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(RHIAMY) Quand tout à coup tu croises un regard qui te perfore de part en part.

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Quand tout à coup tu croises un regard qui te perfore de part en part
Rhiannon & romy

Appliquant mon rouge à lèvres préféré, je me rends compte que ça fait bien longtemps que je n'étais pas sortie de chez moi. En tout cas sortie neuf heures du soir passées pour faire la fête en bonne compagnie. J'avais du mettre un frein à mes soirées à mon retour du Summer Camp, parce que mon corps ne me permettait tout simplement plus de garder un tel rythme de vie. Il aura suffit d'un accident de kayak, d'un coup de rame mal placée pour me pourrir la vie jusqu'à nouvel ordre. J'ai beau toujours dire que je ne regrette jamais rien dans la vie, cette journée là, je peux assurer que je la changerais si j'en avais le pouvoir. Je reviendrais dans le temps, je me désinscrirais de cette stupide activité kayak. Ou bien je refuserais tout simplement de monter dans le même kayak que Lewis. Car dans le fond, c'était pas l'activité le problème, mais bien lui. Lui et les drames qui l'accompagnent. A moins que ça soit moi, l’aimant à catastrophes. L'oiseau de mauvaise augure. Il y a de quoi se poser la question. Un dernier coup d'oeil dans mon miroir et j'attrape la boîte de médicaments fraîchement prescrite par mon médecin. Ce dernier et Milo m'ont dit que je ne devais surtout pas oublier de les prendre. Je fais glisser deux cachets dans la paume de ma main, puis tapote à nouveau au dos du tube pour en faire tomber deux autres. Mieux vaut trop que trop peu. Un haussement d'épaules et j'avale les cachets, impatiente d'en sentir les effets. Je commençais tout juste à avoir mal de tête et à ressentir un début de vertige. Voilà à quoi je suis réduite. Me gaver de médicaments pour être sûre de passer une bonne soirée, de ne pas finir à minuit dans les toilettes, éblouie par les lumières, assourdie par la musique, complètement désorientée, trop sensible à ce qui m'entoure. Satisfaite, je sors donc de ma salle de bain le sourire aux lèvres, et glisse le tube de médicaments dans ma pochette avant de sortir de l'appartement pour monter dans le taxis que j'avais fait venir. Quelques minutes plus tard, ce dernier me dépose devant le bar où Rhiannon et moi nous étions donné rendez-vous. Je jette un rapide coup d'oeil autour de moi puis à ma montre et conclus que la blonde doit déjà être en train de m'attendre à l'intérieur. J'entre donc dans l'établissement déjà bondé et me mets rapidement sur la pointe des pieds pour essayer de distinguer mon amie. Je laisse échapper un petit rire alors que je l’aperçois près du bar. Evidemment. Je me fraie donc un chemin jusqu'à elle et lui fais la bise une fois arrivée à sa hauteur. « Je vois que tu ne perds pas de temps. » je lui lance taquine, le regard insistant sur la boisson qu'elle a en main. « Une deuxième s'il-vous-plait ! » que je dis au serveur en me tournant vers lui. Je vais pas la laisser s'amuser sans moi. Je n'ai même pas fait attention à la boisson qu'elle avait dans son verre, mais les couleurs m'ont inspirée à prendre la même chose. Je sais pas, je me sens de bonne humeur. J'ai pas envie de me prendre la tête à quoi que ce soit, juste profiter d'une chouette soirée en compagnie de quelqu'un qui me fait du bien. Car c'est comme ça avec Rhiannon. Chaque instant passé avec elle me redonne le sourire, me donne envie de profiter davantage de tout. Elle a cette influence positive sur moi que personne d'autre n'a jamais eu. Ou presque.

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@N. Rhiannon Callaghan
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Rhomy & Rhiannon

Ton regard se focalise sur cette bouteille d’alcool depuis un bon moment. Du vin blanc. Probablement la meilleure que tu n’eus jamais goûté. En dépit de la vodka ou du whisky. Faut dire que tu étais devenue une professionnelle dans ce domaine depuis un certain nombre d’années. Peut-être six. Peut-être cinq. Tu avais fini par arrêter de compter. Parce que ça n’avait plus de sens. A quoi bon ? Allongée sur ton canapé, tes yeux ne peuvent se détacher de ce saint graal. Autrefois, tu n’aurais pas attendu une seule seconde pour l’ouvrir et l’engloutir en à peine quelques gorgées. Mais l’hésitation s’est emparée de ton être. De l’incertitude. Oui, Rhia. Tu hésites. Tu ne sais plus quoi faire. Tu es juste perdue. Ce goût, te brûlant l’œsophage à chaque fois qu’il te traverse, te manque. Tu en redemandes. Ton corps en redemande. L’odeur t’attire. Elle inhibe tes sens. Qu’est-ce que tu attends ? Tes larmes, fragiles, pudiques, insolentes, belles et tragiques, creusent leur sillage sur ton grain de peau. Se perdant rapidement dans les abysses de l’oubli. Ta main vient les balayer rapidement. Lasse de cette vie. Les bruits de conversation tardive et enjouée ont laissé place au néant. Un vide s’est créé. Un trou béant. Une vie névrosée. Incarnation d’un cauchemar sans fin. Tu t’es égarée Rhia. Ça fait bien longtemps que tu t’es fourvoyée sur ce chemin de perdition. La tentation t’attire. Inexorablement. Ton cerveau va finir par exploser. Lincoln. Samaël. Abélard. Ton cœur se fissure à chaque fois que tu penses à eux. A chaque fois que leurs visages t’apparaissent. Le cœur morcelé en mille morceaux. Tu as besoin de vivre. De renaitre. Tes yeux embués se tournent vers la table basse. Un nouveau message. Ou plutôt un rappel. Tes yeux s’élargissent. Bordel. Romy. La soirée. Tu avais complètement zappé. A cause d’eux. Beaucoup trop préoccupée ces derniers temps. Deux heures, il te restait. Largement suffisant. Hors de question que tu rates cette occasion de la revoir. Sa présence. Plus que nécessaire. Tu as besoin d’elle. De son sourire. D’entendre sa voix. De la prendre dans tes bras. Tu as juste envie qu’elle t’enlève. N’importe où. Tu pètes un câble. Tu veux en finir avec cette vie. Tu as cette impression qu’on s’acharne sur toi. Que le monde entier te rejette. Que le monde entier tu veux. Tu n’es pas Arizona, ta sœur jumelle. Tu ne le seras jamais. Et t’aimerais que les gens se le mettent dans leur crâne. Tu n’es pas aussi brillante qu’elle. Pas aussi parfaite. Tu as mal. Cette comparaison, elle va finir par te dévorer de l’intérieur. Par te consumer. Voilà pourquoi Romy t’apparait comme la seule solution. Ta sauveuse. Parce qu’elle ne connait pas Arizona. Parce qu’elle connait ta valeur, ce que tu vaux. Tu te relèves d’un seul coup, motivée. Tu veux passer une bonne soirée. Et pour ça, t’as besoin de te refaire une beauté. Tes vêtements tu les jettes par terre. Sans aucune retenue. Et tu fonces directement sous la douche. Tes migraines se font de plus en plus fréquentes. Tu ne comprends toujours pas pourquoi. Tu as conscience que tu devrais consulter. Parce que ce n’est pas normal. Mais tu ne veux pas embêter Oswald. Et encore moins l’inquiéter. Ta meilleure amie possède suffisamment de problèmes, tu ne veux pas lui en rajouter davantage. De toute façon, ce n’est pas dans ton genre de te reposer sur les épaules des autres. Tu es forte Rhia. Indépendante. Agis comme tel. Cesse de te comporter comme une enfant. Le jet d’eau chaude brûlante te permet de te remettre les idées en place. D’y voir plus clair. Lentement, tu fermes tes paupières et tu te laisses aller. Après tout, c’est ce que tu sais faire de mieux.

