à nos actes manqués (oswamie)

Tu discutais avec ton interlocuteur, une très bonne connaissance à qui tu venais de rendre service en acceptant de rencontrer un de ses proches pour revoir ses comptes. Une routine pour toi, il fallait le reconnaître. Cela dit tu ne faisais que rarement du particulier. Bosser pour une entreprise, tu préférais largement. En attendant après cette promenade improvisée faisant suite à votre rendez-vous, vous étiez en train de vous dire au revoir plus ou moins en débriefant ce petit rendez-vous, et pour le coup ton regard croisa un instant un visage très familier. Tu la reconnaissais aisément, dire l'inverse serait mentir, mais tu étais surpris. Un peu comme si le fait qu'elle n'ait plus donné de nouvelles signifiait qu'elle avait déserté le pays. Elle accueillait une petite princesse entre ses bras alors que ton interlocuteur te recentrait rapidement dans votre conversation, un peu comme si tu l'avais lésé en te perdant. « Tu la connais ? » Tu n'as pas répondu à sa question, et tu t'es brièvement excusé pour revenir à vos échanges. Tu la connaissais oui, tu avais eu une petite part de regrets en essayant de la joindre sans qu'elle ne soit véritablement réceptive. Elle ne l'avait pas été du tout d'ailleurs, puisque tu n'avais eu aucune nouvelle. Pourtant tu avais l'impression d'avoir passé une bonne soirée en sa compagnie. Ce n'avait pas été un rencard officiel mais tu avais apprécié cette soirée au moins autant qu'on appréciait un premier rencard.

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feat. Jamie Wheeler & Oswald Holmes

Tu joins tes mains et tourne sur toi-même pour t'assurer de ne rien avoir oublié. Aujourd'hui, tu es de repos ce qui signifie que tu vas passer la journée avec James et ça, ça t'as mis de bonne humeur dès le réveil. Avec ton emploi du temps assez serré que t'as à cause de tes cours et des petits boulots que tu enchaînes, tu rates trop de choses dans la vie de ta fille mais là tu comptes bien te rattraper. Ton regard se pose sur l'enfant qui te regarde avec une certaine impatience, couverte de la tête aux pieds. Les températures ne sont jamais les mêmes, mais la fraîcheur c'est tout de même installée en ville et tu n'as pas la moindre envie qu'elle tombe malade. « Bon, je pense qu'on a tout ! » Dans le cas contraire, tu ne pourras pester que contre toi. James confortablement installée dans sa poussette, tu quittes votre petit appartement et même s'il te faut traverser tout Boston en transport, tu te rends malgré tout au Back Bay Fens, un parc qui te permet d'oublier un temps la pression que tu peux parfois avoir sur les épaules. Sur place, les heures passent tandis que tu laisses ta fille jouer tranquillement, la surveillant avec attention. Même si être paranoïaque ne sert à rien, tu sais que de nos jours personne n'est à l'abri du pire et tu n'as pas du tout envie de voir ta fille t'être enlevée.

Ce n'est que lorsque la fraîcheur se fait d'autant plus sentir, signe que le soleil ne va pas tarder à se coucher, que tu te décides à rentrer. Tu quittes le banc sur lequel tu étais assise et appelles ton enfant qui s'empresse de venir vers toi. Tu la réceptionnes dans tes bras et déposes un tas de baisers sur son visage de poupée avant de la remettre dans sa poussette. Et, alors que tu t'apprêtes à quitter le parc, ton regard se pose sur Jamie. Immédiatement, un vent de panique te gagne. Tu ne parles que rarement de ta fille, non pas que tu ai honte, mais apprendre son existence a tendance à faire fuir les gens et là … il ne peut que l'avoir vu. Tu croises son regard et sais que désormais tu ne peux plus t'échapper. Oh, tu pourrais partir sans rien dire mais tu n'es pas comme ça et puis Jamie tu l'apprécies vraiment beaucoup même si l'avoir fuit dernièrement pourrait faire douter n'importe qui sur ce point. Rassemblant tout le courage dont tu peux faire preuve, tu décides d'aller dans sa direction alors que son interlocuteur s'éloigne et un sourire timide se dessine au coin de tes lèvres tandis que tu arrives à sa hauteur. « Salut. » Tu souffles sans trop savoir ce que tu aurais pu dire d'autres. « De tous les endroits de Boston, j'aurais pas imaginé tomber sur toi ici. » Tu continues sans te sentir vraiment à l'aise. En réalité, tu n'aurais imaginé le croiser nul part en ce moment tout simplement parce que tu passes ton temps à l'éviter. T'as un peu peur de ce que tu as ressenti la dernière fois que vous avez été tous les deux et ça te pousse à fuir, parce que t'es douée pour ça.

