauteuil de la salle d'attente et je vins attendre sa réponse qui viendra briser ce silence interminable qui vient de se créer entre nous.
AVENGEDINCHAINS
28 novembre 2016. A peine revenue sur les bancs de l'université ou tout simplement dans la chouette ville de Boston que le premier lieu où je souhaite me rendre par pure nostalgie est l'hôpital. Mais pourquoi donc ? Tout simplement parce que j'ai passé des journées voire des nuits entières à veiller sur les enfants malades, j'ai fait de chouettes rencontres à chaque détour de ce lieu où on soigne les blessés qui affluent pour une simple blessure de routine ou bien pour beaucoup plus grave. Mais il y a aussi ceux qui vivent à l'hôpital, les enfants malades qui ne peuvent pas sortir car la maladie peut rechuter à tout moment. Pourtant j'ai fait le choix en revenant après ces 7 mois d'absence de me tourner vers le droit, un choix osé mais toujours audacieux et un nouvel objectif dans ma vie s'est formé avec cette nouvelle vie. Je souhaite à présent défendre les enfants qui sont comme moi, abandonnés par leurs parents et qui mettent des années pour les retrouver. Mais je compte toujours soigner et mettre à profit mes compétences médicales en aidant les pompiers, un moyen aussi de me rapprocher encore plus de mon frère jumeau dont j'ai un peu laissé sans nouvelles durant ces longs mois loin de mon ancienne vie. C'est donc entre deux cours de droit que je vins pénétrer dans ce lieu que je connaissais jadis par coeur pour y parcourir des kilomètres en une journée entière. 24h ne suffisait pas à l'époque, tellement les urgences comme le service pédiatrique avaient besoin de nous internes. En pénétrant donc dans ce lieu, tous les souvenirs partagés avec Priape et les autres me reviennent en mémoire, si bien que je manque de m'évanouir sous le coup de l'émotion. Un peu bête comme retour aux sources, n'est ce pas ? Pourtant je ne suis pas sans savoir que mon ancienne protégée que j'aimais aider à en apprendre davantage sur la médecine travaille toujours ici, du moins en tant que stagiaire ou interne en tout cas et ce n'est qu'en reprenant mes esprits que je vins le réaliser. Alors je vins la saluer comme si je n'étais pas partie, même si je sais qu'avec elle aussi, j'allais devoir fournir de bonnes explications à mon manque de nouvelles en 7 mois. "Oswald, je suis contente de savoir que tu es toujours en médecine, comment vas tu ?", vins je lui faire d'une voix douce et basse car j'ai manqué de m'évanouir tout de même mais on vint m'asseoir sur un fauteuil de la salle d'attente et je vins attendre sa réponse qui viendra briser ce silence interminable qui vient de se créer entre nous. - légende:
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nostalgie quand tu nous tiens
feat. Leanne Cohen & Oswald Holmes
Ta tête en appuie sur ta main, plus ou moins affalée sur le comptoir du poste des infirmières, tu regardes la scène qui se déroule dans la chambre d'en face. Dire que tu as été virée de cette pièce serait sans doute un peu fort, il serait plus correct de dire qu'on t'a demandé poliment d'attendre à l'extérieur. Il faut l'avouer, annoncer les mauvaises nouvelles ce n'est pas une habitude que tu as réussi à prendre. Tu sais que c'est une chose à laquelle tu ne t'habitueras jamais – dans le cas contraire il faudra que tu arrêtes tout de suite – seulement ça ne change pas que tu devrais réussir à le faire. Ça n'a pas été le cas et tu as dû sortir avant d'empirer la situation. « C'est bien pour ça que je compte pas prendre la pédiatrique en spécialisation. La traumato ça