Douchée, habillée, coiffée et te voilà désormais maquillée. Un coup d’eye-liner. Un coup de crayon. Quelques traces de mascara. Léger. Tu ne sais pas du tout comment la soirée va se dérouler. Mais tu es sûre d’une chose. Romy, tu veux la revoir. Non discutable. Un coup de téléphone, une dernière vérification et tu quittes ton domicile. Le taxi te fait attendre. Tu soupires. Mais tu conserves ta bonne humeur fraichement acquise. Le sourire aux lèvres. Jusqu’à ce qu’il décide de se pointer. Enfin. Quelques banalités échangés et il détale. Quinze minutes. Le temps de ton trajet. Tu remercies le chauffeur, ne lui redonnant que le strict nécessaire – non parce que tu es rancunière mais parce que tu n’as rien sur toi. Pauvre. Ce bar, tu le connais. Tu ne pourrais compter le nombre de fois où tu t’y es rendue. Seule ou accompagnée. Il est devenu ton repère, en quelque sorte. T’es presque sûre d’y passer plus de temps ici que chez toi. Tu secoues la tête de gauche à droite tout en pénétrant à l’intérieur. Les lumières tamisées. Une musique envoûtante. Ensorcelante. Tu sens que tu vas y prendre du plaisir. Comme d’habitude. Sans perdre une seule seconde, tu te diriges vers le bar. Un clin d’œil en direction du barman. Il te rend la pareille. Normal, tu es devenue une habituée. « Alors tu viens seule ou accompagnée cette fois-ci Rhia » il te demande, le visage égayé. Probablement grâce à ta venue. « Tu verras bien, et sers moi comme d’habitude. Mais deux verres s’il te plait. Je vais en avoir besoin » tu répliques, le regard provocateur. Légèrement sensuel. C’était devenu un jeu entre vous. Il acquiesce de la tête et te tourne le dos, s’affairant à ses affaires. Tu en profites pour faire un rapide tour d’horizon. Ton regard parcourant promptement la salle. Des visages inconnus. Des corps qui se touchent et qui bougent dans tous les sens. Une ambiance devenue familière. « Et voilà pour toi ma belle » il relance, te tendant tes deux commandes. Un sourire enjôleur en guise de remerciement. Et tu les saisis. Les vidant d’une seule traite. Misère. Tu adores ça. « Je vois que tu ne perds pas de temps. » Tu sursautes, ayant failli t’étouffer par la même occasion. Cette voix. Enfin. Romy. Un large sourire nait sur tes lèvres rosées au moment où tu tournes vers elle. Tu l’observes. Magnifique. « Tu me connais, j’aime bien avoir un train d’avance sur les autres. » La belle brune vient prendre place à côté de toi et vous vous échangez un sourire. Elle finit par récupérer son dû. « Très bon choix ! Mais t’en fais pas, j’ai d’autres boissons à te proposer. Crois-moi bien que j’ai eu le temps d’en essayer plusieurs. Ça vaut le coup, tu verras » tu lâches, portant ta nouvelle coupe à tes lèvres. Sans la lâcher du regard. D’humeur taquine. Joueuse. A chaque fois qu’elle est à proximité, c’est toujours pareil. Tu te sens différente. Tu agis différemment. Inconsciemment. Elle te fait cet effet-là, Romy. « On trinque ? A cette formidable soirée en perspective. Que la chance et l’amour soient avec nous ce soir ! »


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Quand tout à coup tu croises un regard qui te perfore de part en part
Rhiannon & romy

