live fearlessly ( milandra )

Ce n’était juste pas possible. Presque un mois qu’elle avait appris la nouvelle et elle ne s’en remettait toujours pas. Elle est fiancée. Et pas à celui dont elle avait envie de rester coincée avec tout le reste de sa vie. Elle est fiancée à Hadès de Belgique, aka le mec capricieux par excellence. Mais elle est amie avec lui alors elle supporte. Elle supporte parce que c’est pour son pays et qu’elle est une jeune femme qui respecte les règles qu’on lui impose. Sauf pour le fait de rentrer au pays avec un mec dont personne n’a entendu parler. En clair, elle embarque Milo avec elle pour les vacances de Noël. « Bon, tu ne lui parles pas quand on arrive au palais. Tu te tais, tu ne fais aucunes remarques débiles. Compris ? » lui dit-elle en arrivant à l’aéroport. Milo à ses côtés, leur valises dans leur main, elle se demandait encore comme il avait réussi à la convaincre de venir avec elle pour les vacances de Noël. Elle n’avait pas vraiment contredis sa venue en même temps pour être honnête. Elle le voulait avec lui, elle voulait avoir Milo à ses côtés tout le temps. Le problème est que leur relation est tout sauf définie. Alors oui, ça va mieux, ils sont en bons termes à présent. Mais l’annonce du mariage d’Alexandra a jeté un froid sur leur relation. Ce qu’Alexandra déteste énormément car elle aime leur relation telle qu’elle est. Elle ne sait pas vraiment si il continue à plonger son biscuit un peu partout mais elle aime penser que oui, qu’il est aussi monogame qu’elle. L’avantage d’être une princesse est qu’elle ne prend pas l’avion avec les autres personnes en vol commercial, elle a son propre avion qui l’emmène là où elle veut même si elle déteste ça. « Bon, princesse d’Angleterre oblige, j’ai un avion pour moi. Enfin pour la famille mais là, il est à ma disposition vu que je suis la première en ligne. Alors ne boude pas, couine pas ou je ne sais quoi. Ok ? » Souriante et un peu nerveuse, elle alla vers une zone spéciale dans la salle d’embarquement, Milo à ses côtés. « Princesse Alexandra Antonia Marie Windsor d’Angleterre. » dit-elle à la secrétaire de vol. Elle utilise très rarement son nom complet, le Princesse d’Angleterre est de trop à son avis mais bon, c’est son titre. Jetant un coup d’oeil au jeune homme, elle essaye de garder son calme et en même temps de le mettre à l’aise. Elle avait bien envie de lui tenir la main mais elle avait appris que le forcer à ce genre de chose n’est pas une très bonne idée. Entrant dans le sas, ils marchèrent quelques minutes afin de rentrer dans l’avion. Les majordomes prirent leur valise et ils s’installèrent tranquillement dans leur siège. Andrew, Arthur et Ariel ne venaient pas tout de suite en Angleterre. A vrai dire, Alexandra ne savait pas s’ils allaient venir pour les fêtes. La famille est éparpillée un peu partout alors c’est difficile de savoir qui va où. « Prêt à rencontrer ma famille. T’as déjà rencontré la bonne partie, mais là, tu vas rencontrer le côté sombre de la force. »

Spoiler:

Tout ceci était inattendu pour Milo. Alors qu'il essayait de recoller les morceaux avec la petite Windsor, cette dernière lui avait brutalement annoncé ses fiançailles avec un gars dont le nom lui échappait totalement. Blessé dans son égaux, il ne s'attendait pas du tout à cette annonce et l'avait pris avec plus ou moins de délicatesse. Certes il avait explosé de colère et ils s'étaient prit la tête mais c'était pour la bonne cause. Avec un peu de recul, il n'aurait jamais dû se mettre dans cet état là, d'ailleurs il n'avait pas vraiment d'explication pour justifier un tel comportement. Pourquoi avait-il réagit ainsi ? Il ne savait pas et ne voulait pas le savoir. Mettre des mots sur tout ça n'était pas dans ses priorités. Il essayait de passer outre et de ne plus se mettre dans cet état là, juste pour une fille. Cela ne lui ressemblait pas, aucune fille n'a le droit d'accéder à son coeur et il ne rigolait pas là-dessus. Il balayait d'un revers de la main le moindre sentiment déplacé ou un peu trop fort. Le Winthrop ne se laissait pas l'opportunité de trouver l'amour et de vivre une relation extraordinaire. Il se l'interdisait et n'allait certainement pas passer outre ce principe ancré en lui depuis des années. Contre toutes attentes, il avait accepté d'accompagner Alexandra en Angleterre. Ne lui demandait pas pourquoi il le faisait, même lui n'avait pas la réponse. Il avait accepté et même s'il râlait depuis dix minutes, il allait prendre l'avion en sa compagnie. « Hm. » marmonna-t-il dans sa barbe. Il ne savait pas de quoi elle pouvait bien parler et il s'en foutait complètement. Milo n'était pas forcément très partant pour l'accompagner et ne se gênait pas pour lui faire savoir. La blondinette s'avança dans l'aéroport, bien déterminée à prendre les devants sur la situation. Elle voulait