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De l'eau avait couler sous les ponts. Tu avais eu quelques questionnements en voyant qu'elle te fuyait suite à votre dîner. Après tout, tu avais eu cette impression que vous aviez passé un agréablement moment, peut-être assez agréable pour donner l'envie de creuse un peu. Cela dit tu n'avais plus quinze ans. Tu avais fini par te dire qu'elle n'était nullement intéressé, et tu étais passé à autre chose. Pris par tes préoccupations et ton quotidien, tu avais fini par enterré tout ces questionnements. Et là, sans prévenir ton regard avait croisé sa silhouette. Surpris, tu n'avais pas eu trop de mal à te replonger dans ces questionnements que tu avais mis de côté depuis un moment. En attendant, tu n'avais pas eu dans l'idée d'aller la voir, mais sa complicité avec ce beau bébé ne t'avait pas échappée. Elle t'avait vu, tu en étais maintenant persuadé alors que tu disais au revoir à ton interlocuteur. « Oswald.. » As-tu dit, preuve de ton étonnement. D'ailleurs tu étais bien plus surpris encore par le fait qu'elle vienne t'aborder. « Bien plus encore dans cet accoutrement j'imagine ! » Oui pour le coup tu étais en tenue de bureau, même si tu avais écarté la cravate pour ce rendez-vous professionnel certes mais assez informel. Souriant légèrement amusé, ton regard s'est posé sur le beau bébé dans la poussette avant de regarder la jeune femme à nouveau. « Pour ce que ça vaut j'aurais pas imaginé te recroiser tout court.. mais ça me fait plaisir. » Souriant en la regardant tu assumais le fait que ta réplique n'était aucunement un pic que tu lui envoyais. Au contraire, tu la taquinais un peu, et tu tempérais en reconnaissait que oui ça ne t'était pas non désagréable de discuter avec elle à cet instant. Oui tu lui en voulais aucunement. Avant ce dîner déjà tu avais eu déjà une très bonne opinion d'elle, et ça n'avait pas changé pour autant malgré cette petite phase d'incompréhension. « Comment tu vas, depuis ? » Tu ne voulais pas vraiment lui demander qui était cette charmante merveille à ses côtés de peur d'être intrusif. Tu ne pouvais pas te le permettre après la distance qu'elle avait pu mettre mais en attendant ton regard se posait sur elle par intermittence. Depuis que Zoé avait pris une place dans ta vie, tu avais du mal à être insensible face aux enfants, et pour cause tu pensais systématiquement à a fille.

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feat. Jamie Wheeler & Oswald Holmes