Je souris à la remarque de Rhiannon. Avoir un train d'avance sur les autres, c'est sûr qu'elle aime ça. Elle fait d'ailleurs partie de ces rares personnes qui arrivent à prédire à l'avance les gestes que je vais faire lorsque nous nous entraînons ensemble. Elle esquive toujours chacun de mes coups, comme si elle lisait dans mon esprit. Comme si elle et moi, on pensait la même chose, toujours connectées, en parfaite synchronisation. Plus besoin de communiquer, de s'exprimer, c'est comme si tout se disait en un simple échange de regards. Je l'ai dans la tête Rhiannon, je l'ai dans la peau. Pour elle, je pourrais presque me laisser me faire mettre à terre, baisser les bras, la laisser prendre le dessus. Presque. Car je peux pas, et elle non plus. On se respecte trop que pour tricher, que pour donner l'illusion à l'autre d'avoir gagné. C'est ça qui est bien entre nous. Fidèles à nous-mêmes. Personne ne demande à personne de changer, on s'apprécie telles que nous sommes. Car nous ne sommes pas parfaites, ça on le sait bien, et c'est certainement ce qui nous plaît. Il n'y a pas d'attentes, pas de mésentente, nous sommes sur la même longueur d'ondes, que demander de plus ? Je demande donc la même boisson qu'elle au serveur tandis que je m'assieds à côté d'elle, persuadée que quoi qu'on me serve, cela me plaira, puisque cela a plu à Rhia. Je lâche un petit rire alors qu'elle m'annonce qu'elle a d'autres boissons à me faire tester. Je hausse les sourcils, amusée, en attrapant le verre qui m'a été apporté. Une fois encore, elle ne perd pas de temps. Elle m'annonce la couleur, et j'aime l’aperçu que j'en ai jusqu'à présent. Son regard taquin, son sourire en coin. Elle est rayonnante. « Je te fais confiance. Puis c'est pas mon genre d'avoir froid aux yeux, j'ai une bonne descente. » que je lâche, presque pour la mettre au défis. Comme lorsque nous nous retrouvons face à face, à essayer de deviner laquelle de nous deux prendra le dessus sur l'autre. A se tourner autour sans jamais vouloir faire le premier pas vers l'autre. Elle finit par me proposer de trinquer et je hoche la tête pour acquiescer. La chance et l'amour. J'ose pas le dire, mais moi je crois ni en l'un, ni en l'autre. La chance, c'est pour ceux qui attendent, qui n'osent pas saisir leur vie, ceux qui veulent que tout leur tombe dans les mains tout cuit. Puis l'amour ... Ah l'amour. C'est bien plus complexe. Qu'est-ce que j'en sais, moi, de l'amour ? Pas grand chose. J'ai aimé, oui. Très fort. Mon premier amour, maintenant devenu mon meilleur ami. C'est vrai que c'était beau, c'était doux. Simple et plaisant. Mais nous avions quoi ? Seize ans ? Tout était mieux à cette âge là. Aujourd'hui, j'en ai vingt-deux, et quelque chose me dit que l'amour, c'est devenu plus compliqué, plus dur à gérer. Ca m'échappe, à moins que ça soit moi qui lui échappe. « La chance, on l'a entre nos mains. » je dis en levant mon verre en sa direction. « Quant à l'amour ... » je rajoute, pour laisser ma phrase en suspens. L'amour on verra ça plus tard. Je finis donc par porter mon verre à mes lèvres pour combler le silence que je viens de créer. Je comprends pas trop, je devrais pas avoir à me sentir mal à l'aise après une telle remarque. Peut-être que le fait de me rappeler que je suis une handicapée des sentiments qui me rends donne envie de finir cette boisson cul sec. Si cela ne tenait qu'à moi, ça ne me dérangerait pas. Je vivrais ma vie tranquillement, toujours seule mais heureuse. Sauf que voilà, ça ne tient pas qu'à moi. Il y a des gens autour de moi, des gens qui attendent quelque chose, ou qui au contraire, craignent comme moi qu'il y ait quelque chose. Des gens qui font qu'il est impossible de rester en bons termes avec eux indéfiniment parce qu'un jour, mon caractère et mon rythme de vie entrera en contradiction avec le leur. C'est comme ça, je finis toujours par être une épine dans le pied. Tout va bien, puis tout ne va plus. Heureusement, pour le moment tout va bien avec Rhiannon. Pourvu que ça dure. « Alors comme ça, t'es une habituée ici ? » je lui demande en me rapprochant d'elle, la joue dans ma main, le coude sur le comptoir. « Qu'est-ce que tu me conseillerais ? De quoi j'ai envie là ? » je lui dis en jetant un bref coup d'oeil au tableau des boissons. Je suis moi-même pas bien sûre de ce qui me fait envie, d'autant plus que mes médicaments viennent doucement me brouiller les idées. Mais je suis curieuse de savoir ce que Rhia pourrait me proposer.