certainement lui prouver qu'elle connaissait les lieux et qu'elle gérait tout. Le jeune Castellan se contenta de la regarder de haut en bas, dans sa démarque plutôt féline et excitante. Il essayait de faire abstraction de tout ce qui était autour d'eux et de la destination de leur vol. Quoi de mieux qu'un beau petit cul pour se changer les idées. Rapidement, Alexandra se dirigea vers un endroit un peu spécial, on était loin du guichet d’embarquement classique. Milo fronça les sourcils en l'entendant parler et dû se mordre la joue pour ne pas éclater de rire. Il la laissa parler et leva les yeux au ciel. Lorsqu'elle eût terminé, ils se dirigèrent vers l'avion en empruntant un couloir à part. « T'es sérieuse là ? Princesse Alexandra Antonia Marie Windsor d’Angleterre. » lança-t-il en essayant de l'imiter. « Ils pouvaient pas rajouter encore un ou deux prénoms ? » dit-il en rigolant. Il se foutait de son titre, du royaume et de tout ce que cela pouvait bien représenter. « Tu parles, ça ne peut pas être pire que ma propre famille. C'est tous les mêmes, des chiens de la casse. » critiqua-t-il sur un ton mauvais. Ouais, il ne décolérait pas de l'annonce des fiançailles. Alexandra allait devoir le détendre et bien comme le fallait parce que là, il restait énervé. Et alors qu'ils arrivèrent à destination, deux hommes vinrent prendre leurs valises pour les emmener directement dans le jet privé. Wait ? Un jet privé ? N'importe quoi. « Ne me dit pas qu'un jet privé est affrété juste pour ton déplacement ? C'est quoi ? Elizabeth Airline ? » grogna-t-il avant de rigoler légèrement sur sa propre connerie. Qu'il pouvait être con quand il s'y mettait. Les deux étudiants entrèrent dans l'avion qui semblait risiblement trop petit à son goût. Ils prirent place dans des fauteuils plus que luxueux mais, malheureusement pour lui, individuels. Milo tourna sa tête vers Alexandra et plissa les yeux. « Viens là. » lui demanda-t-il sur un ton assez autoritaire, proche de l'ordre. La petite Windsor n'allait certainement pas faire sa loi avec lui, il restait maître de la situation quoiqu'il arrive. Qu'elle se contente de sa présence ici car c'était clairement pas gagné d'avance. Sans chercher à comprendre plus loin, il haussa les sourcils et attendit qu'elle vienne se poser sur ses genoux. Nan ils n'avaient pas encore décollé mais il voulait la tester, il voulait retrouver la complicité et la domination qu'il avait auparavant sur elle. A toi de voir Alexandra.

La dispute avait été explosive. Les mots avaient été dits. Et sans la moindre hésitation, elle lui avait dit de venir avec elle en Angleterre. Elle s’en fiche que ce soit le bordel, que sa grand-mère ait une crise cardiaque en le voyant, que sa famille le rejette. Elle le veut et il est hors de question qu’il lui échappe. Elle s’est promise de ne pas tomber amoureuse d’un homme, de rester seule encore un moment, mais la vie est trop courte, elle le voit bien. En moins de deux mois, elle a essuyé un mariage prise d’otage et un incendie à sa résidence. Le destin était contre elle, c’est certain. Alors c’est avec Milo à ses côtés qu’elle part en Angleterre, qu’elle revient chez elle. L’Angleterre lui a manqué, sa famille - bien qu’aussi égocentrique et égoïste que le frère/cousin de Milo - lui a manqué. Elle espère que son frère et sa soeur vont venir aussi, que ses cousins viendront faire un petit coucou. Elle a hâte d’entrer dans l’avion pour retrouver le confort qu’elle a toujours connu. La solitude qu’elle ne connaît pas vraiment à Boston et qui lui manque un peu. Car malgré la présence de Milo, elle sera seule. Sans paparazzi pour la suivre jusqu’à l’atterrissage, tout à son service et rien à demander ou presque. Milo sera absolument dégoutée par tout ce luxe et cette extravagance, mais c’est sa vie et elle l’aime. Donnant quelques recommandations au brun, ils se dirigèrent vers l’air privée de l’aéroport. La douane, les tapis, les secrétaires, elle ne connait pas Alex. Tout est privatisé pour les Windsor. Ou du moins, pour la ligné directe de la Reine. Et vu qu’elle est la première en ligne de succession, elle a droit à tout la Princesse. « Imagine si ce foutu mariage arrive à terme, faudra rajouter de Belgique-Schueller. » Elle ne l’a pas dit intentionnellement, elle sait que ce sujet est sensible. « Désolé. Mais ouais, mon nom complet est étonnamment long pour une petite femme fragile comme moi. » Elle sent le regard de Milo sur son corps, et plus particulièrement sur ses fesses. Elle a beau avoir plutôt mal à sa foutue cuisse, elle essaye au maximum de rester en forme, et ça se voit par ses formes qui sont toujours aussi parfaites. « Toutes les familles royales sont horribles. Mais les Norvégiens ont gagnés la palme effectivement. » Abandonné un bébé, le donner à l’adoption, changer son nom, payer un psychologue pour lui faire avaler