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call for hands of above to lean on
feat. Rhiannon Callaghan & Oswald Holmes
« Holmes, tu seras avec Drake aujourd'hui. » Sourcils froncés, tu regardes le chef des résidents sans chercher à cacher ton incompréhension. Pourtant, tu devrais savoir que tu ne choisis par l'endroit où tu vas passer ta garde, pas alors que tu viens tout juste de commencer ta résidence et que le choix de ta spécialité – bien que toute trouvée – n'est pas pour tout de suite. Toutefois, tu n'as pas la moindre envie de passer ta garde aux urgences. Ce n'est pas que tu n'aimes pas l'action qui peut y avoir en bas, mais tu sais que souvent les urgences perdent beaucoup de patients et tu n'es pas certaine d'être prête pour ça aujourd'hui. Seulement au regard que te lance ton chef tu sais que tu n'as pas intérêt à l'ouvrir et, docile, tu quittes le reste de ta promotion pour rejoindre l'ascenseur et gagner les urgences. Sur place, tu constates que c'est assez calme pour le moment et tu n'as pas de mal à trouver le docteur Drake qui s'occupe de remplir un dossier face aux infirmières elles-mêmes plongées dans leur travail. « Docteur Drake ? » Tu l'interpelles une fois arrivée à sa hauteur. L'homme ne daigne même pas lever le nez de ses papiers pour te regarder ce qui déjà te laisse supposer que ta nuit va être très longue. Pour autant, tu ne te laisses pas démonter et, enfonçant les mains dans les poches de ta blouse, tu reprends. « Je suis avec vous ce soir. Qu'est-ce que je peux faire ? » Tout sauf rester plantée là, à la regarder gribouiller sur ces feuilles alors que tu aurais pu assister à des opérations mille fois plus intéressantes quelques étages plus haut.

Tu mords l'intérieur de ta joue pour ravaler l'envie de le secouer en voyant qu'il continu d'écrire sans se préoccuper de toi. « Chambre 6. Une patiente avec une blessure à la main. Je vous laisse vous en occuper. » Ton regard croise involontairement celui d'une infirmière qui lève les yeux au ciel te faisant alors sourire. Apparemment, cet homme n'est guère apprécié ici, une chose que tu vas retenir sans problème. Sans ajouter quoi que ce soit, tu gagnes la chambre six, tablette en main pour voir les informations de la patiente lorsque le nom de celle-ci te saute aux yeux. Comme pour vérifier que tu n'es pas folle, tu t'empresses d'ouvrir la porte coulissante et de tirer sur la rideau derrière lequel tu découvres Rhiannon. « Ta maladresse te perdra. » Tu affirmes tout en entrant dans la pièce. Tu poses la tablette sur la petite table et t'approches de la blonde en secouant doucement la tête de gauche à droite. Tu saisis sa main et regarde la blessure qui a été nettoyée au préalable. « Comment tu t'es fais ça ? » La questionnes-tu en faisant glisser un tabouret dans ta direction. Tu t'assois sur ce dernier et reprends ton inspection de la blessure. « T'as de la chance, dans la paume la cicatrice ne devrait pas trop se voir. » Et puis la coupure n'est pas très grande, un peu profonde, mais pas grande ce qui aidera beaucoup à être discret. Tu redresses la tête et adresses un sourire à Rhia qui n'a pas la moindre idée qu'elle vient d'illuminer le début pas franchement encourageant de ta garde.


