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MILANJA • “Yesterday is gone. Tomorrow has not yet come. We have only today. Let us begin.”

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Le verre à la main, Milo profitait de cette soirée en toute innocence avec ses potes. Il ne se prenait pas la tête et laissait ses soucis s'envoler dans l'atmosphère détendue de cette maison prêtée pour l'occasion. L'un de ses potes avait aménagé sa baraque pour recevoir une fête d'étudiants en manque d'adrénaline et d'évasion. L'alcool coulait à flot comme d'habitude dans ce genre de beuverie, des fûts de bières ornaient les tables et le bar improvisé pour l'occasion. Le beau brun apporta son gobelet rouge à la bouche et bu une grosse gorgée avant d'incliner la tête sur le côté et de froncer les sourcils. « C'est pas d'la bière ça ! » râla-t-il sur un ton grognon. Il mit le gobelet devant lui et plissa les yeux pour voir le fond. En effet, un liquide transparent trônait religieusement dans le verre. Il s'approcha un peu plus de ce fameux gobelet pour venir sentir le breuvage qu'il contenait avant de rigoler. Une délicate odeur de Vodka vint lui titiller les narines, il avait encore piqué le verre de quelqu'un d'autre, il était terrible pour ça. Il redressa brusquement la tête et vint rechercher son verre des yeux. Non mais qu'il pouvait être con quand il s'y mettait celui-là, comme si son propre verre allait se manifester tout seul. Déjà bien imbibé par l'alcool, le Winthrop avança jusqu'au canapé où il s'affala de tout son long. Il tourna la tête vers son pote et soupira bruyamment. « Bon, on s'fait chier là ! » marmonna-t-il comme un gamin pas content. Son ami leva les yeux au ciel avant de lui répondre un bref « Grave. » Milo regarda minutieusement autour de lui, à la recherche d'une proie à se mettre sous la dent, ou plutôt, à mettre dans son lit. Mais rien, que dalle. Cette soirée était remplie de cagoles, des filles pas forcément jolies ou intéressantes, même bourré. Le jeune homme aimait les femmes mais il y avait quand même des limites à la conneries. Il n'était pas d'humeur à faire des efforts et cela se voyait comme le nez en plein milieu du visage. Sa vie stagnait un peu en ce moment et avec John, les choses ne se passaient pas vraiment comme il l'espérait. Multipliant les fraudes et les putes, son parrain commençait vraiment à mal tourné et, comme un besoin de prendre le large, Milo s'éloignait dangereusement de lui. C'était d'autant plus vrai depuis que Devan, son grand frère de coeur lui avait proposé de se lancer dans un projet qui allait bouleverser sa vie. Ouvrir leur propre salle de sport, c'était un rêve qui le suivait depuis des années. Le Winthrop se redressa dans le canapé et posa son gobelet désespérément vide sur la table basse juste devant lui. Il se racla la gorge avant de ne plus bouger. Comme paralyser, une voix féminine se fit entendre. Elle ne lui était pas destinée mais il connaissait cette voix, il la connaissait que trop bien. Son rythme cardiaque vint s'intensifier rapidement. Milo déglutit avant de serrer sa mâchoire et s'asseoir convenablement dans la canapé. Il ferma les yeux quelques secondes avant de les ouvrir et de poser son regard sur elle. Anja. La salope qui l'avait fait souffrir autrefois. Son coeur se serra et une nostalgie refoulée fit surface en lui. Il n'avait pas vu cette meuf depuis leur rupture, voilà des années qu'il n'avait pas posé le regard sur elle. Une vague de colère vint soudainement le submerger. Milo avait énormément changé depuis leur séparation et il ne digérait toujours pas ce qu'elle lui avait fait subir. Sans chercher à comprendre plus loin et, comme un besoin de la voir, il se leva et la pointa du doigt. « T'as rien à faire là Sorensen, dégage ! » dit-il assez fort pour que les étudiants se retournent vers eux. Le Winthrop n'avait pas forcément les idées claires et savait qu'à la moindre réflexion de sa part, il allait démarrer au quart de tour.