Sa surprise tu peux la comprendre, toi-même tu ne t'attendais à la rencontrer ici. Boston est une grande ville comme la plupart des villes aux États-Unis, les chances de tomber sur quelqu'un que l'on connaît par le plus grand des hasards se font rares et pourtant ça vous tombe dessus. Peut-être est-ce un message pour te faire comprendre que l'éviter comme tu le fais depuis la dernière fois est complètement stupide ? Tu agis souvent ainsi lorsque tu prends peur et que tu t'attaches un peu trop. Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir essayé de changer. Tu es une personne loyale mais ta confiance tu la donnes très difficilement et même si tu n'as rien contre Jamie, ta plus grande peur est celle de l'abandon. Pour cette raison, tu t'attaches difficilement pour te protéger. « Oui … hm, désolée. » Tu réponds alors qu'il t'avoue qu'il n'aurait pas imaginé te recroiser tout court. Tu ne le prends pas mal d'autant que tu l'as un peu cherché et puis il ne semble pas vexé ce qui te rassure – et te surprend, il faut bien le dire. « Ça me fait aussi plaisir. » Et c'est vrai. Mine de rien, cette soirée que vous avez passé tous les deux tu l'as véritablement apprécié même si elle t'a poussé à te poser bien trop de questions par la suite.

« Ça va et ... » Tu t'arrêtes alors que ton regard suit celui de Jamie. Tu n'as pas oublié la présence de ta fille, pas alors que tu sens une certaine angoisse te tordre l'estomac. L'enfant semble fascinée par l'homme qui se tient face à elle avant de tourner la tête vers toi comme pour te demander des comptes. « T’ose pas le demander c'est ça ? » Tu demandes au jeune homme alors qu'un léger sourire apparaît sur tes lèvres. Tu pinces ces dernières et, prenant ton courage à deux mains, tu te lances. « Je te présente James, ma fille. Je sais que j'aurais sans doute dû en parler avant mais en général quand j'avoue avoir un enfant ça a tendance à faire fuir et ça se passait tellement bien que j'avais pas envie de gâcher ce moment du coup j'ai rien dis et maintenant tu découvres ça comme ça. » Et tu parles trop. Malgré toi, tu grimaces. Il faut vraiment que tu apprennes à te contrôler lorsque tu paniques ou tu vas finir par dire des choses qu'il ne faut pas. C'est toujours plus fort que toi ceci dit. Si tu ne dis pas tout d'un coup t'as peur d'oublier quelque chose d'important, ça en plus du fait que tu ressens sans cesse le besoin de te justifier alors que tu sais que tu ne devrais pas.

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Tu aurais pu remettre en question le fait qu'elle soit contente de te voir, comme tu l'étais de la croiser aujourd'hui. Tu ne l'as pas fait. Au contraire, ça semblait sincère dans la bouche de la jeune femme. Tu ne l'expliquait pas. Peut-être que tu la trouvais posée, mature, agréable.. authentique. Oui c'était le mot que tu garderais pour la définir. Elle t'avait plu, vraiment. Mais elle t'avait pas laissé le temps de le dire, bien qu'elle avait du le comprendre. Tu pensais véritablement qu'elle avait fuit pour ça et rien d'autre. Tu aurais pu remettre en doute ces dires, mais tu ne l'as pas fait, tout comme tu ne lui avais pas demandé qui était cette adorable petite fille à ses côtés. Tu n'as su t'empêcher de sourire à sa question en détournant légèrement le regard. Certainement pas pour lui donner raison mais bien parce que tu comprenais aisément cette situation. Tu te doutais que c'était sa fille. Non ce que tu ignorais totalement c'était bien que cette maternité ait pu influencer sa décision de te fuir. Ce n'était pas tout certainement mais elle énonçait plutôt bien la tendance à fuir les jeunes parents célibataires. Oui ça se comprend. Tu t'es dt il va prendre ses jambes à son cou entre l'entrée et le plat de résistance ? Un grand classique ! Si tu l'avait connu un peu plus tu aurais été vexé. En attendant là ce n'étai pas le cas. Tu t'es accroupi légèrement afin d'être à la hauteur de James, et glissant deux doigts dans sa main tu as fini par lui adressé un simple Salut jolie James. Tout sourire aux lèvres, tu ne savais pas si vraiment tu devais passer aux confidences à ton tour, ce qui serait un véritable moyen de lui prouver que toi, tu n'aurais pas pu te permettre de fuir. Depuis Zoé, tu savais parlé aux enfants et tu te sentais à l'aise avec eux, ce que tu aurais pensé presque impossible il y a un an. Tu n'aurais rien gâché, vraiment ; mais ça ne m'étonne pas, ton argument tient la route. La parenté et le célibat c'était toujours compliqué. Tu as fini par te relever avant d'avouer à ton tour. Je.. j'ai une fille également. Elle va bientôt avoir huit mois. Tu te sentirais certainement bête à la place d'Oswald, et ça se comprenait, mais ce n'était pas pourtant un effet que tu espérais produire chez elle.