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Oswald & Rhiannon

« Encore un 2 Rhiannon. Tu te fiches de moi ou quoi ? » Tu pousses un long soupir. Pour la énième fois. Tu suffoques. Tu étouffes. Vraiment, tu en as marre. Tu veux mettre un terme à cette conversation. Mais tu ne peux pas. Elle reste ta mère. Malgré tout. « C’est rien ! C’est juste une note hein… C’est pas la fin du monde » tu lui réponds. Essayant de garder ton calme. Respire Rhia. Tu dois encaisser. Laisse-la parler. Laisse-la jouer son rôle de mère. Juste une fois. Tu penses de cette façon. Tu penses que si tu lui donnes raison, elle te laissera tranquille. Plus rapidement. Tu y crois. Tu croises les doigts. « Pas la fin du monde ? Tu t’entends parler ? Je le savais que c’était une mauvaise idée de te laisser quitter la maison ! Tu fais n’importe quoi ! Ressaisis-toi bon sang » elle te sermonne. Et toi, tu lèves les yeux au ciel. Tu préfères n’avoir rien entendu. Tu préfères prétendre être sourde. C’est ce que tu fais de mieux. Elle parlait. Beaucoup. Mais elle ne savait rien. Elle connaissait la raison de ton départ de la maison familiale. Et elle osait remettre le sujet sur le tapis. Encore une fois. « Tu es sérieuse là ? Nan mais lol. Tu appelles ça une maison ? Ce n’est plus rien depuis que tu as laissé papa partir ! Tu sais quoi ? Ouais je fais n’importe quoi, mais c’est entièrement de ta faute ! Tu as laissé papa s’en aller avec l’autre cruche. Tu n’as fait qu’empirer les choses ! Bravo maman ! Bravo » tu ironises en haussant la voix, tentant bien que mal de garder ton téléphone sous ton oreille. Tout en essayant par la même occasion de te concentrer sur tes oignons. Elle ne dit rien. Elle ne répond pas. Tu déglutis. Tu vas le sentir passer. Tu es allée trop loin. Tu vas te faire engueuler. Dans la seconde qui suit. Tu te sens prête. Prête à subir son courroux. Prête à subir sa colère. 5. 4. 3. 2. 1. « Rhiannon… » Bingo. « Tu as de la chance d’être loin de moi, là tout de suite, parce que crois-moi ma fille tu te serais prise une grosse claque. Ça me démange tellement. De te remettre à ta place. Le jour où tu seras aussi parfaite qu’Arizona, tu pourras venir te plaindre. Tu pourras jouer les connes et faire ce que bon te semble. Mais tu vois Rhia, tu n’es pas Arizona. Tu ne seras jamais comme elle, et bon sang qu’est-ce que j’aimerais que ce soit toi qui… » Tu raccroches. Tu balances ton téléphone. Violemment. Il se fracasse. En plusieurs morceaux. Tu t’en contrefiches. Tu cries. Tu laisses les larmes couler. Tu la hais. Terriblement. Bordel qu’est-ce que tu la détestes. Comment peut-elle te balancer ce genre de choses ? C’est inhumain. Tu ne mérites pas de telles paroles. Tu es brisée. Putain. Une douleur imprescriptible vient de faire son apparition. Beaucoup trop préoccupée par ta génitrice, tu n’y avais pas fait attention. Le sang commence lentement à couler. Tu saignes de manière abondante. Bordel. Maladroite. Irrécupérable. Tu es à cran. Te voilà victime d’une lame un peu trop tranchante à ton goût. Tu paniques. Tu saisis une serviette pour maintenir une pression constante. Bien joué Rhia. Vraiment. Qu’est-ce tu fais maintenant ? La plaie te parait étrangement profonde. Et t’as pas forcément envie de repeindre le sol de ta cuisine, couleur rouge sang. Tu n’as pas le choix. Tu as besoin d’une main valide pour travailler. Surtout pour un boulot de secrétaire. Tu soupires. Tu saisis ton sac à main à la volée et tu sors de la maison, faisant signe à un taxi de te prendre.

Tu attends. Tu t’impatientes. Assise sur la table d’examen. Balançant frénétiquement tes jambes. L’infirmière a nettoyé ta plaie. Te sommant de patienter jusqu’à l’arrivée d’un médecin. Tu avais rouspété. Encore une fois. Tu ne voulais pas n’importe quel docteur. Juste une en particulier. Tu ne te laisserais pas approcher par un sombre inconnu. Hors de question. Et un sourire satisfait barre tes lèvres tandis que ta meilleure amie entre enfin dans la pièce. Tu éclates de rire face à sa réflexion. Ayant complètement raison. « T’apprécies pas une visite surprise ? » tu lui réponds, le sourire éclairant ton visage. La voir te faisait déjà un bien fou. Sa présence. Un havre de paix. « J’étais au téléphone avec ma mère et je coupais des oignons… J’ai pas fait attention » tu mens à moitié, tandis qu’elle saisit ta main pour l’inspecter. Tu n’as forcément envie de lui faire perdre ton temps. Du boulot, elle doit en avoir une tonne. Et toi aussi Rhia. « J’espère surtout qu’elle me sert encore ! Pas sûre qu’Andrew apprécie de perdre une secrétaire à cause du simple coupure » tu lâches en rigolant. Puis tu remarques. Ses traits de visage tirés. Tu fronces les sourcils. «  Tu es de garde cette nuit encore ? Dis, c’est de l’esclavage ou ils vont te laisser te reposer ? Tu m’as l’air bien fatigué Os… »


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feat. Rhiannon Callaghan & Oswald Holmes
Heureuse que Rhiannon soit aux urgences ? Tu n'irais pas jusque-là parce que t'es trop altruiste pour apprécier le fait de voir un proche blessé – altruiste et sensée surtout. Seulement, il tu avoueras malgré tout qu'elle te remotive un tant soit peu pour cette garde. Tu es habituée à avoir des horaires changeants, c'est l'une des habitudes que tu as pris depuis que tu as débuté tes études de médecine, mais tu ne te feras jamais aux médecins désagréables. Ce n'est pas de ta faute si quelque chose se passe mal dans leur vie. La tienne n'est pas franchement toute rose, elle est même loin de l'être, et ce n'est pas pour autant que tu te défoules sur la première personne venue. Enfin qu'importe, de toute manière tu sais que tu n'as pas ton mot à dire. A la place, tu te focalises sur la blessure de la blonde. Elle est loin d'être grave mais elle n'en reste pas moins profonde et nécessite quelques points. « Une visite nocturne dont tu serais passée j'en suis persuadée. » Tu lui réponds après qu'elle t'ait demandé si tu étais contre l'une d'elle. Tu n'es jamais contre le fait de la voir, bien au contraire, mais dans d'autres circonstances c'est nettement mieux. En silence, tu l'écoutes expliquer la raison du comment elle en est arrivée aux urgences avec cette coupure tandis que tu prépares ton matériel et, sans crier gare, tu enfonces l'anguille dans sa main afin d'injecter ton anesthésiant.