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Elle ne voulait pas sortir ce soir. Trop de travail, de devoirs, tout semblait la dépasser à la manière vitesse du son et elle ne tenait pas le rythme. Son psychologue lui avait dit de se recentrer sur ses études, arrêter les conneries, fêtes et sorties. Connard. De toute façon, c'était sans compter sur ses amies qui ne semblaient jamais vraiment dire stop quand il s'agissait de soirées avec alcool et beaux garçons à la clé. "Juste une fois, une dernière fois et promis j'arrête." Ton nez s'allonge Pinochio. Anja porta la main à son visage et son reflet fit de même. Celui ci lui renvoyait une image tronquée et fausse. Belle en apparence, teint de porcelaine et yeux bleu saphir, des cheveux teint dans un étrange blond cendré qui lui donnait un certain charme et drapée d'une robe noire comme on en voit partout dans les soirées, on ne pouvait pourtant pas nier les cernes violacées et la maigreur de la suédoise. « Mais oui, t'es belle. Allez viens maintenant ! » lui hurla Vic' dans les oreilles en la tirant par le bras. Elle aggripa son sac avant de se taire happer par des hystériques déjà bien amochées par l'alcool. Le chauffeur du taxis réprima un sourire mesquin à la vue de ses clientes. Belle image de sa confrérie en perspective...

L'événement se trouvait dans une grosse maison aux abords de la ville, une adresse complètement inconnue aux yeux d'Anja. L'organisateur était une vague connaissance de Victoria qui disparut bien vite, happée par la foule, des étudiants tout aussi ivres qu'elle. Remarquable tableau. Resserrant sa veste sur ses épaules, la Cabot entra à son tour dans le bâtiment. De l'alcool, partout, sur le bars, les tables, les chaises et même à côté de la musique. Anja plissa son nez, assaillie par les odeurs acres des différents breuvages. Découragée, le coeur et la tête bien loins de l'ambiance qui se voulait bonne, la rose attrapa au vol un gobelet rouge et le porta à ses lèvres. Du rhum. Écoeurant. Elle recracha tout dans son verre avant de le jeter dans un sac plastique qui devait faire office de poubelle. Elle s'adossa à un mur, près de la sono. Au moins elle pourrai se saouler au bruit, qui lui déchirait déjà les tympans. Les ombres devant elle  se mêlaient sans logique apparente dans un amas de corps qui ne semblaient hurler que des choses comme "sexe", "coup d'un soir", "vient on vise les étoiles juste pour une nuit." La suédoise poussa un soupir lourd de sens, son esprit pas vraiment branché sur la longueur d'onde de tout ces étudiants en mal d'amour et finit par apercevoir Victoria, un exploit dans cette pénombre presque enfumée, en train d'embrasser un garçon a pleine bouche près d'un canapé . "Au moins, il y en a qui s'amusent... " Elle se releva et se dirigea vers son amie, et de lui crocheter l'épaule « Je rentre à Harvard, me cherche pas. » hurla t - elle pour couvrir la musique. La brune ne répondit même pas et Anja se retournait déjà vers la sortie qu'une voix la fit s'arrêter net. « T'as rien à faire là Sorensen, dégage ! » Ce timbre un peu grave, cette façon de prononcer son nom sans l'accent scandinave qui lui était propre... Les yeux océans de la Cabot rencontraient alors dans un choc, ceux assombris de colère de son ex, Milo. Son estomac se serra. Oh, elle se souvenait parfaitement de ce qu'elle lui avait fait et assumait parfaitement. Elle l'avait aimé oui, mais telle une enfant avec son jouet fétiche, elle l'avait malmené, maltraité, utilisé pour ses propres desseins, puis trompé avec un autre. C'était dans sa nature d'abîmer sa marchandise, comme elle aimait à le dire.

Avec cette rencontre complètement inattendue, la soirée prenait définitivement un autre tournant, nettement plus... intéressant. Qu'est ce que son ex fichait à Boston, dans une fête étudiante ? Dieu, faites qu'il n'étudie pas à Harvard, du moins elle ne l'avait encore jamais croisé sur le campus. Sa fatigue envolée, son caractère reprit le dessus. Il voulait des retrouvailles, soit, il allait en avoir. « Mais alors, Castellan, c'est toi qui décide ici ? Tu sors les griffes, de quoi t'as peur ? »  Galvanisée par les jeunes adultes qui tournaient déjà le regard vers eux, comme les nouvelles attractions de la partie, Anja offrit un ravissant sourire au beau brun qui lui faisait maintenant face.   