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Rhomy & Rhiannon

Romy ou la personne qui était la plus à même de comprendre ta situation. Tu ne saurais décrire votre relation. Passionnelle. Affective. Un lien fort qui ne peut s’expliquer avec des mots. La parole n’est pas nécessaire. Un seul regard suffit à vous comprendre. Un lien indescriptible. Inexplicable. Une présence capable de guérir tous tes maux. Ou presque. Faut dire que tu t’accrochais à la boisson. Incapable de t’en défaire. Incapable de t’en passer. Une drogue. Une addiction. C’était mal, tu le savais. Mais tu ne pouvais t’en empêcher. Tout bonnement. Romy est ce genre d’amie qui t’accepte telle que tu es. Celle qui ne te jugera pas pour tes actes. Pour tes gestes commis. L’inverse était également vrai. Romy, elle a cette influence. Négative. Positive. Tu ne saurais le dire. Une emprise à laquelle tu ne peux te défaire. Tu es fascinée par elle. Et tu ne sais pas tellement de quand ça date. Mais tu t’en rends compte maintenant. Cette soirée, elle sera inoubliable. Tu en aies convaincu. Tu ne saurais expliquer pourquoi. Romy, elle te défie. Dans son attitude. Dans ses gestes. Dans son regard. Une compétition perpétuelle. Celle qui réussira à faire tomber les armes. Celle qui réussira à briser le mur de l’autre. Tâche ardue. Mais le challenge n’en était que plus attractif. « Je me doute bien que ça ne t’intimide pas. A voir qui sera la dernière encore debout à la fin. Parce que je tiens assez bien l’alcool, étonnamment » tu réponds, un clin d’œil au passage. Tu la testes. Tu la provoques. Juste pour voir si elle rentrera dans ton jeu. Juste pour voir à quel point elle était prête à s’amuser ce soir. Et lâcher prise. Au moment où tu décides de trinquer, tu observes son hésitation. Serait-elle en train de se questionner intérieurement ? A quoi pouvait-elle penser ? La chance. L’amour. Deux notions complètement abstraites, essentielles. Clairement, le destin n’était pas de ton côté. Tomber amoureuse d’un mec qui finira par choisir ta sœur. Son décès. Tes parents qui finissent par divorcer. Te forçant à faire un choix. Vivre avec ton père et sa nouvelle femme. Ou rester soutenir ta mère ? Cette femme qui n’a eu cesse de te répéter que tu ne serais jamais aussi bien qu’Arizona. Tu ne lui arriveras jamais à la cheville. Deux mondes différents. Tu ne pouvais à peine qu’effleurer du bout des doigts la vie qu’avait ta sœur jumelle. Tu vivais à travers elle. Tu vivais la vie qu’elle avait toujours rêvée d’avoir. Parce que tu te sentais fautive. La culpabilité s’accrochait à chaque parcelle de ton corps. Elle ne désirait pas disparaitre. T’avais fait le choix de rester auprès de ta génitrice. Ayant connaissance du prix à payer. Des accusations, des remontrances à longueur de journée. T’en avais juste marre. Rien d’étonnant à ce que tu trouves réconfort et sécurité dans la boisson. Pas étonnant que tu aies décidé de lâcher prise. Tu déconnes Rhia. Mais personne n’est présent pour t’en empêcher. Pour t’arrêter. Alors tu continues. Poussant tes limites au maximum. Jouant avec ta vie. Tu te cherches. Est-ce vraiment la vie que tu avais toujours désirée ? Tu en doutes. Romy te questionne. Elle te sort abruptement de tes pensées. Tu clignes plusieurs fois des yeux. Buvant une longue gorgée. Reconcentre toi Rhia. Cesse de t’éparpiller. « Disons que le barman m’apprécie bien. Enfin si tu vois ce que je veux dire. Je crois que je lui ai tapé dans l’œil. Que veux-tu, incapable de résister à mon charme. Qui pourrait lui en vouloir » tu lâches de manière taquine, un sourire narquois barrant tes lèvres. Elle s’intéresse à toi. Elle ne fait pas semblant. Tu plonges ton regard bleuté dans le sien. Tu fonds. Tu te sens juste bien. Elle a ce don de balayer tous tes problèmes. D’un seul sourire. Des gestes délicats qui te rassurent. Des paroles sensées qui te réconfortent. Tu ne sais pas vraiment ce que tu ferais sans elle.  « Qu'est-ce que tu me conseillerais ? De quoi j'ai envie là ? » elle te demande. Tu suis son regard jusqu’au tableau répertoriant les différentes boissons. Tu lui adresses un sourire espiègle. Farceur. Jouons Romy. Tu attrapes sa main et tu l’obliges à te suivre sur la piste de danse. « De ça tu as envie » tu lui murmures au creux de l’oreille. Passant ton bras derrière sa taille. Collant ton corps au tien. Tu ne sais pas ce qui te prend. T’es juste portée par l’ambiance. « Voyons voir si tes talents de danseuse équivalent à tes talents de combat. Que ce soit sur une piste de danse ou sur un ring, je te bats aisément » tu lâches, une lueur de défi dans les yeux. Tu t’écartes d’elle et tu laisses ton corps se laisser aller au gré de la musique endiablée.  


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@Romy Oswald
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Quand tout à coup tu croises un regard qui te perfore de part en part
Rhiannon & romy

J'arrive pas à la lâcher du regard. Paradoxale, puisque je redoute le sien dès qu'elle le pose sur moi. J'aimerais pouvoir la fuire, prendre mes jambes à mon cou, disparaître dans un trou de souris. Et pourtant. Oui, pourtant je me sens si bien avec elle, comme si elle pouvair m'embellir, comme si elle arrivait à me rendre meilleure. C'est peut-être ça, la source de mes craintes. Et si je n'étais pas à la hauteur de ses attentes ? Et si au contraire, elle arrivait à me changer, me faire perdre pied ? Romy l'indomptable, je rêve de liberté. Je refuse de m'adapter, car j'ai peur de perdre mon libre arbitre, de devenir la chose de quelqu'un. Et je ne peux pas m'empêcher de me demander ce que cela peut être d'être sa chose. Rhiannon ne m'a jamais demandé d'être quelqu'un d'autre. Elle m'accepte telle que je suis, mes qualités, mes défauts. Alors c'est tentant. De lâcher prise, de me perdre dans l'azur de ses prunelles, dans l'océan de son regard. Comme au beau milieu d'une tempête. L'envie de résister elle est là, elle perdure bien qu'on en connaisse l'issue. N'est-ce pas mieux de consentir, limiter les dégâts ? Je lâche un sifflement entre mes dents alors qu'elle me parle de ce barman. J'en viens même à lever les yeux en l'air, sans réprimer un petit sourire amusé. Incapable de lui résister. J'ai pas envie d'y croire, pourtant me voilà déjà convaincue. Puis c'est qui ce barman ? Je suis tentée de faire la remarque que c'est pas très professionnel tout ça, mais je m'en abstient. Ce serait l'hôpital qui se fout de la charité. Je ne me pense pas supérieure pour juger les autres car je sais que je ferais pas mieux. Elle a raison Rhiannon, comment lui en vouloir ? « Si tu veux mon avis, je le trouve pas génial. Je veux dire, regardes le. Il a pas l'air bien futé derrière son comptoir. Il est de taille. » je réponds, sourire mesquin aux lèvres que j'essaye de dissimiler derrière mon verre. C'est pas mon genre d'être méchante gratuitement. Mais là, c'était plus fort que moi. Comme si j'avais sombré à une force obscure. Une pointe de jalousie. Je me crois sincèrement maline et finis par poser ma joue dans le creux de ma main alors que je continue mon petit jeu, lui demandant de quoi j'ai envie. Tiens, c'est vrai ça. De quoi j'aurais envie maintenant ? Je me pose moi-même la question, le bourdonnement de ma jalousie ayant recouvert celui de mon palpitant. Est-ce qu'on est encore en train de parler de boissons ? Avec moi, aucune question n'est pausée sans intention. J'ai pas tendance à beaucoup parler, je ne m'embarrasse pas de belles paroles. Je cogite, puis m'exprime, tout est réfléchi. Rhiannon m'adresse alors un large sourire, auquel je répond de la même façon. Bordel c'est contagieux. Comme si mon corps ne répond désormais plus à moi, mais aux signes que m'envoit celui de Rhiannon. Elle attrape alors ma main et m'attire avec elle à travers la foule, jusqu'à la piste de danse. Toujours un peu surprise, je reste plantée là sans trop savoir quoi faire, comment réagir. Je frémis alors qu'elle murmure à mon oreille. Bien joué Rhiannon. Si au départ, l'idée ne m'avait pas traversé l'esprit, la voilà maintenant bien ancrée. Son corps contre le mien, son bras derrière ma taille, j'ai le coeur qui s'affole. « Je vois que tu ne cesses de te bercer d'illusions, même lorsqu'on change d'environnement. » je lui réponds amusée alors qu'elle s'imagine plus forte que moi. Je ne peux pas m'empêcher de la contredire, question de fierté. Mais dans le fond, je doute quelque peu de mes talents de danseuse. A vrai dire, les quelques fois où je danse, je ne me questionne pas sur le résultat. J'ai jamais dansé pour les autres, sinon pour moi. Je l'observe donc qui s'éloigne de moi et commence à onduler sur la musique. C'est dur de ne pas la quitter du regard, d'ailleurs je suis persuadée que toute la salle se réjouit du spectacle. Elle est là, à danser, elle illumine la piste de danse et le pire dans tout ça, c'est qu'elle s'en rend sûrement pas compte. Car elle ne se doute pas une seconde d'à quel point elle peu être rayonnante. Époustouflante. Elle est belle tout simplement. Elle met de la joie et de la chaleur dans mon coeur, alors moi aussi je commence à danser, suivant le rythme de la musique et des mouvements de Rhiannon. Quand elle s'approche, je m'éloigne, quand je m'approche, elle s'éloigne. On se tourne autour, on se fuit, on se poursuit. On se frôle du bout des doigts, on manque de se toucher sans jamais y parvenir. Je tourne sur moi-même et il aura suffit d'une seconde loin de mes yeux pour que quelqu'un n'entre dans mon champ de vision, s'interpose entre elle et moi. Quelqu'un qui vienne danser avec elle. L'éloigner, nous séparer. Mon sourire pourtant persistant vient à s'effacer. Je rage intérieurement. C'est qui ça ? Mais j'arrive à le reconnaître, même sans son tablier. Foutu barman. « Sois mignon et vas nous chercher deux boissons. » que je lui ordonne, bien qu'il ne soit plus de service, avant de me placer entre eux deux. Car si elle est le soleil, moi je suis la lune, prête à l'éclipser à la vue des mortels.