c'est la bonne décision, au moins je saurais à quoi m'attendre. » Tu affirmes en te redressant et ton regard se posant sur une des nouvelles internes de cette année. Dire que tu as été à sa place il n'y a pas si longtemps que ça et maintenant te voilà résidente. Tu regardes le médecin qui sort de la pièce et ton cœur se serre. Annoncer à des parents qu'il va être impossible de sauver leur enfant est la pire chose qui soit, du moins en tant que mère tu le vois comme tel. « Je te laisse t'occuper de remplir tout ça. » Te dit-il en te tendant le dossier du patient. Tu opines et l'attrapes non sans continuer de l'observer.« Je suis désolée. », « Ne t'excuse pas. Si ça avait été facile tu n'aurais pas eu ta place ici. » Sans rien ajouter, il quitte le couloir et te laisse avec l'interne qui te fixe comme si elle attendait après toi pour lui donner les directives à suivre. Ta bouche s'ouvre, prête à lui dire de retrouver son résident, lorsque tes iris se posent sur une personne que tu n'as pas vu depuis un moment. Leanne. Partie sur un coup de tête – selon toi – tu n'as pas eu de ses nouvelles durant toute son absence ce qui a créé une certaine rancœur au fond de toi envers ton ancienne mentor. Cette dernière te voit et vient dans ta direction te saluant avant de te demander comment tu vas. « Parce que ça t'emporte maintenant ? » Tu ne peux t'empêcher de lâcher. Tu te la langues et te colle une gifle imaginaire. « Désolée. » T'excuses-tu non pas parce que tu n'aurais pas dû dire ça, mais bien parce qu'il y avait une autre manière de le faire. « Je vais bien et toi aussi visiblement. Tu sais t'aurais pu donner des nouvelles, je doute que ça t'aurais tué. » De nouveau, tu te colles une gifle mentale. Seulement t'es comme ça. Lorsque tu es vexée tu deviens mauvaise. Ça ne veut pas dire que tu tiens moins à elle, c'est même tout le contraire, c'est juste que tu as une mauvaise façon d'exprimer les choses lorsqu'elles ne vont pas bien.
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Nostalgie quand tu nous tiens
28 novembre 2016. On pouvait se demander pourquoi j'avais décidée de retourner à l'hôpital alors que je n'étais pas en service avec les pompiers. Non j'avais décidée de mon propre chef par nostalgie de retourner dans mon ancien service. La pédiatrie, un service où j'ai aimé travailler et faire de jolies rencontres. Pourtant j'ai claqué la porte du jour au lendemain, sans rien dire à personne et puis je suis revenue aujourd'hui pour partir en droit au final. Pourquoi ce changement radical ? Peut être parce que j'avais découvert une nouvelle partie de mes origines et que je ne voulais plus que les enfants comme moi et mon jumeau vivions ce que nous avions pu vivre durant notre enfance. Certes nous avons eu deux enfances différentes mais il n'empêche qu'on a pas grandi ensemble ni avec nos parents biologiques. J'ai encore du mal à me dire que ma mère biologique est entrée dans ma vie, je crois surtout que je vais avoir besoin de temps pour apprendre à la connaitre et lui pardonner totalement ce qu'elle a fait il y a de cela 26 ans maintenant.On abandonne pas ses enfants comme elle l'a fait, on les empêche pas d'être adoptés par une bonne famille. Peut être avait elle voulu revenir nous chercher mais n'a jamais osé ? Pour l'heure, la question ne se pose pas pour le moment puisque je me tenais à l'entrée de l'hôpital. Allais je avoir le courage d'entrer à l'intérieur et d'affronter le regard de ceux que j'ai déçu en partant comme une voleuse il y a 7 mois ? Je décide alors de prendre mon courage à deux mains et d'entrer.