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L'objet de toutes les discordes était devant ses yeux, la meuf qui l'avait changé à jamais se trouvait là, à la même soirée que lui. Incroyable, impensable, Milo n'arrivait pas à réaliser qu'Anja était ici et qu'un misérable canapé les séparait. Il ne l'avait pas revu depuis leur rupture, cela remontait à des années maintenant. Elle avait fait de lui, l'homme qu'il est aujourd'hui. Un mec blessé dans orgueil, avide d'action et de vengeance, faisant subir aux femmes une douce et excitante torture. Il adorait les manipuler et se servir d'elles juste pour baiser et arriver à ses fins. Il n'était clairement pas un mec fréquentable prêt à se caser et à vivre une relation longue durée, comme il a pu l'être dans le passé. Tout n'était que superficiel et extravagance. Il se refusait le moindre sentiment amoureux et ne se laissait pas la moindre chance en amour. Toutes les filles qui essayaient de l'avoir, échouaient lamentablement. Anja fut la seule fille pour qui il a eut des sentiments. Il ne regrettait pas de l'avoir connu, bien au contraire, grâce à elle, il compris l'importance de la confiance et de l'amour. Jamais, ô grand jamais il ne se laissera berner une deuxième fois par une fille. Le Winthrop la regardait et la foudroyait des yeux. Il ne pouvait pas rester indifférent, c'était plus fort que lui, cette petite rouquine l'électrisait totalement. Il ne voulait pas la voir et n'allait faire aucun effort pour se montrer agréable ou éviter un coup d'état chez son pote. Il s'était levé, il s'était fait remarqué, pour attirer son attention peut-être. Rempli de rancœur, le jeune homme lui voulait énormément, enfin c'était compliqué. Un vieux proverbe dit qu'on oubli jamais son premier amour. Et bien son premier amour, c'était elle. Cette gonzesse sans coeur ni humanité. Elle n'avait pas vraiment changé, elle était tel que sa mémoire l'avait gardée en souvenir. Très jolie avec des traits assez fins, il n'y avait pas à chier, elle était vraiment belle. Mais cela ne lui enlevait pas son caractère de peste ambulante. Anja ne mit pas longtemps avant de lui répondre, sur un ton assez tranchant. Et quoi ? Il ne s'attendait pas vraiment à des explosions de joies, surtout venant d'elle. Milo s'attendait à tout mais surtout au pire. Il leva les yeux au ciel en l'entendant parler. Non mais cette fille avait un don, ce n'était pas possible autrement. Elle faisait en sorte de toujours retourner la situation en sa faveur, elle n'était jamais en tord, que de qualités en elle, incroyable. « T'emballe pas Sorensen, j'ai pas peur de toi. » répondit-il en fronçant les sourcils. Eh non ma jolie, il n'avait pas peur de toi. Anja avait fait assez de dégât dans sa vie, il était clairement hors de question qu'elle ne vienne refaire surface, la bouche en coeur, comme si rien ne s'était passé entre eux. « T'as rien à faire là c'est tout, barres-toi. » Milo ne voulait pas d'excuses, il ne voulait rien de sa part, juste qu'elle se barre. C'était vraiment très étrange de la voir, cette fille a quand même fait parti de sa vie pendant plus de deux ans. Il l'a tellement aimé, oh bordel ouais. Mais aujourd'hui tout était différent, il avait changé et ne comptait plus se faire marcher sur les pieds. La petite Anja n'aura donc aucun impact sur lui, c'est décidé.