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Rhomy & Rhiannon

Tu te rends compte que tu n’as jamais réussi à aller de l’avant. Renfermée dans un mutisme. Vivant dans le passé. Etant incapable de t’en défaire. De t’en échapper. Ta vie n’est basée que sur des « et si ? ». Et si les places avaient été échangées ? Et si ton destin avait été différent de celui qui t’attendait ce fameux soir-là ? Encore et toujours des « Et si ». s Arizona, tu y penses sans arrêt. Ce qu’elle aurait fait à ta place. Ce qu’elle aurait dit. La vie qu’elle aurait eu. Il n’y a pas un seul moment où tu ne songes pas à elle. Excepté lorsque tu es en compagnie de Romy. Tu ne saurais l’expliquer mais lorsque tu es avec elle, tout est différent. Tu te sens calme, apaisée. Sereine. Un lien indescriptible. T’as l’impression de ne faire qu’un avec elle. Vos corps dansant à l’unisson. Dans un parfait accord. Une parfaite harmonie. Tu n’as pas le sentiment d’avoir ressenti pareille émotion, pareil sentiment avec quelqu’un d’autre. Ta relation avec Romy est spéciale. Unique. Les deux faces d’une même pièce. Le ying et le yang. Elle t’entraine dans les profondeurs, dans les abîmes en même temps que tu l’attires vers le haut, vers la lumière. Mais la réciproque est toute aussi vraie. Elle représente à la fois ton salut et ta perte. Ça devrait t’effrayer. Mais l’effet s’est inversé. Les ténèbres. La noirceur. Ça t’attire. Ça te fascine. Elle te donne envie de rejoindre son monde. D’y rester. T’as juste besoin de croiser son regard pour te sentir en sécurité. Rassurée. Tu ondules ton corps, tu le fais bouger au rythme de la musique, le collant davantage au sien. Comme si t’avais absolument besoin de la sentir tout près de toi. T’es portée par l’adrénaline. L’alcool commence à agir, t’es même plus sûre d’être maître de tes mouvements. Mais tu te laisses juste porter.
Romy elle te remercie. Ses paroles sont réconfortantes. Ta tête posée contre son épaule, t’as juste besoin de fermer les yeux pour profiter un maximum de ce moment qui vous ait offert. Irréel. Surréaliste. Est-ce mal de la désirer à ce point ? De vouloir entrelacer ses doigts ? De vouloir sentir son souffle chatouiller ta peau ? ça t’ait jamais arrivé auparavant. Tu ne sais pas que ça fait de convoiter non pas un homme  mais une jeune femme. « Le bien, ou le mal. J’ai plus l’impression de te faire souffrir qu’autre chose. Je ne sais pas…Te prendre la tête avec un mec, juste pour moi… J’en vaux pas vraiment la peine tu sais » tu murmures, riant légèrement. Tu ne mérites pas pareille attention. Pareil attachement. T’y es pas habituée. Toutes les personnes que tu n’as cessé d’aimer ont tous fini par te trahir ou t’abandonner. Lincoln, Arizona, Abélard et même Sloan. Parfois, tu te poses des questions. Souvent même. Peut-être en es-tu la principale cause ? Peut-être que tu es destinée à faire fuir les gens qui comptent pour toi. Peut-être que tu es destinée à ne jamais être heureuse. Maudite que tu es. Tu finis par détruire tout ce que tu touches. Tu t’en es rendue compte avec Sloan. Tu l’as poussé à bout. Maintenant il s’en veut alors que tout est de ta faute. Est-ce égoïste de vouloir une personne alors qu’on sait qu’on finira par l'anéantir ? T’as proposé à Romy de s’enfuir. De vous en aller très loin d’elle. Mais sa réponse te surprend. T’écarquilles les yeux, ne comprenant pas où elle voulait en venir. Tu relèves la tête, plantant un regard indécis dans le sien. « Je suis trop bien pour toi ? Tu t’entends parler ? C’est plutôt l’inverse oui ! Ne te sous-estimes pas Romy. La perfection n’existe pas mais tu t’en rapproches le plus, crois moi. Je te suivrais volontiers, les yeux fermés où tu décideras d’aller. Même maintenant. Je ne sais pas, mais tu comptes pour moi. Et j’ai pas envie que tu dises des choses pareilles » tu la grondes doucement, portant ta main vers son visage. Tu le caresses. Tendrement. Est-ce l’alcool qui parle ? Est-ce ton cœur ? Bordel. Tout est si confus. Tu prends subitement peur. Ça t’effraie. T’aimes que la gente masculine, pas vrai ? Ton rythme cardiaque s’accélère. Tu t’écartes subitement d’elle, mettant un peu de distance entre vous. Légèrement, tu souris. Histoire de la rassurer. « J’ai besoin de prendre l’air. Je reviens, je vais juste dehors…. Quelques minutes… » tu bafouilles, détournant les talons. T’as l’impression que ton cœur va exploser. Tu ne comprends pas ce qui t’arrive. Où est-ce que tu n’as tout simplement pas envie de mettre un mot dessus ? Une fois  à l’extérieur, tu poses ta tête contre le mur. Reprenant ta respiration. Reprenant tes esprits. T’es perdue. T’as envie de pleurer. Parce que tu crois savoir. Mais t’as pas envie d’admettre. Admettre que Romy elle t’attire vraiment…


