tatash|| rubi-x game met his greatest sinners.

Cette soirée n'était pas prévu pour toi, tu n'en n'avais pas été informé jusqu'à que tu reçoives le message de Tate, te demandant de te ramener à cette adresse en t'expliquant le but de la soirée. Tu l'avais vu deux trois fois jusqu'à aujourd'hui, rien de bien exceptionnel mais à croire qu'il t'avait bien cerné. Il avait dû se douter que la mather que tu es, ajouté à la fille qui s'attache pas, qui est volage, qui aime s'amuser, qui profite de la vie et qui se fiche du regard ou des pensées des autres, que cette soirée était faite pour toi. Voilà pourquoi tu avais sauté immédiatement dans des habits et que tu avais foncé vers ce manoir. A peine arrivée, tu l'avais trouvé à t'accueillir, pour finalement le suivre à l'étage. On vous avez déjà repéré ensemble, les eliots comme les mathers vous avez vu l'un avec l'autre et toi tu t'en moquais bien. Tu l'appréciais bien Tate, il t'attirait et qu'il soit bleu n'était qu'un détail. Un gros détail d'accord mais c'est ce qui faisait que ça t'attirait vers lui aussi, c'était dangereux, risqué, presque interdit. Puis toi qui n'aime pas les règles et les interdictions, forcément c'était juste parfait. Tu suis donc le brun, te laissant guider, sans réfléchir, sans penser. Tu montes les marches une par une. Tes yeux se posent sur des portes de chambres, sur des meubles remplis de poussières. Tu vois même un vase contenant des fleurs fanées qui doivent être ici depuis des années. C'est vieux, lugubre mais ça te fait pas peur. C'est surement pas plus flippant que dans un cimetière non ? C'est Milan qui va être content d'entendre tes aventures... Tu suis le rythme de la course, tes cheveux volants à chaque pas que tu fais, allant de gauche à droite et de droite à gauche. Tu te retrouves alors stoppé et en un fragment de seconde t'es contre un mur, plaquée, les lèvres de Tate sur les tiennes. Tes mains se posent automatiquement sur sa veste alors qu'il n'a plus rien en dessous de celle ci, son haut étant désormais sur toi. Tu prolonges le baiser, tandis que tu inverses la situation pour que ce soit lui contre le mur. Plaqué. Bloqué. Tu poursuis ton baiser, tes mains se posant sur ses épaules pour lui retirer sa veste. S'il te cherchait, il allait te trouver.

Ce qui avait entre Tate et toi ? Tu ne serais pas l'expliquer parce que tu n'y avais jamais vraiment pensé déjà et puis c'était assez étrange et compliqué. Non seulement c'était un eliot, toi une mather, en plus un pote de ta soeur, le meilleur ami du vice président, sans compter de l'ex de Sage. C'était un beau bordel, mais ce qui était évident c'est qu'entre vous il y avait quelque chose. Y avait cette attirance sans trop savoir pourquoi. Peut être le goût du risque, le goût de l'interdit de par vos maisons mais aussi vos proches. Ce qui était étrange aussi c'est que tu ne lui avais toujours pas sauté dessus. Toi la croqueuse d'hommes, tu n'étais pas encore passée à l'action. Tu avais accepté de le voir en tête à tête et rien n'avait eut lieu. Aussi vu comme tu avais apprit qu'il était un eliot et toi une mather, ça avait calmé vos ardeurs. Puis Thanksgiving, impossible d'avoir une discussion. Seulement ce soir était jouable, mais c'était pas non plus cette fois là que vous alliez discuter. Quelques minutes après ton arrivée, tu étais main dans la main avec le bleu, grimpant les escaliers pour vous trouver une pièce. Tu le suivais, te laissant guider pour finalement vous stopper dans un couloir. En un rien de temps tu finis plaquer contre le mur et ses lèvres sur les tiennes. Tu lui ôtes sa veste e tu inversas la situation, le plaquant à son tour contre le mur, non sans briser le baiser que vous échangiez. Le premier vrai baiser que vous partagiez. Celui de l'anniversaire étant plus pour embêté la bizutrice de Moana, qui c'était avérée être Ivy. Tu sens ses mains qui glissent sur ton corps pour venir te soulever. Tes jambes encerclent sa taille et ses mains te maintiennent contre lui. Tu entends une porte s'ouvrir, un bruit bien grinçant, mais tu t'y intéresses pas plus. Tu le laisse vous guider et te déposer sur un bureau qui se trouve non loin de l'entrée. Tes fesses sur le bois du bureau, tes mains se déposent vers son bas, tirant sur celui ci pour lui faire signe de l'ôter (je sais plus ce qu'il porte, la flemme de chercher). Tes mains finissent par se poser sur son torse une fois qu'il n'a plus de bas de vêtement. D'un mouvement contrôlé tu le pousses avec tes mains pour qu'il recule. Tu descends du bureau et tu t'approches dangereusement de lui, telle une lionne prête à sauter sur sa biche. Tu entends la musique d'en bas résonner tellement elle est forte, tu peux même entendre des voix lointains, mais tout ce qui te préoccupe est l'eliot.