« Qu'est-ce qu'elle a encore bien pu te dire pour que tu sois aussi peu attentive à ce que tu faisais ? » Tu lui demandes en gardant sa main dans la tienne le temps que le produit fasse effet, tu ne voudrais pas recoudre avant que l’anesthésie locale n'ait agis. « Ahaha, le fameux Andrew. Rassure-toi, tu pourras t'en servir comme avant, il faudra juste suivre quelques indications que je te donnerais plus tard. » Annonces-tu dans un petit sourire avant d'attraper ton fil et ton aiguille pour te préparer à la suite de cette petite opération. « Je suis de repos dans deux jours. » Tentes-tu de la rassurer même si tu sais que la fatigue plus que visible sur ton visage n'aide en rien. Tu soupires. Il est vrai que par moment tu te demandes si ce cursus que tu t'es choisie est une bonne idée ou si, plus exactement, tu vas être capable de tenir la cadence les quelques années qu'il te reste. Pourtant la médecine te passionne. L'idée de pouvoir aider des gens, les soigner, c'est totalement pour toi. C'est toi. Le cœur sur la main, t'as besoin de sentir que tu aides et la médecine a toujours été le choix parfait selon toi. Néanmoins, tu doutes de plus en plus, probablement parce qu'à cause de ça ta fille tu la vois moins. « La fatigue je peux m'y faire, je t'assure. Seulement passer à côté de la vie de James ça me pèse. » Tu avoues avant de commencer enfin à suturer. « J'ai l'impression d'échouer dans mon rôle de mère parce que je ne suis pas assez présente pour elle. » Et c'est la dernière chose que tu souhaites parce que t'as longtemps souffert de l'absence d'un parent et tu sais que c'est difficile à vivre.


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Oswald & Rhiannon

Pour être honnête, Oswald, tu l’admires complètement. Tu t’émerveilles face à son travail, face à tant d’engouement. Tu t’extasies. Faire des études de médecine, tu n’en aurais jamais été capable. Beaucoup trop feignante. Des cours exténuants. Fatigants. Tu n’aurais jamais réussi à suivre le rythme. Bien au-delà de tes limites. De tes capacités. Tu te souviens. Un souhait que chérissaient tes chers parents. Visualisant leurs deux filles prodiges comme des médecins, comme des avocates. Une voie qui ne te convenait pas. Une voie qui n’était pas faite pour toi. Fascinée par l’histoire, les civilisations anciennes et les mythologies. Tu en étais presque certaine. Tu étais faite pour suivre ce chemin. Embraser ta destinée. Faire tes propres choix. De toute façon, à l’heure actuelle, plus personne n’était en mesure de t’y refuser l’accès. Ton père en avait perdu le droit. Ta mère, elle s’en contrefichait. Bien trop affectée par le décès de sa précieuse fille. Des espoirs volatilisés qu’elle avait maintenant placés en toi. L’échec n’était pas permis. Seul le succès comptait. En soit, tu ne vivais pas ta vie. Tu la subissais. Tu vivais à travers les désirs et les attentes des autres. Tu étouffais. Tu suffoquais. Attendant que quelqu’un vienne enfin te sortir de cet enfer. « Une visite nocturne dont tu serais passée j'en suis persuadée. » Tu hausses les épaules innocemment. Pour le coup, elle n’avait pas complètement tort. Tu t’en serais bien passé oui. Parce que cette coupure te faisait un mal de chien. Un vrai calvaire. Surtout quand elle décide de te planter une aiguille de la taille d’un stylo dans ta main. Aie. Tu grimaces. Tu donnais du travail supplémentaire à ta meilleure amie. Elle qui semblait déjà si débordée. Elle attend tes explications sur le pourquoi du comment. Que s’était-il passé te demandait-elle. Tu la renseignais rapidement, omettant volontairement certains détails. Elle finirait par insister. Tu t’en doutais. Oswald, tu la connaissais par cœur. Un peu comme si tu l’avais mise au monde. Flippant n’est-ce pas ? « Oh, rien de nouveau tu sais. Qu’elle était déçue de mes notes, qu’elle n’aurait jamais dû me laisser partir vivre en colocation avec Samuel, qu’elle aurait préféré que les rôles soient échangés…, tu te stoppes. Avalant avec peine ta salive. Elle m’a clairement dit qu’elle aurait préféré que ce soit moi dans le cercueil… Et au fond, je me demande si elle n’a pas tort » tu lâches, baissant la tête. En réalité, tu ne savais plus trop quoi penser. Un an que ta génitrice te rabâchait sans cesse les mêmes idées. Les mêmes conneries. Pas étonnant que tu aies fini à force par y croire. Cette question, tu te la posais souvent. Que ce serait-il passé si les rôles avaient été inversés ? Le monde se porterait-il mieux ? Tu n’en connaissais pas la réponse. Mais tu étais bien curieuse de le savoir au fond. Clairement, ça te hantait. Ça te perturbait. T’empêcher parfois de trouver le sommeil. Oswald finit par te rassurer sur l’état de ta main. Tu ne peux t’empêcher d’esquisser un sourire quand elle mentionne le nom de ton patron. Une relation compliquée que tu entretiens avec Andrew. Et tu ne te rappelais même plus si tu avais tout raconté à Oswald. « En parlant de lui, je me rappelle plus ce que j’avais dit. Rafraichis-moi la mémoire ! Parce que je ne pense que tu ne sais pas tout… » tu lui demandes, laissant ta phrase en suspens. Tu le fais de manière explicite. Pour l’inciter à te questionner davantage à propos de lui. « Je suis de repos dans deux jours.  La fatigue je peux m'y faire, je t'assure. Seulement passer à côté de la vie de James ça me pèse. J'ai l'impression d'échouer dans mon rôle de mère parce que je ne suis pas assez présente pour elle. » Etonnée de ces révélations, tu restes muette quelques secondes. L’observant te soigner. Silencieusement. Puis tu finis par rompre le silence. « Ne redis plus jamais ça Oswald Holmes. Tu es sûrement la meilleure chose qui lui soit arrivé. Tu es une superbe mère. Peu de monde serait capable de faire ce que tu fais. Moi la première. Tu es merveilleuse avec elle. Elle ne pouvait rêver meilleure mère Os…. Je t’assure. Aies confiance en toi. Et tu sais que tu peux compter sur moi. Décharge-toi de certaines responsabilités. Tu ne peux pas tout faire toute seule tu sais…. Si tu veux te reposer un soir, je la garderais. Tu ne dois pas hésiter Os… Parce que sinon, tu risques d’en pâtir… » tu protestes, la grondant à moitié.