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Quand tout à coup tu croises un regard qui te perfore de part en part
Rhiannon & romy

Hiptonotisée, fascinée. Les cheveux de Rhiannon virevoltent au rythme de la musique autour de son visage. Elle rayonne, elle éblouis. Comme une étoile dans la nuit, elle éclaire mon visage en y faisant naître un sourire dès qu'elle pose son regard sur moi. La perfection a un nom et elle s'appelle Rhiannon. Cette fille est un véritable champ de bataille sur lequel la lumière et l'obscurité se livrent une guerre sans nom. Elle non plus, elle a pas eu l'existence facile. Elle a ses cicatrices, son vécu. Sa dose de souffrance et de malheurs. Et pourtant, cela ne l'empêche pas de rire, de danser, d'aimer. Une véritable source d'inspiration, je la jalouse secrètement, je l'envie. Parce qu'elle est belle, parce qu'elle voit le beau autour d'elle. Elle n'est pas toujours corrompue par les idées noires, ni tentée de faire le mal autour d'elle. Parfois, quand je la vois, j'ai envie d'être meilleure, de pouvoir être un jour à sa hauteur. De faire ce qui est bien, prendre les bons choix. Elle arrive à me faire croire d'un regard que je vaux mieux que tout ça, mieux que moi-même et l'existence que j'ai toujours mené. L'espace de quelques secondes, quelques minutes, elle me fait oublier que je suis une sale bête. Mauvaise graine. Elle me donne de l'espoir, comme l'impression d'être une autre personne. La Romy que j'aurais pu être si j'avais été élevée par des parents aimants. La Romy que j'aurais pu être si on m'avait appris à aimer et à respecter. Puis, il y a le retour à la réalité. L'ombre sur le tableau. Un mec qui vient éclipser mon rayon de soleil, celui qui me plonge dans la jalousie, une colère froide. Mon regard s'assombri et j'ai comme des envies de faire une connerie. Cela fait remonter ce qu'il y a de mauvais en moi, toute cette rancoeur que j'ai pu accumuler. Mon besoin d'attention, mon égocentrisme, cette nécessiter de posséder les autres, de pas vouloir partager. Un être brisé qui a besoin de compenser. Incapable de me contrôler, je dois m'interposer. Le repousser, l'éloigner de mon précieux. Le voir danser contre elle, ses mains sur ses hanches, ses lèvres trop près de son cou. Ca me rend dingue. Du dégoût, du mépris, voilà ce que j'éprouve pour lui et la scène à laquelle j'assistais. Pour qui il se prend ? Les mecs, toujours à se croire indispensables, à se prendre pour les rois du monde. Ils voient une jolie fille et l'imaginent dans leur lit. Sans même voir ce qu'il y a au delà des boucles blondes. Sans même voir l'être d'exception auquel ils font face. Alors je mets immédiatement fin à ses plans, je le remets à sa place, c'est à dire derrière son comptoir. Je le vois qui jette un regard à Rhiannon, comme pour lui demander son avis, mais elle ne réagit pas et je me hausse sur la pointe des pieds pour lui barrer la vue. C'est à moi qu'il a à faire. Le regard dur, je le lâche pas des yeux, jusqu'à ce qu'il finisse par me tourner le dos, vaincu. Et moi, je suis fière. Un sourire carnassier naît sur mes lèvres. Le fauve garde sa proie. Je finis alors par sentir les doigts de Rhiannon se glisser entre les miens, m'attirant contre elle. Sa tête sur mon épaule, je l'observe alors qu'elle me fait une remarque qui m'arrache un nouveau sourire, plus doux cette fois. « C'est moi qui te remercies. T'imagines pas le bien que ça me fait d'être ici. Le bien que tu me fais. » j'admets à mon tour. On a bien vu le résultat. Qu'on m'éloigne d'elle et je retombe plus bas. A moins que ça soit l'inverse. Qu'à force de m'élever vers le haut, la chute n'en est que plus brutale. Que son influence sur moi me fait sombrer davantage quand elle n'est plus là. Elle s'écarte de moi et me fait danser, virevolter. Je lâche un petit rire, porte ma main libre sur mes yeux, victime de l'étourdissement combiné à l'alcool. J'en perds la notion du temps et de l'espace. Mon coeur s'emballe, puis manque un battement. Elle me murmure à l'oreille, son visage frôle le mien. « Si tu savais tout de moi, tu prendrais peut-être peur. » que je lui réponds à mon tour à voix basse. Je ne blague qu'à moitié. Je suis pas vraiment recommandable. Je suis de ceux qu'on évite. De ceux qui foutent les autres en l'air. Qui les entraînent vers le bas. Je ne souhaites pas ça à Rhiannon, et c'est pourtant tellement tentant. L'emmener avec moi, partager mes galères avec elle. Parcourir le monde avec elle, échapper aux obligations, aux conventions. Virevolter pour l'éternité. Les yeux clos contre elle, je nous imagine mille et une aventures. Mais est-ce vraiment le genre d'existence pour elle ? Je m'en voudrais tellement de la briser. Qu'elle regrette de m'avoir fréquentée. Qu'elle change. Elle est si parfaite telle qu'elle est. « J'aimerais, m'enfuir avec toi. » je rajoute, mes doigts venant frôler sa joue puis son cou. « Mais t'es trop bien pour ça, pour moi. » Parce que Rhiannon, elle est destinée à avoir une belle vie, par une vie de misères comme la mienne. Parce que Rhiannon, elle me fait penser à Jazmyn. Ma meilleure amie a pas eu la chance de faire les grandes choses auxquelles elle était destinée. Elle s'est faite fauchée en plein vol. Et j'ai trop peur d'être celle qui provoquera la chute Rhia.

✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.


@N. Rhiannon Callaghan
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Rhomy & Rhiannon

Tu te rends compte que tu n’as jamais réussi à aller de l’avant. Renfermée dans un mutisme. Vivant dans le passé. Etant incapable de t’en défaire. De t’en échapper. Ta vie n’est basée que sur des « et si ? ». Et si les places avaient été échangées ? Et si ton destin avait été différent de celui qui t’attendait ce fameux soir-là ? Encore et toujours des « Et si ». s Arizona, tu y penses sans arrêt. Ce qu’elle aurait fait à ta place. Ce qu’elle aurait dit. La vie qu’elle aurait eu. Il n’y a pas un seul moment où tu ne songes pas à elle. Excepté lorsque tu es en compagnie de Romy. Tu ne saurais l’expliquer mais lorsque tu es avec elle, tout est différent. Tu te sens calme, apaisée. Sereine. Un lien indescriptible. T’as l’impression de ne faire qu’un avec elle. Vos corps dansant à l’unisson. Dans un parfait accord. Une parfaite harmonie. Tu n’as pas le sentiment d’avoir ressenti pareille émotion, pareil sentiment avec quelqu’un d’autre. Ta relation avec Romy est spéciale. Unique. Les deux faces d’une même pièce. Le ying et le yang. Elle t’entraine dans les profondeurs, dans les abîmes en même temps que tu l’attires vers le haut, vers la lumière. Mais la réciproque est toute aussi vraie. Elle représente à la fois ton salut et ta perte. Ça devrait t’effrayer. Mais l’effet s’est inversé. Les ténèbres. La noirceur. Ça t’attire. Ça te fascine. Elle te donne envie de rejoindre son monde. D’y rester. T’as juste besoin de croiser son regard pour te sentir en sécurité. Rassurée. Tu ondules ton corps, tu le fais bouger au rythme de la musique, le collant davantage au sien. Comme si t’avais absolument besoin de la sentir tout près de toi. T’es portée par l’adrénaline. L’alcool commence à agir, t’es même plus sûre d’être maître de tes mouvements. Mais tu te laisses juste porter.
Romy elle te remercie. Ses paroles sont réconfortantes. Ta tête posée contre son épaule, t’as juste besoin de fermer les yeux pour profiter un maximum de ce moment qui vous ait offert. Irréel. Surréaliste. Est-ce mal de la désirer à ce point ? De vouloir entrelacer ses doigts ? De vouloir sentir son souffle chatouiller ta peau ? ça t’ait jamais arrivé auparavant. Tu ne sais pas que ça fait de convoiter non pas un homme  mais une jeune femme. « Le bien, ou le mal. J’ai plus l’impression de te faire souffrir qu’autre chose. Je ne sais pas…Te prendre la tête avec un mec, juste pour moi… J’en vaux pas vraiment la peine tu sais » tu murmures, riant légèrement. Tu ne mérites pas pareille attention. Pareil attachement. T’y es pas habituée. Toutes les personnes que tu n’as cessé d’aimer ont tous fini par te trahir ou t’abandonner. Lincoln, Arizona, Abélard et même Sloan. Parfois, tu te poses des questions. Souvent même. Peut-être en es-tu la principale cause ? Peut-être que tu es destinée à faire fuir les gens qui comptent pour toi. Peut-être que tu es destinée à ne jamais être heureuse. Maudite que tu es. Tu finis par détruire tout ce que tu touches. Tu t’en es rendue compte avec Sloan. Tu l’as poussé à bout. Maintenant il s’en veut alors que tout est de ta faute. Est-ce égoïste de vouloir une personne alors qu’on sait qu’on finira par l'anéantir ? T’as proposé à Romy de s’enfuir. De vous en aller très loin d’elle. Mais sa réponse te surprend. T’écarquilles les yeux, ne comprenant pas où elle voulait en venir. Tu relèves la tête, plantant un regard indécis dans le sien. « Je suis trop bien pour toi ? Tu t’entends parler ? C’est plutôt l’inverse oui ! Ne te sous-estimes pas Romy. La perfection n’existe pas mais tu t’en rapproches le plus, crois moi. Je te suivrais volontiers, les yeux fermés où tu décideras d’aller. Même maintenant. Je ne sais pas, mais tu comptes pour moi. Et j’ai pas envie que tu dises des choses pareilles » tu la grondes doucement, portant ta main vers son visage. Tu le caresses. Tendrement. Est-ce l’alcool qui parle ? Est-ce ton cœur ? Bordel. Tout est si confus. Tu prends subitement peur. Ça t’effraie. T’aimes que la gente masculine, pas vrai ? Ton rythme cardiaque s’accélère. Tu t’écartes subitement d’elle, mettant un peu de distance entre vous. Légèrement, tu souris. Histoire de la rassurer. « J’ai besoin de prendre l’air. Je reviens, je vais juste dehors…. Quelques minutes… » tu bafouilles, détournant les talons. T’as l’impression que ton cœur va exploser. Tu ne comprends pas ce qui t’arrive. Où est-ce que tu n’as tout simplement pas envie de mettre un mot dessus ? Une fois  à l’extérieur, tu poses ta tête contre le mur. Reprenant ta respiration. Reprenant tes esprits. T’es perdue. T’as envie de pleurer. Parce que tu crois savoir. Mais t’as pas envie d’admettre. Admettre que Romy elle t’attire vraiment…