des conneries. Palme d’or des chiens de la pire espèce. Alexandra n’avalait toujours pas la pilule sur la sorte de royauté auquel le monde devait faire face présentement. Elle a de la chance d’être anglaise, de pouvoir dire que cette royauté a encore de beaux jours devant eux car en comparaison avec les norvégiens, ce sont des saints. « Windsor Airline. Et oui, on a une ligne privée. T’imagine pas le nombre d’attentats contre les royaux. Tu crois qu’Interpol fait quoi la plupart du temps. » Sa sécurité est maximale, sa vie est précieuse. Alexandra est une personne surprotégée alors il ne faut pas s’étonner de voir des voitures spécialement contrôlées pour elle, des jets privés pour ses déplacements intercontinentaux, parfois même des parties de bateau privatisés lors de croisière ou autre. Sa vie est essentiel à la survie d’un pays en plein changement. Ils entrèrent dans l’appareil, confièrent leur valise au maitre de cabine et s’installèrent confortablement dans leur siège luxueux et hyper confortable. Individuel. Ce qui déplut au brun qui le lui fit savoir. Son ordre était clair et net, et elle voulait beaucoup trop le retrouver pour contester. Mais elle est toujours elle, alors elle allait jouer un peu. « Ça donne des ordres maintenant ? » lui dit-elle avec une voix douce. Retirant sa veste en cuir, elle se leva et vint se positionner juste devant lui. « Tu sais que c’est moi qui donne des ordres normalement ? Genre, je peux dire au pilote d’aller n’importe où et il le fera, juste parce que c’est moi. » Se penchant légèrement vers lui, elle s’appuya sur les deux rebords du siège, son corps juste au dessus du sien, son visage trop proche de celui du brun. « Mais vu que c’est toi. » Elle rit et s’affale littéralement sur lui. « Suis un poids plume, tu peux pas grogner. » Le maitre de cabine passant, elle l’interpella d’un simple geste. « Apportez une bouteille de champagne, des fraises et du chocolat s’il vous plait. Tu veux quelque chose Milo ? » Pas besoin de le regarder pour savoir que la seule chose qu’il voulait, c’était de retomber dans leur vieilles habitudes.

Assis dans l'un des deux fauteuils de l'avion, Milo regardait tout autour de lui. Il n'en revenait pas de ce qu'il comptait faire. Passer ses vacances de Noël avec une fille qui venait de se fiancer avec un autre, c'était aussi irréaliste que stupide. Il n'aimait pas vraiment les fêtes de fin d'années, disons qu'il n'aimait plus trop ça. Fut un temps où le petit garçon qui sommeillait en lui adorait Noël, où il prenait un malin plaisir à attendre la venue du Père Noël et où choisissait soigneusement les cadeaux qu'il allait lui commander. Puis il vint à grandir et ses parents adoptifs décédèrent dans un accident de voiture. A l'époque il ignorait alors qu'aucun lien de sang les unissait, ils étaient ses parents et basta. Depuis ce funeste jour, il détestait les fêtes de fin d'années et faisait, en général, n'importe quoi en cette période pourtant si festive. Cette année était différente, hors de question pour lui de passer Noël avec John, son parrain. Donc à défaut de le passer avec le diable en personne, il accepta la proposition d'Alexandra. Le Winthrop ne savait vraiment pas à quoi s'attendre et ignorait les répercutions que ces vacances allaient avoir sur lui, sur elle, sur leur histoire. Car oui, clairement, même s'il ne voulait pas mettre de mot sur ce qu'il ressentait, ils avaient une relation. Tendue certes mais une relation quand même. C'était vraiment bizarre entre eux, très fusionnels depuis le début, il aimait la manipuler tout comme elle aimait sa compagnie. Une chasse gardée qu'il ne voulait, en aucun cas, ne partager. Entre jalousie, manipulation et possessivité, les deux étudiants étaient complètement perdus. Son regard se posa sur Alexandra, il la dévisagea de haut en bas avant de lui demander de venir le rejoindre sur son fauteuil désespérément trop petit à son goût. « Ouais ça donne des ordres maintenant, je t'ai connue plus docile. » répondit-il en la fixant droit dans les yeux. En fait ce voyage était tout ou rien, soit ils arrivaient à renouer le contact et à mettre les choses au clair. Ou soit c'était tout l'inverse et ils arrêtaient là les frais avant que la situation ne dégénère de trop. C'était quitte ou double. Les yeux rivés vers la petite Windsor, Milo ne la lâchait pas du regard, il venait de lui dire quelque chose et elle avait plutôt intérêt à faire ce qu'il lui demandait. La blondinette se leva de son fauteuil et enleva lentement sa veste de cuir, lui faisant miroiter une vue imprenable sur son décolleté. Il la laissa s'approcher de lui, silencieusement, laissant ses yeux se balader sur son corps. Alexandra se pencha légèrement au dessus de lui pour venir jouer les princesses insupportables et hautaines. Elle pouvait lui demander d'aller où elle le voulait. Pfff, en