Une fois à l'intérieur, je salue les hôtesses d'accueil débordées par le monde qui affluait aux urgences aujourd'hui et me dirige finalement d'un pas presque décidée vers le service pédiatrique. Aussi étrange que cela puisse paraitre, je me souviens parfaitement du chemin qu'il fallait parcourir pour y arriver alors que je n'y avais plus mis les pieds depuis 7 longs mois. Après quelques secondes, me voilà dans mon ancien service, je pus constater qu'il y avait toujours la même ambiance que lorsque je l'avais quitté et quelques anciennes collègues m'avaient reconnues d'ailleurs. Je les salue avant de reconnaitre celle que j'ai aidé et soutenu durant ses études de médecine, j'étais un peu son mentor à l'époque. Sauf que voilà mon départ a du la bouleverser et je sais que je vais devoir probablement m'expliquer auprès d'elle. En fait, je crois que la confrontation avec celle que j'ai aidé et qui était une amie proche allait arriver plus vite que prévu puisqu'elle s'était rapprochée de moi et je venais de la saluer, presque comme si de rien n'était. Je pouvais entendre dans le son de sa voix que mon retour ne semblait pas lui faire plaisir et je pouvais le comprendre. Elle m'en voulait et elle avait tous les droits. Elle me fit donc savoir que j'aurais pu donner des nouvelles, ce qui était vrai dans un sens mais je voulais une vraie coupure avec mon "ancienne vie", cette vie de l'époque ne me convenait plus, j'avais eu trop de déboires, de pertes que j'ai eu besoin de faire le point sur moi même, de voyager, de me concentrer sur moi, sur Millie, sur la recherche de ma vraie famille. Au final, je reviens plus épanouie et sereine que jamais, prête à recommencer une nouvelle vie bien loin de l'ancienne et ce même si je reprends contact avec mes anciens amis tout naturellement. Alors je vins lui répondre. "Je suis contente de voir que tu vas bien et oui c'est vrai que j'aurais pu donner des nouvelles mais j'avais besoin de ce break pour mieux revenir", lui fis je avant de reprendre. "Si tu veux, on pourrait en parler autour d'un café comme avant, enfin seulement si tu le souhaites ?", lui proposai je, me doutant qu'elle pouvait refuser à tout moment, tellement je pouvais sentir de colère en elle et c'était parfaitement légitime de sa part. Je vins donc attendre sa réponse, assez stressée intérieurement que sa réponse puisse être négative à ma proposition de prendre un simple café entre deux anciennes amies.
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@Oswald J. Holmes
28 novembre 2016. On pouvait se demander pourquoi j'avais décidée de retourner à l'hôpital alors que je n'étais pas en service avec les pompiers. Non j'avais décidée de mon propre chef par nostalgie de retourner dans mon ancien service. La pédiatrie, un service où j'ai aimé travailler et faire de jolies rencontres. Pourtant j'ai claqué la porte du jour au lendemain, sans rien dire à personne et puis je suis revenue aujourd'hui pour partir en droit au final. Pourquoi ce changement radical ? Peut être parce que j'avais découvert une nouvelle partie de mes origines et que je ne voulais plus que les enfants comme moi et mon jumeau vivions ce que nous avions pu vivre durant notre enfance. Certes nous avons eu deux enfances différentes mais il n'empêche qu'on a pas grandi ensemble ni avec nos parents biologiques. J'ai encore du mal à me dire que ma mère biologique est entrée dans ma vie, je crois surtout que je vais avoir besoin de temps pour apprendre à la connaitre et lui pardonner totalement ce qu'elle a fait il y a de cela 26 ans maintenant.On abandonne pas ses enfants comme elle l'a fait, on les empêche pas d'être adoptés par une bonne famille. Peut être avait elle voulu revenir nous chercher mais n'a jamais osé ? Pour l'heure, la question ne se pose pas pour le moment puisque je me tenais à l'entrée de l'hôpital. Allais je avoir le courage d'entrer à l'intérieur et d'affronter le regard de ceux que j'ai déçu en partant comme une voleuse il y a 7 mois ? Je décide alors de prendre mon courage à deux mains et d'entrer. Une fois à l'intérieur, je salue les hôtesses d'accueil débordées par le monde qui affluait aux urgences aujourd'hui et me dirige finalement d'un pas presque décidée vers le service pédiatrique. Aussi étrange que cela puisse paraitre, je me souviens parfaitement du chemin qu'il fallait parcourir pour y arriver alors que je n'y avais plus mis les pieds depuis 7 longs mois. Après quelques secondes, me voilà dans mon ancien service, je pus constater qu'il y avait toujours la même ambiance que lorsque je l'avais quitté et quelques anciennes collègues m'avaient reconnues d'ailleurs. Je les salue avant de reconnaitre celle que j'ai aidé et soutenu durant ses études de médecine, j'étais un peu son mentor à l'époque. Sauf que voilà mon départ a du la bouleverser et je sais que je vais devoir probablement m'expliquer auprès d'elle. En fait, je crois que la confrontation avec celle que j'ai aidé et qui était une amie proche allait arriver plus vite que prévu puisqu'elle s'était