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@Oswald J. Holmes
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feat. Rhiannon Callaghan & Oswald Holmes
Vous avez toutes les deux perdues une partie de vous, le même jour, de la même manière et au même endroit. Deux voitures entrées en collision l'une avec l'autre et à leur bord deux personnes ont perdu la vie. Arizona et Reagan, deux êtres dont la perte vous a beaucoup affecté. Ça n'a été facile ni pour l'une ni pour l'autre. Ça a probablement été moins facile pour Rhiannon que pour toi, la blonde ayant tout de même perdue sa jumelle dans ce maudit accident. Mais vous avez été là l'une pour l'autre, vous vous êtes soutenus alors que votre monde n'a eu de cesse de s'écrouler lambeau par lambeau après ce drame. Sa relation avec sa mère s'est dégradée et toi … toi tu as perdu l'amour de ton père trop idiot pour se rendre compte que ta belle-mère le mène par le bout du nez. Toutefois, vous continuez de vous tenir debout. Même si ce n'est jamais facile et que parfois vous trébuchez, vous vous relevez toujours parce que vous êtes fortes. Seulement … seulement tu détestes toujours autant apprendre qu'une quelconque conversation avec sa mère s'est mal terminée. C'est presque trop habituel pour être acceptable.

Tu sens la colère monter en toi alors que tu apprends que sa mère n'a pensé qu'à la critiquer une fois de plus. Se rend-elle au moins compte du mal qu'elle fait à sa propre fille ? Parti ainsi elle finira par la perdre elle aussi mais moins dramatiquement. « Rhia, je te rappelle que j'ai une aiguille dans la main. » Tu lances en relevant la tête vers elle. « Redis une ânerie pareille et je vais malencontreusement la planter dans la partie non anesthésiée. » Tu la menaces avec un tel sérieux que tu crois presque à tes propres paroles. « Tu sais ce que je pense de ta mère. Tu sais que je rêve de prendre un vol pour Washington juste pour en coller une à ta mère et à mon père, mais elle a tord et elle finira par s'en rendre compte. Si tu avais été à la place d'Arizona le monde aurait subi une toute aussi grande perte, crois-moi. » Tu essayes d'être aussi objective que possible. Tu penses ce que tu dis en plus de ne pas vouloir imaginer un seul instant le monde sans ta meilleure amie. Tu n'aurais pas tenu, tu aurais totalement sombré. Ta curiosité piquée au vif dès qu'il est question d'Andrew Windsor, tu redresses la tête et cesse ton travail, un sourire au coin des lèvres.

« Je ne crois pas non plus … me cacherais-tu une idylle avec l'un des princes d'Angleterre ? » Tu lui demandes sans te départir de ton sourire amusé. Travailler pour lui ça doit être bien plus agréable que de travailler pour son cousin, ce que tu te retiens d'avouer. Rhia s'inquiète déjà bien assez concernant tes gardes, nul besoin d'ajouter le fait que ton nouveau patient te mène régulièrement la vie dure. Et puis arrive le tour de la blonde pour te faire des remontrances. Tu te sens tellement fautive que tu n'oses même plus relever la tête et tu prétends être absorbée par ton travail qui malheureusement se fini. Un pansement mit par-dessus les quelques points de suture que tu viens de terminer et voilà que tu te retrouves sans plus aucune excuse pour ne pas la regarder à nouveau. « J'en pâtis déjà. J'arrive pas à joindre les deux bouts. Je peux à peine payer mon loyer et lorsque c'est fait, c'est une galère pas possible pour acheter ce dont elle a besoin. Je dois redoubler de travail pour réussir ce qui fait qu'elle passe plus de temps avec d'autres que moi. C'est pas la vie que je veux pour elle. » Sans doute es-tu un peu trop rêveuse, mais tu aimerais tellement pouvoir être capable de lui apporter une vie à des années lumières de celle que tu as pu vivre. Tu veux qu'elle puisse avoir tout ce que tu n'as pas eu à commencer par la présence d'une mère dans sa vie.