l'entendant parler, l'étudiant leva les yeux au ciel, excédé par son comportement. « Impressionnant. » souffla-t-il ironiquement. Ses yeux se baissèrent furtivement sur sa poitrine qui dessinait devant lui. Il se pinça les lèvres avant de relever difficilement la tête vers lui. Le Winthrop la voulait soumise et n'allait certainement pas lui faciliter la tâche. Finalement, Alexandra vint s'asseoir sur lui ou plutôt, s'avachir sur ses genoux. Il était content mais ne le montrait pas. Machinalement, il posa l'une de ses mains sur sa cuisse et l'autre dans son dos pour éviter qu'elle ne tombe. Ce jean lui faisait un boule d'enfer, dommage qu'il y ait trop de tissu à son goût. Il caressa sa cuisse de sa main virile et puissante. Et alors que la blondinette commandait quelques trucs à manger, il laissa sa main glisser sous son pull, touchant sa peau nue et froide. C'était plus fort que lui, fallait qu'il la touche. Alex lui demanda ensuite s'il voulait quelque chose, Milo fit semblant de réfléchir. « J'serais bien tenté par un whisky et une pizza quatre fromages mais va pour les fraises ! » marmonna-t-il, juste pour la faire chier. Le majordome, le mec de ménage, enfin le gars partit lui chercher ce qu'elle venait de lui commander, les laissant un peu tranquille. Sa main délicatement posée dans son dos se faisait plus insistante. Il la laissa glisser jusqu'au milieu de son dos, jusqu'à attraper son soutien-gorge du bout des doigts et de le dégrafer d'un geste expert. « Genre il va rester là pendant tout le vol ? » lança-t-il avant d'effectuer un léger mouvement de la tête en désignant le serviteur. Non parce que, clairement, ça n'allait pas le faire. Il se redressa dans son fauteuil et rapprocha son torse du corps de la blondinette. Assise confortablement sur lui, il n'avait juste qu'à lever la tête pour venir l'embrasser langoureusement dans le cou. Ses lèvres se plaquèrent dans sur sa peau délicate pour venir y déposer un baiser sulfureux. Il avait envie d'elle, il avait toujours envie d'elle. « J'veux que ça soit clair Alexandra, si le sujet " fiancé " est évoqué devant moi, j'me barre. » dit-il entre deux baisers dans son cou. Il voulait mettre les choses au point avec elle avant le départ. Milo était prêt à faire des efforts mais pas à passer pour le dernier des crétins. La visage toujours enfoui dans le cou de la blondinette, il laissait sa langue parcourir sa nuque et laissait le désir s'installer de nouveau entre eux. « Je ne plaisante pas. » lui dit-il avant de lever son visage et la regarder dans les yeux, il fronça les sourcils avant de baisser son regard sur ses lèvres pulpeuses. La tentation était plutôt rude mais hors de question qu'ils ne s'adonnent à des sauvageries avec l'autre pingouin dans les parages. Alexandra allait devoir le faire dégager et vite fait car Milo avait d'autres projets pour occuper le vol.

Enfin installés confortablement dans le jet de la famille, Alexandra et Milo avaient huit heures à tuer. Huit longues heures que Milo allait surement combler avec grand plaisir. Alexandra savait bien que rien n’était gagné entre eux, mais au moins, ils avaient deux semaines dans la maison des Windsor et au palais pour découvrir ce qui allait bien ou pas. Et même si la situation était bizarre au vu de son nouveau statut matrimonial, elle ne s’est jamais sentie aussi heureuse depuis longtemps. Elle aime ce mec, et même si le sentiment n’est pas réciproque, au moins, elle aura été heureuse durant une courte période, ce qui est déjà beaucoup pour elle qui n’a aucuns choix à faire sur sa vie amoureuse depuis le scandale de sa grossesse. En plus, la période des fêtes est parfaite. Noël et sa féérie enchanteresse la rendent toute fébrile, toute molle comme un marshmallow. C’est sa période préférée de l’année, celle où son côté enfant reprend le dessus, où elle est moins une princesse mais plus une jeune femme. Alors oui, elle aura ses obligations royales à remplir, mais au moins, elle a fait un coup de folie en invitant Milo à passer ses vacances avec elle. Elle pourra profiter de lui, se rapprocher de lui. Elle trouvera un moyen de rompre ses foutues fiançailles et avancera enfin dans sa relation avec lui. Mais en attendant, ils sont dans l’insouciance, dans le mensonge et la princesse mentirait si elle disait qu’elle n’aimait pas ce frisson de risque et de danger que ça lui procure. « Docile ? Disons qu’il faut me rafraîchir la mémoire. J’ai passé beaucoup de temps loin de toi ces derniers temps. » Ils étaient plongés dans le regard de l’autre, noyé dans leurs pupilles. Absolument obsédés par l’autre. Elle jouait un peu avec lui, mais sans réellement jouer. Elle voulait juste obéir et venir sur ses genoux mais en jouant, en le laissant patienter juste un petit peu. Il se moquait d’elle, mais la jeune femme s’en fiche. Tant qu’elle l’a pour elle à