rapprochée de moi et je venais de la saluer, presque comme si de rien n'était. Je pouvais entendre dans le son de sa voix que mon retour ne semblait pas lui faire plaisir et je pouvais le comprendre. Elle m'en voulait et elle avait tous les droits. Elle me fit donc savoir que j'aurais pu donner des nouvelles, ce qui était vrai dans un sens mais je voulais une vraie coupure avec mon "ancienne vie", cette vie de l'époque ne me convenait plus, j'avais eu trop de déboires, de pertes que j'ai eu besoin de faire le point sur moi même, de voyager, de me concentrer sur moi, sur Millie, sur la recherche de ma vraie famille. Au final, je reviens plus épanouie et sereine que jamais, prête à recommencer une nouvelle vie bien loin de l'ancienne et ce même si je reprends contact avec mes anciens amis tout naturellement. Alors je vins lui répondre. "Je suis contente de voir que tu vas bien et oui c'est vrai que j'aurais pu donner des nouvelles mais j'avais besoin de ce break pour mieux revenir", lui fis je avant de reprendre. "Si tu veux, on pourrait en parler autour d'un café comme avant, enfin seulement si tu le souhaites ?", lui proposai je, me doutant qu'elle pouvait refuser à tout moment, tellement je pouvais sentir de colère en elle et c'était parfaitement légitime de sa part. Je vins donc attendre sa réponse, assez stressée intérieurement que sa réponse puisse être négative à ma proposition de prendre un simple café entre deux anciennes amies.
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feat. Leanne Cohen & Oswald Holmes
On ne te corrigera jamais. Certains diront qu'il n'est jamais trop tard pour changer mais toi tu penses que sur certains points toute modification est impossible. T'es rancunière et parfois trop impulsive – assez souvent pour être franche, mais ça t'essaye de le canaliser au mieux. Tu pars souvent au quart de tour pour la moindre petite chose et tu en viens à le regretter ensuite. Parfois des paroles t'échappent plus vite que tu ne l'aurais souhaité et tu regrettes de ne pas avoir tourné sept fois ta langue dans ta bouche la seconde qui suit. Seulement, c'est ce qui fait de toi qui tu es. Jamais tu n'as prétendu être parfaite. En fait, tu es très loin de l'être mais tu vis avec. Ta vie et ton passé ont forgé ton caractère, ils t'ont permis de t'endurcir afin d'affronter les pires choses de sorte que même lorsque tu tombes, tu te relèves. Tu n'es pas invincible, mais tu résistes et tu seras toujours fière de ça. Cependant, dans la vie de tous les jours, dans les petits moments presque anodins, tu agis avant de réfléchir et ça ne se tourne pas tout le temps à ton avantage. Il n'y a qu'à prendre ce qui vient de se passer en exemple. Tu aurais très bien pu prendre le fait que Leanne vienne te voir avec le sourire. Certes, elle a disparu des radars pendant sept mois, mais ne fait-elle pas l'effort de venir vers toi, de faire le premier pas ? Si, et toi tu n'es même pas capable d'essayer de voir le bon côté de la chose. Non, tu préfères lui rentrer dedans, être désagréable parce que tu lui en veux. Tu agis toujours comme ça lorsque tu es blessée. T'as tellement peur du rejet que lorsque tu as l'impression qu'on t'a laissé tomber tu te fermes et deviens froide.Que tu sois désagréable ne semble pas la démonter pour autant. Ça ne devrait pas te surprendre, tu l'as souvent admiré pour la force qu'elle pouvait dégager lorsqu'elle t'a aidé dans tes études. Une part de toi aurait préféré qu'elle parte, celle qui a la rancœur la plus tenace, mais t'essayes de la faire taire, de prendre sur toi plutôt que de la planter là en allant tu ne sais où. Pour le moment tu n'as rien à faire ... dans le sens où tu t'es occupée de tous les patients que tu devais voir et que les analyses que tu as demandé tu n'en as pas encore les résultats. En temps normal tu en profiterais pour aller en salle de repos réviser mais à la place tu restes au poste des infirmières, Leanne face à toi. Celle-ci finit par avouer qu'elle aurait pu donner des nouvelles, que tu as raison sur ce point – ce dont tu ne doutais pas – mais qu'elle avait eu besoin de se couper totalement de tout. Au fond tu comprends mais t'es trop bornée pour l'admettre. Silencieuse, tu la laisses ajouter que, si tu le veux, vous pourriez en parler autour d'un café. T'hésites. Tu dois l'admettre, t'aimerais avoir plus d'explications seulement t'es pas sûre de vouloir lui faire ce plaisir. Tu détournes les yeux. Tu vois encore cette mère pleurer dans les bras de son mari alors qu'elle ne se remet pas de la nouvelle. La vie de son enfant se termine là, dans ce lit d'hôpital et tu décides que la vie est trop courte pour ne pas lui laisser une chance. « La cafétéria t'ira ? » Tu demandes en reportant ton attention sur la jeune femme. « Je suis encore de service et j'attends des analyses. » T'expliques simplement. Partir en ville est totalement déconseillé voir même interdit si tu tiens à ta place de résidente, c'est un compris qu'elle va devoir accepté si elle tient vraiment à te parler, à se rattraper.