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Il avait changé. Anja ne pouvait s'empêcher de le dévorer du regard, ce garçon a qui elle avait tout offert. Physiquement évidemment, des traits marqués, une virilité brute accentuée par une barbe brune et toujours ces yeux bleus, qui plongaient en vous pour n'en ressortir que si chacun de vos plus profonds secrets leur avaient été découverts. Ses secrets... Personne ne devait les connaître. Si cela ce savait, elle tomberait, et elle emmènerait sa famille avec elle. Or de question de déshonorer ses parents. Elle s'arracha aux prunelles turquoises de son ex petit ami, par peur ? gêne ? et observa la salle, dont toute l'attention était braquée sur eux. Milo était il donc si important que cela ? Elle doutait que l'attraction pour la dispute ne vienne d'elle, la petite nouvelle du campus sans réel autre poids que celui de son nom.  Qu'était il devenu lui ? L'adolescent doux et passionné avait grandit tout autant qu'elle. Peut être s'était il posé, avec une fille, qui l'aimerait réellement. Mais elle aussi elle l'avait aimé réellement ! Elle n'était juste pas la plus douée pour ça, parce que s'attacher c'est faible, dixit son père. Anja laissa son regard traîner sur les filles présentes dans la pièce. Et si c'était elle, qui partageait ses nuits, ses rires, ses peines ? Où elle, elle, elle encore...  Mortifiée par ce qu'elle était en train de faire, la Sørensen s'arrêta. C'était quoi cette crise de jalousie ridicule ? D'où elle avait à se préoccuper de cela ? "Fais un truc Ja', bouffe, bois, danse ris, je sais pas- moi, bouge ! T'as vraiment l'air conne à penser à ça et si ça se trouve c'est devenu un vrai connard ! " La rouquine piqua alors le premier truc de l'assiette à sa portée et l'avala du coup, histoire de se donner une contenance...

Le goût épicé et âcre à la fois la prit à la gorge tout de suite. C'était quoi ça encore ? Qu'est ce qu'elle avait fait au bon dieu de la soirée pour être maudite ce point ? Et sérieusement ? Des sauterelles ? Le paquet lui indiquait vraiment qu'elle venait de manger des sauterelles ? Infâme, dégoûtant, immonde. Saleté de nourriture du futur. Qu'est ce que ça fichait dans une fête ? Les insectes morts semblaient limite la narguer. Un rictus narquois vint effleurer les lèvres de la Sørensen qui attrapa vivement l'assiette pour la montrer aux yeux de tous. Ils voulaient du défi, ils auraient du défi. Un humain c'est binaire, simple, presque parfait. Ces bestioles mortes allaient au moins lui servir à répliquer au « T'emballe pas Sorensen, j'ai pas peur de toi. » que le Castellan venait de lancer à la ronde avec toujours cet accent américain qui l'avait fait craquer ô combien de fois auparavant... Et qui la retournait toujours autant, à en croire les papillons traîtres qui voletaient dans son ventre. Mais elle avait quoi aujourd'hui sérieusement ? C'était donc de le revoir qui la mettait dans un état pareil à celui d'une adolescente pré pubère le jour de son premier rencard ? « C'est ce que disent tout les garçons avant de venir pleurer dans les jupes de leurs mères Castellan. Je te mets au défi d'avaler au moins une de ces sauterelles. Après je pars... ou pas. » lâcha en réponse la suédoise d'une voix plus glaciale désormais. C'était ridicule et puéril mais elle voulait le voir se soumettre aux règles de son propre jeu. Il aurait dû savoir pourtant que c'était toujours elle qui menait la danse, où en tout cas qui essayait de garder la situation à son avantage.

« T'as rien à faire là c'est tout, barres-toi. » les mots claquent et résonnent dans sa tête, le ton est bilieux, il la déteste, la hait même. Elle aussi, elle le déteste, ses mots lui fond l'effet d'une douche froide, la désillusion la prend à la gorge. "Allez princesse, descend de ton piédestal" . De toute façon Anja ne veut pas s'en aller, elle veut dire merde. À son psy, sa soeur, sa famille, ses études, et sa vie sans grand intérêt en ce moment. L'homme qu'elle a en face d'elle, est un paradoxe. Elle ne peut le supporter et pourtant quelques souvenirs de baisers volés reviennent, parce que l'intérêt revient aussi. "Tes en train de faire des bêtises Anja...". Elle repose le plateau, le métal tombant sur le bois brise le silence presque religieux de la pièce. « Mais moi, j'ai pas envie de partir Milo... »   

Spoiler:
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