la fin. Il se mordit les lèvres, coupant le souffle d’Alexandra. A chaque fois qu’elle le voyait, elle le trouvait de plus en plus sexy, de plus en plus parfait dans ses imperfections. Elle finit par s’avachir sur lui, lui demandant expressément de ne pas grogner vu son poids plume. Il posa directement une main sur sa cuise et une autre dans son dos pour la retenir un peu. Elle était bien là, dans ses bras, sans personne pour les déranger. Ils étaient juste eux et c’était parfait. Voyant son serveur de bord passer, elle lui commanda des petites gâteries pour le vol. Fraise, chocolat et champagne, un classique mais indémodable. Alex aime se faire plaisir de temps en temps et elle n’allait pas se priver durant ses vacances. « Si tu veux vraiment, c’est possible tu sais. » Rien ne leur serait refusé. Rien du tout. « Apportez aussi cette pizza et la bouteille de whisky que j’aime bien. » Il a intérêt à se souvenir de cette foutue bouteille qu’elle buvait à chaque fois qu’elle montait ou descendait de cet avion. Le majordome partit chercher leur petite affaire et Milo fit glisser sa main jusqu’à son soutien gorge avant de le dégrafer tranquillement sans même une once d’hésitation. « Non, ne t’inquiète pas. » Son soutien gorge pendouillait presque à présent, mais elle s’en fiche. Il se rapproche d’elle et l’embrasse dans le cou, son poids faible. Elle ferme les yeux pour apprécier pleinement le plaisir qu’il lui procure. Il l’embrasse longuement avant de la choquer quelque peu avec ses propos. Elle ouvre grand les yeux avant de tourner un peu la tête vers lui tandis qu’il continuait à l’embrasse dans le cou, son visage enfoui, les cheveux blonds de la jeune femme le cachant presque. Il lève son visage et elle le regarde bien dans les yeux. « Promis. » Elle pencha sa tête et l’embrassa pleinement. Elle s’en fiche que le majordome ait à attendre que le chef ait fini. Elle le veut maintenant. Plongeant ses mains dans la tignasse du brun, elle exécute un balai bien connu entre eux. A chaque fois, elle se dit que le désir entre eux allait finir par s’atténuer, mais il n’en ait rien. Une petite toux les interrompis et elle se tourna pour voir leur mets installé sur la table qui sépare les deux sièges. « Merci Thomas. » remercia-t-elle le majordome qu’elle connait depuis son enfance. Il partit rapidement, bien gênée par la situation. « Voilà il est partit. T’as faim ? » dit-elle en prenant une fraise et l’enfournant d’un coup, laissant la petite feuille à l’extérieur de sa bouche pour la retirer en le regardant droit dans les yeux.

La tête délicatement nichée dans son cou, Milo prenait un malin plaisir à renouer le contact avec cette fille. Les derniers moments en sa compagnie furent plus explosifs qu'autre chose, il avait besoin de retrouver leur complicité, de la retrouver tout simplement. Se foutant du reste, il était focalisé sur elle, Alexandra avait toute son attention et ce n'était pas quelque chose de négligeable. Passer deux semaines en sa présence n'était pas vraiment prévu et cela allait changer leur relation, il en restait convaincu. En bien ou en mal, seul le temps leur dira. Pour l'instant, il allait devoir se contenté de ce qu'elle avait à lui offrir, de ce qu'Alexandra était prédisposée à lui accorder et à lui obéir. Il la voulait soumise, quand au bon vieux temps. Le Winthrop gardait de nombreux souvenir la concernant et notamment leur petite visite de courtoisie à son ancienne psychologue où ils avaient finis en levrette dans les locaux de l'hôpital. Ou bien lorsqu'elle venait chez lui pour lui annoncer les résultats de ses recherches et qu'ils finissaient dans la douche ou dans un autre recoin de l'appartement. Le sexe les unissait et ils en étaient parfaitement conscient. Cette fille l'excitait, sur ce point là, Milo ne se cachait pas. Elle avait des formes à en faire damner un saint, elle n'avait qu'à marcher devant lui pour lui donner la gaule. Il rester un homme faible face à tant de beauté, tant de désir, cette fille ne le laissait pas indifférent. Et c'est pour cette raison entre autre, que Milo voulait mettre les choses au clair avec elle. Hors de question qu'on évoque le sujet fiançailles devant lui. Il ne voulait pas passer pour le con de service, il ne voulait pas s'afficher devant sa famille, il ne voulait pas et n'allait pas laisser passer le moindre écart. Qu'il soit présent dans cet avion relevait presque de l'exploit, il ne fallait pas tenter le diable non plus. Lorsqu'il releva sa tête, son regard capta celui de la blondinette qui vint lui promettre qu'aucune allusion à ce putain de mariage de merde ne sera évoqué devant lui. C'était juste une question de respect. « Tu m'en vois satisfait. » souffla-t-il, presque dans un murmure. Le jeune Castellan n'aimait pas parler de tout ça, il n'allait donc pas s'étendre sur le sujet. Son regard se