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Oswald & Rhiannon

Oswald, elle a cette fâcheuse tendance de lire à travers toi. De lire ton âme. De la décrypter. De la déchiffrer. Depuis toute petite. Depuis que vous vous connaissiez. Ayant toujours été celle qui te protégeait. Celle qui veillait sans cesse sur toi. Celle qui faisait toujours passer ta vie avant la sienne. Oswald, c’est ton ange gardien. Ta bienfaitrice. Ta marraine la bonne fée. Des tas de surnoms tu peux lui donner mais aucun n’égal véritablement sa valeur. Parce que tu ne sais pas vraiment ce que tu serais devenue si tu ne l’avais jamais rencontré. Le destin tu y crois. Vos chemins se sont croisés il y a deçà des années. Et t’es presque certaine que ce n’était nullement une simple coïncidence. On ne peut pas dire que tu es véritablement fière de la vie que tu mènes à l’heure actuelle. Mais cela aurait pu être plus mauvais. C’est ce que tu essayais de te dire. De t’en convaincre.

Oswald, elle te menace. Tu pousses un long soupir. Tentant d’éviter son regard. Tu sais que tu n’aurais pas dû lui balancer ce genre de choses. Elle te réprimanderait. Et ça n’a pas loupé tu penses intérieurement tandis qu’elle tente de t’intimider avec l’aiguille qu’elle tient dans la main. Tu lèves les yeux au ciel. Ta mère. Encore et toujours la même histoire. Décidément bien décidé à te mettre des bâtons dans les rues. Tu en as conscience. Oswald n’a jamais pu tolérer ta génitrice. Et réciproquement. Alors t’es pas étonnée de la voir s’insurger. Et c’est aussi pour cette raison que tu ne peux empêcher le sourire qui vient de naître sur tes lèvres. Parce que oui, malheureusement, elle a raison. Mais t’es trop bornée pour l’admettre. Pour ouvrir les yeux. Deux ans que ta relation avec ta mère s’est brisée. Un lien inexistant. Fissuré. T’avais beau tenter de répéter les pots cassés. Rien à faire. Des efforts en vain. Et clairement, tu demeurais perdue. Ne sachant pas tellement comment réagir. Ça restait ta mère après tout. Ta propre chair. Ton propre sang. « Si seulement t’étais aussi violente. Tu es incapable de me faire du mal Oswald Holmes. Et si tu abîmes davantage ma peau, je te rendrais la pareille, tu mens ouvertement, tentant de te montrer le plus sérieuse possible. Et c’est gentil Os. Mais tu sais, j’ai toujours vécu dans l’ombre d’Arizona. Et maintenant qu’elle n’est plus là, j’arrive pas à m’en détacher. A vivre ma propre vie si tu vois ce que je veux dire. Je me sens coupable Os. Je n’étais pas là. Je n’étais pas dans la voiture mais je me sens tout aussi coupable que si je l’avais été… » tu lui avoues, baissant la tête. Contrairement à Lincoln. Cet enfoiré qui n’avait eu aucun mal à passer à autre chose. A refaire sa vie. Et à se trouver une nouvelle conquête. Tu aurais dû l’imiter. Mais t’as jamais pu t’y résoudre. Faible que tu es.

« Je ne crois pas non plus … me cacherais-tu une idylle avec l'un des princes d'Angleterre ? » Changement de conversation. Et ce n’est pas pour te déplaire. Un sujet moins sérieux. Moins prise de tête. Tu hausses les épaules. Jouant les innocentes. « Je n’irais pas jusqu’à dire idylle mais je pense qu’il pourrait y avoir quelque chose. Il est vraiment très séduisant tu sais. Il me plait bien. Fin, ça me permettrait de passer à autre chose. De penser à un autre mec que Lincoln. Ce qui serait bien. Je sais que c’est risqué. Mais bon tu me connais, ça m’a jamais arrêté les trucs insensés » tu balances, lui tirant la langue. Te comportant comme une gamine de sixième. Tu éclates de rire. Te sentant quelque peu libérée. Jusqu’à ce qu’elle aborde James. Sa fille. Et tu finis par perdre ton sourire. Oswald, elle se sous-estime. Elle ne prend pas conscience du potentiel qu’elle possède. C’est aberrant. Tu poses ta main sur la sienne, plantant un regard sérieux, solennel dans le sien. « Oswald… A de nombreuses reprises, je t’ai proposé mon aide. Tu te rends compte du temps que ça prend, du travail que ça te demande pour gérer un enfant ? C’est pas comme si tu t’y étais préparée. Tu apprends Os. Tu fais des erreurs, mais tu es humaine. Décharge-toi de certaines choses, tu vas finir par péter un câble à ce rythme. Dorénavant, tu as un souci, tu m’appelles. Et sans discuter. Je commence à mettre de l’argent de côté avec l’accumulation de mes jobs, et puis faut dire qu’être la secrétaire d’un prince ça rapporte un peu, donc je peux t’aider. S’il te plait, laisse-moi t’aider…Prends le temps de réfléchir, de souffler. Tu n’as pas forcément les idées très claires. Tu dois te reposer. Et tu verras que les solutions arriveront. Fais-moi confiance Os ».  