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feat. Jamie Wheeler & Oswald Holmes

Avoir un enfant seule tout en étant en plein dans tes études n'a jamais été ta vision de ton avenir. En réalité, lorsque tu as mis les pieds à Harvard pour la première fois, la seule chose à laquelle tu pensais était de devenir la meilleure et de réussir dans la carrière que tu t'étais fixée. Seulement, les choses ne se passent jamais comme on le voudrait et tu t'es retrouvée avec James sans t'y attendre. Tu ne regrettes pas. Même si certains jours sont difficiles, ta fille tu l'aimes et tu en es fière … seulement ça fait fuir. Il faut bien l'avouer, tenter d'avoir une relation avec quelqu'un et sortir être parent ça a tendance à refroidir, tu le sais que trop bien et même si tu n'es pas du genre à te poser, parfois tu aimerais bien avoir un peu de compagnie. Cette soirée que tu as passé avec Jamie t'avait donné envie de ça, envie de tenter quand bien même tu sais que ça n'aurait pas durée, pas avec ton caractère. Puis tu as repensé à ton enfant et ça t'a donné une raison de plus de prendre tes distances, de le fuir. Là, tu ne peux plus fuir. A quoi bon lui mentir sur la petite princesse ? Ça ne te mènerait nul part et, de toute façon, ça ne te ressemble pas. « C'est à peu près ça. » Tu lui réponds avec un sourire gêné.

T'aurais plus vu la chose comme lui cessant brusquement d'être aussi à l'aise avec toi et votre soirée s'en retrouvant gâchée, mais ça n'est pas loin de son exemple. Tu le suis du regard alors qu'il s'abaisse pour être à peu près à la hauteur de James et tu souris en voyant celle-ci serrer doucement la main du jeune homme avec son habituel sourire. Évidemment, tu regrettes un peu ta décision maintenant que Jamie t'avoue que tu n'aurais rien gâché mais n'étant pas devin, tu n'aurais pas pu le deviner, pas plus que tu aurais pu prévoir ce qu'il t'avoue ensuite. Tu reste bouche bée en l'écoutant, surprise qu'il soit plus ou moins dans la même situation que toi alors que tu ne t'y attendais pas le moins du monde. « Oh. » Tu finis par lâcher ne sachant trop quoi dire. En fait, tu es restée bloquer sur le fait que sa fille n'a que huit mois, un bébé plutôt jeune. « Et … et la mère ? » Demandes-tu en bafouillant un peu. Des claques se perdent. T'as l'impression d'être une pauvre gamine incapable de parler correctement après avoir appris une nouvelle qui te rend perplexe. « Je veux dire, vous êtes toujours ensemble? » Nerveusement, tu passes une main dans tes cheveux bruns. La dernière fois que tu t'es sentie aussi stupide c'est lorsque tu as été ridiculisée à l'école de médecine après avoir remarqué t'être trompée de cours.