baissa sur ses lèvres lorsqu'il la vit pencher délicatement sa tête sur le côté. Inévitablement attiré par sa bouche pulpeuse, il ne se fit pas prier pour lui rendre son baiser assez intense pour le coup. La passion reprit naturellement ses droits entre eux aussi, s'en suivit un baiser langoureux et fougueux. Milo se redressa légèrement sur son siège pour se coller toujours un peu plus à elle. Ses mains se faisaient entreprenantes dans son dos et sur sa cuisse, il l'agrippa pour la rapprocher de lui. Sentir ses longs doigts fins dans ses cheveux lui faisait se sentir vivant, il en avait besoin. Surtout après l'annonce brutale qu'elle lui avait faite. Et alors qu'il se laissait bercer par ce baiser envoûtant, un toussotement se fit attendre et Alexandra se recula de lui. Bordel, elle était sérieuse là ? Il la regarda en fronçant les sourcils puis reporta son attention sur le mec. Il était qui lui pour interrompre un baiser aussi excitant ? Personne, qu'il dégage donc. « Ouais merci Thomas ! » répéta-t-il sur un ton faussement ironique. Merci Thomas d'avoir tout gâché, surtout la prochaine fois, ne revient pas. Milo le regarda poser tout ce que madame la princesse avait commandé avant d'afficher un sourire méfiant en le voyant partir. « Genre il va rester derrière la porte pendant tout le vol ? En attendant que sa majesté ne le siffle ? » lança-t-il bêtement. Ouais, il n'y avait clairement aucun filtre entre son cerveau et sa bouche, tout ce qu'il pensait, il le balançait et débrouille-toi avec ça Alex. Certains avaient vraiment des vies de merde. A la suite de ça, Alexandra lui demanda s'il avait faim. C'était une proposition ou bien Windsor ? Un léger sourire pervers s'afficha sur le coin de ses lèvres tandis qu'il la regardait manger sensuellement la fraise. Il plissa les yeux lorsqu'il vit sa bouche pulpeuse s'ouvrir. « C'est de la provocation ça Windsor ? » lui dit-il faiblement. Milo déglutit avant de lâcher sa cuisse et de venir attraper une fraise du bout des doigts. Il la plongea dans le chocolat avant de reporter son attention sur Alexandra. Il haussa un sourcil avant de lui présenter la fraise pleine de chocolat. La blondinette vint mordre lentement dedans, sans le lâcher du regard. Il serra sa mâchoire pour trouver la force de ne pas se jeter dessus avant de mordre à son tour dans la fraise pour la terminer. Amusé par ce petit manège, il trempa son doigt dans le chocolat avant déposer sur la lèvres inférieure de la blondinette. Le Winthrop s'approcha d'elle et attrapa sa lèvre du bout des dents, il passa sa langue dessus et la mordilla légèrement avant de se reculer. Tout ceci semblait lui faire oublier la destination de cet avion d'ailleurs à ce moment précis, il ne pensait à rien du tout. Alexandra voulu essayer à son tour mais Milo l'empêcha de toucher aux aliments et lui prit sa main pour la replacer où elle était à l'origine. « J'ai pas fini, tu t'amuseras après. » lança-t-il d'un ton presque autoritaire. Et comme un gros gamin de cinq ans, il plongea de nouveau son doigt dans le chocolat et la regarda, une lueur de malice dans ses yeux. Il enleva son autre main qui était resté dans son dos et tira sur ses cheveux pour lui faire lever la tête. Son cou sensuel se dessina donc à lui, le jeune homme ne mit pas longtemps avant de poser son doigt sur son menton et de le faire descendre, lentement, le long de son cou jusqu'à la séparation de ses deux seins. Il se pinça les lèvres en la voyant ne pas bouger, c'est ainsi qu'il l'aimait. Milo la laissa quelques secondes ainsi, le temps d'apporter son doigt à la bouche et d'enlever le peu de chocolat qu'il restait dessus. Et, sans chercher plus loin, il baissa la tête et posa ses lèvres sur sa peau nue et sucrée. Il lécha le chocolat avec intensité et sensualité. Sa langue parcourue la ligne tracée par le chocolat jusqu'à son menton, il se laissait envoûter par le jeu indécent qu'elle lui proposait. « Ca m'donne faim. » murmura-t-il. Alexandra jouait avec le feu. Ses mains remontèrent sous son pull, le soulevant au passage. Et alors qu'il allait renouveler l'expérience sur une autre partie de son corps, l'avion se mit à bouger et à décoller plus ou moins brutalement. Bordel, il fut attiré vers l'arrière de son siège et Alexandra ne tarda pas à le suivre. « Il fait chier Thomas là. » grogna-t-il, à supposé que le pilote s'appelle aussi Thomas. Ce n'était clairement pas pour autant qu'il allait la laisser tranquille, bien au contraire. Il la voulait à sa merci, prête à tout pour lui. Milo vint capturer ses lèvres et l'embrassa fougueusement. De sa main libre, il vint lui enlever son premier escarpin et le laissa tomber sur le sol, puis le deuxième. Il caressait son mollet puis remonta le long de sa cuisse. Bordel il allait être chiant jusqu'à ce qu'il obtienne ce qu'il voulait, jusqu'à ce qu'il la fasse sienne.