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@Oswald J. Holmes
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feat. Rhiannon Callaghan & Oswald Holmes
Plus d'une fois tu as essayé de trouver ce que tu avais pu faire pour mériter une personne comme elle dans ta vie. Plus d'une fois t'as cherché mais en vain. Rhiannon a débarqué dans ton existence et ta vie t'as semblé moins fade, moins triste et plus importante. Tu as rencontré peu de personnes qui ont eu un tel effet sur toi mais t'es bien heureuse d'avoir toujours eu la blonde à tes côtés. Elle a fait de ta vie à Washington quelque chose de bien plus agréable. Certes, tu n'as jamais eu à te plaindre une fois adoptée par les Holmes. T'as eu plus d'amour que t'en avais jamais reçu en une douzaine d'années de vie. T'as été définitivement éloignée de la pauvreté et tu as su que t'aurais toujours quelqu'un vers qui te tourner, mais elle a ajouté encore plus de gaieté à ton existence au point que tu ne pourras jamais t'en passer. Si tu l'avais perdu elle dans cet accident en plus de Reagan t'aurait pas pu continuer. Ça aurait été égoïste de ta part, mais tu aurais sans doute été trop rongée par la peine et la douleur que tu n'aurais même pas cherché la lumière au bout du tunnel, tu te serais juste laissée ensevelir. C'est pour cette raison que tu ne supportes jamais de l'entendre dire que sa mort aurait mieux valu que celle de sa sœur. C'est faux ! Elle ne mérite pas plus de mourir que le méritait Arizona mais la vie est injuste, t'en est bien trop consciente.

La vie de Rhiannon est tout aussi importante qu'était celle de sa jumelle, c'est ce que tu essayes de lui faire comprendre via ta menace. Que sa mère n'en ait pas encore pris conscience est bien triste mais elle s'en rendra compte tôt ou tard et, en tant que mère et meilleure amie de la blonde, tu espère que ça sera tôt plutôt que trop tard. « T'as pas à te sentir coupable, c'est la vie aussi horrible puisse-t-elle être parfois. Et puis tu sais qu'elle n'aurait pas voulu que tu t'en veuilles. Je suis même persuadée qu'elle est actuellement en train de t'engueuler. » Tu souris pour tenter de lui remonter le moral. Toi aussi tu t'es sentie coupable de ne pas être dans la voiture alors que tu aurais dû y être. T'as simplement eu la chance d'avoir un rendez-vous et c'est ce qui t'as sauvé la vie. L'existence est faite de choses surprenantes auxquelles on ne trouve jamais d'explications, t'as fini par le comprendre. Un sourire apparaît sur tes lèvres dès qu'il est question d'Andrew, le prince d'Angleterre – cousin d'Alexandra et Arthur – pour lequel Rhiannon travaille. « Faut croire que le charme est de famille. » Tu laisses échapper malgré toi, sans vraiment t'en rendre compte. Parce qu'il faut l'avouer, t'es pas insensible aux charmes d'Arthur mais le jour où tu l'avoueras n'est pas arrivé.

Pour le moment il reste ton patient le plus agaçant dont tu as eu à t'occuper. « J'ai qu'une chose à te dire : tente. T'as rien à perdre franchement … Bon je te l'accorde c'est un prince et forcément s'il se passe quelque chose de bon comme de mauvais tu risques de faire la Une des journaux mais bon ... » De toute manière tu ne connais pas grand chose sur lui. Tu en sais un peu plus sur sa grand-mère, t'es anglaise après tout et la royauté, la famille Windsor, est un sujet qui te touche aussi patriotique que ça soit de l'avouer. En vient un sujet moins joyeux qui te fait perdre le sourire et tu écoutes le remontrance de ta meilleure amie une moue boudeuse sur le visage. Chacune son tour après tout. « Mais j'ai l'impression de compter sur tout le monde sauf sur moi. Ça devrait être à moi de gérer, non ? » Tu n'attends pas réellement de réponse à cette question et tu finis par soupirer. Tu n'arriveras pas à faire disparaître l'impression d'échouer en une soirée et tu sais que Rhia a raison lorsqu'elle dit que tant que tu n'auras pas soufflé, tant que tu n'auras pas pris le temps de te reposer, tu seras incapable de voir les choses correctement. « Je suppose que c'est pour ça que tu es une marraine aussi parfaite. » Tu souris timidement. « Je sais pas ce que je ferais si tu n'étais pas là pour moi tu sais. » Pas grand chose, pour sûr.


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Oswald & Rhiannon

La culpabilité, tu la connais. Tu la sens. Tu la ressens. Au plus profond de toi. Au plus profond de ton être. Chaque jour un peu plus. Ce sentiment te tiraille de toute part. Tu tentes d’y résister. Mais tu n’y arrives pas. Trop faible. Incompétente. Tu la laisses s’immiscer en toi. Tu la laisses te détruire. Te submerger entièrement. Impuissante. Cette question, tu te la poses tous les jours. Pourquoi Arizona ? Pourquoi pas toi ? La vie était si cruelle. Si injuste. Mais également impartiale. Le destin t’avait choisi. Toi plutôt que ta sœur jumelle. Et même encore aujourd’hui, tu continues de te demander pourquoi. T’aurais tellement souhaité que les places soient échangées. Qu’elle soit toujours là. Qu’avais-tu fait de bien depuis qu’elle était partie ? Tu bois. Tu te drogues. Tu t’amuses plus que tu n’étudies. Es-tu véritablement satisfaite de la vie que tu mènes actuellement ? Tu as juste l’impression d’avoir gâcher ta chance. Ta seconde chance. Tu ne la mérites pas. Parfois, tu te demandes s’il ne vaut mieux pas tout arrêter ? La rejoindre ? Qu’en penserait-elle ? Putain, t’en sais rien. Elle te manque. Son départ a crée un vide en toi. Un vide dont tu peines à combler. Une partie de toi a disparu en même temps qu’elle. Une part de toi est morte à l’instant même où elle a rendu son dernier souffle. Et le pire dans tout ça, c’est que tu n’étais même pas là. Tu n’as pas pu lui dire au revoir. Quels ont été ses derniers mots ? Ses dernières pensées ? Etaient-elles tournées vers toi ? Tu vis dans le passé. Tu le ressasses. Parce que tu n’as toujours pas trouvé les réponses à tes questions.