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Nostalgie quand tu nous tiens
28 novembre 2016. S'il y avait bien une coupable à blâmer, j'en prends toute responsabilité car la colère de mon amie, je ne peux que la comprendre. Elle avait peur d'être abandonnée et moi j'ai appliqué sa peur à la lettre en partant du jour au lendemain sans lui dire un mot. Et pourtant si elle savait ce que ce break m'a apporté en sérénité et en réponses sur mes origines, je sais désormais qui est ma vraie mère et cela n'a pas de prix à mes yeux car je l'ai tellement cherché que je ne peux pas être plus heureuse qu'aujourd'hui. Certes les douleurs du passé sont encore enfouies en moi mais je peux avancer sereinement avec ma mère à mes côtés. Le seul qui me manque aujourd'hui c'est mon frère jumeau que je n'ai pas encore revu depuis mon retour à Boston mais cela ne saurait tarder, du moins je l'espère en tout cas. Aucun doute que la confiance entre nous va être compliquée à se reconstruire mais je garde espoir qu'en 7 petits mois, tout ne peut pas être perdu. Certes je ne suis plus en médecine à présent mais je suis de nouveau étudiante et on va pouvoir se voir comme avant ou presque, enfin si elle le voudra évidemment. Je n'irais jamais la forcer à passer du temps ensemble si elle n'en a pas envie. En fait, on prendra le temps de reconstruire la confiance qu'on avait auparavant ensemble et à notre rythme, du moins c'est comme cela que je vois les choses. Pourtant au son de la voix d'Oswald et à son allure, je peux réaliser que tout ce que j'ai pu penser intérieurement allait être plus compliquée que ce que je pensais à mettre en place. Elle a l'air d'avoir nourri en sept mois une grosse rancœur à mon égard et la percer prendra plus de temps que je le pensais. Malgré tout, une nouvelle once d'espoir apparut quand elle vint me proposer d'aller à la cafétéria, pour la simple et bonne raison qu'elle était toujours en service. Quoi de plus normal alors de ne pas trop s'éloigner du boulot, j'aurais fait pareil à sa place. Alors je vins lui répondre. "Ca me va parfaitement pour la cafétéria. Je te suis", lui fis je, même si je connaissais les lieux aussi bien qu'elle mais je savais parfaitement que j'allais devoir m'expliquer sur mon départ, alors autant ne pas commencer à faire de vague à peine retrouvées.