Elle profite de la sensation, de sa peau contre la sienne, de sa bouche sur son corps. Tout ça lui avait terriblement manquée. Ce manque de lui était devenu trop présent en elle, et ça lui fait peur. Elle sait qu’elle l’aime. Mais à quel point. A quel point pouvait-elle se perdre en lui, se perdre dans son regard et ses gestes brusques et possessifs qu’elle aimait. Ce sentiment d’appartenance à une personne qu’elle n’a jamais ressentis, même avec Benjamin. Même avec son premier amour. Trop longtemps qu’elle n’a pas été seule avec lui. Trop longtemps qu’ils n’ont pas pu être seul et ne pas avoir à se rendre des comptes, juste être eux, sans complexe. Parce qu’il faut l’avouer, avant de partir pour Londres, ils n’ont pas pu se retrouver tranquillement. Tout simplement à cause de ces foutues fiançailles qui ont tout gâché. Même un petit moment aux illuminations de Boston avait été précédé par une apparition publique au bras d’Hadès. Elle s’en veut de lui faire subir ça. Milo n’a rien demandé à personne. C’était sa faute, la faute à son statut, la faute à son rang de princesse. A vrai dire, c’était la faute à personne. Elle n’a pas choisi qui elle est alors fallait faire avec au bout d’un moment, et elle voudrait qu’ils trouvent un équilibre. Ils en avaient parcourus du chemin en plus avec Milo. Entre la manipulation évidente du début dans laquelle elle adorait se perdre, à la découverte de la supercherie de la vraie famille du Norvégien pour ensuite passé à des crises de jalousies incomprises. Ils avaient fait un bon bout de chemin et elle ne changerait rien. Milo est celui qui la fait vibrer, la fait se sentir en vie et ça, c’est hors de prix. Sa vie est bien trop prévisible pour ne pas aimer l’intervention que Milo représente. Et outre son caractère de merde et son histoire qui est digne d’un roman, il a le physique d’un dieu grec et la gueule d’un ange déchu. Le parfait beau gosse connard pour lequel on adore tomber dans ses filets juste pour une nuit. Sauf qu’elle ne veut pour plus longtemps Alex. Peut-être pas la vie, mais au moins assez de temps pour profiter à fond de ce qu’il a à lui offrir. Dans cet avion en direction de Londres qui allait décoller en douceur grâce à un pilote plus que compétent, elle lui promit donc une chose. Aucunes allusions au mariage, aucunes hontes à son insu. Elle allait le protéger de ce qu’elle subissait contre son gré car il n’avait rien demandé à personne à part d’être avec elle pour quelques temps. Ses lèvres contre les siennes, elle savourait ce baiser avec une joie évidente. La proximité qu’ils avaient se voyait dans leur geste, dans la passion qu’ils avaient l’un pour l’autre. Pour un oeil extérieur, c’est évident qu’ils possèdent quelque chose, qu’il y a un amour réel. Mais eux, ils sont aveugles. L’un plus que l’autre. Ses mains dans ses cheveux, son soutien-gorge pendant lamentablement sur ses épaules, elle le voulait, maintenant. Se mordant les lèvres, elle le regardait d’un oeil nouveau. Il n’était plus le mec qu’elle se tapait régulièrement, il allait devenir le mec qu’elle allait présenter à sa grand mère dans quelques heures. La promotion était évidente là. La toux de Thomas les interrompit quelque peu et elle se recula un peu, laissant le majordome déposer les choses demandés sur la petite table à côté d’eux. Milo, toujours grognons quand on l’interrompt dans une activité très prenante comme l’embrasser comme si sa vie en dépendant, regarda le majordome avec un regard à faire peur mais qui fit rire la princesse. « Non, il a sa propre petite pièce. Là, il ne reviendra que si j’appuie sur ce bouton. » lui répondit Alexandra en lui pointant un petit bouton à côté du hublot. « Ouais, en fait, jusqu’à ce que je le siffle. » rectifia-t-elle sa phrase en riant. Lui demandant s’il avait faim, elle prit une fraise et la mangea en le regardant droit dans les yeux. Rien d’innocent là dedans, il adore la voir manger ainsi. « Peut-être que oui, peut-être que non. » Lâchant sa cuisse, il prit une fraise à son tout et la recouvrit de chocolat pour la mettre devant la bouche de la jeune femme. Elle mordit dedans, veillant à ne pas dégouliner de jus et en restant sexy. C’est inné chez elle. Il finit la fraise, l’embrassant par la même occasion. La graciant d’un doux baiser. Trempant son doigt dans le bol de chocolat, il l’étala sur la lèvre inférieure d’Alexandra pour ensuite venir la lécher, et mordiller en bonne et due forme. Elle voulu essayer, mais il la bloqua, lui disant qu’elle allait s’amuser plus tard. Milo le dominant, le retour. Il refit la même chose avec son doigt et le chocolat, cherchant un autre endroit à lécher sur le corps encore couvert de la princesse. Il tira alors sur ses cheveux blonds pour la faire lever la tête, exposant son cou à sa vue. Il dessina presque sur sa peau avec son doigt plein de chocolat et le fit descendre jusque dans son décolleté. Encore heureux qu’elle ne portait pas de col roulé. Elle resta tranquille, immobile presque. On entendait juste son souffle et on ne voyait que ses mouvements de respiration. Telle une statut de cire, elle se tenait tranquille, immobile, statique, mais pas insensible. Et il commença à lécher le chocolat sur sa peau. Fermant les yeux, elle apprécia chaque coup de langue, chaque gémissement qu’il émettait. Il murmura quelque mots, passa ses mains sous son pull pour le remonter un peu. Elle posa ses mains sur ses épaules pour se stabiliser et … Décollage immédiat. Elle rit un peu en le voyant grogner ainsi si bien que son souffle se coupa lorsqu’il captura ses lèvres d’un baiser fougueux. Il voulait la faire sienne, et cela se voyait. Il enleva une de ses chaussures, puis l’autre. Il remonta vers sa cuisse. Elle prit les choses en main en retirant son propre pull. « Je me suis dit que j’allais te faciliter la tâche. » Elle reprit son baiser et mis ses mains sous le pull de Milo. Il n’allait certainement pas rester habiller alors qu’elle était à demi nue dans l’avion. Ses lèvres sur les siennes, elle se sépara quelques instants pour pouvoir lui enlever son pull. Son corps l’envoutait. Sa peau douce, ses lignes parfaites. Son putain de V pour lequel elle mourrait. Il l’envoutait. Complètement. Se levant, elle le prit par la main pour l’entraîner avec elle. Alexandra se mit sur la pointe des pieds et l’embrassa doucement tout en détachant la ceinture du jeune homme. Hors de question qu’ils n’aient pas ce qu’ils veulent.