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Tu avais maintenant cette justification que tu aurais aimé avoir quelques jours après votre dîner. Tu ne l'avais pas eu, et c'était disons.. dommage, mais tu ne lui en voulais pas. Oui, au fond, après tes histoires passées et tes histoires manquées, tu t'étais promis de prendre les choses comme elles viendraient. Alors tu as simplement et légèrement sourit quand elle confirma sa tendance à penser que tu aurais fuit. Elle semblait légèrement gênée et ça ne t'échappait pas mais c'était peut-être ton rôle de faire disparaître tout ça. D'ailleurs en lui avouant à ton tour que tu étais père, tu pensais véritablement qu'elle se prendrait moins la tête sur tout ça. Elle était surprise tu le voyais bien et même si c'était peut-être difficile à reconnaître tu te demandais si les choses se seraient passées différemment si vous aviez su. La réponse était potentiellement oui mais tu voyais la chose à double tranchant. Etre parents tous les deux pouvaient être un sacré point commun tout comme ça pouvait être le détail de trop. Surpris par sa question tu as fini par lui répondre. Non, on a jamais vraiment été ensemble, à vrai dire. Oui sacré histoire. Tu n'as pas vraiment voulu ta fille, et pourtant elle était le centre de ton monde aujourd'hui. Tu as flirté avec la mère de ta fille, Sally. Vous aviez passé quelques soirées ensemble, et même si tu étais persuadé d'avoir fait le nécessaire pour éviter que ça n'arrive, c'est arrivé. Elle avait voulu cet enfant, elle avait peut-être même provoqué la grossesse inconsciemment. Tu aurais pu t'imaginer avec elle après tout ça, et pourtant tu n'y arrivais pas malgré qu'elle serait bien plus partante. On aurait peut-être pas passé une telle soirée ensemble si j'avais été avec la mère de fille, ou même avec une autre d'ailleurs. As-tu ajouté légèrement amusé, réaffirmant ton célibat. Oui peut-être qu'indirectement tu voulais éviter qu'elle ne pense que ce dîner n'était qu'une mascarade quand au fond tu l'avais vécu comme un rencard.

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feat. Jamie Wheeler & Oswald Holmes

Tu te sens un idiote. Tu t'es presque mise à paniquer dès qu'il a été question de sa fille. Tu étais prête à paniquer à l'idée qu'il soit en couple alors que ce dîner que vous avez partagé t'a plu plus que tu ne l'admettras jamais. Tu as paniqué parce que tu sais que tu t'es attachée alors que tu fais toujours de ton mieux pour que ça n'arrive pas. Certes, tu n'as pas envie de passer ta vie comme mère célibataire, mais tant que tu n'auras pas assez confiance en toi et que tu n'auras pas arrêté de penser perdre toutes les personnes auxquelles tu tiens tu seras incapable de te poser. C'est pas ce qui doit t'empêcher d'essayer, tu le sais, mais lorsque le sérieux fait son apparition tu prends peur. Là, tu te serais bien laissée aller. Tu as un peu paniqué après le dîner mais durant celui-ci tout s'est tellement bien passé que tu t'es prêtée au jeu avant de penser à James. Maintenant en plus de te sentir stupide pour ta réaction tu te trouves idiote d'avoir réagi comme tu l'as fais en apprenant pour sa fille. Impulsive, tu oublies parfois de te contrôler et tu sais que ça finira par te jouer des tours. Tu pourrais presque dire avoir peur qu'il soit en couple que ça aurait eu sans doute le même effet et oui, tu es rassurée d'entendre qu'il n'est pas avec la mère de sa fille. Ce n'est pas franchement une chose dont tu devrais te réjouir mais tu le fais quand même. « Faut croire qu'on a plus en commun que ce qu'on pensait. » L'arrivée de James dans ta vie c'est compliqué. Tu n'as jamais été avec son père biologique – hormis la seule et unique fois où ça a dérapé entre vous bien avant ta grossesse – et tu ne le seras sans doute jamais. Que Jamie n'ait jamais été avec la mère de son enfant ça vous donne quelque chose de similaire en plus entre vos deux vies. « Oui … c'est pas faux. » Concèdes-tu même si de nos jours il faut s'attendre à tout. Il y a tant d'hommes et de femmes qui cherchent à sortir de leur routine en allant jusqu'à tromper leur partenaire que tu ne serais pas étonnée de tomber sur l'une de ces personnes un jour ou l'autre. « Donc … tu vas pas partir en courant ? » Tu lui demandes, un petit sourire au coin du nez et en fronçant légèrement ton nez.

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