AVENGEDINCHAINS
@Oswald J. Holmes
28 novembre 2016. S'il y avait bien une coupable à blâmer, j'en prends toute responsabilité car la colère de mon amie, je ne peux que la comprendre. Elle avait peur d'être abandonnée et moi j'ai appliqué sa peur à la lettre en partant du jour au lendemain sans lui dire un mot. Et pourtant si elle savait ce que ce break m'a apporté en sérénité et en réponses sur mes origines, je sais désormais qui est ma vraie mère et cela n'a pas de prix à mes yeux car je l'ai tellement cherché que je ne peux pas être plus heureuse qu'aujourd'hui. Certes les douleurs du passé sont encore enfouies en moi mais je peux avancer sereinement avec ma mère à mes côtés. Le seul qui me manque aujourd'hui c'est mon frère jumeau que je n'ai pas encore revu depuis mon retour à Boston mais cela ne saurait tarder, du moins je l'espère en tout cas. Aucun doute que la confiance entre nous va être compliquée à se reconstruire mais je garde espoir qu'en 7 petits mois, tout ne peut pas être perdu. Certes je ne suis plus en médecine à présent mais je suis de nouveau étudiante et on va pouvoir se voir comme avant ou presque, enfin si elle le voudra évidemment. Je n'irais jamais la forcer à passer du temps ensemble si elle n'en a pas envie. En fait, on prendra le temps de reconstruire la confiance qu'on avait auparavant ensemble et à notre rythme, du moins c'est comme cela que je vois les choses. Pourtant au son de la voix d'Oswald et à son allure, je peux réaliser que tout ce que j'ai pu penser intérieurement allait être plus compliquée que ce que je pensais à mettre en place. Elle a l'air d'avoir nourri en sept mois une grosse rancœur à mon égard et la percer prendra plus de temps que je le pensais. Malgré tout, une nouvelle once d'espoir apparut quand elle vint me proposer d'aller à la cafétéria, pour la simple et bonne raison qu'elle était toujours en service. Quoi de plus normal alors de ne pas trop s'éloigner du boulot, j'aurais fait pareil à sa place. Alors je vins lui répondre. "Ca me va parfaitement pour la cafétéria. Je te suis", lui fis je, même si je connaissais les lieux aussi bien qu'elle mais je savais parfaitement que j'allais devoir m'expliquer sur mon départ, alors autant ne pas commencer à faire de vague à peine retrouvées. - légende:
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@Oswald J. Holmes
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feat. Leanne Cohen & Oswald Holmes
Il faut que tu essayes, il faut que tu tentes de te corriger. Certes t'as la rancœur facile et la confiance difficile, mais n'a-t-elle pas été là tant de fois pour toi par le passé ? Si et ça devrait compter même si, à tes yeux, c'est également ce qui rend son abandon plus désagréable. Seulement tu dois apprendre à faire des efforts, tu le sais. Puis tu n'as pas un mauvais fond, c'est tout le contraire, autant le mettre en avant et lui laisser une chance. Il paraît que tout le monde a le droit à une seconde chance, elle aussi non ? Bon tu ne ferais pas ça avec tout le monde, parfois – pour ne pas dire souvent – ton sale caractère l'emporte sur tout le reste mais il s'agit de Leanne et ce n'est pas tout le monde. Elle fait partie des personnes dont tu es proche et que, mine de rien, tu n'aimerais par perdre. « Ça me va parfaitement pour la cafétéria. Je te suis. » Bien. Tu opines la tête et commences à prendre la direction de la cafétéria, la jeune femme sur tes talons. Là-bas, une petite file s'est formée près du comptoir et tu sais qu'une grande partie attend de pouvoir se munir d'un gobelet rempli d'une bonne boisson chaude. Par les temps actuels, les températures ne cessent de descendre et même toi tu passerais bien tes journée avec une gobelet bien chaud aux mains. Dans la file d'attente, tu commences à réfléchir à ce que tu vas bien pouvoir prendre, hésitant entre café et thé, jusqu'à redescendre sur terre et te tourner vers Leanne. « Alors ... » Débutes-tu en essayant de prendre un ton moins froid que lorsque vous vous trouviez encore à l'étage. « Ça fait combien de temps que tu es de retour en ville ? » Demandes-tu sans savoir si tu as vraiment envie de connaître la réponse. Tu ne sais pas si le savoir ne va pas te mettre plus en rogne que ce n'est déjà le cas seulement tu ne voyais pas quoi lui demander d'autre. Après tout, tu ne vas directement lui demander des explications. Même si tu meurs d'envie de les connaître, un tant soit peu de « délicatesse » ne fera de mal à personne. La file recommence à avancer et tu finis plus rapidement que prévu devant le comptoir où tu optes finalement pour un thé à la menthe et une fois servie, tu t'éloignes un peu et balayes la cafétéria du regard afin de trouver une table libre sur laquelle vous installez en attendant que Leanne ne te rejoigne.© MADE BY SEAWOLF.
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