Alexandra le surprenait de jours en jours. Déjà qu'il n'était pas vraiment chaud patate à l'idée de se retrouver dans la famille royale pour une semaine, il appréhendait de se retrouver seul avec elle. Cette fille avec qui il n'arrêtait pas de se prendre la tête toutes les cinq minutes. Leur histoire était complexe, instable et ambigu. Ils n'arrivaient à pas à se supporter mais ne pouvaient rester loin de l'autre bien longtemps. Une relation compliquée et tordues dans lequel ils arrivaient à en tirer une certaine satisfaction. Sa blondinette assise sur ses genoux, il prenait un malin plaisir à laisser ses mains se balader sur son corps. Ce voyage allait être placé sous le signe du rapprochement, il en était persuadé. C'était surtout pour cette raison que Milo avait accepté de l'accompagner, il voulait être le seul dans sa vie et même s'ils n'étaient pas en couple ou quoique ce soit, il ne laissait sa place à personne. Il devait déjà subir la médiatisation des fiançailles Windsor, ça le rendait complètement fou de rage. Mais l'heure n'était pas aux lamentations. Sa main remonta légèrement dans le dos de la blondinette tandis qu'il l'embrassait avec intensité. Cette fille était sublime et elle lui faisait littéralement perdre la tête, autant par ses caprices que par son corps de rêve et sa douceur. Elle était une énigme à elle toute seule et il semblait apprécier ce qu'elle dégageait. Au delà d'être une petite princesse pourrie gâtée, c'était une femme forte qui savait ce qu'elle voulait, avec un caractère plutôt bien prononcé. Alexandra vint l'étonner lorsqu'elle enleva son pull, délicatement, sensuellement, laissant apparaître sa peau fébrile. « Voilà que madame prend des initiatives maintenant. » murmura-t-il le sourire aux lèvres avant de répondre à son baiser. Leurs lèvres s'entrechoquaient dans des baisers plus que torrides. Un frisson lui parcouru le corps lorsqu'il sentit les mains froides de la princesses, se faufiler sous son pull. Il sentait l'envie monter en lui, un désir brûlant de la faire sienne. Le sexe les animait et les unissait énormément. Cela a toujours été ainsi entre eux, une passion dévorante pour le corps de l'autre et un besoin omniprésent d'attirer l'attention de l'autre. Alexandra se recula légèrement pour lui enlever son pull, il leva les bras pour lui faciliter la tâche. Milo n'était pas fan des initiatives mais là, il n'allait pas se faire prier, l'envie d'elle était trop forte pour résister. Il la regarda se lever, il posa ses yeux sur son corps et vint se mordre la lèvre inférieure. Putain elle était belle. Il se délectait d'une bonne partie de baise dans l'avion privé des Windsor. Il comptait bien le souiller et, en aucun, ne voyait le mal là-dedans. En lui proposant un jet privé, Alexandra devait forcément s'attendre à un dérapage de ce genre. Cette fille était loin d'être pure et innocente comme elle pouvait le sous entendre. Elle en faisait une belle d'héritière au trône d'Angleterre. Sensuellement, elle se pencha vers l'avant pour lui détacher sa ceinture et l'inciter à se lever. Inutile de vous dire qu'il se leva de son fauteuil assez rapidement, sans demander son reste. Une fois debout, il ne la lâcha pas des yeux, la défiant au passage. Elle avait une idée en tête mais il était incapable de savoir de quoi il s'agissait. La Windsor lui attrapa la main et, simplement vêtue d'un jean et d'un débardeur, s'avança un peu plus loin dans l'avion. Lorsqu'elle ouvrit la porte, le Winthrop eu l'agréable surprise de découvrir une luxueuse chambre, assez spacieuse. « Putain vous vous faites quand même pas chier les Windsor là. » marmonna-t-il entre ses dents. C'était trop, il n'aimait pas vraiment ça. Alexandra entra donc dans la chambre et ferma la porte derrière lui. Le jeune homme fit un pas dans la pièce et l'examina des yeux. Malicieusement, son regard se posa sur elle et, sans chercher à comprendre plus loin, se précipita sur elle pour la plaquer sur le lit, lui arrachant un petit cri aigu de surprise. Se retrouvant rapidement sur elle, Milo vint éclater de rire. En la voyant rigoler à son tour, il afficha un large sourire conquis, ils étaient qu'à deux et n'avaient besoin de rien d'autre. « Tâche de ne pas crier trop fort, ça serait con que Thomas lance la rumeur que la princesse fiancée Alexandra Lucette Antoinette Windsor se fait sauter par un Castellan... Boh tu m'diras, je m'en fou un peu que tu fasses scandale, j'vais te faire hurler. » murmura-t-il avant de baisser la tête et venir l'embrasser dans le cou. Il posa ses lèvres sur sa peau douce et délicate, l'embrassant langoureusement, la mordillant presque. Il s'appuya à l'aide son avant bras et profita de son autre main libre pour la passer sous son débardeur. Il pressa son bassin contre elle lorsqu'il la sentit l'enrouler de ses jambes tandis que sa main se fraya un chemin jusqu'à son sein. Milo releva le bord de son débardeur et se recula légèrement pour venir embrasser son téton durcit par l'excitation. Sous lui, Alexandra n'avait absolument rien d'une princesse, héritière directe d'un empire. Elle était sous emprise, voilà tout.