Oswald veut te convaincre du contraire. T’hausses les épaules, fuyant son regard.« C’est justement ça le problème Os. Je ne sais pas ce qu’elle aurait pensé. Je ne sais pas ce qu’elle pourrait me dire. Tu te rends compte, je n’étais même pas là quand… quand elle est passée de l’autre côté… Je n’ai pas pu lui parler. Ni lui dire ce que j’avais sur le cœur. J’ai pas pu lui dire à quel point elle comptait pour moi, à quel point je l’aimais. Maintenant, ma seule façon de lui transmettre mes sentiments c’est à travers une pierre tombale. Super hein ? » tu lui réponds, tentant de retenir tes premières larmes. T’as pas envie de pleurer devant ta meilleure amie. Parce que tu sais très bien qu’au fond, elle est la plus à même à te comprendre. N’ayant pas non plus pu dire au revoir à sa meilleure amie. Disparue en même temps qu’Arizona. Dans le même accident. T’as jamais su qui était la fautive dans l’histoire ? T’as préféré blâmer Lincoln à la place. L’accuser à tord sans même lui laisser le temps de t’expliquer. Et maintenant Lincoln n’était plus là. Parti à l’autre bout du monde. Sans que tu aies pu tenter de comprendre ce qui s’était passé. Ton entêtement te coûte cher. A chaque fois.

Tu lui aies reconnaissante d’aborder un autre sujet. Sujet beaucoup plus joyeux. Et très instructif. Oswald, elle vient d’éveiller ta curiosité avec sa réponse. C’est de famille elle vient de dire ? Ah bon ? Tu te penches vers elle, un sourire narquois sur le bout de tes lèvres. « Et toi ? On peut savoir quel Windsor a attiré ton attention si ce n’est pas mon patron ? » Tu penses connaître la réponse. Mais t’aimerais l’entendre d’elle-même. T’apprécies quand elle se confie à toi. Parce que tu en fais toujours autant. Le temps où vous passiez vos soirées à commérer et à étaler vos états d’âmes te semblait si loin. Tu tiltes. Une idée brillante vient de te traverser l’esprit. T’as trouvé la solution parfaite pour en parler. « Quant à moi, je ne sais pas si c’est ce que je veux. En ce moment niveau mec, c’est le bordel t’imagines pas. Je ne pense pas que ça soit une bonne idée d’y rajouter Andrew dans le lot. J’ai déjà fort à faire avec… » tu te stoppes, ne voulant pas en dire davantage. Tu te mords la lèvre inférieure. Est-ce que Sloan avait l’intention de révéler à ses amis proches votre relation assez particulière ? Tenait-il à ce qu’elle reste secrète ? T’en sais trop rien. T’as pas forcément envie de te planter sur ce coup-ci. Tu préfères rester patiente. Et voir où tout cela va vous mener. « Si t’as envie de savoir la suite, que dirais-tu si je te proposais une soirée genre pyjama party entre nous ? Une soirée pour parler mec, manger du pop corn, se vider la tête en somme ? Je ne sais pas toi, mais je pense que ça nous ferait le grand bien, tu crois pas ? Et ça te permettrait de ne pas penser à tes problèmes avec ta fille. La détente et le repos est ce que je te conseillerais le plus » tu lui annonces, assez fière de cette alléchante proposition. « J’ai pas dit le contraire Os. Oui c’est à toi de gérer mais pas forcément tout non plus. En régle générale, il faut deux personnes pour élever un enfant. Alors tu peux t’imaginer qu’étant seule – bien que tu ne le sois pas- soit bien plus difficile et délicat. Ça te demande plus d’efforts, plus d’attentions, c’était le risque à prendre et tu l’as pris. Et jamais tu n’auras à le regretter parce que tu as pu donner vie à une enfant merveilleuse et en bonne santé. Et rien que pour ça, tu peux être fière de toi Os. Ce que ta formidable meilleure amie veut te dire, c’est qu’il n’y a pas de mal à demander de l’aide. Bien au contraire. Et c’est en aucun cas une faiblesse ou une remise en question. Parfois c’est juste nécessaire » tu lui confies, assez surprise par tant de sagesse et de moralité venant de ta part. Alors que t’es pas forcément la mieux placer pour le dire. « J’incarne la perfection il y a pas à dire, tu lâches en riant de bon cœur, posant ta main sur la sienne. Mais elle n’existe que par tu y as contribué Oswald. Toi et personne d’autre. »