CREDIT TO KAIJI FROM ILH

@Romy Oswald
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Quand tout à coup tu croises un regard qui te perfore de part en part
Rhiannon & romy

L'ombre sur le tableau. Quand tout vas bien, quand tout semble beau et clair comme de l'eau de source. Quand les sourires planent sur les visages, quand il n'y a pas la moindre crainte dans le regard des gens. La paix et l'harmonie. Puis l'ombre qui vient obscurcir le paysage. L'ombre sur le tableau, ça a toujours été moi. Comme un oiseau de mauvaise augure. Tout va bien, puis Romy arrive. Elle débarque avec ses gros souliers. Elle débarque dans une famille, dans une bande d'amis, dans une sale de cours. Elle vient mettre son grain de sel, et c'est là que tout dérape. Le bonheur n'a jamais été une chose constante chez moi. Quelque chose qu'on touche du bout des doigts et qui finit par s'évaporer, comme s'il n'avait jamais existé. Pour vous laisser avec un goût d'amertume au fond de la bouche. Je l'inflige aux autres, mais je me l'inflige aussi à moi-même. Comme si je ne pensais pas mériter tout cela. Moi qui suis née sans parents, qui n'ai pas vraiment reçu la moindre éducation, on m'a toujours dit que je ne valais rien, que j'étais qu'une parmi tant d'autres. Que j'étais tombée au mauvais endroit, au mauvais moment. Que s'en était terminé pour moi avant même que ma vie ne commence. Avant même de naître, j'étais destinée à cette existence. Errer, vagabonder. Attendre qu'il se passe quelque chose, qu'il m'arrive quelque chose. Rhiannon, c'est ça qui est arrivé. Elle est entrée dans ma vie, elle m'est tombée dessus. Ca a été un sacré impact, pourtant tout en légèreté. C'est difficile à expliquer. Elle a pris racine dans ma vie, elle est venue ensoleiller mon existence. Si j'étais saine d'esprit, je l'aurais laissée se faire une place, je l'aurais acceptée à bras ouverts. Mais je suis loin d'être une sainte. Plutôt un monstre, un démon. Celui qui se torture parce qu'il a trop peur de goûter à nouveau au bonheur pour le perdre la seconde d'après. Rhiannon, elle me murmure de l'emmener avec moi et moi je panique. Je prends peur car tout va trop vite. Car des milliers d'images se bousculent dans ma tête. Alors j'essaye d'y mettre un frein, de ralentir, car j'ai le tournis. Elle est là, face à moi, si belle, ses prunelles dans les miennes. Et tout le monde qui danse autour de nous. Et mon coeur qui s'accélère. Et ma respiration qui s’affole. Je m'attends à des centaines de scénarios possibles, de réponses qu'elle pourrait me donner, sauf celle qu'elle me donne. Elle, me faire souffrir ? Elle n'en vaut pas la peine ? Je fronce les sourcils. C'est tout sauf ce à quoi je m'attendais. Certainement car sa réponse n'est pas acceptable à mes yeux. Parce que c'est impossible. Parce que Rhiannon, elle est superbe, et qu'elle en vaut la peine. Elle vaut la peine qu'on se batte pour elle. Elle mérite tant de belles choses et le pire c'est qu'elle croit le contraire. « Dis pas ça. T'es superbe, j'aime pas t'entendre dire ça. » je lui réponds, le regard dur, ne prêtant pas attention à son rire qu'elle veut léger. Sa remarque ma fait l'effet d'une douche froide et j'en démordrais pas. Je veux pas qu'elle dise ou pense ce genre de choses. Parce qu'elle ne se rend pas compte que la situation est en réalité inversée. C'est moi la mauvaise graine, c'est moi celle qui ne la mérite pas. C'est moi qui devrait être heureuse qu'elle m'accorde la moindre attention. Alors je le lui dis. Qu'elle est trop bien pour moi. Car dans le fond, j'ai pas envie de la détruire. J'ai pas envie de laisser en elle cette influence néfaste que j'ai sur tout le monde. Les entraîner vers le fond et les observer se noyer, impuissante. Car le mal est fait. Car mon monde est plus dur que le leur. Tous ces étudiants d'Harvard, la plupart n'ont pas eu les mêmes difficultés que j'ai eue. Elles ont laissé des traces et elles me reviennent toujours en pleine figure. Garde à celui qui se trouve trop près de moi. Son regard planté dans le mien, Rhiannon se met à son tour à contrer mes arguments. J'ai presque envie de sourire à chaque mot qu'elle prononce. Mais j'ai aussi envie de m'enfuir. Car je me sens pas de taille à entendre tout ça. Car on ne m'a jamais dit ce genre de choses auparavant et que c'est pas si facile à entendre. Me dire que je suis quelqu'un de bien, que je compte pour elle. Je reste donc silencieuse face à Rhiannon la lionne. Appréciant le contact de sa main sur mon visage. Je suis incapable de dire la moindre choses. Stupéfaite. J'aimerais pouvoir croire à ses paroles. Me persuader qu'elle a raison. Soudain, la voilà qui s'écarte sous mon regard interrogateur. Elle a besoin de prendre l'air. Je hoche bêtement la tête en silence, avant de la regarder s'éloigner à travers la foule. Et je reste conne debout sur cette piste de danse. Me remémorant ses paroles. J'ai envie de partir à sa poursuite mais je préfère lui laisser quelques minutes d'avance. Car je ne sais pas trop ce qui l'a perturbée au juste. J'ai pas du tout compris ce qui venait juste de se passer, et après quelques secondes, je me décide à aller démêler cette histoire en la rejoignant dehors. « Rhia ? Ca va ? » je lui demande en la voyant dans la rue contre le mur. Je me rapproche d'elle, les bras croisés sur ma poitrine pour me protéger du froid. Je me plante face à elle, silencieuse, perplexe. Puis je me décide à reprendre la parole. « Pourquoi t'as réagis comme ça ? » je dis. Ma voix est calme, ma question est simple. J'ai pas envie de la brusquer, de l'analyser. Juste qu'elle me dise ce qu'elle ressent, là maintenant.

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CODES © LITTLE WOLF.


@N. Rhiannon de Belgique-S
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