CREDIT TO KAIJI FROM ILH


@Oswald J. Holmes
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call for hands of above to lean on
feat. Rhiannon Callaghan & Oswald Holmes
Ce qu’elle ressent tu le comprends que trop bien. Toi aussi tu aimerais savoir ce qu’elle pense, ce qu’elle aurait pu te dire à chaque fois que tu as douté – et c’est arrivé très souvent. Reagan c’était plus que ta meilleure amie, c’était la sœur que tu n’as jamais eue. Elle te connaissait par cœur, savait lire en toi. Tu n’as jamais été capable de lui cacher quoi que ce soit et si c’était souvent assez frustrant, t’as fini par t’y habituer et maintenant ça te manque. Avec Rhiannon tu parles toujours ouvertement, tu n’arrives pas à avoir de secrets avec elle mais tu sais que Reagan t’aurait percé à jour depuis bien longtemps. Elle aurait compris ton désarroi et serait sans doute aller botter les fesses de ta belle-mère – voire celles de ton père par la même occasion. Elle t’aurait vu venir à des kilomètres avec Arthur et t’aurait sans cesse taquiné sur l’attirance que tu peux avoir pour lui malgré tes protestations. Mais tout ça, ça n’arrivera jamais et ça te fait mal d’y penser. Et puis, il y a tellement de choses que tu aurais aimés lui dire, partager avec elle. Evidemment que tu comprends chaque petite émotion que ressent Rhia mais tu refuses qu’elle se sente mal, qu’elle se sente coupable d’une chose sur laquelle elle n’a pas le moindre pouvoir. Vous n’êtes pas des déesses, vous n’êtes qu’humaines et les aléas de la vie vous n’avez aucun contrôle dessus même si, souvent, vous aimeriez que ça soit faux. Tu poses doucement ta main sur l’épaule de la blonde et tu la presses pour exprimer ton soutien. Tu pourrais le faire avec sa main mais tu n’as pas envie de réveiller la douleur due à sa coupure.

« Elle te connaissait et elle savait ce que tu ressentais. Et c’est vrai que parler à une pierre froide ce n’est pas ce qu’il y a de mieux mais ça fait du bien, surtout lorsque tu te dis que quelque part elle t’entend. » C’est ce que tu fais à chaque fois que tu vas rendre visite à ta mère à Washington. Même si la conversation est à sens unique, ça te libère d’un poids. Tu peux lui confier tout ce que tu as sur le cœur comme tu l’as toujours fait et tu essayes parfois de t’imaginer ce qu’elle pourrait te répondre. Etant plus scientifique que spirituelle, tu n’es pas très croyante mais tu aimes croire qu’il y a autre chose après la mort, qu’importe ce que c’est, et que pour cette raison elle t’entend. Ça te rassure quelque part et ça t’aide à ne pas totalement t’effondrer. Mais ce sujet est trop douloureux pour vous deux et tu préfères passer à autre chose quand bien même n’est-ce pas plus joyeux, mais au moins ça fait moins souffrir. Avec du retard – un peu trop pour le coup – tu te rends compte que tu viens de te vendre et tu mords l’intérieur de la joue pour ne pas te mettre à rougir. « Son cousin … » Tu réponds enfin d’une petite voix. C’est tellement horrible de l’avouer à haute voix, t’aimerais aller te cacher dans un petit trou parce que tu te sens stupide, bête d’avoir une attirance pour un gars qui sait t’énerver à une vitesse plutôt étonnante. « Il est vraiment agaçant et des fois j’aimerais lui coller une bonne paire de claques mais … je mentirais si je disais qu’il n’y a pas quelque chose chez lui qui m’attire. » Enfin c’est un prince, tu sais que tu ne dois pas trop rêver et puis de toute manière il faudrait déjà que vous soyez capable d’être dans la même pièce assez longtemps sans être à deux doigts de vous taper dessus.

Tu plisses les yeux alors que Rhia arrête sa phrase un peu trop brusquement. T’essaye de deviner par toi-même de qui elle allait parler sans vraiment réussir. T’es tellement à côté de la plaque en ce moment que tu ne sais même plus ce qui se passe dans sa vie – et oui, tu en as honte. « Alors ça, c’est petit ! Je dirais même que c’est un chantage très bas. » Tu lances sans retenir ton rire. Pourtant, elle sait ce qu’elle fait Rhiannon. Elle parvient à t’appâter même si tu n’aurais pas pu refuser de passer une soirée avec elle. Ça te manque toutes ces soirées que vous avez pu passer ensemble alors que vous étiez encore assez innocentes. La suite te fait monter les larmes aux yeux. Elle prononce exactement ce que tu avais besoin d’entendre, exactement ce que tu cherchais pour tenir le coup. Chaque mot qu’elle formule est sincère et tellement vrai que tu as du mal à ne pas pleurer. Qu’est-ce que tu ferais sans elle ? Pas grand-chose, c’est certain. « T’es la meilleure, même si tu vas finir pas trop prendre la grosse tête. » Affirmes-tu en riant en même temps qu’elle. Ça te fait du bien. Y a longtemps que tu ne t’es pas sentie aussi légère, aussi entourée qu’à cet instant. « Une soirée entre filles donc ? J’imagine que tu vas vouloir me poser des questions sur Arthur autant que moi sur cette personne dont tu ne veux pas dévoiler le nom ? » Tu es curieuse et tu l’as toujours été. Maintenant tu veux en savoir plus, t’aimerais lui tirer des informations tout de suite mais tu sais que ça pourrait prendre des heures, que vous seriez capables de parler sans vous arrêter et, malheureusement, tu es encore de garde. C’est déjà un miracle que personne ne soit venu te chercher, t’en profite tant que tu le peux encore.


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